TSO: intéret de la prise en charge en CSAPA vs médecin généraliste

Publié par ,
27586 vues, 33 réponses
avatar
pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
Alors que la méthadone va bientôt être primo-prescrite par les médecins généralistes (agréés), les CSAPA n'auront plus le monopole de la primo-prescription de méthadone.

Nous pourrons donc avoir de la méthadone et de la buprénorphine en médecine de ville chez un généraliste.

La question qui se pose, c'est  : à  part la prescription de TSO proprement dite, est ce que les CSAPA apportent quelque chose de plus dans la prise en charge des usagers que les médecins généralistes ?

Je vous pose cette question, car je participe à  une commission de la Fédération Addiction chargée de s'intérroger la dessus, et ils demandent l'avis des usagers.

Comme je n'ai jamais fréquenté de CSAPA (toujours été en médecine de ville), je ne peux pas répondre à  la question, j'ai besoins de vos réponses, et je citerais les plus éclairantes.

Merci d'avance

Pierre

Hors ligne

 

y091792k
en Fauteuil , RETRAITÉ jusqu'à la Fin .
Inscrit le 20 Aug 2008
702 messages
Il faudra que ce soit des généralistes volontaires alors , via une formation spécifique en adictologie , peut être que cela va mettre un frein à  certains ??
Néanmoins , un généraliste n a pas le temps de t ecouter pendant 1 h , à  cause du monde qui attend dans la salle d attente ou pcque , il a des rendez vous de programmer .
À l inverse dans les CSAPA, il y a du monde à  ton ecoute avec du matériel et  un peu de confort , histoire de se poser un moment. ...!
Et puis ils ont tout un tas d informations utiles , choses que n a pas forcément un Docteur classique ....

la mort ne viendra pas me prendre de mon vivant....
Fumier ....JE suis Toujours Vivant ....!    PAPILLON  .

Hors ligne

 

avatar
filousky
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
11530 messages
Réponse à  ta question : Un Csapa est une ésuipe complète, un généraliste est en général seul. Entre aller chercher mon ordonance en vitesse entre deux patients de mon toubib et les visites que je faissais tous les 15 jours au CSAPA, il n'y a pas photo.

Au csapa, je voyais mon psy, un généraliste quand j'avais besoin, une assistante sociale et il y avait un lieu convivial pour partager un café avec d'autres personnes.
Le "plus" flagrant du Csapa est à  la fois l'anonymat et son contraire : tout le monde sait que je suis là  pour un problème de came sans savoir qui je suis, ni où j'habite. Les gens se parlent bien plus facilement dans le lieu de détente que dans la salle d'attnete d'un toubib. Comme ici, on y ârtage ses histoires, son vécu et ses connaissances. On peut s'y sentir rassuré de constater que de si nombreuses personnes nous ressemblent.

Voilà  ce qui me vient

Bien à  toi

Fil 
Plus besoin de se sentir mal-à  l'aise dans un salle d'attente entre une maman et son petit, un vieux et une visiteuse médicale qui ne s'adressent pas la parole.

Analysez vos drogues gratuitement et anonymement avec ATP-IDF et Psychoactif

Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

Hors ligne

 

avatar
Ricoson
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Je suis bien d'accord avec Fil.

Et sur la même idée, je peux te dire qu'a Nanterre, dans mon CSAPA, il y a certains usagers que je vois mal dans une salle d'attente d'un médecin généraliste.
Le mélange des classes dans un CSAPA, ca a quelque chose de démocratique et publique qui me plait bien.
Il en faudrait plus, en revanche parce qu'en zone rurale, ils sont souvent peu accessibles.

Je n'ai jamais été en médecine générale alors, il m'est difficile d'en penser plus.

Rico.

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

Hors ligne

 

avatar
mortfine
NO P@S@R@N
Inscrit le 31 Dec 2013
200 messages

filousky a écrit

Le "plus" flagrant du Csapa est à  la fois l'anonymat et son contraire : tout le monde sait que je suis là  pour un problème de came sans savoir qui je suis, ni où j'habite.

c'est peut être le cas dans les grande ville ,mais pas  chez moi
ici tous les consommateur ce connaisse (petite ville),il n'y a pas d’anonymat permis,et c’était d’ailleurs ce qui m'avais freiné il y a quelque année en allant aux CSST (je n'avais plus envie de croiser certaine gueule)

mais il est sur que la présence de médecin "qualifié toxicomanie" et un plus, ainsi que la possibilité de voir un psy,de plus pour les nouveau arrivant il me semble que les prise ce font aux centre (ce qui peut sans doute limiter les "envies"  de détourner les produit de leurs but)

en tous cas j'irais ce mercredi bien heureux de l’existence de ces centre (CSAPA)

Manu.


réagir bêtement a un acte stupide, crée une situation idiote
Pierre Dac.


Hors ligne

 

nora
Banni
Inscrit le 15 Dec 2013
110 messages
bien sûr que les CSAPA et tous les centres spécialisés pour les UD sont bien plus accueillants et adaptés

au CSAPA on se sent presque comme à  la maison,en tout cas pour ma part, je n'ai jamais eu aucun jugements tout le monde est très gentil et ils savent de quoi ils parlent! j'ai toujours été très bien prise en charge que ce soit à  Paris ou en campagne, c'est des gens super

le médecin généraliste est bien lorsqu'on est pressé, en 5minutes on dit si on garde le dosage ou le diminue on a l'ordonnance et on va cherché notre TSO à  la pharmacie comme dit précdemment on va pas raconté pendant 1h ce qu'on ressent (à  part peut être qql gentils médecins avec un bon coeur pour nous écouté un peu)

en tout cas chez les généralistes je trouve qu'il y a encore d'énormes préjugés (médecins bornés qui refusent même de donné du subutex ou même doliprane ou n'importe quel médoc pour la douleur  en disant oh je sais pas ce que vous allez faire avec!  bah se soigner pauvre c** qu'ils brulent!!!!

donc voilà  si c'était possible d'avoir des csapa dans ma ville actuelle j'irais toujours là  bà s et jamais chez le médecin généraliste pour le TSO !

Dernière modification par nora (28 janvier 2014 à  10:51)

Hors ligne

 

avatar
pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
Après lecture de la discussion sur le sevrage d'un bébé, il y a autre chose qu'apporte les csapa pendant la grossesse et après en néonatal : http://mobile.psychoactif.fr/forum/view … 97#p140080

Sinon d'autre témoignages sur la différence de prise en charge csapa/medecin généraliste?

Hors ligne

 

avatar
Benjamin Armerion
Opïoidocannabinomane
Inscrit le 29 Apr 2013
268 messages
J'ai la chance d'avoir un excellent médecin généraliste, mais, il le reconnait lui même, il n'y connait rien en TSO!

Le CSAPA a l'avantage d'offrir une écoute, d'être sûr de ne pas être jugé, d'être suivi par un médecin et un psy spécialistes des addictions (et d'un éduc pour ceux qui en ont besoin).

Pour mes douleurs au dos, sachant que je suis sous métha, seul mon médecin du CSAPA a pu me donner le bon traitement. Mon généraliste n'aurait jamais accepté, sans avis du CSAPA, de me prescrire de la morphine. Maintenant il le fait.

Alors peut-être au bout de quelques années, le suivi devient inutile et on peut passer par un généraliste, mais pour la primo prescription, mieux vaut le CSAPA et tout le suivi qui va avec.

Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
(Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p. 170, Éd. Livre de poche n° 987)
"Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté à  une société profondément malade." J. Krishnamurti

Hors ligne

 

avatar
Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
Franchement, la plupart des généralistes dont j'ai entendu parler n'étaient pas du tout formé en addictologie et pas du tout intéressés par cette question ni par une prise en charge des usagers...

Alors qu'en CSAPA, ils sont vraiment là  POUR ça. Donc le médecin est addictologue avant toute chose, c'est le plus important selon moi.

Car d'un point de vue usager, quand on a pas envie, par peur, honte, appréhension diverse, d'aller consulter, il n'y a rien de pire que de tomber sur un médecin qui s'en fout du problème des toxicomanes et qui te rembarre : ce qui est quand même très fréquent chez les généralistes. Alors qu'un addictologue de CSAPA en principe, il n'a pas choisi cette spécialisation par hasard...

Et surtout, le plus important selon moi : un CSAPA, comme son nom l'indique, c'est un centre donc il y a des médecins addictologues, des psychiatres, des psychologues, des infirmières, des assistants sociaux... !! Et ça, ça n'a pas de prix... A côté d'un vieux généraliste de ville.

Pour moi, la prise en charge est bien plus sérieuse avec un CSAPA qu'avec un généraliste... Ce dernier peut être utile pour les personnes qui sont dans des coins reculés où il n'y a pas de CSAPA ou bien qu'il y en a un où ils ne veulent/peuvent pas aller, alors là  le généraliste est utile pour la prescription de méthadone.

Et aussi, l'intérêt du généraliste, c'est pour ceux qui se sont complètement substitués et en ont quasiment fini avec la came par exemple, et n'ont plus besoin d'aller au CSAPA et donc peuvent se contenter d'aller "chercher l'ordonnance en 2 minutes". Mais pour tous les autres, il faut une vraie consultation et une vraie prise en charge avec des professionnels aux compétences diversifiées... Ce qu'offre le CSAPA !!


PS : Petite "parano" qui m'est venu sur cette question : attention que l'ouverture de la prescription de méthadone aux généralistes ne soit pas une façon détournée pour fermer par la suite des centres... Etant donné que "les généralistes peuvent prescrire la métha"... Ce serait une régression inadmissible.

Dernière modification par Bicicle (28 janvier 2014 à  20:59)


"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

Hors ligne

 

avatar
Roubz26
Ex-polytoxico
Inscrit le 16 Sep 2013
203 messages
Le fait qu'un CSAPA soit une équipe composée de plusieurs acteurs importants, addictologues, psy., assistances sociales et tout le reste. C'est ça et le fait que ce soit axé sur les problèmes liés à  la consommation qui fait qu'un consommateur s'y sentira plus en confiance et forcément plus rapidement dans l'esprit d'entamer un TSO si il ne venait pas forcément dans ce but là .
Un médecin n'aura peut-être pas les réponses qu'un CSAPA peux apporter, ainsi que le suivi précieux au cas par cas qu'ils appliquent, selon l'endroit, mais forcément pas de prises en charges pour toute maladie donc pas de file d'attente interminables comme celles qu'on peux trouver chez les médecins généralistes, qui peuvent être décourageante surtout pour quelqu'un qui effectue une première démarche.

Personnellement j'ai trouvé dans ma démarche vers mon csapa une vériable délivrance, et découverte d'une porte de sortie et d'un soutien complet, avec une complète confiance immédiate de la part des professionnels, un généraliste a beaucoup moins le temps de s'intéresser vraiment au cas par cas en général, je pense que c'est plus approprié qu'ils puissent prendre le relais du traitement très rapidement comme actuellement, pour après avoir un très bon suivi personnel avec le patient, mais de faire des primo prescriptions engendrerait un plus grand nombre de patients...

C'est mon avis, les CSAPA sont là  et doivent continuer à  se développer, avec le matériel de consommation, qu'elle soit occasionnelle ou quotidienne il faut qu'elle soit propre et faite en sécurité, la possibilité de parler  de ses consommations avec des gens qui comprennent, qui peuvent nous aider à  régler des problèmes de fond qui nous amène à  la conso par exemple et pas seulement à  encadrer un traitement.
C'est biensur très personnel mais pour moi mon addicto de CSAPA est la personne vers qui je vais en cas de doute ou de besoin.

Amicalement,
Roubz

On a qu'une seule vie, il faut faire en sorte d'être réellement heureux.
Il faut se donner de l'importance par ce qu'on est, ce qu'on entreprend,
pas par ce que l'on possède .
et ce n'est pas bon de laisser ses émotions guider sa vie.

Hors ligne

 

ex bakounine
Psycho junior
Inscrit le 02 May 2013
360 messages
Depuis un bail j aurai pu avoir ma methadone en pharmacie, si je continue a me la faire delivrer au centre,c est(principalement) pour la discretion niveau délivrance, j habite une agglo d un peu plus de 100 000 h,(ni petit,ni grand) et j ai jamais voulu choisir une pharmacie,au risque -meme faible- de retrouver quelqu un de connu,derriere moi dans la file, secret medical et pharmacie(pour moi) ça fait 2....
Et puis les toubibs,educs et ide,sont trés majoritairement cools et PRO.Pas de prejugés...
    Dans une pharmacie,j ai l impression que je serait un client un peu a part,un client methadone...
J ai beneficié avant la methadone(dans une autre ville), d un protocole skenan, si la pharmacienne avait dit oui pour la délivrance, je me suis jamais senti a l aise, elle etait sympa, mais je sentais un peu de pitié....(ou de gene?),en + certaines préparatrices etaient de vraies connes.....Elles avaient pas le meme ton quand la pharmacienne etait pas la.
Bon bref, si metha au centre c est, 1: (meme si peu paraitre paradoxal) pour la discretion/délivrance.
                                                    2:pour avoir a faire a des "pros"qui te voient pas comme un pauvre type ou un tox "potentiellement" dangereux.ou xxx représentations....

Hors ligne

 

avatar
Malang
Toxico-situationniste
Inscrit le 20 Jan 2014
86 messages

pierre a écrit

Alors que la méthadone va bientôt être primo-prescrite par les médecins généralistes (agréés), les CSAPA n'auront plus le monopole de la primo-prescription de méthadone.

Nous pourrons donc avoir de la méthadone et de la buprénorphine en médecine de ville chez un généraliste.

La question qui se pose, c'est  : à  part la prescription de TSO proprement dite, est ce que les CSAPA apportent quelque chose de plus dans la prise en charge des usagers que les médecins généralistes ?

Je vous pose cette question, car je participe à  une commission de la Fédération Addiction chargée de s'intérroger la dessus, et ils demandent l'avis des usagers.

Comme je n'ai jamais fréquenté de CSAPA (toujours été en médecine de ville), je ne peux pas répondre à  la question, j'ai besoins de vos réponses, et je citerais les plus éclairantes.

Merci d'avance

Pierre

Il me semble évident que les CSAPA sont des structures indispensables qui ne peuvent pas être remplacées par des médecins généralistes (agréées ? Par qui? Comment ?). D'abord parce que certains médecins  risquent de sombrer dans l'addiction à  l'ordonnance, de faire des prescriptions à  la chaîne comme   aux Etats Unis. Quasi dealer légaux... D'autre part il est important de prendre en compte la dimension humaine. Jacques Mesrine disait "Ce n'est pas l'arme qui compte c'est la personne qu'il y a derrière " A mon avis il en va de même pour les produits. Après, tout est question de relations humaines. J'ai vécu dans deux CSAPA de la même ville le négatif et le positif en un après midi. Dans le premier centre j'ai attendu une demi-heure pendant que deux nanas papotaient comme si je n'étais pas là . Au bout d'un moment je suis allé les déranger dans leur projets de week-end, il s'est trouvé que l'une d'elle était la toubib. Quand je lui ai expliqué que je voulais passer du Sub à  la métha elle m'a répondu sèchement que en haussant un sourcil que c'était une démarche atypique  et elle m'a expédié vers l'autre structure "CSAPA Résonnance" . Là  je suis tombé sur une toubib super à  l'écoute qui a tout de suite compris mon cas : en fait je voulais passer du sub à  la métha pour me défoncer. J'étais à  cran. Elle m'a écouté, je lui ai détaillé mon parcours, mes années de défonce, cette rechute à  la con etc...Je lui ai dis que si je tombais sur de la VRAIE poudre je me remettait une shooteuse dans le bras. Overdose Vita Eternam ! Elle a bien compris que j'étais dans une démarche suicidaire et a réussi à  m'apaiser je ne sais trop comment d'ailleurs. Une ou deux semaines plus tard, elle m'a appelé et le traitement a commencé. Strict : j'avalais mes misérables 35 ou 40mg de métha que j'avalais  devant elle plus test urinaire. Il y avait du cannabis c'était "normal"...Un jour est apparu des amphés, je ne sais pourquoi.Magie des test !!! Je lui ai dit que je n'en avais pas pris et si j'en avais pris je lui aurais dit. Au début du traitement elle m'a même laissé son portable perso et m'a appelé pour savoir comment ça allait. Vous connaissez des généralistes qui feraient ça ? Je suis peut-être un grand veinard qui est tombé sur la bonne personne au bon moment (comme je suis tombé sur ce site) mais les CSAPA sont indispensables pour les dépendants en tous genre, les médecins qui y bossent c'est comme la médecine ne prison : il y a ceux qui sont là  parce qu'ils n'ont pas le choix et ceux qui on envie d'aider les gens. Après c'est comme dans la vie, les relations humaines, l'empathie, c'est pas sous ordonnance !
Personnellement, j'ai une compagne, des amis, etc...( en passant, toutes choses que j'avais délaissé à  cause de la métha ) mais il y a énormément de gens seuls, au RSA, invalides de la défonce. On leur file une ordonnance et on les renvois à  leur solitude, leur désespoir??? J'ai lu sur un autre forum, sur les AA/NA que Llol 666 disait que les AA c'était bien parce qu'au moins ils étaient bénévoles et ne dépensaient pas l'argent des contribuables. A mon avis l'argent des contribuables est fait pour aider les défavorisés, les largués par la société, et les laisser à  la rue seuls avec leur traitement c'est ouvrir la porte à  la récupération de ces personnes  par les sectes. ..Oui, je sais lesAA/NA c'est pas une secte...Voir mon post sur le forum AA...
    Je ne sais pas d’où vient cette idée (droite ? gauche? Il est vrai que par les temps qui courent même sans être défoncé aux Mandrax on ne s'y retrouve plus!) mais pour moi ça ressemble à  un début de privatisation de la Santé. Sous prétexte de réduction budgétaire les CSAPA, faute de moyens donc reconnus inefficaces,
fermeront comme des PME et sans même nous en être aperçu nous serons passé du statut d'être humain à  celui de consommateur. Esclaves de l'industrie pharmaceutique par l'intermédiaire des médecins, dealer agréé(e)s. Mais là  c'est une métaphore de la société Je vous invite tous à  y réfléchir et pour une fois je ne d’icône pas, la preuve merci-1

A part ça Malang mène toujours 30 à  0 contre la métha et a trouvé le moyen de gérer ses insomnies. Juste un petit jet-lag !!!

Dernière modification par Malang (29 janvier 2014 à  03:09)


Il y a mille façons de se perdre ou de se trouver dans ce monde ; mais putain, quel est l'intérêt de vivre si on ne peut pas dire qu'on les a toutes essayées ( Joà«l Williams ) "Du sang dans les plumes".
Personne ne me donne mon âge mais qui me rendra ma jeunesse ?

Hors ligne

 

avatar
drugstore cowboy
Repose en Paix
Inscrit le 27 Feb 2013
1744 messages
Le csapa a cote de chez moi est une equipe de bras casses et de surcroit incompetent sur la connaissance des tso.
D'ailleurs ils font la prescription mais faut aller chercher son traitement en pharmacie.
Moi j'ai la chance d'avoir le numero perso de mon doc qui s'est même deplace une fois a 4h du mat pour une crise de manque.
Et je suis passe du subutex a la methadone sans aller dans aucune structure avant.
JE prefere la prescription de mon generaliste qui a suivi des stages et formations pour les addictions plutot que d'etre pris en charge par des infirmier(e)s'qui sortent de l'ecole et un medecin de csapa venu de je ne sais quel pays qui parle a peine francais et ne connait pas les prods (par exemple : oxycontin, baclofene sont des noms qu'il cherche dans le vidal pour en prendre connaissance quand je lui en parle)
Bref, j'ai mis une seule fois les pieds dans ce csapa flambant neuf et n'y suis plus jamais retourne malgre l'injonction therapeutique d'un juge et ca se passe tres bien ainsi (même avec le spip - "controleur judiciaire"

DC

Hors ligne

 

avatar
mortfine
NO P@S@R@N
Inscrit le 31 Dec 2013
200 messages
comme quoi,il ne faut  jamais oublier que rien n'est immuable et que ce qui nous arrivent a quasi tous le temps sont reflet.mais dans l’ensemble les post sont quand même en faveur des CSAPA et autre pour l’accueil en TSO
je pense aussi a tous ceux qui  selon le lieu géographique ne peuvent compter ni sur les centre d'entraide aux addictions ni même a un médecin généraliste et  souvent traqué par leurs famille, société ,et police..censored

Manu

réagir bêtement a un acte stupide, crée une situation idiote
Pierre Dac.


Hors ligne

 

avatar
bighorsse
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
que les TSO soient prescrit aussi par les medecins en ville en primo prescription est une necessité car l'expérience montre que les fameuses structures spécialisée sont malheureusement peu specialisée en addiction ..à  part le tabac et l'alccologie...normal puisque les CSAPPA etaient avant tout dedié à  cela...
en province en particulier la necessité que ce soit des generalistes s'imposent donc ...
et puis si un lieu de prescription ne vs convient vs ne serez plus bloqué!

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 

avatar
bighorsse
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
pour repondre à  la question de pierre : les csappa devrait malgré tout rester aussi acteur de prescription car on peut craindre que les généralistes se limitent juste à  prescrire; or il y a aussi du soin psychologique ,educatif, social à  apporter...multiplier les lieux de prescription oui pas les reduire (car je sens bien que derrire la question l'etat veut faire des economies! encore et encore..

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 

UtOpIsT
Nouveau membre
Inscrit le 13 May 2011
24 messages
Les CSAPA offrent un lieu d'accueil, d'écoute. Ils ont beaucoup plus de temps à  consacrer aux usagers et surtout en règle générale, comprennent beaucoup mieux le mode de vie, la façon de voir des consommateurs. Ce sont des spécialistes de l'addiction!!

Et puis l'équipe pluridisciplinaire permet une prise en charge globale: administratif avec l'AS et tout le reste. Prise de sang sur place pour les serologies etc...

Ce qui me surprend surtout pour l'induction du TTT meta, c'est qu'au départ au CSAPA, je pouvais revenir une 2ième fois dans la journée pour adapter la posologie et au minimum chaque jour avec du temps pour discuter et au départ c'est primordial surtout quand on se coupe du milieu et que notre seule amie est la solitude!

Je ne vois pas comment un généraliste pourrait accorder assez de temps pour ça! Après c'est vrai que selon les villes, il y a des delais long avant la mise en place du TT, peut être que ça les reduirait.

Hors ligne

 

avatar
mortfine
NO P@S@R@N
Inscrit le 31 Dec 2013
200 messages

bighorsse a écrit

que les TSO soient prescrit aussi par les medecins en ville en primo prescription est une necessité car l'expérience montre que les fameuses structures spécialisée sont malheureusement peu specialisée en addiction ..à  part le tabac et l'alccologie...normal puisque les CSAPPA etaient avant tout dedié à  cela...

faux archi-faux,et pourtant j'allais largement dans ce sens il y a peu de temp ,mais expérience prouve et province profonde j'y suis,le cadre affiche clairement ces intentions ,avec renfort de médecin addictologue spécialiser dans les addiction aux "drogues" des tract sur les opiacés et produit de substitution,etc etc
encore une fois c'est un point de vue perso mais que je viens de vérifier y a pas 2h!

il y a surement d'autre endroit ou il y a des progrès a faire mais pour ici c'est une étoile verte

Manu.


réagir bêtement a un acte stupide, crée une situation idiote
Pierre Dac.


Hors ligne

 

manolo33
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Dec 2012
97 messages
Salut à  tous,
je fais juste un petit HS mais je n'arrive pas à  trouver  d'infos sur la primo-prescription de métha par un médecin de ville.
J'avoue que je suis plutôt intéressé car j'habite dans une petite ville dans laquelle il n'y a pas d'anonymat et j'ai déjà  malheureusement trop d'exemple de secret médical non respecté.
Quelqu'un a t'il des infos à  ce sujet please?
Merci d'avance,
Manolo

Si on mettait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus grand monde pour en fermer les portes.

Hors ligne

 

avatar
prescripteur
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Il n'ya pas à  ma connaissance de modification actuelle mais des declarations en faveur de la possibilité de primoprescription de la methadone par des medecins de ville. Détails à  preciser...
Donc, si tu es pressé il vaut mieux passer encore par les circuits habituels.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

Hors ligne

 

manolo33
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Dec 2012
97 messages
OK merci.
Je vais donc continuer avec cette bonne vieille buprénorphine...
Mais je commence à  me dire que ce n'est pas forcément le traitement qui me va le mieux.
Bonne soirée à  tous et merci Prescripteur pour ta réponse rapide.
Manolo

Si on mettait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus grand monde pour en fermer les portes.

Hors ligne

 

avatar
Malang
Toxico-situationniste
Inscrit le 20 Jan 2014
86 messages

pierre a écrit

Alors que la méthadone va bientôt être primo-prescrite par les médecins généralistes (agréés), les CSAPA n'auront plus le monopole de la primo-prescription de méthadone.

Nous pourrons donc avoir de la méthadone et de la buprénorphine en médecine de ville chez un généraliste.

La question qui se pose, c'est  : à  part la prescription de TSO proprement dite, est ce que les CSAPA apportent quelque chose de plus dans la prise en charge des usagers que les médecins généralistes ?

Je vous pose cette question, car je participe à  une commission de la Fédération Addiction chargée de s'intérroger la dessus, et ils demandent l'avis des usagers.

Comme je n'ai jamais fréquenté de CSAPA (toujours été en médecine de ville), je ne peux pas répondre à  la question, j'ai besoins de vos réponses, et je citerais les plus éclairantes.

Merci d'avance

Pierre

J'ai été plutôt virulent dans mon post écrit à  vif (citer Mesrine franchement est-ce bien raisonnable?!) mais j'aimerai savoir si cette mesure est déjà  effective ou en voie d'application ???
Si tout est déjà  décidé, a quoi sert cette Commission ?
Et surtout pourquoi n' y a t-il pas de représentants des toxicomanes dans toutes ces instances qui décident de notre sort. Dans les années 70, nous étions classés comme "délinquants" (voir les lois sur les stups théoriquement encore en usage ) depuis nous avons été promus au statut vaguement méprisant de "malades" mais il semble que nous ne seront jamais des citoyens à  part entière à  moins de planquer notre vécu ou notre passé. Si je n'étais pas tombé sur votre site jamais je n'aurai eu connaissance de cette "mesure" "circulaire" "projet de loi"???. Je vais sur mes 60 ans et j'ai la chance d'être encore vivant après des années d'errances sur les chemins de la dope et ce n'est pas fini ( ce n'est jamais fini jusqu'au jour ou..)
mais je lis sur ce site des témoignages poignants de personnes qui pourraient être mes enfants. Quand j'étais bouquiniste, un ami est venu me parler de son fils qui était aussi un client. Mon copain était désemparé car il était totalement étranger  à  la défonce et il avait découvert que son fils se shootait au Subutex, il savait que je connaissais ce genre de "problèmes" quant à  son fils c'était un client/ami avec qui on fumait un pétard et discutais de chose et d'autres mais on connaissait sa situation mieux que son père. On l'a convaincu en le vannant gentiment , d'au moins arrêter le de shooter le Subutex, il avait les bras cramés par les abcès. En l’occurrence et sans le savoir nous avons fait office de CSAPA.
Cette "loi???"aboutira à  plus ou moins long terme à  la suppression progressive des CSAPA  pour cause de réduction de budget en raison de manque de résultats, (cercle vicieux de l'enfer marchand !) Parce qu'évidemment beaucoup se contenteront de choper leur ordo et de foncer à  la pharmacie. J'imagine les files d'attente dans la salle des toubibs agrées, et l'ambiance à  18H50 quand la pharmacie du coin va fermer. Les toubibs vont faire des thunes mais il vont être obliger d'embaucher des vigiles et prendre des assurances spéciales! Va y'avoir de la baston et du fait-divers...
Pour résumer ce "PROJET???" équivaut à  nier notre valeur humaine, nous réduire au simple rôle de con-sommateurs de produits. Ca ressemble à  une légalisation honteuse, hypocrite. Alors que pour des raisons bassement électorales les autorités jouent les chochottes sur des sujets aussi important que les "salle de shoot". On veut nous faire disparaître du paysage, -prends ta dope et casse toi!- parce que nous, les toxicos nous sommes la mauvaise conscience d'un monde en déshérence. Sa face noire, celle que la société veut cacher ou préfère ne pas voir. Alors surtout n'ayons pas honte de nos veines. La culpabilité c'est le principal ennemi du toxicomane, retroussons nos manches et ne baissons pas les bras.

Merci , j'aimerai bien avoir des précisions sur cette histoire. S'il le faut je suis prêt à  lancer une pétition  CONTRE ce "projet", décret ????

Dernière modification par Malang (02 février 2014 à  01:39)


Il y a mille façons de se perdre ou de se trouver dans ce monde ; mais putain, quel est l'intérêt de vivre si on ne peut pas dire qu'on les a toutes essayées ( Joà«l Williams ) "Du sang dans les plumes".
Personne ne me donne mon âge mais qui me rendra ma jeunesse ?

Hors ligne

 

Manunue
Nouveau membre
Inscrit le 01 Feb 2014
11 messages
Salut a tous, salut malang,
J'ai parcouru le forum toute la nuit avant de finir par m'y inscrire, j'ai croisé un certain nombre de tes posts, j'aime ton discours et moi qui traverse une période pas facile de la substitution, a la fois mêlée de solitude, de découragement et de culpabilité, tu me donne un nouveau souffle pour aborder une nouvelle journée. Merci a toi, merci a vous. Sur ce un peu de sommeil serait le bienvenu. A plus tard.

PS afin de répondre au sujet sur la nécessité des csapa, un grand oui pour la dimension humaine, le non-jugement nécessaires a une forme de guérison, modéré par le fait que vivant en campagne , pour certain il est difficile d'accéder a ces centres, je cite le problème des lieux isolés mais la contrainte peut-être d'ordre familialle, financière ou je ne sais de quel ordre. Pour ma part les visites toutes les quinzaines au csapa, me demande de quitter le domicile une partie de la journée, ce qui n'est pas facile a justifier sans mensonges a mes enfants.

Dernière modification par Manunue (01 février 2014 à  06:50)

Hors ligne

 

avatar
pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
D'autres avis sur la différence entre la prise en charge en Csapa et celle faite par un medecin generaliste ?

Hors ligne

 

avatar
Malang
Toxico-situationniste
Inscrit le 20 Jan 2014
86 messages
Désolé, et je n'ai rein contres lles médecins étrangers mais il y en a qui ne connaissent pas les protocoles en usage en France surtout dans une spécialité telle que l'addictologie. Ca ne veut pas dire que ce sont mauvais médecin mais certains perle un français très approximatif ce qui ne facilite pas le dialogue. Et la mienne qui est Roumaine, consulte un Vidal des années 2009. Alors je lui dicte l'ordonnance. REFLECHIS, RENSEIGNE TOI et tu vcomprendra (peut-être) pourquoi il y a tant de médecins étrangers en France. Numeris Clausus tu connait ???

Il y a mille façons de se perdre ou de se trouver dans ce monde ; mais putain, quel est l'intérêt de vivre si on ne peut pas dire qu'on les a toutes essayées ( Joà«l Williams ) "Du sang dans les plumes".
Personne ne me donne mon âge mais qui me rendra ma jeunesse ?

Hors ligne

 

avatar
Malang
Toxico-situationniste
Inscrit le 20 Jan 2014
86 messages

Manunue a écrit

Salut a tous, salut malang,
J'ai parcouru le forum toute la nuit avant de finir par m'y inscrire, j'ai croisé un certain nombre de tes posts, j'aime ton discours et moi qui traverse une période pas facile de la substitution, a la fois mêlée de solitude, de découragement et de culpabilité, tu me donne un nouveau souffle pour aborder une nouvelle journée. Merci a toi, merci a vous. Sur ce un peu de sommeil serait le bienvenu. A plus tard.

PS afin de répondre au sujet sur la nécessité des csapa, un grand oui pour la dimension humaine, le non-jugement nécessaires a une forme de guérison, modéré par le fait que vivant en campagne , pour certain il est difficile d'accéder a ces centres, je cite le problème des lieux isolés mais la contrainte peut-être d'ordre familialle, financière ou je ne sais de quel ordre. Pour ma part les visites toutes les quinzaines au csapa, me demande de quitter le domicile une partie de la journée, ce qui n'est pas facile a justifier sans mensonges a mes enfants.

Salut, Manunue.
Bienvenu sur ce site précieux mais très addictif. Sur les CSAPA, moi aussi je vis à  la campagne et je sais que dans certains coins faire 30 km peut prendre du temps et puis tout le monde n'a pas une bagnole etc... :flag:Mais ce sera exactement la même chose si on passe  au circuit court médecin/pharmaciens. Et le mec qui en a marre, qui a envie de décrocher, ne sait pas trop comment,qui va l'aider ? Il va juste se trouver à  la rue avec ses prods. On est là  devant nos ordis mais il y a plein de gens qui sont déjà  à  la rue. Supprimer les CSAPA c'est comme supprimer les structures d'aide aux sans abris. ::non:non: C'est mettre les gens psychologiquement à  la rue... :non:Et certains en auront marre de ces PSO qui ne défoncent pas et retourneront voir leur dealer pour acheter de la poudre de merde.
Je ne suis pas psy et je ne connais pas ta situation familiale, l'âge des tes enfants mais un truc est sûr, les gamins, ça s'aperçoit de tout, ça sent tout, alors se cacher, leur mentir c'est la pire des choses à  faire. Ils ne sauront pas ce que tu leurs caches mais ils sauront que tu leur caches quelque chose. Et ça, ça peut pourrir vos relations à  long terme...Et faire d'eux des toxicos potentiels ! Je répète je ne suis pas psy. Je parles de ce que j'ai vécu. Je vis avec la même femme depuis plus de 25 ans. Quand je l'ai connue elle avait un garçon et une fille qui ont aujourd’hui 33 et 35 ans. Pour résumer ils ont grandi avec moi, j'ai vieilli avec eux. Et j'ai été pour eux une véritable cure de dégout préventive ! Ils ne se défoncent pas, ils m'ont vu dans de tels états...Là  je suis donc Papy par procuration de deux gamins qui ont entre 5 et 7 ans et ,t'en fais pas ils sentent quand Papy est dans un état bizarre, pas marrant, des fois méchant. "Qu'est ce qu'il a Papy?" surpris Y. répond " Il est malade".:) Et le plus petit qui demande "Pourquoi il est toujours malade?"..surprissurprissurpris.Etc...
Je réponds d'autant plus volontiers à  ce post qu'en ce moment ma compagne est à  l'hosto ou la femme de son fils accouche de son premier enfant. Je vais donc être Papy par procuration une 3eme fois.
       Allez ça s'arrose ! :):):)
Ne sombre pas dans la culpabilité c'est le pire et reste sur ce site ou tout le monde s'écoute. Moi, j'en suis à  3 semaines de métha de 30mg à  0 et si je n'étais pas tombé dessus par hasard ej n'y serait certainement pas arrivé.

Bon courage de toute manière et à  bientôt, j'espère. salutmerci-1



   P.S: Je suis pas psy mais c'est 5O euros quand même. Faut bien que je finance le champagne pour cette naissance! big_smilebig_smile:)big_smile:)

Dernière modification par Malang (05 février 2014 à  18:22)


Il y a mille façons de se perdre ou de se trouver dans ce monde ; mais putain, quel est l'intérêt de vivre si on ne peut pas dire qu'on les a toutes essayées ( Joà«l Williams ) "Du sang dans les plumes".
Personne ne me donne mon âge mais qui me rendra ma jeunesse ?

Hors ligne

 

avatar
Malang
Toxico-situationniste
Inscrit le 20 Jan 2014
86 messages

pierre a écrit

D'autres avis sur la différence entre la prise en charge en Csapa et celle faite par un medecin generaliste ?

J'aimerais vraiment savoir ce qu'est cette histoire au niveau légal? Projet ? Décret ? Loi? A quelle sauce va t-on nous manger ???
Merci d'avance de ma répondre, je vais me renseigner de mon côté mais je suis prêt à  lancer une pétition relayée par la presse, ne serait-ce que pour faire sortir cette histoire de l 'ombre. fache-non-nonfache-non-nonfache-non-non Pour moi, ça fait parti des dizaines de petites choses dont personne ne parle pas (La vie sexuelle du Président, c'est bien plus inintéressant !). Il est bien évident que si je dois lancer un mouvement qui risque de me dépasser je préfèrerai le faire avec PsychoActif c'est pourquoi j'insiste et attend avec impatience votre réponse ainsi que celle du Prescripteur.
Amitiés du Malang. salutsadmerci-1

Dernière modification par Malang (06 février 2014 à  23:18)


Il y a mille façons de se perdre ou de se trouver dans ce monde ; mais putain, quel est l'intérêt de vivre si on ne peut pas dire qu'on les a toutes essayées ( Joà«l Williams ) "Du sang dans les plumes".
Personne ne me donne mon âge mais qui me rendra ma jeunesse ?

Hors ligne

 

avatar
Snoop'
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
j'y vais de ma ptite dose :
les generalistes chez moi n'y connaissent que dalle, la seule chose qui m'aie aidée dans ma demarche de soins chez un generaliste c'est un depliant de drogues infos services, où j'ai eu l'adresse de mon csapa !!
alléluyah !!
tres bien accueillie au telephone deja, pour le premier rdv, premier rdv la semaine suivante, et toute l'equipe s'est groupée pour m'aider (et chaque ud de ce csapa peux je pense dire de meme).....
jamais un jugement, un regard de travers quand tu arrives dechirée apres plusieurs jours de defonce (meme si j'avoue, ca craint niveau respect), l'addicto t'ecoutes, te questionnes pour trouver la meilleure solution pour toi, l'infirmiere est là  "a dispo", l'educ m'a remis ma gestion de vie a un niveau correct (enorme defi), l'A.S. n'en parlons pas, tout l'administratif est passé par ses mains, et la psy continues de me remettre les idées en ordre (alors que je prends plus rien, ou vraiment tres occasionnellement depuis 9 mois, tso compris).....
le fait d'etre accueillie limite comme en famille quand tu y vas (le moral/mental joue enormement dans le parcours de soins), a l'aise quand ca va, mais aussi quand tu t'effondres en vrac, sans te dire "putain j'suis en train de m'afficher grave, payes ta tox".....
bref, pour moi, c'est ca la difference .... jamais on aura tout ca avec un generaliste, qui va te prendre en rdv 10/15 minutes MAX entre deux gastros ....
les addictions, l'addictologie, c'est une specialité..... jamais on irait voir un dermato pour un souffle au coeur..... si ?? thinking

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

Hors ligne

 

avatar
pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
D'autres avis ? Je rend ma copie mercredi. Je remets la question :

Alors que la méthadone va bientôt être primo-prescrite par les médecins généralistes (agréés), les CSAPA n'auront plus le monopole de la primo-prescription de méthadone.

Nous pourrons donc avoir de la méthadone et de la buprénorphine en médecine de ville chez un généraliste.

La question qui se pose, c'est  : à  part la prescription de TSO proprement dite, est ce que les CSAPA apportent quelque chose de plus dans la prise en charge des usagers que les médecins généralistes ?

Je vous pose cette question, car je participe à  une commission de la Fédération Addiction chargée de s'intérroger la dessus, et ils demandent l'avis des usagers.

Comme je n'ai jamais fréquenté de CSAPA (toujours été en médecine de ville), je ne peux pas répondre à  la question, j'ai besoins de vos réponses, et je citerais les plus éclairantes.

Merci d'avance

Pierre

Hors ligne

 

avatar
Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
Vraiment, si je peux me permettre d'insister, l'intérêt du CSAPA c'est que c'est un centre qui regroupe toute sorte de professionnels : assistant social, psychiatre, psychologue, infirmier, médecin addictologue, etc. Donc la prise en charge est vraiment complète.

Finalement, le seul avantage de la prescription en médecine de ville selon moi c'est de permettre aux usagers qui n'ont pas de CSAPA à  proximité (ou qui ne veulent/peuvent pas s'y rendre) de pouvoir initier un traitement. Mais le désavantage c'est qu'il n'y a pas toute la prise en charge psychologique, sociale, etc offerte par le CSAPA... Pourtant très utile.

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

logo Psychoactif
[ Forum ] CSAPA - CSAPA ? Comment va se passer ma prise en charge ?
par DEVIILISHbaker, dernier post 20 juin 2018 par FunkyHunk
  3
logo Psychoactif
[ Forum ] [CSAPA] Que fait le médécin addictologue face à un mésusage de TSO ?
par Phenazepam, dernier post 24 mai 2020 par prescripteur
  10
logo Psychoactif
[ Forum ] CSAPA - Qu'est ce que le CSAPA peux m'apporter de plus que le médecin ?
par Seizetheday, dernier post 23 févier 2017 par Johann Oppelia Nantes
  2
logo Psychoactif   [ PsychoWIKI ] Commencer un traitement de méthadone
logo Psychoactif   [ PsychoWIKI ] Buprénorphine (Subutex), commencer un traitement, effet, dosage, sevrage

Pied de page des forums