Dépression et dépendance biologie du cerveau

#1 
KALE femme
Nouveau membre
05 mars 2013 à  17:03
re bonjour à  tous

Je me pose la question à  savoir si les effets de polydépendances que je pratiquais (mais avec maintenant metha), qui font partis de ma vie depuis si longtps. sont responsables de cet état de déprime permanent?
Mon cerveau finit 'il par réagir normalement concernant les récepteurs de la dopamine? Aucune réponse des docs. La seule chose qu'on me propose c'est de ré-augmenter le TSO. Voila déjà  des années que je lutte pour arrêter alors...

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Je ne pense pas qu'il y ait une réponse "médicale" à  ta question. Les recepteurs à  la Dopamine c'est un concept, ce n'est pas la realité vécue. Quand tu conduis une voiture ce n'est pas parce que tu sais comment marche un moteur que cela te décrit l'expérience de la conduite, c'est à  peu près pareil.
Pour demeler tout ça il faut un pro (psychiatre, psychologue, médecin etc.), du temps et une démarche.
Ceci dit, les produits n'aident pas mais pas de façon "simple".
Je pense que Bighorsse sera d'accord avec moi, si elle passe par là .
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#3 
noann
Nouveau membre
22 mai 2013 à  19:06
Effectivement, la réponse n'est pas évidente.
Donc je ne peux parler que de mon cas personnel, mais j'ai vraiment l'impression que l'on consomme souvent parce que l'on a des soucis perso (dépression etc...) mais qu'une fois que la conso est devenue importante,  une partie de la dépression est amplifiée (après avoir été momentanément supprimée par l'euphorie des premières expériences). Depuis que je suis repassée de la dépendance à  une conso récréative, il me semble tout de même que mes problèmes psy sont moins intenses (et le reste de ma vie n'a pas réellement changé, à  part que je ne me sens plus dépendante). Donc je pense réellement qu'une partie de la dépression peut être agravée par une consommation excessive de drogue et d'alcool.

J'ai tout de même lu que le cerveau, si on lui fournit artificiellement la dopamine et les endomorphismes n'est plus capable de les recréer seul dans un premier temps. D'où, souvent, une escalade de la consommation car plus rien ne procure de plaisir à  part les drogues ou l'alcool
Une fois sevré il met un moment avant d'être à  nouveau capable de les secréter, comme un muscle sous-utilisé qu'il faut remuscler.
Je ne sais pas dans quelle mesure ces théories sont prouvées, mais personnellement ça me semble assez logique et cohérent.

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Oui, ce que tu dis est vrai mais là  encore ce sont des considérations générales qui se traduisent parfois de façon assez différentes d'une personne à  l'autre.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#5 
noann
Nouveau membre
22 mai 2013 à  21:40
En effet.

Je pense l'avoir remarqué personnellement sur moi, mais difficile d'être certaine, tant de facteurs entrent en ligne de compte qu'il est difficile de savoir dans quelle mesure la dépression et les dépendances se nourrissent mutuellement.

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#6 
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1joker homme
Nouveau Psycho
23 mai 2013 à  07:54
Très intéressant je serais curieux d'en savoir un peu plus si quelqu'un sait enfin moi je déprime depuis gamin et je pense aussi que certains d'entre nous ont ce truc dès la naissance qui te donne envie de te defoncer pour moi ça à  toujours été un manque intérieure ressenti avec une boule à  l'estomac, un trou qu'il faut absolument combler ! Alors déprime pas déprime je sais pas ?

Le temps est un grand maître mais dommage qu'il fini toujours par tuer c'est élèves !

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#7 
noann
Nouveau membre
23 mai 2013 à  09:13
Personnellement (mais une fois de plus ça n'engage que moi je pense que c'est les deux). Je prends quelques exemples personnels, peut être que d'autres se reconnaîtront

- on est un peu "différent des autres" (dépressif,  schizo, ou  dans mon cas biplolaire et borderline)  donc on a une souffrance intérieure à  combler
- on ne trouve pas de manière de gérer cette souffrance par des moyens conventionnels ou on ne peut pas y accéder (hygiène de vie, psy... moi par exemple  je sais que je voulais énormément consulter à  l'adolescence mais mes parents n'ont pas voulu, ça m'aurait peut être évité certains comportements).
- on rencontre les dépendances (pour l'alcool: facile, il y en a partout, et tout le monde en boit, d'ailleurs quand j'étais ado, on ne nous demandait jamais rien pour en acheter ou en boire en bar donc c'était vraiment la facilité. La drogue: ça dépend qui on fréquente, mais on tombe assez rapidement dessus...).
Je pense que c'est là , au moment des premières découvertes,  que beaucoup de  choses se jouent et qu'une histoire de chimie du cerveau entre en jeu. Pour l'alcool, on se prend des cuites, c'est agréable, mais à  la première grosse gueule de bois, certains se disent: ça ne vaut pas le coup, je vais boire moins, ou pas, en tout cas se mettre minable ne sert à  rien. Moi je me suis dit: faut que je boive plus, comme ça j'aurai moins la gueule de bois. Pour la drogue, idem, certains se disent (à  part le joint, bien inoffensif) "jamais ça, c'est hyper dangereux" alors que je regardais avec fascination ces personnes. Je n'irai pas dire que je me disais "quand je serai grande je serai junkie" mais pas loin. Comme s'il manquait cet instinct de conservation dans le cerveau, ce truc qui te fait voir un truc dangereux au lieu de te dire te "stop, n'essaie pas, c'est dangereux et c'est con" te dit "ça a l'air intéressant, et même si ça détourne mon cerveau 10 secondes de la souffrance intérieure que je ressens ça vaut le coup". J'ai eu la même chose avec les troubles alimentaires d'ailleurs et j'ai bien failli en mourir.
- la rencontre avec la dépendance se fait, on l'apprivoise, on l'utilise de manière récréationnelle, c'est l'idylle, on se sent mieux quand on pratique, on a l'impression d'avoir trouvé une solution évidente à  pas mal de problèmes. Mais imperceptiblement, la chimie du cerveau change. Là  aussi, je pense qu'on n'est pas égaux. Chez certains la chimie du cerveau change peu ou pas. Ils restent à  un niveau récréationnel toute leur vie et ça leur convient; ils arrivent à  construire en dehors des moments de consommation, donner de la structure. LE cerveau ne compte pas que sur le plaisir de la dépendance car il connaît aussi d'autres plaisirs donc il continue à  se développer et à  produire des hormones de plaisir grâce à  d'autres choses que les substances.
Ou alors certains (dont je pense faire partie) ont du mal à  s'arrêter, non seulement parce qu'ils aiment la drogue et l'alcool, mais parce qu'ils n'aiment QUE ça. Rien ne leur procure un plaisir aussi vif.
Donc dés que la substance disparaît (et on sait tous que c'est rapide) , vu qu'on ne sait plus être heureux autrement, la dépression réapparaît.

J'ai lu que j'avais écrit sur un vieux message que j'étais plus heureuse quand je consommais que quand je ne consommais pas. En réalité je crois que c'est faux, je constate maintenant que je suis plus stable et heureuse quand je mène une vie avec une très bonne hygiène de vie et que je consomme de temps en temps. En me fixant des fenêtres bien larges entre les moments où je consomme, histoire que ma vie ne soit pas que ce  grand vide entre les week-ends où je m'autorise tout et n'importe quoi. Et quand je dis consommer je parle aussi d'alcool, je suis en train d'apprendre à  passer des soirées sans boire, vu que boire "peu" est impossible.

Je constate que quand je tiens quelque temps comme ça mes symptômes psy sont plus faciles à  gérer (autrement qu'en fuyant dans les dépendances) et que j'arrive à  avoir une vie plus stable. La dépression est moins noire, et j'arrive plus facilement à  en parler avec mon psy. Les crises de manie sont plus gérables (et en plus comme je m'en souviens, c'est pas mal). Les angoisses sont là , mais j'arrive à  les faire partir avec autre choses qu'un mélange chimique. Bref, la substance ne devient plus un réflexe pour atténuer la souffrance, mais juste un moyen de s'amuser, se sentir bien et passer une bonne soirée. (Par contre je ne m'imagine pas du tout vivre sans substances jusqu'à  la fin de ma vie, ça ne me semble pas envisageable).



Donc je pense (et une fois de plus ça n'engage que moi, de par mon expérience perso et mes lectures) que certains cerveaux perdent certaines capacités à  produire du plaisir à  travers la prise répétée de substances. Que c'est couplé également au besoin que l'on peut avoir de répéter des comportements qui nous rassurent (ayant été dépendante à  mes troubles alimentaires, dépendance sans substance, je vois à  quel point c'est vrai que l'on peut être addict uniquement à  un comportement alors que franchement, le "high" de la faim comparé à  d'autres trucs n'est pas bien génial). Mais je pense aussi que l'on peut réeduquer le cerveau, le corps, pour créer d'autres schémas de plaisir, et réapprendre à  avoir du plaisir autrement que par ce que l'on a pratiqué dans le passé.

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#8 
Phoenix homme
Psycho sénior
23 mai 2013 à  09:52
Ça m'agace un peu que tout le monde parle d'équilibre chimique des neurotransmetteurs sans même parler de la part psychologique de la chose... Vous êtes des humains ou des robots? mad

On parle de dépendance, d'accord... Vous avez déjà  rencontré quelqu'un qui était fier d'être dépendant à  quelque chose, qui en tirait du bonheur? Moi, pas... On partage quasiment tous à  un moment ou un autre ce sentiment de fatalité, d'enfermement; mêlé à  la peur de ne pas s'en sortir, à  celle du regard des autres, à  celle de l'exclusion sociale... Beaucoup de facteurs qui, à  mon sens, jouent sur l'équilibre psychologique de la personne, et sont bien plus susceptibles de provoquer une dépression qu'une prétendue carence en sérotonine (par exemple)... Les deux peuvent, naturellement, aller ensemble: mais c'est il me semble la part psychologique qui induit la part chimique, et très rarement l'inverse.

Et il faut sortir (je ne dis pas que c'est facile) des cases sociales préremplies: dépressif, névrosé, bipolaire, schizophrène, borderline, psychotique,... On est des HUMAINS et on est tous très bien comme on est! Si on avait pas tous cette référence "normale" en tête, on se sentirait peut-être moins mal aussi... C'est mon psychiatre qui m'a transmis cette logique (c'est quelqu'un qui m'apporte énormément, H. A. pour ne pas le citer)

Vous déprimez, vous prenez conscience de votre dépression -ou on vous le fait remarquer-, vous vous rendez compte que vous n'êtes pas "normal", et vous déprimez d'autant plus car VOUS vous jugez "anormal"...

Ce qui m'agace, pour y revenir, avec cette "excuse" du déséquilibre chimique cérébral, c'est la dose corsée de fatalisme qui est associée: on sous-entend souvent que "c'est ainsi" et que ça le sera pour la vie, donc qu'il n'y a aucune issue fiable... Les médocs c'est bien, c'est même indispensable dans certains cas (je serais mal venu de dire le contraire), mais ça ne fait pas tout et sans psychothérapie -sous n'importe quelle forme: les amis ça compte aussi- on n'arrive à  rien de durable...

Comment voulez-vous "guérir" ou tout au moins vous sentir mieux un jour si vous-même, vous transmettez l'idée que c'est définitif et incurable? Quand on veut que ça marche, il faut commencer par y croire autant qu'on peut... Et les autres vous rejoindrons sans doute :)



Alors quelle que soit la catégorie dans laquelle on vous a placé, cessez de vous y enfermer vous même, regardez-vous dans un miroir: vous avez (du moins je vous le souhaite) deux bras, deux jambes, deux oreilles, un nez, une bouche, deux yeux... Et peu importe la taille, la couleur et les soucis que vous avez: ON EST TOUS DES HUMAINS ! Et on a tous droit au salut.

Amicalement,
Phoenix.

Dernière modification par Phoenix (23 mai 2013 à  09:54)

Reputation de ce post
 
Deux bras deux jambes.... PAs si sûr !!! lol

Discendi et Docendi.

Apprendre et Enseigner.

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#9 
noann
Nouveau membre
23 mai 2013 à  09:59
Si tu lis bien mon post (ou peut être que je me suis mal exprimée) je dis qu'il y a une partie qui est chimique. Donc l'autre ne l'est pas. Elle est comportementale, elle dépend de l'histoire de chacun...

Et je crois également avoir écrit que l'on pouvait changer, se rééduquer, apprendre à  réagir différemment.

Par contre, je maintiens le fait que je suis convaincue que certaines personnes sont chimiquement plus fragiles que d'autres. Connaître sa fragilité ce n'est pas forcément se chercher des excuses, c'est tout simplement se connaître pour être capable d'anticiper certaines de ses réactions.

Je ne pense aucunement que l'on est esclave de sa chimie, par contre je pense qu'il est bon d'avoir un minimum de recul sur ses propres réactions, tout comme on n'aura pas les mêmes réactions physiques si l'on mesure 1m50 ou 1m90, ou si l'on a la peau claire on sera plus sensible au solei. Justement, chacun est unique. Ces "catégories" n'en sont que pour servir d'indicateurs, par pour nous enfermer.

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#10 
Phoenix homme
Psycho sénior
23 mai 2013 à  10:18
Je ne parle pas de ton post en particulier, personne n'est visé par mes propos: c'est juste une réponse à  un constat général que j'ai fait depuis un moment, en différents lieux :)

Et je n'ai pas non plus dit que certaines personnes n'étaient pas chimiquement plus fragiles: lignes 8 et 9, tu peux lire "et très rarement l'inverse". Donc c'est très rare, mais ça arrive...

Quand tu dis que ces catégories sont là  pour servir d'indicateurs, et pas pour nous enfermer, je me dis que tu as beaucoup de chance si tu ne t'es pas encore mordu les doigts à  cause d'elles. Brimades et rejet de la part des autres en général, discrimination à  l'embauche, difficultés dans le domaine affectif dues aux préjugés véhiculés sur ces "soucis", et jusqu'aux regards haineux de certains gens bien pensants, ou même de certains professionnels de santé (hé oui...)

Je ne peux que m'en réjouir pour toi, mais sache que ce n'est malheureusement pas le cas de tout le monde, et que dans une grande partie des cas, des "cases" retirent plus qu'elles n'apportent...

Discendi et Docendi.

Apprendre et Enseigner.

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#11 
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Kevin homme
Psycho junior
23 mai 2013 à  10:52
Phoenix,

Je comprends la logique de ton coup de gueule. Tout réduire systématiquement à  quelques neurotransmetteurs est un écueil, c'est évident.

Cependant, je ne crois pas que l'"esprit" (au sens de l'ensemble des processus cognitifs et émotionnels) soit détaché du corps. Pour moi, il est la résultante d'une activité cérébrale électrique et chimique. Par conséquent, je conçois la psychologie comme liée à  l'activité cérébrale. Sans pour autant penser qu'on puisse expliquer un état d'esprit par les fluctuations synaptiques d'un neurotransmetteur ou les perturbations d'un potentiel d'action neuronal.

Dernière modification par KevinC (23 mai 2013 à  10:53)

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Difficile problème, Phoenix !!
Il est quand même incontestable que certains ont moins "d'aptitude au bonheur" (ou plus bien sûr) que d'autres. Est ce dù à  la chimie ou à  l'environnement depuis (et même avant) la naissance ??, je pense qu'en fait c'est une combinaison des deux.
Mais dire on est des humains et pas des robots, il faut commencer par y croire..., cela renvoie à  Mme Reagan pour la toxicomanie "just say No". Bien sûr c'est un bon conseil... pour ceux qui ne se droguent pas.
Mais le problème' pour ceux qui sont déprimés comme pour ceux qui se droguent , c'est que les conseils "de bon sens" ne marchent pas, sinon ils ne seraient pas déprimés ou drogués.(quelques personnes se trouvent déprimés ou drogués suite à  des événements de vie mais ils se guérissent le plus souvent tous seuls. Voir les GI de retour du Vietnam où ils se droguaient dans de très fortes proportions mais n'ont pas continué à  leur retour).
Pour la toxicomanie on a donc inventé l'addictologie justement pour trouver des chemins plus efficaces et qui passent souvent non par la guérison mais par l'acceptation (TSO).
Pour la dépression, la psychiatrie s'est emparée du pb mais il faut bien reconnaitre qu'elle ne fait pas des miracles. En plus elle s'est centrée presque exclusivement sur la "chimie" et là  je pense que tu as raison de protester.
Il serait en effet souhaitable, à  mon avis, que les démarches non medicamenteuses (TCC, meditation de la pleine conscience, cf Stephen et Seagal) soit plus connues et améliorées. Mais là  encore elles profitent plus aux "non déprimés" (déprimés legers, phases de rémission) qu'aux déprimés "dans le fond du trou". D'où le besoin d'améliorations mais c'est evidemment une démarche de grande ampleur !!
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (23 mai 2013 à  10:58)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#13 
noann
Nouveau membre
23 mai 2013 à  11:34

Quand tu dis que ces catégories sont là  pour servir d'indicateurs, et pas pour nous enfermer, je me dis que tu as beaucoup de chance si tu ne t'es pas encore mordu les doigts à  cause d'elles. Brimades et rejet de la part des autres en général, discrimination à  l'embauche, difficultés dans le domaine affectif dues aux préjugés véhiculés sur ces "soucis", et jusqu'aux regards haineux de certains gens bien pensants, ou même de certains professionnels de santé (hé oui...)

Ah mais je n'utilise pas ces catégories à  tort et à  travers, j'ai rencontré tout ce que tu évoques et je suis très consciente du regard d’autrui sur tout ce qui dérive de la norme. Cela fait plus de 20 ans que je constate cette discrimination et à  différents niveaux. J'en suis très consciente, pour l'avoir en partie expérimenté et pour avoir pas mal d'amis qui l'ont expérimenté.

Je ne me déclare pas bioplaire / usagère de drogue / ex-anorexique / alcoolique à  tout va. Je ne le fais qu'avec mes amis très proches ou sur des forums qui sont consacrés à  ce type de sujet ou encore dans des milieux où c'est  relativement courant (milieu keupon notamment).  Surtout que je suis fonctionnaire... Je ne bois donc jamais plus d'un verre ou deux dans la plupart des occasions, et  je fais très attention à  mes propos avec la plupart des gens.

Quand je parle d'utiliser ces "cases" c'est par nous-même, pour apprendre sur nous. Et nous en servir pour amorcer une certaine réflexion sur soi-même . Je pense que les "cases" expliquent en partie certaines choses, ou mettent des mots sur des ressentis parfois obscurs, mais n'expliquent bien entendu pas tout, et que chaque individu est bien entendu unique et différent et ses raisons de consommer sont uniques et différentes.

Et si je me permets d'utiliser ces "cases" sur ce type de forums c'est que je pense que la plupart des gens ici sont capables de faire la part des choses et ne pas juger.

Après j'ai aussi tendance à  intellectualiser les trucs donc c'est peut être pour cela que la recherche en addicto, neuro et psy m'intéresse pas mal en tant que profane.

Cependant, je ne crois pas que l'"esprit" (au sens de l'ensemble des processus cognitifs et émotionnels) soit détaché du corps. Pour moi, il est la résultante d'une activité cérébrale électrique et chimique. Par conséquent, je conçois la psychologie comme liée à  l'activité cérébrale. Sans pour autant penser qu'on puisse expliquer un état d'esprit par les fluctuations synaptiques d'un neurotransmetteur ou les perturbations d'un potentiel d'action neuronal.

Oui, c'est à  peu près la vision que j'en aurais aussi. Sans aucune certitude bien entendu, mais ça me semble logique. Un peu de chimique / génétique, un peu d’environnemental/ comportemental.
Ah le vieux débat inné / acquis...

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Peut être ta conscience qui fait opposition au fait que tu ingères des substances chimiques volontairement?

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#15 
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1joker homme
Nouveau Psycho
23 mai 2013 à  17:17
En tout cas moi ce que je sais c'est que mon cerveau mon moi réclame constamment à  être staré ! Maintenant je le combat mais si je ne le combatait pas je serais peter tout le temps ! Chimiques ou pas et je ne fais que le constater et le gérer tout ça sans me plaindre mais c'est la !

Le temps est un grand maître mais dommage qu'il fini toujours par tuer c'est élèves !

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#16 
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1joker homme
Nouveau Psycho
23 mai 2013 à  19:41
Je voudrais aussi donner mon avis sur les aides psy pour ma part j'en ai pratiqué pas mal et rien absolument rien au départ j'ai espérer énormément de ces aides mais rien pas de résultats par contre j'ai trouvé mon psy à  moi c'est ma femme qui m'a fait comprendre le sens de la vie mais il m'a aussi fait réaliser que elle devient mon garde fou, elle doit très souvent me remettre sur les rails mais l'amour ma réellement sauvé mais je garde constamment cette envie de defonce " je prend de la methadonne mais elle est devenue mon amie l'acceptation que j'en aurais besoin à  vie et qu'il n'y a pas de soucis avec ça" enfin sinon je me reconnais le plus avec ce noann dit, je bois de le vendredi soir et c'est tout et évidemment le bedo mais ayant eu des parents alcoolique je ne veux absolument pas infliger ça à  mes enfants mais nous ont ne fait pas les choses à  moitié quand je bois je bois ! Mais en tout cas je suis heureux je peux le dire et pourtant j'ai toujours cette envie d'autodestruction que je ne m'explique pas !

Le temps est un grand maître mais dommage qu'il fini toujours par tuer c'est élèves !

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#17 
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1joker homme
Nouveau Psycho
23 mai 2013 à  19:55
J'aimerais savoir si parmis vous des psy ont changé votre vie et vous ont fait évoluer
Merci pour vos réponses

Le temps est un grand maître mais dommage qu'il fini toujours par tuer c'est élèves !

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Psy..chologues?

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Salut 1joker,

Moi, j'ai également croisé des dixaines de psychiâtres et de psychanalystes, pour en trouver un exceptionnel sans qui je ne sais pas où je serais aujourd'hui. J'arrive à  tout arrêter sauf les opiacés ou TSO. Pour un polytoxico c'est pas mal du tout, je trouve.

Amicalement,

seba59

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror, et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale." H.F. Thiéfaine

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#20 
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1joker homme
Nouveau Psycho
24 mai 2013 à  16:47
J'aimerais savoir si parmis vous des psy ont changé votre vie et vous ont fait évoluer
Merci pour vos réponses

Le temps est un grand maître mais dommage qu'il fini toujours par tuer c'est élèves !

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Salut 1joker,

Pour ma part, je n'ai jamais ressenti aucuns bénéfices de la part des psychologues, j'en ai vu quelques uns, tout n'était que protocolaire (surtout pour le début de traitement méthadone)
Je suis aller consulter une fois un psychiatre, pour des envies suicidaires, alors lui c'était le pompon ! Rien à  faire du problème à  traiter, la seule chose qui l'intéressait c'était les drogues, mon parcours parce qu'il m' a avouer qu'il n'y connaissait pas grand chose et voulait que je l'informe. Ma femme (à  l'époque) a failli le gifler, on en est ressorti écoeurés.
Je tiens à  préciser qu'on est tous différents et je connais nombres de personnes que les psys ont bien fait avancer voir soigner. Moi, ils ne m'ont jamais servis à  grand chose.

DC

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