[ Interaction & Mélange ]
Methadone dans l'alcool (Limoncello di Sorrento)

VégéK a écrit

Bonjour Qubik. Je ne m'y connais pas trop en injection mais quelqu'un a posté ici récemment sur l'injection d'alcool, et il a eu mal, très mal. Alors c'était pas le même mélange OK, mais en t'injectant ce mélange tu risques d'avoir plus de souffrance que d'apaisement.
Sinon bien écrit ton post, j'apprécie cette emphase, t'es à court de Sken mais tu cherches pas tes mots

Bonjour Végék,
Mais ne me méprends pas !
Après avoir lu les témoignages d'injection et/ou sniff de métha, j'ai "consciemment" décidé de ne pas céder à l'envie suicidaire de me défoncer.

Raison pour laquelle je viens d'expérimenter cette piètre dilution de métha dans du "Limoncello de Sorrento", non pas pour me l'injecter, naan (pas fou !), mais juste pour la boire, dans l'espoir que cette dilution puisse atténuer l'effet "retardateur" d'excipients qu'on lui ajoute dans le seul but de retarder l'absorption du principe actif (ces médicaments dits à "libération progressive").

Cela-dit, et en conclusion (après une heure) que dire : je me sens "un peu" relaxé. À cause de ce cocktail ? Je n'en suis pas certain ! Mais c'est très difficile pour moi l'évaluation. Je suis particulièrement résistant aux médocs et aux "dosages"  (et ce n'est pas une chance hélas, mais plutôt une malédiction qui pousse aux excès).

En tout cas, je me sens plutôt bien, paisiblement dans la relâche, et la montée a été plutôt rapide, sans pour autant avoir ingurgité beaucoup d'alcool. Signe qui me fait penser que la métha diluée dans du Limoncello (mais ça pourrait être aussi bien du Pastis ou du Whisky), est un avantage... sans pour autant être "une panacée" (celle du Skenan en IV, qui, cruellement, me manque... je rêve de cet instant où mon crâne s'emballe et le cerveau me pique...).

J'aurais pu m'injecter de la métha ou la sniffer certes. Mais le but vaut-il la chandelle ? Je pense que le rapport risque/douleurs/bénéfice, dans ces cas précis, est très, mais vraiment très mauvais. Et pensez tous non seulement à vos narines et à vos veines, mais aussi à vos ages : le corps n'est pas une machine à tout encaisser comme on le peut en jeunesse. La défonce nous fatigue progressivement. Le corps encaisse, mais fondamentalement n'efface rien.

Je vous laisse alors réfléchir (quoique la réflexion d'un toxico soit toute relative hein ?), mais tout de même : on n'est jamais toxico 24 heure sur 24, et heureusement ! Le bon sens ne nous quitte jamais pour toujours, mais juste "par moments", moments parfois longs certes, mais jamais interminables. Jamais !

Alors (et je le rappelle surtout à moi-même, Qubik), essayons de cueillir les "bons moments", rares qu'ils soient, peu importe. Moments comme celui que ce soir, m'a fait préférer le piètre Limoncello "amélioré" au shoot de métha et merdes variées dans mes pauvres veines vieillisantes.

Je vous souhaite alors bon courage VégéK et Pierre.
Je me souhaite bon courage Qubik.
Je souhaite bon courage à vous tous, pauvres défoncés/ées (avec tout mon respect, j'en suis un).

Dernière modification par Qubik (23 avril 2025 à 23:02)

Qubik a écrit

Bonjour Végék,
Mais ne me méprends pas !
Après avoir lu les témoignages d'injection et/ou sniff de métha, j'ai "consciemment" décidé de ne pas céder à l'envie suicidaire de me défoncer.

Salut Qubik, encore une belle envolée! Ok autant pour moi je t'ai lu en diagonale, ou bien j'avais dépassé mon quota d'écran pour la journée.

Qubik a écrit

J'aurais pu m'injecter de la métha ou la sniffer certes. Mais le but vaut-il la chandelle ? Je pense que le rapport risque/douleurs/bénéfice, dans ces cas précis, est très, mais vraiment très mauvais. Et pensez tous non seulement à vos narines et à vos veines, mais aussi à vos ages : le corps n'est pas une machine à tout encaisser comme on le peut en jeunesse. La défonce nous fatigue progressivement. Le corps encaisse, mais fondamentalement n'efface rien.

+1 faut se ménager si on veut pouvoir profiter sur la durée, enfin je le vois comme ça.