Salut,
Je pense que, comme les activistes US, il vaut mieux parler de "régulation" ou "adaptation de la réglementation" en matière de stupéfiants, même si le résultat est pareil, cela évite le terme de "dépénalisation". Ce dernier fait croire à l'homme de la rue, que l'usage et le deal de drogue(s) sont autorisés et pense dès lors qu'il s'agit de la levée de l'interdit voire une incitation à la consommation...
En Belgique, par exemple, la législation parle de la "plus basse priorité en matière de poursuite pénale", ce qui signifie que les dossiers d'usage de drogues douces (cannabis) sont actés mais il n'y a plus de poursuites sous 3 grammes. Ce qui permet aux autorités de dire que le
cannabis est toujours interdit (surtout aux mineurs) et de poursuivre le deal et/ou l'usage "problématique" (si il y a perturbation de l'ordre public, conduite sous
cannabis). C'est un peu hypocrite, mais ça marche, apparemment.
Quand, dans le cadre de la
dépénalisation éventuelle de l'usage de
cannabis, on entend un toxicologue répéter que "le
cannabis tue" parce que fumé avec du
tabac, on se dit qu'il se
base sur des souvenirs lointains de sa jeunesse. Ce type avait l'air d'ignorer qu'il existe des
vaporisateurs ou des
space cakes et que plusieurs états ont autorisé le
cannabis thérapeutique. Bel exemple de désinformation/information biaisée aussi.
Amicalement,
seba59