[ Overdose ]
J'ai repris de la cocaïne et fini aux urgences.

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Bonjour à tous,

Je ne sais pas par où commencer, je vais donc y aller au "feeling", comme on dit.

En fait voilà, c'était Samedi. La journée avait bien commencé : j'avais bien dormi, je devais revoir mon amie rencontrée au CSAPA... Une belle journée en perspective, sauf que je m'imaginais pas ce qui m'attendais.

Et l'on s'est vus moi et mon amie. On discute bien, puis comme elle boit un verre, même si je m'étais abstenu d'alcool depuis 7 mois, j'accepte pour l'accompagner et m'amuser avec elle - première grosse erreur. La journée se passe, je bois 3 verres de vin, je m'amuse bien avec elle, elle est très gentille !

Sauf que voilà, la journée va en se finissant, et les 3 verres de vin m'enivrent un peu, ma tolérance ayant drastiquement baissée, et prenant du Valium en plus...

Puis je ne sais pas pourquoi, on se met à parler consos. Je me disais que le vin était déjà une mauvaise idée, mais je ne sais pas pourquoi, tout s'enchaîne, et j'accepte qu'on aille acheter de la coke, 2g. On rentre, et je sniffe assez vite - trop vite : je pensais n'avoir pris qu'une petite quantité, et je me retrouve à constater que j'ai pris le gramme en entier en 5 minutes... Je ne me rends pas compte, car avant, il y a 5 ans, j'avais toujours l'habitude de la prendre en IV.

Sachant qu'elle était puissante, je deviens incontrôlable, j'envoie des messages à tout le monde, je fais l'imbécile... Je suis vraiment minable, quand j'y repense, je me sens vraiment honteux, vous ne pouvez pas imaginer. Puis je pars dans un "bad trip" : je veux prendre ce qui reste, pour me tuer. Fort heureusement, elle m'en éloigne - je ne tiens pas debout de toute façon.

Je lui dis d'appeler les pompiers. Ils arrivent, je vais aux urgences, et ressors le Dimanche matin. Infirmiers et médecins me disent qu'il ne faut pas culpabiliser, que ça faisait tout de même 5 années d'abstinence pour la coke, 7 mois pour l'alcool, que j'ai fait d'énormes progrès...

Mon amie vient me chercher à l'hôpital. Elle me le dit aussi en sortant de l'hôpital, puis une fois revenue chez elle. Elle me raconte ce qui s'est passé pendant mon black out, et j'avoue que j'ai du mal à vous en parler, tellement j'ai honte... Bref, elle me raccompagne chez moi ensuite. Elle me dit que nous ne sommes pas sans nous revoir, que nous nous reverrons sûrement au CSAPA...

Seulement voilà : ces derniers jours ont été horribles. J'étais parano à fond, très fatigué, je me suis senti l'être le plus seul sur Terre... Je suis allé au CSAPA aujourd'hui : je ne l'ai pas croisé. Elle n'a pas répondu à mes SMS, mais en même temps, je lui en ai envoyé beaucoup : elle a sans doute besoin d'être seule, et je comprends... Je lui ai envoyé cela dans la panique et la parano.

Aujourd'hui je me dis que j'ai fait une grosse bêtise... Je culpabilise beaucoup, j'angoisse beaucoup... J'en ai parlé à une infirmière du CSAPA, et elle m'a dit de ne pas culpabiliser, de laisser du temps à mon amie et de ne pas la harceler de messages, de ne pas trop ruminer... Mais c'est plus fort que moi.

Je regrette beaucoup mon geste, ce que j'ai fait pendant l'overdose, d'avoir fait subir tout cela à mon amie... Je sais qu'il faut passer à autre chose, mais c'est difficile.

Merci à tous de m'avoir lu. Je n'ai pas de question en particulier à poser, je voulais juste livrer ça là, car j'avais besoin de m'exprimer, et de savoir ce que vous en pensez.

Bonne journée à tous ! Et je sais, j'ai fait l'imbécile... Mais c'est comme ça.

J'arrête de me flageller, j'attends vos réactions. Merci à vous !

Une citation de Baudelaire pour finir :

"L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place."

Dernière modification par HeroinIsMyLife (27 octobre 2022 à  23:17)


"the difference between Art and Life is that Art is more bearable".

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Salut,

Pour une fois t'as l'air d'être tombé sur une bonne équipe à l'hosto...vois au moins les choses en positif wink

Quant à ton amie et ce que tu as fait...bah c'est fait.

Effectivement ce n'est pas une bonne idée de l'harceler.

Si tu lui as fait du mal, exprime juste ce que tu ressens.
Pour avoir été dans l'autre situation (celle d'être avec une personne qui déconne totalement en ayant abusé de produits), je peux dire que je ne lui en veut pas à la personne pour son abus.
Juste il y a des trucs que je ne peux pas supporter et une limite qui m'amène à me protéger.  Je ne la deteste pas, c'est juste pour moi, il a fallu qu'à un moment je mette de la distance et je pose mes limites. Et j'apprécie quand on m'écoute à ce sujet. Mais sans se culpabiliser et ce n'est pas facile je sais.
Même si on y peut rien après coup c'est important pour moi que j'arrive à m'exprimer. Après ça dépend de la relation...j'avoue qu'avec une personne que j'aime j'ai réussi à entendre aussi ce qu'elle me disait et même si pas à pardonner - car il y a des choses qui restent inacceptables (je ne dis pas c'est ton cas !), c'est dépassé.

Et le fait de se donner du temps et de l'espace ça nous a permis de nous rapprocher.

Et ce n'est pas grave que tu as consommé...après la perte totale de contrôle...bah voilà ça arrive...là déjà tu te pose les bonnes questions sur quoi l'a causé. Et ce n'est pas facile, mais petit à petit l'important c'est que t'arrives à mettre en place les choses comme tu les souhaites.

Pas simple mais bon courage, les effets de la surdose de coke vont partir et je te souhaite que tu ailles mieux.

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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On rentre, et je sniffe assez vite - trop vite : je pensais n'avoir pris qu'une petite quantité, et je me retrouve à constater que j'ai pris le gramme en entier en 5 minutes... Je ne me rends pas compte, car avant, il y a 5 ans, j'avais toujours l'habitude de la prendre en IV.

Est-ce que tu crois que c'est la seule explication qui tienne ? Après 3 verres de vin, taper 10x la dose en 5 min "sans s'en rendre compte". Pourquoi ? A mon avis, au risque de faire de la psychologie à 2 balles, il y a vraiment des causes à comprendre qui vont plus loin que le "j'avais l'habitude de l'IV avant". Ça me fait un peu l'effet d'une digue qui ait lâché soudainement. Il y a des enseignements à tirer de cette expérience, pour être mieux armé dans le futur si un tel cas se reproduit à mon avis.

Dernière modification par g-rusalem (28 octobre 2022 à  06:41)


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g-rusalem a écrit

On rentre, et je sniffe assez vite - trop vite : je pensais n'avoir pris qu'une petite quantité, et je me retrouve à constater que j'ai pris le gramme en entier en 5 minutes... Je ne me rends pas compte, car avant, il y a 5 ans, j'avais toujours l'habitude de la prendre en IV.

Est-ce que tu crois que c'est la seule explication qui tienne ? Après 3 verres de vin, taper 10x la dose en 5 min "sans s'en rendre compte". Pourquoi ? A mon avis, au risque de faire de la psychologie à 2 balles, il y a vraiment des causes à comprendre qui vont plus loin que le "j'avais l'habitude de l'IV avant". Ça me fait un peu l'effet d'une digue qui ait lâché soudainement. Il y a des enseignements à tirer de cette expérience, pour être mieux armé dans le futur si un tel cas se reproduit à mon avis.

C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?

Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.

Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...

C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.

Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...

Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !

Dernière modification par HeroinIsMyLife (28 octobre 2022 à  08:21)


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cependant a écrit

Salut,

Pour une fois t'as l'air d'être tombé sur une bonne équipe à l'hosto...vois au moins les choses en positif wink

Quant à ton amie et ce que tu as fait...bah c'est fait.

Effectivement ce n'est pas une bonne idée de l'harceler.

Si tu lui as fait du mal, exprime juste ce que tu ressens.
Pour avoir été dans l'autre situation (celle d'être avec une personne qui déconne totalement en ayant abusé de produits), je peux dire que je ne lui en veut pas à la personne pour son abus.
Juste il y a des trucs que je ne peux pas supporter et une limite qui m'amène à me protéger.  Je ne la deteste pas, c'est juste pour moi, il a fallu qu'à un moment je mette de la distance et je pose mes limites. Et j'apprécie quand on m'écoute à ce sujet. Mais sans se culpabiliser et ce n'est pas facile je sais.
Même si on y peut rien après coup c'est important pour moi que j'arrive à m'exprimer. Après ça dépend de la relation...j'avoue qu'avec une personne que j'aime j'ai réussi à entendre aussi ce qu'elle me disait et même si pas à pardonner - car il y a des choses qui restent inacceptables (je ne dis pas c'est ton cas !), c'est dépassé.

Et le fait de se donner du temps et de l'espace ça nous a permis de nous rapprocher.

Et ce n'est pas grave que tu as consommé...après la perte totale de contrôle...bah voilà ça arrive...là déjà tu te pose les bonnes questions sur quoi l'a causé. Et ce n'est pas facile, mais petit à petit l'important c'est que t'arrives à mettre en place les choses comme tu les souhaites.

Pas simple mais bon courage, les effets de la surdose de coke vont partir et je te souhaite que tu ailles mieux.

Merci beaucoup... C'est très gentil. Oui je pense que la question à se poser c'est cela en effet : qu'est-ce qui a fait que j'ai complètement "disjoncté", comme l'on dit ?

Je pense que c'est ça qu'il faut chercher, car ça ne me ressemble pas du tout ce que j'ai fait - surtout que j'avais retrouvé mon sérieux ces derniers temps...


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Je ne réponds pas vraiment à la question mais tu n'as pas à t'excuser d'être triste ou décrire un texte possiblement pessimiste.

Tu exprimes tes émotions et il n'y a aucun problème à cela. C'est même une bonne chose que de t'exprimer.
Personne ne te demande ou t'oblige à écrire dans un ton qui ne reflète pas ta situation.

Culpabiliser ne fait que t'enfoncer. Personne ici n'est censé juger ton état d'esprit, tes sentiments et si cela arrive, c'est que tu es tombé sur un idiot.

Personnellement je ne peux que t'encourager à t'exprimer comme tu le ressens, dans ta limite personnelle, bien sûr et dans le respect des autres. Ce que tu fais déjà.

Comme dit plus haut, tu sembles être tombé sur une bonne équipe médicale. Concernant ton amitié, cela peut prendre un peu de temps et il faut lui laisser de l'espace. La seule chose possible, c'est de lui dire que  tu comprends son besoin de distance et que tu seras là quand elle se sentira prête.

“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW

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#7 
AnonLect homme
Psycho sénior
28 octobre 2022 à  18:11

HeroinIsMyLife a écrit

Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.

C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.

Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...

Salut,

Comme dit Captain', ne t'excuses pas de la teneur émotionnelle de ton message, le forum est fait pour ça aussi, et c'est au contraire un "honneur" pour ceux qui repondent si quelque mot tapé sur le clavier peuvent te rasserener quelque peu :)

Tout ça pour dire que perso, pour faire de la psychologie de comptoir plus terre à terre, et si plutôt qu'une "pulsion de mort", ce n'était pas simplement dans l'euphorie du moment : une bonne journée passée avec une fille que t'apprécie, l'achat et la prise de C, plaisir que tu t'étais refusé depuis fort longtemps si j'ai bien saisi...
Couplé à l'anxiété que tu voulais atténuer et sûrement à cette bonne journée que tu voulais prolonger, à cette bonne compagnie dont tu voulais encore profiter... Enfin à cette fille, que tu voulais impressionner... thinking ?

Moi ça me ferait plutôt penser à ça perso, après je ne suis pas dans ta tête, ça vaut ce que ça vaut wink

Même si, pareil, le coup du g en 5 min, sans t'en rendre compte je trouve ça "étrange" aussi :). Même en ayant l'habitude de l'IV, quand tu sors la poudre du pochetar, tu peux juger à peu prés à l'oeil combien y a, ne serait-ce que proportionnellement à ce qu'il semble rester dans ton pocheton... thinking

J'aimerai bien savoir ce que tu as vu quand tu as fait ta trace ? Ou alors tu l'as vu mais ton cerveau n'a pas interprété l'information que ta ligne semblait être constituée de l'entieretée de ton pochetar ? En gros qu'est ce que tu t'es dit consciemment à ce moment là ?

Après pour le fait de faire n'importe quoi, faire l'imbécile, le kéké ou que sais-je bon... 1g de C en 5 min ça doit sacrémment stimuler lol et à mon avis ça peut faire faire des dingueries a n'importe qui wink...

Un peu comme l'alcool, fonction de ta dose et de ta tolérance, et avant de faire un comas éthylique, ça peut amener à faire des sacrées dingueries, comme on en fait pas en étant sobre... Pour le coup, stimulation excessive et deshinibition exagérée me semble suffisante pour cela :)

C'est fait, c'est fait malheureusement, tu n'y peux plus rien... Il ne sert a rien de s'autoflageler.

Mais par contre je rejoins les autres sur ce point : même si tu as du mal à t'en empêcher, surtout ne PAS HARCELER ! Surtout pas. Le moins de messages possible, mais des messages pleins de sens.

Tu dis ce que tu as sur le coeur, tout ce que tu veux lui dire, ce que tu veux pour le futur de cette relation (je parle pas de lui avouer ton amour ou autre truc du style,le cas échéant, mais du fait de vous revoir ou pas, et dans quel cadre etc.) En 1,2, voir 3 longs messages... Mais pas plus.

Et il faut attendre un certains temps avant d'éventuellement relancer, genre 2 semaine si elle est pas revenue vers toi... Mais pas 15 messages par jour, et surtout pas des messages où tu attends une réponse, les gens n'aiment pas du tout, et préfère la facilité de tout simplement ne pas répondre...

Laisse lui le temps de digérer, de réflechir etc. Et même si elle ne répond pas dans les semaines qui suivent, tu pourras éventuellement la recontacter, mais sur un autre sujet, plus léger...

Bon ça doit pas beaucoup t'aider mais ... Bon courage en tout cas, et culpabilise pas trop, même si, mettons, t'as fais les trucs les plus ridicules de la terre, tant que tu ne lui a pas fait de mal, bon... Il n'y a pas mort d'homme, et elle pourrait bien te pardonner plus vite qu'escompter ?

Prend soin de toi.

drogue-peace

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AnonLect a écrit

HeroinIsMyLife a écrit

Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.

C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.

Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...

Salut,

Comme dit Captain', ne t'excuses pas de la teneur émotionnelle de ton message, le forum est fait pour ça aussi, et c'est au contraire un "honneur" pour ceux qui repondent si quelque mot tapé sur le clavier peuvent te rasserener quelque peu :)

Tout ça pour dire que perso, pour faire de la psychologie de comptoir plus terre à terre, et si plutôt qu'une "pulsion de mort", ce n'était pas simplement dans l'euphorie du moment : une bonne journée passée avec une fille que t'apprécie, l'achat et la prise de C, plaisir que tu t'étais refusé depuis fort longtemps si j'ai bien saisi...
Couplé à l'anxiété que tu voulais atténuer et sûrement à cette bonne journée que tu voulais prolonger, à cette bonne compagnie dont tu voulais encore profiter... Enfin à cette fille, que tu voulais impressionner... thinking ?

Moi ça me ferait plutôt penser à ça perso, après je ne suis pas dans ta tête, ça vaut ce que ça vaut wink

Même si, pareil, le coup du g en 5 min, sans t'en rendre compte je trouve ça "étrange" aussi :). Même en ayant l'habitude de l'IV, quand tu sors la poudre du pochetar, tu peux juger à peu prés à l'oeil combien y a, ne serait-ce que proportionnellement à ce qu'il semble rester dans ton pocheton... thinking

J'aimerai bien savoir ce que tu as vu quand tu as fait ta trace ? Ou alors tu l'as vu mais ton cerveau n'a pas interprété l'information que ta ligne semblait être constituée de l'entieretée de ton pochetar ? En gros qu'est ce que tu t'es dit consciemment à ce moment là ?

Après pour le fait de faire n'importe quoi, faire l'imbécile, le kéké ou que sais-je bon... 1g de C en 5 min ça doit sacrémment stimuler lol et à mon avis ça peut faire faire des dingueries a n'importe qui wink...

Un peu comme l'alcool, fonction de ta dose et de ta tolérance, et avant de faire un comas éthylique, ça peut amener à faire des sacrées dingueries, comme on en fait pas en étant sobre... Pour le coup, stimulation excessive et deshinibition exagérée me semble suffisante pour cela :)

C'est fait, c'est fait malheureusement, tu n'y peux plus rien... Il ne sert a rien de s'autoflageler.

Mais par contre je rejoins les autres sur ce point : même si tu as du mal à t'en empêcher, surtout ne PAS HARCELER ! Surtout pas. Le moins de messages possible, mais des messages pleins de sens.

Tu dis ce que tu as sur le coeur, tout ce que tu veux lui dire, ce que tu veux pour le futur de cette relation (je parle pas de lui avouer ton amour ou autre truc du style,le cas échéant, mais du fait de vous revoir ou pas, et dans quel cadre etc.) En 1,2, voir 3 longs messages... Mais pas plus.

Et il faut attendre un certains temps avant d'éventuellement relancer, genre 2 semaine si elle est pas revenue vers toi... Mais pas 15 messages par jour, et surtout pas des messages où tu attends une réponse, les gens n'aiment pas du tout, et préfère la facilité de tout simplement ne pas répondre...

Laisse lui le temps de digérer, de réflechir etc. Et même si elle ne répond pas dans les semaines qui suivent, tu pourras éventuellement la recontacter, mais sur un autre sujet, plus léger...

Bon ça doit pas beaucoup t'aider mais ... Bon courage en tout cas, et culpabilise pas trop, même si, mettons, t'as fais les trucs les plus ridicules de la terre, tant que tu ne lui a pas fait de mal, bon... Il n'y a pas mort d'homme, et elle pourrait bien te pardonner plus vite qu'escompter ?

Prend soin de toi.

drogue-peace

Merci pour ta réponse ! En effet, tu as raison : il y a sans doute eu, au départ, après la "pulsion de mort", l'euphorie du moment, l'excitation de reprendre de la C, le fait de se dire "c'est en sniff, ça me fera pas grand chose par rapport à l'IV" etc. Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles...

Et oui en effet : j'ai fait la bêtise de lui envoyer un peu trop de messages dans la panique et l'anxiété Lundi et Mardi surtout. Pas de messages Mercredi. Un message Jeudi pour lui demander si elle venait au CSAPA. Depuis, plus de SMS.

Je me suis entretenu avec la psy aujourd'hui : cela m'a fait du bien, ça m'a permis de me débarrasser en partie de ma parano, de ma honte, de ma culpabilité et de faire le point...

Voilà. Je ne vais tout de même pas vous cacher que je ne suis pas très en forme ce soir - mais pour diverses raisons...

Merci à vous en tout cas, et n'hésitez pas !

HIML.

PS : Merci d'effacer le message suivant : sans faire exprès, j'ai appuyé sur "citer" au lieu de "modifier", et je ne sais pas comment l'on supprime ses propres messages...

Dernière modification par HeroinIsMyLife (28 octobre 2022 à  21:22)


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#9 
Anonyme2553
Invité
29 octobre 2022 à  13:41

HeroinIsMyLife a écrit

g-rusalem a écrit


Est-ce que tu crois que c'est la seule explication qui tienne ? Après 3 verres de vin, taper 10x la dose en 5 min "sans s'en rendre compte". Pourquoi ? A mon avis, au risque de faire de la psychologie à 2 balles, il y a vraiment des causes à comprendre qui vont plus loin que le "j'avais l'habitude de l'IV avant". Ça me fait un peu l'effet d'une digue qui ait lâché soudainement. Il y a des enseignements à tirer de cette expérience, pour être mieux armé dans le futur si un tel cas se reproduit à mon avis.

C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?

Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.

Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...

C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.

Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...

Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !

Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.

La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.

Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...

Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...

Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée... 

L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.

D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...

 

C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?

Bah ce genre de binge énorme cache forcément quelque chose. Je ne sais pas si c'était vraiment suicidaire. Moi, je m'étais tapé plusieurs grammes de MDMA tout seul, et en 48 h, brusquement alors que je ne les avais pas touchés depuis plusieurs mois ou toujours avec contrôle. Ça me paraît évident et je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas capté sur le moment, mais c'était ma manière de me rendre inapte à une situation professionnelle qui m'angoissait fortement. Pas une tentative de suicide non, juste d'oublis total. J'ai juste ressenti une énorme pulsion de consommer de façon frénétique. Inutile de dire que j'ai ramassé plusieurs mois après...



Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...

Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !

Je rejoins les autres, il n'y a pas matière à s'excuser. Et c'est surement utile que tu essayes de décortiquer un peu ce qui s'est joué pendant ce moment, pour le prévenir ou le voir arriver la prochaine fois.


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Dèjà , le plus important , c'est que tu t'en sois sorti sans faire une OD , un arret cardiaque ou je ne sais quoi du genre !
Un G de C en 5 minutes , meme si la n'est pure qu'a 50% , ça fait quand meme pas mal d'un coup, meme en sniff !
Après si tu n'as pas de tendances à faire de la tachycardie , que tu es jeune et a le coeur solide , ça peut passer et c'est passé et d'après ce que tu nous en dit , on n'a pas l'impression que tu aies frôlé la mort ; tant mieux ( ceci dit , je ne sais pas comment ça s'est passé aux urgences , si ils t'ont donné quoi que ce soit pour te " calmer " ou quoi ) , c'est déjà ça !

Des conneries , plus ou moins conscientes , on en a tous fait , l'important c'est d'en tirer une experience qui t'évite de la reproduire !
Culpabiliser à fond ne sert à rien en effet , meme si parfois on ne peut pas s'en empêcher , c'est plus fort que nous mais c'est souffrir doublement pour rien .
Culpabiliser juste assez pour tirer une leçon de tout ça sera suffisant , pas besoin de te flageller !

Concernant ta copine , comme disent les autres , laisse la un peu respirer , arrète de lui envoyer des sms pendant quelques jours et si tu en envoies ( à mon avis , mieux vaut minimiser et meme essayer de ne pas en envoyer pendant quelques jours au moins , histoire qu'elle n'aie pas l'impression d'etre harcelée )  , essaye de te limiter à un ou deux et assez courts .
Et attend de voir si elle te répond , car si ce n'est pas le cas , c'est peut etre qu'il vaut mieux laisser passer un peu de temps ; donner du temps au temps comme on dit !

Comme disent certains également , il semble que tu sois tombé sur des pompiers et une équipe de soignants , assez compréhensifs , c'est une chance , tant mieux vu la situation ; car c'est loin d'etre toujours le cas .

En effet , il serait interessant de savoir ce qu'il t'est passé par la tête , pour prendre le G entier en 5mn !
Il y  a peut etre ( voir surement ) quelque chose à creuser de ce coté , éventuellement avec l'aide d'un psy !

Ça me rappelle une époque et une situation, que j'ai vécu il y a une trentaine d'années .
Désolé si mon histoire / post est lon du coup ( pas d'obligation de lecture pour ceux que les longs posts rebutent ! Lol ) .

J'avais fait une cure de désintox (c'était  un peu avant la géneralisation des TSO ) d'une dizaine ou quinzaine de jours en clinique, pour arreter l'hero dont j'ètais dépendant depuis deux ans , dont une année en shoot ( j'en avais fait un dernier dans la bagnole , devant la clinique , avant d'y entrer !) .
J'ai èté mis sous je ne sais plus quel medoc type calmant , à haute dose , puis ayant essayé de me barrer de la clinique en rempant de ma chambre à l'ascenseur.
Ils ont encore augmenté la dose pour me mettre totalement dans le gaz ( le médecin m 'avait dit qu'il n'avait jamais vu quelqu'un  d'aussi résistant aux calmants !) . 
Jusque là , j'arrivais encore à téléphoner à des amis à certains moments mais il parait que je leur racontais n''importe quoi et après je n'ai plus trop de souvenirs du reste du séjour en clinique !

Par contre je me  souviens bien qu'au moment de sortir  de là bas , j'étais quasiment  un légume pendant au moins deux ou trois jours !
Mon père cette année là , lui qui ne s'était que tres peu occupé de moi jusque là , vu qu'il ne  me prenait même pas les week ends alors que nous habitions à 7 km l'un de l'autre et qu'il venait chez mes grand-parents paternels tous les dimanches à 500m'de chez ma mère  ( mes parents ont divorcé juste après ma naissance , alors je ne les ai jamais connu ensemble et je voyais tres peu mon père .
Une dizaine de fois dans l'année on va dire et Il m'a pris une fois en vacances l'été de mes 10 ou 11 ans et encore, c'est ma belle mère qui s'est occupé de mes deux demi- frères et moi pendant la moitié des 15  jours  ! ), m'a installé dans un studio attenant à son appart pendant un an.
Quand je suis sorti de la clinique , il  a fallu que l'ainé de mes demi-frères et mon père me portent ( un bras autour du cou de chacun ) pour sortir de là bas , car je n'étais pas en état de marcher,  tellement ils m'avaient assommé de calmants â haute dose !
J'étais incapable de parler et je bavais ! Lol
J'aurais pu sortir de la clinique avec le morceau de Hot Chocolate en bande son :
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=YUY9Y9RFiHY
 
" I believe in miracles
Where're you from, you sexy thing, you sexy thang you
I believe in miracles since you came along, you sexy thing ..." lol

Fast forward to the future , quelques mois après , evidemment ils m'avaient mis sous toute une panoplie de médocs puissants , une bonne dose anxiolytiques sous forme de Tranxène 50, Anafranyl 75 en anti dépresseur , plusieurs Rohypnol 2mg le soir pour dormir ( en gros j'en prenais deux ou trois si je me souviens bien, selon les jours et un autre médoc aussi je crois mais je ne sais plus lequel ) .
Et comme je ne supportais pas l'effet de ces medocs par rapport à la  came , qui elle , me convenait tout à fait niveau effet , je suis devenu alcoolique pendant une dizaine de mois, le temps du traitement , jusqu'à l'été suivant où j'ai tout arrêté d'un coup niveau traitement , vers le mois de Juillet ( j'avais fait la cure en Septembre, à ma demande , après avoir essayé d'arrêter progressivement l'hero , en diminuant les doses sur un mois; sans succès ! )
Et donc , en  partant en "vacances " et pour bosser un mois comme  serveur dans une sorte de restau/ créperie au bord de la plage  ( et ensuite barman ) pour une partie de la saison d'été en Bretagne et là bas je me suis fait une bande de potes , dont certains étaient  des usagers d'hero ( ainsi que de coke , shit , mdma , que certains autres autres de cette bande d'amis ,  prenaient aussi mais sans toucher â l'hero ).

J'ai donc repris un peu d'hero et  de coke pour arrêter les medocs d'un coup ( ça m'a convenu pour arrêter les médocs mais je ne le conseille pas , chacun réagissant différemment à une situation et à la prise ainsi qu'à  l'arrêt de substances psychoactives )  ,  du jour au lendemain ( ce qu'il ne faut normalement pas faire ) et l'alcool  un peu plus progressivement , vu que je buvais encore un peu pour le coté social / festif , sachant qu'en Bretagne , ça picole quand meme pas mal ! Lol
Par contre , je ne suis pas retombé dans l'hero dans le sens où je ne suis pas redevenu dépendant pendant 6-7 ans !

Fast Rewind quelques semaines après la cure , après laquelle je me suis remis au hash rapidement , ainsi qu'à la coke ( notamment en shoots , par cessions plus ou moins espacées , parfois une semaine, parfois plusieurs et parfois deux par semaines ) , au LSD , MDMA un peu aussi ( mais je préférais l'Acide meme si j'ai adoré mes premiers extas mais après c'était un peu toujours la meme chose contrairement à l'acide ) et donc pour la premiere et derniere fois de ma vie , je suis devenu plus ou moins alcoolique , pendant les 9- 10 mois où j'ai pris ce traitement ,  buvant tous les jours un pack de 6 bières avec une flasque de Rhum ( je faisais des Rhum bière , le truc que je ne pourrai jamais reboire de ma vie ! Lol) et souvent , une bouteille de vin en plus le soir !

Il va sans dire que rien qu'avec le mélange médocs, alcools et gros pétards , j'ètais déjà dans un bel état mais je finissais souvent soit par m'endormir , soit en restant  éveillé et racontant  plus ou moins de conneries , avec mes deux demi- frères plus jeunes ( ados , dont l'un était en pension la semaine et l'autre en stage comme apprenti compagnon , ayant arrété l'école vers ou après la 3ème ) mais il m'est aussi arrivé une poignée de fois, de m'ennerver et de péter un plomb !

Une fois parce que mon père , m'entendant déboucher une bouteille de vin de la piëce d'à coté , est venu me l'arracher des mains et on a failli se battre !
Et une autre fois , en compagnie d'une bonne amie , avec qui je sortais plus ou moins , je me suis mis à donner de grand coups de pieds dans la porte blindée et c'est là où je voulais en venir  pour faire un parallèle avec ta situation !

Nous étions toute une bande d'amis ( ou plutot plusieurs bandes d'amis qui inter-agissaient )  qui nous retrouvions tous pour la plupart , au moins pendant une période de plusieurs années, dans une bonne partie des premières Rave Parties en France et notamment sur Paris / région parisienne .
Cette nana était à la base une bonne amie , qui avait certains sentiments pour moi ( alors que je la connaissais à peine , elle était venue sonner chez ma mère , là où j'habitais à l'époque , un jour où je n'étais pas là et avait demandé à pouvoir aller me laisser un petit mot dans ma chambre , ce que ma mère lui avait permis de faire ) , que je ne partageais pas de la meme façon , meme sinj'avais tout de meme beaucoup d'affection pour elle.
Nous étions très brièvement sorti ensemble mais j'y avais mis un terme rapidement, voyant que je ne partageais pas ses sentiments pour moi , ne voulant , entre autres , pas lui faire de  peine ( j'ai toujours été tres franc et sincère avec les nanas avec qui j'ai été ; que ce soit dans un sens ou dans l'autre ).

Nous sommes donc resté très amis, on se voyait toutes les semaines parfois plusieurs fois par semaine, avec la petite bande de gens dont j'etais très proche et dans laquelle elle avait été rapidement acceptée et nous sommes partis en vacances au moins une fois , à plusieurs avec elle dans la propriété de mes grand parents en Bretagne .
Un an ou deux s'étaient   passés  au moins depuis que nous avions fait connaissance et j'ai fait cette cure de désintox .

J'ètais au plus mal de cette période à ce moment là !
Je me souviens etre resté seul dans mon studio à Noel cette année là , en pleine dépression, alors que toute une partie de la famille du côté de mon père , était partie le passer chez mon  cousin, sa femme et ses deux ou trois enfants .
J'étais particulièrement en mal d'affection, de tendresse , d'amour , en plus d'etre dans une profonde dépression générée par l'arret brutale de la came ( les anti-dépresseurs n'ayant pas le moindre effet sur moi !) et de me sentir complètement paumé , alors je suis brièvement ressorti avec cette nana mais j'étais dans un tel état psychologique , que le jour où j'ai pété les plombs cette fois là, à donner des coups de pieds dans la porte blindée du studio où j'habitais, que ça lui a fait peur dans un sens et ce coup-ci , soit c'est elle qui a eu besoin de faire une pause vis a vis de cette relation ( mais pas de notre amitié) , soit ça s'est fait plus ou moins d'un commun accord .
Je ne sais plus trop comment ça s'était passé mais de  toute façon , ça s'est fait d'un commun accord mais il me semble en effet que mon attitude ce jour là , lui avait fait peur bien qu'évidemment je ne m'en sois absolument pas pris à elle , ça va de soit !

À l'époque, il n'y avait pas encore de généralisation des téléphones portables comme c'est le cas aujourd'hui , ou comme ça a commencé à etre le cas  quelques années après cet incident et aucun d'entre nous n'en avait , alors il n'y avait pas la tentation ou le risque d'envoyer trop de messages comme ça peut arriver de nos jours et depuis que tout le monde ou presque, a un telephone portable .
Ta situation m'a fait un peu penser à cet épisode que j'ai vècu à l'époque , meme si ce n'est pas exactement la meme .

Dernière modification par Acid Test (29 octobre 2022 à  22:45)

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Merci pour ton témoignage, très instructif ! /HIML
 
TL;DR... nan j'déconne ^^ sympa de te lire, l'ami! /MT

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Anonyme2553 a écrit

HeroinIsMyLife a écrit


C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?

Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.

Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...

C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.

Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...

Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !

Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.

La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.

Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...

Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...

Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée... 

L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.

D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...

J'aime beaucoup ce que tu dis, mais certains passages me paraissent un peu ésotériques... Pourrais-tu développer un peu plus s'il te plaît, rendre cela plus vulgarisé, pour ceux qui, moi y compris, ne sont pas forcément des pros de la psychanalyse ? Merci !

De ce que j'ai compris, je trouve que tu dis des choses très intéressantes en tout cas... Mais j'ai besoin d'avoir la certification que j'ai bien compris. J'ai peur de faire un contre-sens... Merci, ie t'embrasse !


"the difference between Art and Life is that Art is more bearable".

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Anonyme2553 a écrit

HeroinIsMyLife a écrit


C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?

Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.

Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...

C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.

Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...

Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !

Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.

La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.

Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...

Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...

Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée... 

L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.

D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...

Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses  posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !

Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce  n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .

À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :

" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

  Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.

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A mon avis aussi c'est une belle sur-interprétation, mais bon...

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#14 
avatar
meumeuh homme
Modérateur Jolly Roger
30 octobre 2022 à  04:13

Acid Test a écrit

Culpabiliser juste assez pour tirer une leçon de tout ça sera suffisant , pas besoin de te flageller !

Salut,
Je ne pense pas qu'il ait besoin d'aller jusque-là pour tirer une leçon, mais seul lui peut savoir ..le mieux est de ne pas culpabiliser du tout

HeroinIsMyLife a écrit

Cupalbiliter

Au même titre que tu culpabiliser pour prendre ton petit bout de sub en sniff... Auparavant.
Au lieu de laisser sous la langue.

C'est de mon point de vue de se faire du mal pour pas grand-chose

Je suis bien placer car je suis passé aussi par là ... mais me suis  débarrasser de tout ça  par mon émancipation.


Prends soin de toi :)

MM

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C'est très gentil, merci, vraiment... Prends soin de toi également. :)
 
+1 Tirer les leçons tt en ayant 0 culpabilité me semble l'optimal a viser G-rus

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Acid Test a écrit

Anonyme2553 a écrit


Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.

La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.

Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...

Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...

Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée... 

L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.

D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...

Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses  posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !

Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce  n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .

À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :

" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

  Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.

Bonjour ! En effet, je suis plutôt attiré par les hommes. En fait, j'ai en réalité peu d'imaginaire sexuel... Le peu que j'ai essayé de sexe avec les femmes (2 fois en tout), ne m'a absolument pas plu, voire écœuré. Et je trouve beaucoup de garçons mignons, gentils et affectueux... J'en conclus que j'aime les garçons. Maintenant peut-être que je n'aime pas non plus la sexualité, hormis la masturbation de temps à autre, que je pratique très peu...

Voilà. Tu as donc raison dans ton message, car j'ai eu du mal à comprendre cette interprétation freudienne - maintenant peut-être que j'ai mal compris quelque chose ! Je suis ouvert à tout.

Bonne journée à tous. J'ai mieux dormi cette nuit : ça fait du bien pour une fois...

PS : Juste une chose : pendant ces 5 ans, j'ai souvent rêvé que je prenais de la coke, mais qu'elle ne me fasse aucun effet, ou que je ne réussisse pas. C'était un cauchemar récurrent. Là c'est l'inverse total qui s'est produit ! Quelle ironie...


"the difference between Art and Life is that Art is more bearable".

Hors ligne

 

#16 
Anonyme2553
Invité
30 octobre 2022 à  08:59

HeroinIsMyLife a écrit

Anonyme2553 a écrit


Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.

La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.

Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...

Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...

Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée... 

L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.

D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...

J'aime beaucoup ce que tu dis, mais certains passages me paraissent un peu ésotériques... Pourrais-tu développer un peu plus s'il te plaît, rendre cela plus vulgarisé, pour ceux qui, moi y compris, ne sont pas forcément des pros de la psychanalyse ? Merci !

De ce que j'ai compris, je trouve que tu dis des choses très intéressantes en tout cas... Mais j'ai besoin d'avoir la certification que j'ai bien compris. J'ai peur de faire un contre-sens... Merci, ie t'embrasse !

Pardon, j'ai écrit vite et un peu en jargon ; ce sont des pistes, il ne m'appartient pas en dernier lieu de dire ta vérité à ta place, car tu la sais mieux que moi même si tu es plein de questionnements avec toute cette histoire... donc il n'y a pas un seul sens, tu y comprendras ce que tu voudras, et faire un contre-sens, c'est quand même trouver un sens, donc rien de grave... Il faut se méfier de la certitude d'avoir compris, on ne comprend jamais totalement quand il s'agit de subjectivité. Et puis, je n'ai écrit ça qu'à partir de ce que tu dis dans ton post, c'est très mince comme point de départ pour poser des hypothèses interprétatives solides...

Si tu veux bien on poursuit la conversation en MP car on parle ici d'autisme, de psy, etc., c'est très personnel et à aucun moment ça ne devrait être accessible à d'autres lecteurs du site.

Je suis un peu gêné car je me rends compte que je t'en ai dit beaucoup et la règle en psychanalyse, c'est qu'on ne parle pas à la place de l'autre, car on en n'en sait toujours moins que lui, et parce que c'est courir le risque d'une effraction psychique, c'est-à-dire faire un forçage interprétatif chez quelqu'un qui n'est pas prêt à l'entendre. C'est un peu dangereux et ça peut être mal reçu et surtout c'est exposé à des tiers lecteurs qui n'ont pas à connaître cela et qui souvent le comprennent mal. Bref, ça fait un peu psychanalyse sauvage, c'est hors propos avec la ligne édito RdR de Psychoactif, et c'est clivant. Je vais arrêter de répondre ici ou là avec un point de vue psychanalytique, je me rends compte que ça n'apporte pas grand chose que je jargonne du Lacan tout seul dans mon coin ; je ne suis pas un oracle, je ne fais pas d'analyse par écran interposé, et je n'ai pas vocation au fond à parler pour les autres...

Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.

Désolé pour cette mise au point, je m'aperçois que mon usage de PA a un peu dévié ; c'est un site sur et pour la drogue et la RdR, et ça suffit ainsi.

Bonne journée !

 

Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.

Tu te cherches une clientèle ? Ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent aussi s'adresser directement à des professionnels reconnus plutôt que de parler en MP à un individu random sur le net.

Dernière modification par filousky (30 octobre 2022 à  10:12)


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#18 
Anonyme2553
Invité
30 octobre 2022 à  09:08

HeroinIsMyLife a écrit

Acid Test a écrit


Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses  posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !

Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce  n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .

À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :

" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

  Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.

Bonjour ! En effet, je suis plutôt attiré par les hommes. En fait, j'ai en réalité peu d'imaginaire sexuel... Le peu que j'ai essayé de sexe avec les femmes (2 fois en tout), ne m'a absolument pas plu, voire écœuré. Et je trouve beaucoup de garçons mignons, gentils et affectueux... J'en conclus que j'aime les garçons. Maintenant peut-être que je n'aime pas non plus la sexualité, hormis la masturbation de temps à autre, que je pratique très peu...

Voilà. Tu as donc raison dans ton message, car j'ai eu du mal à comprendre cette interprétation freudienne - maintenant peut-être que j'ai mal compris quelque chose ! Je suis ouvert à tout.

Bonne journée à tous. J'ai mieux dormi cette nuit : ça fait du bien pour une fois...

PS : Juste une chose : pendant ces 5 ans, j'ai souvent rêvé que je prenais de la coke, mais qu'elle ne me fasse aucun effet, ou que je ne réussisse pas. C'était un cauchemar récurrent. Là c'est l'inverse total qui s'est produit ! Quelle ironie...

Intéressant, j'ai lu ton post comme si tout était hétéro, alors que je suis moi même homo... intéressant cette confusion, cette méprise, ça veut dire bcp ; je crois deviner pourquoi, c'est assez simple ; quant à ce que tu dis de la sexualité, tu la vis sur un versant psychotique, j'en dis pas plus.
Intéressant ton rêve qui se réalise...

 

#19 
Anonyme2553
Invité
30 octobre 2022 à  09:18

g-rusalem a écrit

Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.

Tu te cherches une clientèle ? Ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent aussi s'adresser directement à des professionnels reconnus plutôt que de parler en MP à un individu random sur le net.

Tu me fatigues... je parle de point de vue, pas de cadre analytique ou d'interprétation. Et justement, ce n'est surtout pas le psychanalyste qui renseigne sur la psychanalyse. Le psychanalyste ne s'occupe que du cadre analytique, et de la parole du patient.

Et enlève ton lien, la SPP est la société de psychanalyse la plus orthodoxe et la moins rénovée dans sa pratique, elle est garante du texte et de la clinique freudiens en France mais n'a pas suivi les évolutions théoriques et pratiques d'après-guerre.

L'Ecole des Forums du champ lacanien, le Quatrième Groupe, sont par exemple des sociétés plus intéressantes et très fécondes sur les plans cliniques et théoriques.

Franchement tu m'uses, enlève ce lien de la SPP, t'as aucune conscience de ce que tu balances... les psychanalystes de la SPP par exemple ne prennent pas d'analysant consommateurs de drogues, à la différence des autres écoles...

Tu rates vraiment une occasion de te taire. 

Franchement, on est loins de la RdR et de la drogue, évite ce genre de commentaires...

Dernière modification par filousky (30 octobre 2022 à  10:12)

 

#20 
Anonyme2553
Invité
30 octobre 2022 à  09:34

Acid Test a écrit

Anonyme2553 a écrit


Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.

La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.

Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...

Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...

Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée... 

L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.

D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...

Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses  posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !

Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce  n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .

À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :

" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

  Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.

Le champi sur la sur-interprétation, non merci franchement on peut s'en passer...

T'as la réponse à ta question sur hétéro/homo (bien vu !) ; "je ne vois pas pourquoi il ne dirait pas la vérité" : parce qu'on la dit rarement, en vertu du refoulement qui produit déni et oubli... c'est justement sa vérité qu'il ne dit (ou ne sait pas encore dire) ici, mais je n'y peux pas grand chose. Quant au quiproquo hétéro/homo, au lieu d'y voir une sur-interprétation parce qu'on y connait rien, on peut aller du côté de la bisexualité psychique et des modalités sexuelles sur le versant psychotique. 

Je ne développerai pas ici sur sexualité et autisme, trop clivant, trop éloigné du sujet du forum et de la ligne édito de PA, et trop personnel, ça n'a rien à faire ici.

Finalement, on peut se contenter d'un commentaire du type "pas la peine de culpabiliser", ça mange pas de pain, ça n'explique rien, et ça occupe l'espace.

Reputation de ce post
 
pardon sur-interpretation non. Bullshit psychanalytique convient mieux !
 

Anonyme2553 a écrit

HeroinIsMyLife a écrit


J'aime beaucoup ce que tu dis, mais certains passages me paraissent un peu ésotériques... Pourrais-tu développer un peu plus s'il te plaît, rendre cela plus vulgarisé, pour ceux qui, moi y compris, ne sont pas forcément des pros de la psychanalyse ? Merci !

De ce que j'ai compris, je trouve que tu dis des choses très intéressantes en tout cas... Mais j'ai besoin d'avoir la certification que j'ai bien compris. J'ai peur de faire un contre-sens... Merci, ie t'embrasse !

Pardon, j'ai écrit vite et un peu en jargon ; ce sont des pistes, il ne m'appartient pas en dernier lieu de dire ta vérité à ta place, car tu la sais mieux que moi même si tu es plein de questionnements avec toute cette histoire... donc il n'y a pas un seul sens, tu y comprendras ce que tu voudras, et faire un contre-sens, c'est quand même trouver un sens, donc rien de grave... Il faut se méfier de la certitude d'avoir compris, on ne comprend jamais totalement quand il s'agit de subjectivité. Et puis, je n'ai écrit ça qu'à partir de ce que tu dis dans ton post, c'est très mince comme point de départ pour poser des hypothèses interprétatives solides...

Si tu veux bien on poursuit la conversation en MP car on parle ici d'autisme, de psy, etc., c'est très personnel et à aucun moment ça ne devrait être accessible à d'autres lecteurs du site.

Je suis un peu gêné car je me rends compte que je t'en ai dit beaucoup et la règle en psychanalyse, c'est qu'on ne parle pas à la place de l'autre, car on en n'en sait toujours moins que lui, et parce que c'est courir le risque d'une effraction psychique, c'est-à-dire faire un forçage interprétatif chez quelqu'un qui n'est pas prêt à l'entendre. C'est un peu dangereux et ça peut être mal reçu et surtout c'est exposé à des tiers lecteurs qui n'ont pas à connaître cela et qui souvent le comprennent mal. Bref, ça fait un peu psychanalyse sauvage, c'est hors propos avec la ligne édito RdR de Psychoactif, et c'est clivant. Je vais arrêter de répondre ici ou là avec un point de vue psychanalytique, je me rends compte que ça n'apporte pas grand chose que je jargonne du Lacan tout seul dans mon coin ; je ne suis pas un oracle, je ne fais pas d'analyse par écran interposé, et je n'ai pas vocation au fond à parler pour les autres...

Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.

Désolé pour cette mise au point, je m'aperçois que mon usage de PA a un peu dévié ; c'est un site sur et pour la drogue et la RdR, et ça suffit ainsi.

Bonne journée !

Merci beaucoup pour cette réponse ! C'est très aimable à toi de m'inviter en MP. Tu peux m'en envoyer un si tu le désires, je serais heureux de lire tes interprétations, car j'ai eu du mal à saisir, par exemple, quand tu as dit que je vivais ma sexualité de manière psychotique...

Merci à toi, bon Dimanche !


"the difference between Art and Life is that Art is more bearable".

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#22 
avatar
Morning Glory femme
Modératrice (en stand by)
30 octobre 2022 à  11:31
Je n'ai pas tout lu. Je veux juste m'assurer d'une chose: quelqu'un ici a-t-il rappelé que c'est une pseudo science la psychanalyse, contrairement à la psychologie expérimentale (dont découlent les TCC par exemple)? Et que donc cela ne repose sur pas plus de choses de concret que des théories improuvables et irréfutables (donc impossibles à mettre à l'épreuve) ?
Si c'est fait alors nickel heroinismylife fait ce qu'il veut et croit en ce qu'il veut. Sinon, baser de l'aide là dessus sans avertir au préalable, j'y trouve assez hasardeux.
En plus, que sait-on des compétences et diplômes des personnes sur un forum, quoi?... N'importe qui peut s'autoproclamer ce qu'il veut et venir donner des "thérapies" en MP... Je trouve ça cho.

Dernière modification par Morning Glory (30 octobre 2022 à  11:37)

Reputation de ce post
 
Merci pour ça
 
Merci pr le recadrage ! g-rusalem

Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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#23 
Anonyme2553
Invité
30 octobre 2022 à  11:36

HeroinIsMyLife a écrit

Anonyme2553 a écrit


Pardon, j'ai écrit vite et un peu en jargon ; ce sont des pistes, il ne m'appartient pas en dernier lieu de dire ta vérité à ta place, car tu la sais mieux que moi même si tu es plein de questionnements avec toute cette histoire... donc il n'y a pas un seul sens, tu y comprendras ce que tu voudras, et faire un contre-sens, c'est quand même trouver un sens, donc rien de grave... Il faut se méfier de la certitude d'avoir compris, on ne comprend jamais totalement quand il s'agit de subjectivité. Et puis, je n'ai écrit ça qu'à partir de ce que tu dis dans ton post, c'est très mince comme point de départ pour poser des hypothèses interprétatives solides...

Si tu veux bien on poursuit la conversation en MP car on parle ici d'autisme, de psy, etc., c'est très personnel et à aucun moment ça ne devrait être accessible à d'autres lecteurs du site.

Je suis un peu gêné car je me rends compte que je t'en ai dit beaucoup et la règle en psychanalyse, c'est qu'on ne parle pas à la place de l'autre, car on en n'en sait toujours moins que lui, et parce que c'est courir le risque d'une effraction psychique, c'est-à-dire faire un forçage interprétatif chez quelqu'un qui n'est pas prêt à l'entendre. C'est un peu dangereux et ça peut être mal reçu et surtout c'est exposé à des tiers lecteurs qui n'ont pas à connaître cela et qui souvent le comprennent mal. Bref, ça fait un peu psychanalyse sauvage, c'est hors propos avec la ligne édito RdR de Psychoactif, et c'est clivant. Je vais arrêter de répondre ici ou là avec un point de vue psychanalytique, je me rends compte que ça n'apporte pas grand chose que je jargonne du Lacan tout seul dans mon coin ; je ne suis pas un oracle, je ne fais pas d'analyse par écran interposé, et je n'ai pas vocation au fond à parler pour les autres...

Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.

Désolé pour cette mise au point, je m'aperçois que mon usage de PA a un peu dévié ; c'est un site sur et pour la drogue et la RdR, et ça suffit ainsi.

Bonne journée !

Merci beaucoup pour cette réponse ! C'est très aimable à toi de m'inviter en MP. Tu peux m'en envoyer un si tu le désires, je serais heureux de lire tes interprétations, car j'ai eu du mal à saisir, par exemple, quand tu as dit que je vivais ma sexualité de manière psychotique...

Merci à toi, bon Dimanche !

Compte tenu des réactions type champi jaune "bullshit", en fait je vais m'abstenir complètement d'aller sur le terrain de la psychanalyse, ça ne sert à rien ; et je ne suis pas la Jeanne d'Arc de l'analyse après tout, je jette l'éponge, ça ne changera rien pour moi et tant pis pour le point de vue psychique. Quand je dis sexualité sur un versant psychotique, ce n'est pas une interprétation, c'est de la clinique médicale psychiatrique ; si tu veux en savoir plus, Google ou auprès de ton psychiatre, s'il est disposé à t'en parler (mais ce n'est pas trop dans les habitudes de la profession...)

Bon dimanche

 

#24 
Anonyme2553
Invité
30 octobre 2022 à  11:40

Morning Glory a écrit

Je n'ai pas tout lu. Je veux juste m'assurer d'une chose: quelqu'un ici a-t-il rappelé que c'est une pseudo science la psychanalyse, contrairement à la psychologie expérimentale (dont découlent les TCC par exemple)? Et que donc cela ne repose sur pas plus de choses de concret que des théories improuvables et irréfutables (donc impossibles à mettre à l'épreuve) ?
Si c'est fait alors nickel heroinismylife fait ce qu'il veut et croit en ce qu'il veut. Sinon, baser de l'aide là dessus sans avertir au préalable, j'y trouve assez hasardeux.
En plus, que sait-on des compétences et diplômes des personnes sur un forum, quoi?... N'importe qui peut s'autoproclamer ce qu'il veut et venir donner des "thérapies" en MP... Je trouve ça cho.

Ah non j'ai ouvert la boite de Pandore avec la psychanalyse, le sujet est clos, j'arrête d'en parler, c'est vraiment pas le lieu ici, et visiblement ça n'a aucun intérêt... poubelle la psychanalyse et on en parle plus

 

Je vois que cela part un peu "en sucette", comme on dit... Moi je ne m'y connais pas trop en psychanalyse, je n'en ai jamais vu, mais j'aime bien lire des ouvrages faciles d'accès de Freud : je trouve que c'est quelqu'un que l'on fustige un peu trop facilement, cependant que ses recherches philosophiques et psychologiques sont très intéressantes, sachant qu'il se base entre autres sur Schopenhauer - maintenant loin de moi l'idée de prendre parti pour un tel ou un tel évidemment... Mais j'essaie de m'ouvrir à tout. Maintenant je sais qu'il faut rester sur ses gardes sur certaines choses...

Bon Dimanche à vous ! Et j'espère que personne ne prendra mal mon post, et que les échanges se feront bien... Je n'ai pas envie qu'il y ait de quelconque disputes.

À plus tard ! :)

Dernière modification par HeroinIsMyLife (30 octobre 2022 à  12:14)


"the difference between Art and Life is that Art is more bearable".

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Anonyme2553 a écrit

Acid Test a écrit

Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses  posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !

Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce  n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .

À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :

" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.

  Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.

Le champi sur la sur-interprétation, non merci franchement on peut s'en passer...

T'as la réponse à ta question sur hétéro/homo (bien vu !) ; "je ne vois pas pourquoi il ne dirait pas la vérité" : parce qu'on la dit rarement, en vertu du refoulement qui produit déni et oubli... c'est justement sa vérité qu'il ne dit (ou ne sait pas encore dire) ici, mais je n'y peux pas grand chose. Quant au quiproquo hétéro/homo, au lieu d'y voir une sur-interprétation parce qu'on y connait rien, on peut aller du côté de la bisexualité psychique et des modalités sexuelles sur le versant psychotique. 

Je ne développerai pas ici sur sexualité et autisme, trop clivant, trop éloigné du sujet du forum et de la ligne édito de PA, et trop personnel, ça n'a rien à faire ici.

Finalement, on peut se contenter d'un commentaire du type "pas la peine de culpabiliser", ça mange pas de pain, ça n'explique rien, et ça occupe l'espace.

Je ne voulais pas dénigrer ton interprétation , ni créer de conflits et je n'ai vraiment absolument rien contre la psychanalyse; au contraire je trouve cela interessant même je n'ai que tres peu de connaissances sur le sujet , malgré que je m'y sois interessé il y a une bonne trentaine d'année et avais lu deux ou trois bouquins sur le sujet .
Dont  entre autres , Introduction à la psychanalyse , écrit par Freud , qu'un pote à qui apparemment je l'avais conseillé  à l'époque,   me l'a rappelé récemment,  en me disant que toutes  les 2 phrases il avait du  prendre son dictionnaire pour essayer de comprendre de quoi ça parlait ,  avant de finir par laisser tomber tellement c'était du Chinois pour lui  ! Lol
Mais  le temps et peut etre aussi les nombreuses substances prises entre temps, font que je n'en ai plus qu'un vague souvenir , n'y étant pas revenu depuis .

Je précise bien que je suis loin d'etre un spécialiste dans le domaine et que ce que j'écrivais n'était que mon interprétation, fruit de mon raisonnement , en me basant sur ce qu'il avait écrit et dit de lui dans ses posts , tout en disant aussi que mon interprétation pouvait etre erronée, si elle n'avait pas tenu compte de quelque chose que je n'aurais pas remarqué par exemple.

J'ai trouvé ton interprétation interessante mais j'ai eu l'impression que tu n'avais pas tenu compte de ce qu'il avait précisé ensuite dans un autre de ses posts , au sujet de son orientation sexuelle , ou en tout cas , ce qu'il en ressentait consciemment .

Je pense que l'on peut tout à fait discuter d'un sujet , meme si on peut avoir des interprétations et opinions qui diffèrent   et les défendre en argumentant et je pense qu'il n'y a pas de raison , si ce n'est de rentrer dans des conflits , en tout cas de ne pas pouvoir discuter meme si nous avons des avis qui divergent sur certaines choses .
C'est justement aussi l'interet d'un forum, de pouvoir échanger des opinions, des avis des interprétations et des connaissances , sur tel ou tel sujet , tout en le faisant dans le calme et le respect des autres .
Surtout que qu'est ce que ce serait chiant un monde où tout le monde serait d'accord sur tout en permanence  ! Lol

J'estime que je ne connais pas grand chose , sur beaucoup de choses , voir meme sur la majorité des choses , â part deux  ou trois  sujets auxquels je me suis particulièrement intéressé car ils m'ont passionné mais il me reste encore tout à apprendre sur tellement de sujets ; c'est ce qui est intéressant dans la vie justement , en tout cas pour ceux qui sont curieux et ont une certaine soif d'apprendre.

Personnellement , je pense que la psychanalyse a aussi sa place sur ce forum, que l'on soit d'accord ou pas avec les interprétations qu'elles fait sur différents sujets .

Quant à mon experience personnelle avec la psychologie et la psychanalyse ( surtout avec la psychanalyse, plus qu'avec la psychologie )  , elle est assez limitée !
Lorsque j'ai fait une cure de désintox ( dont je parle d'ailleurs dans ce topic ) il y a une trentaine d'années , avant la généralisation des TSO comme la metha et le Sub, mon père m'a envoyé voir un psy pendant un an suite à cette cure .
J'estime malheureusement, que ça ne m'a rien apporté , si ce n'est de pouvoir me faire exempter du service militaire .

j'ai refait une tentative avec une psy il y a quelques années à cause d'une dépression du fait d'être coince dans une situation dont je n'arrivais pas à m'extraire pour avancer mais j'y ai mis un terme apres quelques mois, estimant que ma dépression etait circonstancielle , par rapport â une situation bien précise que je vivais et que ce n'ètait apparemment pas la psy qui me donnerait des clés pour essayer de m'en sortir !
En plus de ça , pour toutes les propositions qu'elle me faisait, histoire de me changer les idées, pour m'ouvrir l.esprit et essayer de décoincer la situation en question avec une impulsion , quelle qu'elle soit  ( pour faire court ) , elle ne se renseignait pas avant de me les proposer , pour savoir si elles étaient faisables !
Deux exemples .

La première , elle me dit , pourquoi vous ne partiriez pas en Israel dans un kibboutz quelques mois pour voir autre chose ( je précise que je ne suis pas de confession juive et c'est d'ailleurs pour cette raison que ça n'a pas été faisable !) ?
Elle me donne donc le nom d'une assos a contacter , sans me donner le numéro , que j'ai bien galéré à trouver et j'appelle !
La dame que j'ai en ligne me dit , " C'est pour faire votre Aliyah ?".
Je lui dit que non et lui explique vaguement la situation comme quoi je voudrais me renseigner piur savoir comment ça se passe pour partir quelques mois dans un Kibboutz ( sans lui parler de dépression) et elle me répond que c'est réservé aux juifs souhaitant faire leur Aliyah ( faire leur retour vers Israel  ) !
Comme ça , ça été vote réglé ! Lol

La seconde chose qu'elle m'a  proposé , étant guitariste , a été  d'aller faire un stage de musique Jazz dans le Sud de la France , dans une Assos tres sympa d'après elle !
Je regarde leur site sur internet , nous étions en Octobre à ce moment là il me semble et je vois que les stages étaient exclusivement pendant l'été ...
Elle n'aurait pas pu se renseigner un peu quand même,  avant de me proposer des solutions que de toute façon je ne pouvais meme pas essayer ?
Merde , ça fait partie de son boulot ça quand même !
Portant elle est apparemment mariée à un Psy assez reconnu ( ce qui ne veut pas dire qu'elle soit douée elle même ceci dit  !)  dans le milieu et en tout cas , au moins , elle était plutot sympa ( mais ça ne suffisait pas , a 70€ de l'heure non remboursé et à raison d'une a deux scéances par semaine , on attend quand meme plus que ça d'un/ d'une Psy ! Lol ).

Concernant le dossier fait par ce psy pour me faire exempter du service militaire , je me souviens encore des fameux trois jours ( qui si je me souviens bien, ce sont passés justement quelques mois après cette cure , alors que j'ètais encore sous traitement anxiolytiques, anti-dépresseurs , somnifères puissants, le tout à haute dose )   , qui pour moi n'ont duré qu'une demie journée , car dans l'autocar qui nous emmenait sur le lieux où devaient se passer les 3 jours , j'ai rencontré deux martiniquais , qui avaient amené avec eux une grande bouteille ( 1L ?) de Rhum et qui comptaient bien la boire rapidement pour arriver bourrés et se faire exempter aussi .
Nous avons donc bu la bouteille a trois en quelques dizaines de minutes et sommes arrivés bien attaqués sur la " base " en question .
Et la première chose qu'ils nous ont fait faire a été de nous mettre dans des salles avec des sortes de pupitres / tables et chaises d'ecoliers, en nous demandant de remplir un questionnaire ou un QCM , je ne sais plus trop.
Et évidemment , au bout de quelques minutes , entre mes médocs ( tranxene 50 , anafranyl 75 et les deux ou trois Rohypnols 2mg pris la veille au soir , les deux ou trois pétards du matin avant de prendre leur bus et le Rhum des martiniquais, il n'avpas fallu longtemps pour que je m'endorme sur la table en ronflant allègrement ( surtout que j'ai une cloison nasale déviée de naissance dans une narine, qui fait qu'elle se bouche quand je respire par le nez , alors j'ai souvent tendance à le faire par la bouche ).

Le sergeant ou je ne sais quel était son grade , me réveille une fois , puis une seconde fois et enfin une troisième fois,  a quelques minutes d'intervalle ( en plus à l'époque j'avais les cheveux longs , qui m'arrivaient quasiment enbas du dis; tout ce qu'ils aiment a l'armée ! Lol ) et me dit " vous avez un problème monsieur Trucmuche ?" .
Et je lui répond que j'ai un dossier psy gros comme un botin des pages jaunes , à remettre à ses superieurs , qui spécifie que je ne suis pas apte a faire mon service militaire .
Il m'envoit donc dans un bureau ou un de ses supérieurs m'attend , me dit de m'assoir et je lui donne le dossier en question !
La dégaine de hippy , " ex toxicomane " qui vient de faire une cure de desintox quelques mois pkus tôt et empestant l'alcool déjà le premier jour dés 8 ou 9h du matin, il ne lui a pas fallu 10 mn pour me déclarer inapte au service militaire et je suis reparti manu militari d'où je venais ; c'est a dire chez moi ! Lol

Pour revenir sur la psychanalyse et finir lâ dessus , autant voir ce psy pendant un an ne m'a vraiment rien apporté , ni fait decouvrir sur moi meme , hormis le fait de me faire réformer pour le service militaire ( que je considérais vraiment comme une perte de temps !) , autant j'ai appris à la mort de mon père il y a quelques années , qu'il avait èté voir ce psy , qui ètait aussi Psychanaliste , pendant des années , pour faire une analyse et ce jusqu'a sa mort ou presque si je me souviens bien .

Et meme si il est vrai que les 10 dernières années avant la mort de mon père , je n'ai pas eu beaucoup de rapports avec lui contrairement à mes deux demi-frères , je n'ai pas eu l'impression que de faire cette  analyse , l'ait fait changer et aborder la vie ou les rapports avec ses enfants différemment et de ce qu'ils m'en ont dit , mes demi- frères non plus il me semble ( qui ont appris qu'il avait fait cette analyse pendant des années , comme moi , juste après sa mort en tombant sur certains papiers / documents en attestant.)

Dernière modification par Acid Test (30 octobre 2022 à  16:27)

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Putain Acid test, j'ai compté, tu mets 28 lignes pour démarrer ton message. Tu es le dieu des préliminaires. C'est plus marcher sur des œufs à ce niveau, j'ai pas les mots big_smile

Dernière modification par g-rusalem (30 octobre 2022 à  16:23)


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g-rusalem a écrit

Putain Acid test, j'ai compté, tu mets 28 lignes pour démarrer ton message. Tu es le dieu des préliminaires. C'est plus marcher sur des œufs à ce niveau, j'ai pas les mots big_smile

Les préliminaires , c'est ce qui fait tout pour la suite ; c'est ce qui met dans l'ambiance ! Lol

Y'en a qui marchent sur l'eau, moi je marche sur les oeufs ; chacun ses pouvoirs ! Lol

Ceci dit je n'ai pas l'impression d'avoir mis 28 lignes avant de commencer mon message,  puisqu'il commence dès  le début en m'adressant à la personne qui a fait cette approche psychanalytique,  qui anime tant la discussion dans ce post !

Donc si je comprends ( et compte ) bien ,  tu estimes que mon post commence réellement par " j'estime que je ne connais pas grand chose sur beaucoup de choses " ?

Aprés , je reconnais que j'ai une tendance à la digression et a une certaine élasticité dans mes posts ( c'est le fonctionnement par association d'idées de la pensée arborescente )  ! Lol
Je m'aperçois que j'aime bien écrire en fait !

En fait j'allais poster quelque chose à ce sujet cette nuit mais n'ai pas eu le courage de  le finir car il était tard , alors je ne l'ai pas posté !

Ah je vieilli ! Lol
Obligé d'aller rechercher le sens de TL ; DR pour comprendre le commentaire de MT ( salut MT , comment ça va ?) ! Lol

Ça faisait un moment que je n'avais pas posté jusqu'à récemment , alors j'avoue que j'en ai profité pour me rattraper   !  Lol
Je plaisante bien qu'il est vrai que j'écris souvent des posts assez longs !
En fait , j'écris assez facilement  et à la différence de beaucoup qui utilisent un smartphone pour aller sur le net en général et sur PA entre autres forums et sites , j'utlise une tablette ( Ipad Air pour ne  pas le nommer ) et depuis que j'en ai une , soit plus de 10 ans , je m'en sert énormément tous les jours pour tout sur internet .
Du coup, ayant une grande visibilité ( bien plus proche d'un ordi et assez différente d'un smartphone)  ,  plus lisible et bien plus facile à utiliser qu'un smartphone à mon avis  , de par cette visibilité et pour la rapiditè à taper un texte , vu qu'on passe " achement " moins de temps a essayer de viser les lettres et chiffres pour taper un texte ( pourtant je n'ai pas les doigts comme de grosses  saucisses mais bon ! Lol )  ;c'est donc beaucoup plus facile et rapide et je ne me rend pas toujours compte que pour ceux qui sont sur Smartphone notamment , ça doit peut être être  moins facilement / rapidement lisible .

Et  je lis plutôt assez rapidement aussi ( quoi que , je suis toujours épaté par le rythme de lecture de certaines personnes qui lisent manifestement très rapidement des bouquins , bien plus rapidement que moi je pense ) bien que parfois mon esprit s'évade ailleurs lorsque je lis des trucs qui ne me passionnent pas trop et au bout de 2 ou 3 pages je suis obligé de revenir en arrière , m'apercevant que je n'ai pas la moindre idée de ce que je viens de lire ! Lol
Peut etre ( voir meme surement !) un problème de concentration , lorsque le sujet ne m'accroche pas suffisamment !
Je me demande d'ailleurs à quel point ça a pu me gêner dans mes études étant plus jeune.

Quoi qu'il en soit , Je bats ma coulpe comme dirait l'autre ( et non  "j'm'en bas la coulpe " ) !

Dernière modification par Acid Test (30 octobre 2022 à  20:46)

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En tout cas je psychote toujours... Je vais au CSAPA demain. Pas de nouvelles de mon amie, et je ne lui ai pas envoyé de SMS depuis Jeudi. Elle est là en général le Lundi matin.

On va voir... J'espère que tout ira bien.

"the difference between Art and Life is that Art is more bearable".

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#30 
Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite Jolly Roger
30 octobre 2022 à  23:41

Acid Test a écrit

Aprés , je reconnais que j'ai une tendance à la digression et a une certaine élasticité dans mes posts ( c'est le fonctionnement par association d'idées de la pensée arborescente )  ! Lol
Je m'aperçois que j'aime bien écrire en fait !

En fait j'allais poster quelque chose à ce sujet cette nuit mais n'ai pas eu le courage de  le finir car il était tard , alors je ne l'ai pas posté !

Ah je vieilli ! Lol
Obligé d'aller rechercher le sens de TL ; DR pour comprendre le commentaire de MT ( salut MT , comment ça va ?) ! Lol

Ça faisait un moment que je n'avais pas posté jusqu'à récemment , alors j'avoue que j'en ai profité pour me rattraper   !  Lol
Je plaisante bien qu'il est vrai que j'écris souvent des posts assez longs !

Coucou mon Nacid' wine

TL;DR c'est juste une abréviation pour dire "trop long, pas lu"
("too long; didn't read")

C'est une abréviation assez connue, donc je pensais que ça passerait thinking
(Et je plaisantais, j'ai évidemment tout lu big_smile )

Je te comprends bien au fait, je suis le roi du pavé moi aussi...

Du coup j'imagine que pas mal de gens sautent mes posts, mais des fois je reçois des gentils messages qui font que j'me dit que si ça intéresse au moins une personne, c'était pas du temps gâché ^^

Ça prend pas très longtemps de toute façon quand t'écris vite, sans avoir besoin de regarder le clavier... question d'habitude smile

Content de voir que tu postes toujours sur le forum de temps en temps, moi aussi je passe encore une fois de temps en temps voir ce qu'il se passe, et "lâcher 2/3 coms"


Ça fait plaiz' de voir à quel point il a évolué notre petit squat
Allez bisous les amis drinks
MT

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