[ Enfant ]
Comment parler des produits Psychotropes à  ses enfants ?

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#1 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
19 juillet 2013 à  09:15
Bonjour.

Le sujet a peut être été déjà  abordé.

Néanmoins et malgré tout, j'ai envie de lancer une réflexion sur le sujet.
Il y a sur ce forum beaucoup de parents, qu'ils soient inquiet pour leurs progénitures, UD, non UD, ancien UD........

A quel age en discuter ? Comment gérer ses propres consommations vis a vis d'eux (Alcool, pétard, tabac, ....).

Il y a bien sur tout un tas de contextes pour en fixer les principes et les principes évoluent.

Pour ma part, mon fils sait que je fumes le pétard depuis qu'il a 10 ans, et qu'il m'arrive parfois de boire un peu, ce qui me rend plutôt gai. J'ai traité à  ce jour ces deux sujets exclusivement (il a 14ans).
Je lui parle bien sur du tabac, mais c'est différent et puis d'autres s'en sont occupés. Il a déjà  des potes qui fument la clope et depuis au moins deux ans. Je ne suis pas rentré en détail dans les autres produits,mais je lui ai dit que l'on rentrait alors dans un autre monde, et qu'il est extrêmement dangereux.

Je m'en tiens la.

RicoSon el Papaito........

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divert

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salut,

excellente question que je me pose et pour laquelle je voulais aussi lancer un sujet!! Ma fille a 8 ans et je ne sais pas quand je vais devoir entamer le sujet avec elle. Elle sait que je prends un médoc mais je ne suis pas rentré dans les détails.
Je ne lui cache presque rien mais là , je sais que c'est trop tôt et qu'elle ne comprendrais pas...

Si je pouvais avoir moi aussi des réponses....

Merci

Cristaline smiley-gen013

Mais qu'importe l'éternité de la damnation à  qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance

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#3 
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1joker
Nouveau Psycho
19 juillet 2013 à  09:26
Salut je suis très content que tu ouvre ce sujet car moi même j'ai un fils de 10ans il a déjà  entendu que son papa à  eu des petits problèmes de drogue mais pas plus et mon médecin m'a conseillé de lui en parler assez tôt car il pense que comme je viens d'une famille de tox il aura plus vite tendance à  aller vers la ! Mais voilà  comment lui dire par quoi commencer je n'en ai aucune idée ! Si quelqu'un pouvait me conseiller ce serait cool :-)

Le temps est un grand maître mais dommage qu'il fini toujours par tuer c'est élèves !

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#4 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
19 juillet 2013 à  09:31
Petite remarque:

Ce poste n'est pas ouvert qu'aux parents.
A ce que je sache, Karl Marx n'était pas un prolétaire (tout du moins ne bossait pas a l'usine) mais il a parlé de la classe ouvrière.   Rico.

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Dans notre CSAPA nous cultivons l'idée que les essais de prévention centrés sur le produit (type gendarmerie agitant ses petits sachets) sont contre productifs. Des études ont montré que le taux de consommation par la suite est plus élevé qu'en ne faisant rien (et d'autant plus élevé que la prévention insiste sur les risques). Il est probable que l'effet de "curiosité" induit est à  la base de cet effet paradoxal.
Donc, que faire ?? Pour notre part, nous privilégions les actions générales augmentant la confiance en soi, l'aptitude au dialogue etc..
Donc, je dirais que pour les parents la première action est de "bien" élever ses enfants, notamment  dans la sérénité et la confiance réciproque. Les sanctions, inévitables, seront de type pédagogique, en expliquant qu'on agit non pour les punir ou calmer une soif personnelle de vengeance mais dans leur interêt bien compris (et en essayant qu'ils le comprennent). Evidemment j'esquisse, on pourrait encore écrire des livres...
Pour ce qui est de la consommation des parents (tabac y compris) je crois donc qu'il ne faut pas trop parler des risques du produit, mais se limiter à  exposer l'idée que tout être humain est faillible et que leurs parents ne sont pas parfaits car eux aussi sont tombés dans un piège. Mais que cela est leur problème (dont ils préférent ne pas trop parler) et que leur souhait est que leurs enfants ne tombent pas dans le mêmes pièges que leurs parents (y compris le racisme, l'intolérance, la caractère emporté etc..).
Comme Ricoson, je souhaite que cette discussion puisse se poursuivre....
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Moi aussi je souhaite que cette discussion continue et aboutisse.
Prescripteur ton post est vraiment de tres haute qualite, bravo encore une fois.

DC

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Voici un texte que j'ai trouvé sur google et qui me parait assez raisonnable
http://www.sfa-ispa.ch/DocUpload/Lettreauxparents_3.pdf
Personnellement je pense que la lutte contre le tabac est importante. D'abord parce que c'est souvent la premiere conso. Ensuite parce que, de toutes façons, beaucoup de jeunes chuteront dans le tabac, donc se planter n'est pas vraiment une catastrophe. Mais la prevention du tabagisme est difficile et jusqu'ici je dois dire que les textes officiels ne me satisfont pas vraiment. L'avantage est que quand c'est réussi, je pense que cela prévient la majorité des autres addictions.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (19 juillet 2013 à  11:02)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#8 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
19 juillet 2013 à  11:26
Merci prescripteur pour ce document. C'est une vue d'esprit assez différente de ce que l'on a l'habitude d'entendre ou dire, et malheureusement rarement argumenté. J'encourage a cliquer sur le lien. RCS.
Et je te met une barrette. merci-1

PS : J'ai demandé aux administrateurs de corriger la faute d’orthographe du titre.

Dernière modification par Ricoson (19 juillet 2013 à  12:35)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divert

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les drogues (tabac et alcool y compris) sont des réalités rencontrées aussi bien à  la maison, que dehors. Les parents ont tendance à  minimiser leur propre consommation , banalisant par ex la cigarette et l'alcool, fort ancrés dans leur pratique habituelle; souvent ils ne parlent de drogues que pour brandir l'etandard de la peur, disant à  leurs enfants que la drogue tue....mais dès qu'il s'agit de distinguer entr eles drogues, là  il n'y a plus personne car il y a manque de connaissance objective sur la question; c'est comme ça qu'ils se décrédibilisent par rapport à  leur enfant; surtout quand ceux ci abordent l'adolescence.
Au collège, il se fait un premier apprentissage vers les drogues (soit en fumant soit en observant les autres) qui échappe souvent aux parents;
il y a donc un gros travail de communication à  faire envers les parents afin de es rendre plus apte à  aider leurs enfants dans la compréhension du monde qui les entoure

l angoisse est le vertige de la liberté

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parents usagers

là  l'abord des choses peut être plus délicat ,surtout si vos consos s'accompagnent de grandes variations dans vos humeurs et comportements ;inutile de faire peur en disant aux enfants à  quel point la dépendance est un enfer. il est important de tenir compte de l'âge pour aborder ces questions.

s'il s'agit de traitement de substitution qui sont assez discret dans leur prise, il n'est pas utile de vouloir à  tout pris raconter le pourquoi du comment...face à  des enfants jeunes, il vaut mieux s'en tenir à  l'idée d'un traitement qui ne vaut que pour vous ; progressivement c'est le jeune qui se met à  poser des questions ; plus on est au clair avec ça mieux cela se passe; on n'est pas obligé de tout dire , on peut aussi choisir les moments plus propices pour ce type d'échanges

l angoisse est le vertige de la liberté

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#11 
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EtAlors
Nouveau membre
19 juillet 2013 à  13:54
Bonjour à  tous !

Je pense que parents usagers de drogues ou non , il faut attendre l'âge propice pour parler de ce sujet à  ses enfants, tout comme la sexualité ou encore la mort ou bien d'autres encore.
Dès qu'un enfant pose une question, il faut savoir lui répondre en fonction de son âge, utilisez des métaphores ou non mais faut qu'il comprenne ! C'est important de ne pas lui mentir sur le sujet mais de l'aborder franchement dès qu'il est prêt :)

Cdlt,

E.A.

« La vie est une pièce de théâtre, ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps mais qu'elle soit bien jouée. » Sénèque

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#12 
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Krieg
Nouveau Psycho
19 juillet 2013 à  15:57
Ce sujet est vachement intéressant!
Tout d'abord, je pense qu'il faut considérer la drogue comme un arbre à  3 branches:

-1ère branche; les UD qui utilisent les substances à  titre récréatif, pour "s'amuser" seul ou avec des potes!
-2ème branche; les UD qui ont besoin de ça pour cacher un mal-être, pour oublier les difficultés de la vie ne serait-ce qu'un petit instant!
-3ème branche; ceux qui ont besoin de tester de nouvelles expériences et qui ont envie d'en apprendre plus sur le sujet!

Selon moi, les jeunes/adolescents sont dans les 3 branches en même temps... je ne sais pas si vous me suivez...

L'une des premières consommation est la cigarette, qui vient en général dès le collège, "fumer pour faire genre" comme on dit big_smile
Puis vient les soirées avec l'alcool et évidemment, le cannabis dans les années de lycée!
Autant dire que tout ça vient très très tôt! Les jeunes ne connaissent rien à  la vie et pourtant des tonnes de substances viennent à  lui... comme ils n'y connaissent rien, souvent ils se laissent entraîner.
Les petites conférences à  l'école ne servent à  rien, les conférenciers donnent quelques stats, montrent quelques images et finissent en conclusion par : "La drogue c'est mal"! Comment voulez-vous que ce genre de choses aient un impact sur l'ado. quand à  peine sorti de l'école un pote lui propose un joint en lui disant "Tu verras ça fais du bien"...

Franchement, il est compliqué pour un parent d'expliquer les dangers à  quelqu'un qui n'a pas vraiment d'expérience de vie... Je pense qu'un parent doit être tolérant sans être laxiste! Le meilleur moyen de faire comprendre qqch à  qqn c'est qu'il vive par lui même l'expérience! Je ne dis pas qu'un père doit tendre une bouteille de whisky ou un joint à  son fils pour qu'il test mais je pense qu'il doit commencer à  lui parler un peu des risques sans lui tomber dessus... et le laisser apprendre par lui-même et en fond un soutien des parents! Vous me suivez toujours ?!

Cependant, lorsque l'on parle de "drogues", les jeunes ne pensent pas souvent aux médicaments... parce que les adultes ne parlent pas de ça! Hééé oui, il n'y a pas que le Doliprane qui existe, mais ça ils ne savent pas... C'est bien oui et non, parce que le jour où ils commencent une conso. de médoc's à  but récréatif, ils ne prennent pas conscience des risques comme c'est un sujet peu aborder.
Mais... pour un parent qui n'a jamais été UD, il est dur d'en parler étant donner que lui-même n'a pas d'expérience sur le sujet!

Mais comme l'a dit E.A., il y a un âge pour tout: le sexe, la vie et aussi la drogue!

Le secret de tout ça, c'est une bonne complicité enfant-parent (selon moi).

Dsl, mon post est surement un peu brouillon

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Salut,

Je pense qu'il faut expliquer qu'il existe des produits, par exemple l'alcool, que les gens consomment lors de fêtes pour se sentir moins timides, moins nerveux ou moins tristes. Mais c'est uniquement lorsque l'on veut fêter quelquechose. Il arrive que des personnes trouvent cela tellement bien qu'ils en prennent aussi en dehors des fêtes et cela n'est pas conseillé parce qu'alors ils doivent en consommer de plus en plus et ne se soucient presque plus de leur famille et des gens qui les aiment.

C'est court, c'est net et cela recoupe presque tous les produits psychoactifs. Évidemment, à  14 ans on peut commencer à  être plus précis par rapport aux drogues qu'ils peuvent rencontrer. Là , il faut aussi expliquer ce que peut être la pression du groupe et des copains et expliquer que dire non dans pareils cas n'est pas un aveu de peur ou de faiblesse, bien au contraire.

Et restez toujours ouvert aux petits problèmes de votre ado, parce qu'ils peuvent parfois prendre une importance démesurée à  leurs yeux et engendrer des drames (suicide).

Amicalement,

S.

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#14 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
21 juillet 2013 à  23:13
Bonjour.

-1ère branche; les UD qui utilisent les substances à  titre récréatif, pour "s'amuser" seul ou avec des potes!
-2ème branche; les UD qui ont besoin de ça pour cacher un mal-être, pour oublier les difficultés de la vie ne serait-ce qu'un petit instant!
-3ème branche; ceux qui ont besoin de tester de nouvelles expériences et qui ont envie d'en apprendre plus sur le sujet!

Classification exhaustives ??

On est donc tous d'accord que c'est de l'éducation et qu'il faut en parler et que le sujet ne doit pas etre tabou. Je trouve les remarques de "prescripteur " extrêmement intéressante et un peu "contre culture".
En tout cas, il met un coup de pied dans la fourmilière.

C'est un peu comme la guerre contre la drogue. On tente de le faire (écoles, Collège, Lycéee, etc etc) et d'après certaines discutions avec mon fiston, cela n'interpelle qu'un tout petit nombre de jeunes.

RicoSon a qui se fil de discutions tient beaucoup.....


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Personnellement j'ai du mal à  croire qu'il existe une solution viable à  ce sujet...

On a tous eu une éducation différente, un milieu différent, eu des parents qui nous en parle ou pas, de la relation fusionnelle à  la relation conflictuelle, de n'importe quelle région ou pays et pourtant on en consomme..

Désolé ce n'est peut être pas très constructif dans la discussion mais ça reste un point de vue quand même ^^

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#16 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
22 juillet 2013 à  06:15
Bonjour.

Pas de quoi être désolé infuzer. C'est ton point de vue et on a surement une multitude d'idées.
Le but de ce fil est de pouvoir compiler ces points de vues.....

Je connais des parents qui parlent et parlaient de tout. Absolument de tout.(C'est un très bon copain d'enfance qui ne connait pas mes problèmes d'addictions de maintenant). Et pourtant, il y a 5 ans, malgré tout, le drame est arrivé pour l'un de ces fils (OD d'héro).

Il cherche la ou il a loupé le coche, et malgré que j'essaie de lui expliquer que c'est un accident au même titre que le produit aurait pu être l'"alcool" et la "seringue" un des platanes sur la route de "Tarascon".
Je ne vous cache pas que cet évènement l'a brisé lui et sa femme et qu'il ne comprends toujours pas.
Il n'y a peut être rien a comprendre d’ailleurs.

Il me dit que c'est un sujet qu'il a abordé sans tabou, et le langage pour lui, c'est naturel et son métier.
Mais je me rappelle qu'au bahut, il était président de l'UNEF de l'époque et nous charriait sur les pétards et l'acide. Il est vrai qu'il ne connaissait pas beaucoup le sujet a l'époque et surement encore moins maintenant. Il a peut être parlé comme on fait a l'école dans les campagnes de sensibilisation, et ce qui a marché pour l'un de ses fils a échoué pour l'autre ?

Alors, c'est très vaste, ce qui ne doit pas nous désengager et, qu'en tant que parents, voir d'adultes, dans ce que j’appellerai "éducation partagée", nous devons parler avec eux, (nos gosses) de ce sujet la.

Dernière modification par Ricoson (22 juillet 2013 à  08:41)


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#17 
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EtAlors
Nouveau membre
22 juillet 2013 à  11:28
Bonjour,

Des solutions, il n'y en a pas, il faut juste attendre le moment opportun pour parler de ces choses. Comme je l'ai dis précédemment, parler de la drogue , de la sexualité, du tabac , et j'en passe, n'est pas chose simple. On ne va pas parler d'héroïne ou de cocaïne avec un enfant de 5 ans, je pense qu'à  5 ans le développement de l'enfant développement ne permet pas d'entre ça.
Rien que l'exemple du tabac, tu peux parler des risques du tabac à  ton enfant etc sans pour autant savoir si par la suite il ne fumera pas de clopes. C'est à  lui de faire des choix sans le juger mais il faut cependant être bienveillant à  son égard.
Pour ajouter une chose, quand un enfant demande "comment on fait les bébés?". Au départ, la plupart des parents utilisent des métaphores avec l'histoire de la graine par exemple. Je pense qu'il faut laisser le temps à  l'enfant de découvrir les choses de la vie par lui-même et dès lors qu'il aura une question il n'aura sans doute aucune hésitation à  vous la poser. Et maintenant dans les cours d'écoles ou de collèges, les enfants parlent entre eux de sujets comme ceux-là , faut pas croire :).

J'espère que ce post n'est pas trop confus, sinon je m'en excuse smile

Cdlt,

E.A.

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#18 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
22 juillet 2013 à  12:21
Bonjour.

Sur pour 5 ans.
En revanche, je me demande ce qu'en conclue un enfant de 5 ans et qui voit son Père boire un liquide le soir puis qui le vois changer de posture ou d'humeur ?? Gai, ou agressif !!

Je me suis toujours aussi énervé des coutumes qui consistent a faire tremper ses lèvres pour gouter de l'alcool a un gosse. La mère de mon fils lui a fait pour ses 14ans, il a refusé, et quand il s'est éloigné, je l'ai fait remarquer a sa Mère. Elle m'a répondu (Péruvienne) : ca se fait. C'est la fête.
Je lui ai demandé quelle réaction elle aurait eu si j'avais proposé une taffe de mon spliff pour ses 14ans.
Elle ne m'a pas répondu.

Rico.

Dernière modification par Ricoson (22 juillet 2013 à  12:22)


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#19 
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EtAlors
Nouveau membre
22 juillet 2013 à  12:52
Pour sûr que si un gamin de 5 ans voit son père changer d'humeur à  cause de l'alcool, des questions fusent dans sa tête.
Ensuite pour ce qu'il s'agit de faire boire de l'alcool à  un gamin, même juste pour goûter, je suis contre aussi. Dans ce cas là  on l'autorise du coup à  être adulte...

E.A.

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#20 
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Snoop'
Modératrice à  la retraite
22 juillet 2013 à  18:36
salut a tous,
perso, je n'ai pas (encore) d'enfant, mais je pense que l'on prends un peu trop les enfants pour des cons avec ce genre de sujets! j'ai eu un pere alcoolique, et tres petite, j'ai compris, sans que personne ne m'en parle! les enfants ont des yeux, des oreilles, et savent s'en servir, alors attention a ce que vous faites les parents!
pour ma part, je pense que j'en parlerai a mon enfant quand il commencera a aborder le sujet, a poser des questions genre c'est quoi? ca fait quoi? etc....
je pense aussi que la communication est tres importante entre parent et enfant (si ma mere m'avait parlé ne serait ce qu'un minimum je n'aurai peut etre pas été aussi loin dans la drogue), et que les donneurs de lecons des ecoles ne servent a rien d'autre qu'a attiser les envies et curiosités de l'adolescence...
mais bon, comme je l'ai dit, je n'ai pas d'enfant......c'est juste comme ca que je vois les choses

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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#21 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
23 juillet 2013 à  07:30
Bonjour a tous.

Ce qui ressort, en premier lieux, c'est : Il faut parler.

Quand ? faut il attendre les questions, ou les galères ????
Comment ? La dessus, prescripteur a rapporté des idées assez intéressante, je trouve.
De quoi ? un peu la suite du comment.
Parler est un pré-requis indiscutable.

Après, il y a aussi pour moi, l'éducation par l'exemple. Je ne dis pas qu'il faut se faire une image qui n'est pas la sienne, mais la prendre en compte. Je dis a mon gosse. Fumer c'est mal, la cigarette au bec.(bof). Il me faut adapter mon langage.
Il faudrait prendre en compte sa posture sur sa propre consommation pour la mettre dans les "parler" a venir. Personnellement, c'est ce que j'ai fait avec le cannabis, l'alcool, et le tabac, dès que j'ai perçu qu'il commençait a le comprendre par son propre apprentissage. Il n'y a pas que la maison et la comparaison est facile avec les parents de ses potes.
En revanche, il ne m'a jamais vu avec l'héro, et je ne lui ai pas parlé de mon traitement. Il n'a que 14 ans.

J'ai oublié le coté RDR. Mon traitement est tellement difficile a atteindre qu'il n'y a aucun risque par exemple. J'ai parlé avec le fils d'une copine (il a 35 ans maintenant et 2 enfants), qui consomme pétard et uniquement pétard, est un fou de glisse et se tape le coco-tin des autres produits.
Il m'a raconté, comment, a l'époque, il nous prenait discrètement nos produits (divers et pas avariés et quantitatif), en profitant en particulier quand il nous savait défoncé, et il les partageaient avec ses potes. Nous n'en avions pas notion, et ne l'avons jamais vu. J'en suis tombé par terre.

A suivre.... RicoSon.

Dernière modification par Ricoson (23 juillet 2013 à  07:42)


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Bonjour à  toutes, à  tous,

tu as ouvert là  un sujet bien passionnant Ricoson.

Il y a quelques années de cela, dans le collège dans lequel je travaille, nous organisions, pour les élèves de 4ème et 3ème , des rencontres avec les gendarmes pour parler de la drogue. Les intervenants étaient plein de bonne volonté mais.... les formules étaient convenues et certains élèves posaient des "questions pièges" pour "mettre à  l'épreuve" les jeunes gendarmes qui venaient!

je ne sais quel impact ces interventions ont eu auprès des adolescents.

Une autre fois c'est un ancien "alcoolique" (je n'aime pas ce terme) qui est venu témoigner, j'ai trouvé cela beaucoup plus intéressant (peut être parce que j'étais plongée jusqu'au cou dans ma propre consommation).

Il est difficile de trouver la bonne posture, de s'adapter à  l'âge du public. Et puis bien sûr l'adolescence est l'âge auquel on veut essayer de transgresser les règles données par les parents, les profs, la société, on teste!

je me souviens également du jour où un jeune collégien avait emmené avec lui du H lors d'un voyage scolaire. Quelle attitude adoptée? ne pas laisser passer l'acte (nous avions passé des frontières), tirer un signal d'alarme mais lequel? Que faire quand un élève arrive "à  l'envers" dès le matin au collège? j'avoue que moi je ne sais pas....

Personne n'a la bonne solution, mais la chose dont il faut être sûre c'est que de jouer "l'autruche" ne sert à  rien, ce n'est pas parce qu'on se tait que cela n'arrivera pas, plus on est informé moins on risque.... Quoique.... certaines personnes se pensent plus fortes que tout!!!!

Merci en tout cas pour ce sujet constructif, et tout le monde peut mettre sa pierre à  l'édifice!

Je suis Charlie

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#23 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
23 juillet 2013 à  09:44
Super apport mariemeuh.

L'année dernière (2011/2012), en tant que président de la FCPE sur le collège (ZEP) de mon fils, on a eu ce genre d'intervention.
Le HIC, c'est qu'en CA, si tu votes non, en argumentant, tu vas avoir tout le monde qui te regarde, du principal en passant par le professeurs, le représentant du CG, le représentant municipal, et bien sur, juqu'a tes propres adhérents. Alors, je votais abstention.

Autre remarque : L'histoire de la barrette, a l'étranger en plus.
Qu'avez vous fait. C'est surement dans le RI et passible du conseil de discipline sauf si la Police a pris les choses en main. C'est la règle en tout cas dans les collèges.
Vous lui avez sauvé la mise ? ce qui est risqué tant par le coté "copain copain" que juridique.

Rico.

Dernière modification par Ricoson (23 juillet 2013 à  09:47)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

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nous avons téléphoné à  la maman pour l'avertir, elle n'a pas été surprise. Ensuite il y a un conseil de discipline, comme nous étions en fin d'année nous avons voté pour une exclusion. nous n'avons pas mêlé les autorités à  l'histoire. L'an d'après l'élève en question a été inscrit dans un internat par la maman. Je me demande si nous avons bien fait, avec des si.... et surtout je m'interroge sur sa situation actuelle. La maman n'a jamais donné suite à  mes interrogations (qu'elle a peut être interprétée comme de la curiosité malsaine).

Je suis Charlie

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Au bon temps d'il y a 30 ans, mon fils qui en avait 10, parlait de "la cigarette qui fait rigoler les papas", et ça ne le touchait pas outre mesure, sinon il en aurait parlé à  sa mère, et j'aurai eu une dénonciation...

"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
--------------------------------------------
Ex "hard-droguiste"  wink

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#26 
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PtiDav
Adhérent PsychoACTIF
30 juillet 2013 à  23:39
Ayant des parents qui consomment, du moins un des deux, une chose, déja citée plus haut, qu'il ne faut pas oublier, c'est vraiment d'en parler, mais encore faut-il bien le faire. Ce qui est plus dur je pense. Le fait de savoir que mon père fumait des joints, ne m'a par contre pas incité plus que ca. (en même temps, je fumais, avant de savoir que lui aussi).
Mais bizarrement, mon père a plutot mal pris le fait que je fume, au début, alors que je m'attendais a de la compréhension de sa part, j'ai plutôt essuyé une sévère dispute. Puis à  force de discussion, et surtout avec le temps (majorité entre temps) la situation s'est dénouée d'elle même. A mon avis, de mon point de vue d'enfant, il vaut mieux en parler franchement et laisser aux enfants le choix, sans être laxiste non plus. Car la punition et l'interdiction feront l'effet inverse. 
En terme de Rdr, c'est vraiment bien par contre, car quand j'étais pas sur de la qualité de mon shit, je filais voir papa pour lui demander. Ca c’était cool big_smile

Désolé c'est pas très constructif ce que je dis, c'est seulement comment je l'ai vecu.

Dernière modification par PtiDav (30 juillet 2013 à  23:46)


"Le sage cherche la vérité  tandis que l'imbécile l'a déjà  trouvée..." (B.W)

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#27 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
31 juillet 2013 à  06:57
Salut PtiDav

(en même temps, je fumais, avant de savoir que lui aussi).
Mais bizarrement, mon père a plutot mal pris le fait que je fume, au début, alors que je m'attendais a de la compréhension de sa part, j'ai plutôt essuyé une sévère dispute.

Voila ce qu'on appelle pompeusement de la " dissonance cognitive".

Un peu du genre le sketche de la fille qui annonce a sa mere (qui se veut anti-raciste) qu'elle va amener son copain a la maison et qu'il est noir La mémoire m'échappe pour le nom du sketche...

(en même temps, je fumais, avant de savoir que lui aussi).

ca arrive souvent. Après, c'est dur pour en discuter. Chez mes potes qui ont eu des enfants, ce fut a chaque fois la meme chose.
Et c'était consternant un jour d'entendre l'un d'eux dire" Les jeunes,ils fument a la sortie du Lycée, ça va pas, ils déconnent." alors qu'on faisaient la même et  dans le même lycée.

RicoSon. Merci pour ton témoignage.


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#28 
avatar
PtiDav
Adhérent PsychoACTIF
31 juillet 2013 à  10:24
C'était pas le sketch de Muriel Robin des fois? (pas robin des bois hein!). C'est vrai ce que tu dis, d'ailleurs je réagis un peu pareil avec mon petit frère. Quand j'ai su qu'il fumait à  l'age de 14 ans, j'ai tout de suite cherché à  le dissuader, mais je me suis raviser, car je me disais que c’était l’hôpital qui se foutait de la charité au final.
Après je comprends mon père aussi. Il voulait peut-être pas me voir sombrer dedans, ou seulement pour me protéger, je sais pas, mais c'est un peu ce que j'ai ressenti pour mon frère, sachant où ca peut mener.

La seule chose que j'en ai tiré, c'est que ca se fait tout seul avec le temps. La maturité aide beaucoup dans ce genre de discussion. Je veux dire par la, pourquoi parler de drogues à  un enfant jeune, qui ne comprendrait pas, alors qu'en attendant un peu, le dialogue est plus constructif et l'enfant exprime peut-etre aussi mieux ses questions, doutes, attentes (et envies)...

Dernière chose. Je pense qu'il y a aussi un cap à  franchir au niveau du type de drogues. Parler de tabac/alcool/canna est quand même plus "facile" que de parler des drogues dures. La dessus, beaucoup de parents ont des idées très arrêtées, et font l'erreur de diaboliser ce genre de conso. Quelle erreur je trouve, il n'y a rien de tel pour inciter un enfant à  faire l'inverse (surtout dans une relation un peu conflictuelle). Et avec ce comportement, les parents dédramatisent du coup la conso d'alcool/tabac/canna, car si les autres c'est de la merde, ca veut dire que celles la je peux alors, vu que c'est moins grave? Double effet Kiss Cool. Mieux vaut tout mettre au même niveau et laisser les enfant se faire leur propre opinion, c'est plus logique je trouve.

Même si mon opinion à  moi est subjective, vu que je suis consommateur, il serait intéressant d'en parler avec des parents ou enfants qui ne consomment pas. Histoire de confronter les points de vue, les mœurs et la facon d'en parler. Car faut dire ce qui est, quand on consomme (ne serait-ce que du tabac) on a plutôt tendance à  dédramatiser, même inconsciemment.

Topic interessant je trouve :)

Dernière modification par PtiDav (31 juillet 2013 à  10:26)


"Le sage cherche la vérité  tandis que l'imbécile l'a déjà  trouvée..." (B.W)

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#29 
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Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
01 août 2013 à  08:55
Bonjour et merci PtiDav pour ton témoignage.

Oui, ce topique est intéressant.
Je te conseil,mais tu l'as peut être déjà  fait, de consulter les documents proposé par "Prescripteur".

C'est un sujet assez large et discutable. Ce que j'aimerai, c'est en tirer quelques principes.
Bien sur, l’environnement et l'histoire peuvent modifier la perception de "comment en parler" et "quand en parler". Ni trop tot, no trop tard, ni pour rien, et encore moins susciter sans s'en apercevoir.

Le sujet est ouvert a tous comme je le signale au début, et il n'est opas réservé aux parents.
Les enseignant sont d'ailleurs les bien venues si il y en a. Mon petit doigt me dit....qu'il y en a.

La rentrée approche. Certains enfant vont entrer au Collège, ou la cigarette l'alcool et le pétard est possible, et d'autres au lycée avec le grand bon en avant des plus grand. D'autres produits arrivent, les fêtes commencent......et l'ado prends ces ailes, s'il ne l'a pas déja fait.

RicoSon, el Papaito.

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divert

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moi cù,est moi qui a été en parlé avec mon pere et il m'en parlais comme un ami

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