[ Interaction & Mélange ]
Interactions Coke / Methylphenidate

Bonjour à tous !
Je voulais savoir si la cocaine avait une quelconque interaction avec le methylphenidate (ritaline, concerta..)
Merci d’avance !

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Bonjour,
Ce sont 2 stimulants, j’aurais tendance à dire qu’un mélange des 2 augmenterai les effets secondaires de chacun...
Je craindrais de faire plus de tachycardie ou d’arythmie, crise hypertensive également...
Tu es sous traitement ?

Dernière modification par J-Cat (22 décembre 2021 à  09:19)

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D’accord, merci pour ta réponse. J’ai été contraint de prendre ma dose et j’avais tapé de la C 20 minutes avant. Tout s’est bien passé, mais c’est bien ce que je me disais pour les risques. Je voulais être sûr que ce soit pas + dangereux que ça

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#4 
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Norhydex homme
Graduate specialist in medicine in addictology France
22 décembre 2021 à  14:59
Il y a une très forte tolérance croisée entre les deux molécules.

La cocaïne et la méthylphénidate sont toutes deux des psychostimulants ayant comme action pharmacologique de bloquer les protéines DAT qui sont censées faire la recapture de la dopamine au niveau des auto-récepteurs post-synaptiques D2 dans les projections du striatum à l'aire tegmentale ventrale.

De fait, si tu consommes l'un, tu vas augmenter ta tolérance et ta sensibilité à l'addiction pour les deux.

Il faut savoir que de base, même les psychostimulants qui agissent de l'autre grande manière comme les amphétamines qui libèrent de façon massive la dopamine et pénètre dans les vésicules pour agir sur les transporteurs VMAT, ont déjà une tolérance croisée.

Graduate specialist in medicine and pharmacy in addictology.

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#5 
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ectatrip homme
Psycho sénior France
22 décembre 2021 à  16:19
Salut,

Les crises de panique, psychose toxique dû aux mélanges methylphenidate et cocaïne me rappelle de mauvais souvenir..

Fais très attention à toi et ta santé psychique physique.

Le problème, c'est pas le produit, c'est ce qu'on en fait avec.

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L'article suivant est plutot rassurant (nb traduction google) mais, comme le dit Ectatrip il faut etre prudent. Amicalement


. Septembre 2006;85(1):29-38.
doi: 10.1016/j.pbb.2006.06.023. Epub 2006 Aug 17.
Méthylphénidate et cocaïne : une étude d'interaction médicamenteuse contrôlée par placebo
Thérèse Winhusen   1 , Eugene Somoza , Bonita M Singal , Judy Harrer , Sandhya Apparaju , Juris Mezinskis , Pankaj Desai , Ahmed Elkashef , C Nora Chiang , Paul Horn
Affiliations

    PMID : 16916538 DOI: 10.1016/j.pbb.2006.06.023

Résumé

Jusqu'à trente pour cent des personnes dépendantes à la cocaïne peuvent répondre aux critères de diagnostic du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH). Le méthylphénidate (MPH) est un traitement très efficace et couramment utilisé pour le TDAH, mais, comme la cocaïne, il s'agit d'un stimulant cardiovasculaire et du système nerveux central susceptible de provoquer une toxicité à fortes doses. La présente étude a été entreprise pour étudier la probabilité d'une réaction toxique chez les personnes qui consomment de la cocaïne tout en prenant simultanément du MPH. Sept personnes dépendantes à la cocaïne ne recherchant pas de traitement ont terminé cette étude croisée contrôlée par placebo avec deux facteurs : un médicament (placebo, 60 mg de MPH, 90 mg de MPH) et une perfusion (solution saline, 20 mg de cocaïne, 40 mg de cocaïne). Les mesures physiologiques comprenaient les signes vitaux, les événements indésirables et l'électrocardiogramme. La réponse subjective a été mesurée à l'aide d'évaluations sur l'échelle visuelle analogique (EVA) de l'état de manque et de l'effet du médicament. Les paramètres pharmacocinétiques de la cocaïne ont été calculés pour chaque participant à chaque combinaison de médicaments, en utilisant un modèle non compartimental. Le MPH était bien toléré, n'avait pas d'impact cliniquement significatif sur les effets physiologiques de la cocaïne et diminuait certains des effets subjectifs positifs de la cocaïne. Le MPH n'a pas modifié de manière significative la pharmacocinétique de la cocaïne. Les résultats de l'étude suggèrent que le MPH aux doses étudiées peut probablement être utilisé en toute sécurité dans un cadre ambulatoire avec des utilisateurs actifs de cocaïne.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#7 
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Norhydex homme
Graduate specialist in medicine in addictology France
30 décembre 2021 à  12:21

prescripteur a écrit

L'article suivant est plutot rassurant (nb traduction google) mais, comme le dit Ectatrip il faut etre prudent. Amicalement


. Septembre 2006;85(1):29-38.
doi: 10.1016/j.pbb.2006.06.023. Epub 2006 Aug 17.
Méthylphénidate et cocaïne : une étude d'interaction médicamenteuse contrôlée par placebo
Thérèse Winhusen   1 , Eugene Somoza , Bonita M Singal , Judy Harrer , Sandhya Apparaju , Juris Mezinskis , Pankaj Desai , Ahmed Elkashef , C Nora Chiang , Paul Horn
Affiliations

    PMID : 16916538 DOI: 10.1016/j.pbb.2006.06.023

Résumé

Jusqu'à trente pour cent des personnes dépendantes à la cocaïne peuvent répondre aux critères de diagnostic du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH). Le méthylphénidate (MPH) est un traitement très efficace et couramment utilisé pour le TDAH, mais, comme la cocaïne, il s'agit d'un stimulant cardiovasculaire et du système nerveux central susceptible de provoquer une toxicité à fortes doses. La présente étude a été entreprise pour étudier la probabilité d'une réaction toxique chez les personnes qui consomment de la cocaïne tout en prenant simultanément du MPH. Sept personnes dépendantes à la cocaïne ne recherchant pas de traitement ont terminé cette étude croisée contrôlée par placebo avec deux facteurs : un médicament (placebo, 60 mg de MPH, 90 mg de MPH) et une perfusion (solution saline, 20 mg de cocaïne, 40 mg de cocaïne). Les mesures physiologiques comprenaient les signes vitaux, les événements indésirables et l'électrocardiogramme. La réponse subjective a été mesurée à l'aide d'évaluations sur l'échelle visuelle analogique (EVA) de l'état de manque et de l'effet du médicament. Les paramètres pharmacocinétiques de la cocaïne ont été calculés pour chaque participant à chaque combinaison de médicaments, en utilisant un modèle non compartimental. Le MPH était bien toléré, n'avait pas d'impact cliniquement significatif sur les effets physiologiques de la cocaïne et diminuait certains des effets subjectifs positifs de la cocaïne. Le MPH n'a pas modifié de manière significative la pharmacocinétique de la cocaïne. Les résultats de l'étude suggèrent que le MPH aux doses étudiées peut probablement être utilisé en toute sécurité dans un cadre ambulatoire avec des utilisateurs actifs de cocaïne.

L'étude démontre peut-être une faible toxicité synergique au moment du métabolisme mais je ne pense pas que tu me contrediras si j'émets des réserves sur le "relativement safe". On sait très bien que deux molécules ayant un profil neurophysiologique similaire, augmente les modifications du système nerveux faisant accroître la sensibilité à etre dépendant (apoptose, input neuronaux, etc.)

PS : cela dit ton étude est très intéressante je ne pensais la ritaline ne pas avoir d'impact synergique avec la cocaïne, c'est surprenant

Dernière modification par Norhydex (30 décembre 2021 à  12:22)


Graduate specialist in medicine and pharmacy in addictology.

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#8 
.Anton. homme
Nouveau membre France
23 janvier 2022 à  22:22
Je consomme 2 gélules de Ritaline 20L (matin puis après-midi) dans le cadre d'un traitement prescrit par mon psychiatre pour soigner un TDA.

Aucun changement ressenti avec l'usage de cocaïne (1 à 2 prises/mois, maximum 0,3g).

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