Effectivement on a plus de chances de tuer quelqu’un, de le faire vomir ou qu’il ne soit pas assez sous l’emprise (le dosage est très difficile à trouver pour un inconnu qui a bu une dose d’alcool inconnue ou qui va en boire en même temps), que de réussir à le soumettre chimiquement... une
benzodiazepine ou même un
alcool fort sera plus simple à utiliser dans ce but...
La majorité des « victimes du
GHB » n’ont aucune preuve de ce qu’elles avancent. Dans un contexte de psychose collective certains peuvent même provoquer eux-mêmes les symptômes...
La seule chose à faire c’est de signaler qu’on pense avoir été drogué à quelqu’un de confiance, de quitter les lieux (pas seule...) et de faire des analyses immédiatement aux urgences. Plus on tarde plus il sera difficile de trouver quoi que ce soit et de prouver les faits. En cas de présence de toxique qu’on n’a pas ingéré volontairement on pourra porter plainte. Autrement aucune chance que ça aboutisse.
D’ailleurs en réalité c’est plutôt du
GBL qui est employé (forme liquide plus discrète, légal et répandu), un précurseur du
GHB, qui est métabolisé en
GHB après l’ingestion.
En ce qui concerne les « attaques à la seringue » si ce n’est pas juste une rumeur ou des plaisantins, il ne peut pas s’agir de
GHB... et je ne comprends pas comment on peut se faire injecter quelque chose sans s’en rendre compte à moins d’être déjà dans un état d’ébriété avancé!
J’ai la sensation que la sur médiatisation de ces histoires provoque une psychose collective et entre les rumeurs, les plaisantins qui surfent sur la vague, les trolls, les désinformateurs etc... on entend tout et n’importe quoi et on ne protège personne..... Déjà faudrait arrêter de relayer les témoignages sans preuves (si c’est un phénomène réel on devrait avoir suffisamment de témoignages solides pour avoir besoin de répandre des infos non vérifiées...), arrêter de colporter des rumeurs (le
GHB injecté...), donner des moyens pour réduire les risques, et donner la marche à suivre si l’on croit être concerné.
Et ça serait bien de se concentrer sur l’ensemble des produits qui sont susceptibles d’être utilisés pour soumettre chimiquement quelqu’un, car le premier produit concerné n’est autre que l’alcool (ingéré par la victime de son plein gré généralement....) et les
benzodiazepines. Le
GHB (ou plus souvent le
GBL, est en fait très marginal en comparaison avec l’alcool par exemple!
Et je crois que focaliser sur le
GHB c’est oublier le véritable coupable de cette histoire.
Bref. Tout ceci est à prendre avec des pincettes. N’oublions pas que des élections approchent et que le sentiment d’insécurité est toujours utilisé contre les gens pour orienter leurs votes... (et malheureusement ça fonctionne.... ). Quand on touche à l’émotionnel, toute rationalité disparaît et on ne cherche plus à savoir si c’est vrai, on est focalisé sur la peur.