A quoi ca sert les neuroleptiques ???

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akita
Psycho junior
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Voila, a une certaine epoque ou des medecins disant m'envoyer en post cure, ils m'envoyait en psychiatrie et j'ai pu y decouvrir le Zyprexa
7.5Mg pour commencer ( avec derriere tranxene theralen zopiclone effexor)

puis (il me semble) parce que j'allais trop bien, et que je fouttias le bordel: musique techno a fond avec tout les résidents du pavillon ou j'etais, tout les soirs, cela plaisait pas trop trop aux infirmier. j'ai fait une greve de la faim pour essayer de voir un psy....

du coup ils m'ont mis a 15MG

... j'ai signé une decharge au bout de 15 jours et suis parti, jetant ces neuroleptiques, achetant ma bouteille de zoub' (zubrowska... de la "bonne" vodka)

Par la suite j'ai regardé les notices des neuroleptiques ou c'est marqué en gros: antipsychotique.
JE suis allé voir mon medecin psychiatre (en qui j'avais et j'ai confiance) lui demandant si j'etais psychotique.  Il me dit nan nan toi t'es névrosé, bien névrosé (a l'epoque je ne connaissait pas tout ces concepts: structures psychotique, nevrotique etc....)

JE demande donc a mon psychiatre pourquoi alors on veux me donner un neuroleptique, médicament qui a priori ne m'etait pas destiné... Il me réponds que chez moi sa serait un régulateur d'humeur
Il m'explique l'ethymologie du mot que j'ai du mal interprété: un neuroleptique coupe les liaison entre neurones en agissant sur les synapses
un pote schyzo m'a expliqué le contraire: sa relie les connections deffectueuses entre neurones

Mes ressentis lorsque j'ai pris 15mg de zyprexa: tu pleure plus, et tu rigole plus...

Depuis je me suis toujours refusé a prendre ce genre de produit ( zyprexa et tiapridal dans mon cas)... et j'essaie de reguler mes humeurs par la parole (psychanalyse), et aussi par les autres médocs (ad benzo hypnos)

bon j'en reviens a ma question a quoi sa sers ce produit qui me fait peur?
Je compte, lorsque j'aurais trouvé le temps, arreter le traitement bzd hypno AD. Les neuro pourrais-il m'aider ou pas ?? parce que je le sens gros comme une maison: "tiens prends ce neuroleptique pour arreter le reste sa t'aidera..."

que j'aie "la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d'en connaître la différence." Marc-Aurèle.

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bighorsse
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ce produit sert essentiellement à  réguler les transmissions neurologiques chez les personnes qui souffrent de psychose, bouffées délirantes, hallucinations etc...
je ne suis pas du tout étonnée de ce qu'ils t'ont fait là  bas, en HP! c'est malheureusement le coup classique; si tu ne restes pas tranquillement assise sur ta chaise, on te charge à  mort afin de te calmer.;question d'ordre ; cela montre la relation qui existe entre ordre morale, la morale, et l'institution psychiatrique; ils n'ont vu que leur propre intérêt dans l'histoire: ne pas faire de vague, ne pas laisser passer la gaieté..là  bas c synonyme de trouble de l'ordre public..

et non ne prends pas cette saloperie de neuroleptique , qui n'est utile que lorsqu'il correspond à  ce pourquoi il est prescrit!

l angoisse est le vertige de la liberté

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akita
Psycho junior
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Oui a priori...

il y a des ecceptions: ex le triapridal est utilisé dans le ( ou etait a l'epoque) sevrage alcoolique.

Lors d'une décompensation névrotique, j'ai pris un peu de tiapridal pendant quelques semaines, prescrit par mon "bon" medecin psychiatre ( jentends par mon bon medecin psychiatre, celui en qui j'ai confiance a 99,9999%)
Ca lui est arrivé de vouloir m'en prescrire a mes pires moments, je lui ai dit "laissez mes neurones tranquilles, j'en fait mon affaire" , il n'a pas insisté pour le tiapridal.
Il ne m'a jamais prescrit a dose de cheval
Il ne m'a jamais prescrit de Zyprexa (meme si lors d'un RDV il me dira que il ne me  la jamais proposé, au vu de mon neurolepto-phobie).
Mon psychiatre n'avait absolument rien a y gagner a me mettre sous neuroleptiques, ça j'en suis sur.

Mon psychiatre m'a bien fait comprendre que j'etais névrosé, avec le suivi psychothérapeutique, psychothérapeute qui est analyste et que je vois a l'interieur de l'instituion. J'ai fais les test de Roshah et tout, en bonne et due forme, avec l'equipe qui faut (je develloperai, ou pas, sur mon psychiatre et mon équipe, si il faut je le ferais ( déja fait en fait mais pas sur ce thread...)

Ma névrose n'est pour le moment en tout cas pas remis en cause...

Je trouve qu'avec les échanges qu'on a, petit a petit je trouve mes réponses :)

Merci bighorsse

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Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
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Pareil, jamais pris de neuroleptiques, ça me ficher la frousse... et on m'en a déjà  prescrit, mais je ne prenais pas mon traitement..
Je préfère m'en tenir aux seuls benzos pour mon cas, chez moi ça fait anxiolytique et antidépresseur à  la fois

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bighorsse
Banni
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je pense mammon que tu as raison ..à  moins que tu nous dissimules les hallu qui t'empêche de dormir, des frayeurs devant de monstrueuses araignées géantes qui hantent ta chambre...
les neuroleptiques sont d'un usage spécifiques, utiles pour certaines pathologies, mais pas pour celles dont on parle ici sur ce forum (il est arrivé que quelques personnes soient venues ici et qui avaient vraiment besoin de ces médoc; jamais personne ne leur a conseillé de ne plus les prendre ; comme quoi on sait ce qu'on dit

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Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
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à  moins que tu nous dissimules les hallu qui t'empêche de dormir, des frayeurs devant de monstrueuses araignées géantes qui hantent ta chambre...

J'ai bien peur des monstrueuses araignées qui hantent ma chambre, mais hélas (heureusement?) elles sont bien réelles  T__T :île-tropical-attitude:

En plus on m'en a prescrit (du Risperdal et du Zyprexa) pour remplacer les benzos, même pas pour un trouble psychotique.... inutile de dire qu'après m'être renseigné 10 minutes sur le net j'ai mis les boites dans mon sac spécial "en cas d'attaque de zombie" big_smile
Après ouaip c'est sûr, je suis le premier à  dire qu'il n'y a pas de "mauvais" traitement psychiatrique, mais bon que ce soit adapté à  la personne au moins... là  ce n'est manifestement pas mon cas.

Dernière modification par Mammon (01 février 2013 à  23:21)

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akita
Psycho junior
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Bon j'ai fait quelques recherches, et voici ce que j'ai trouvé et qui réponds partiellement a ma question:
http://www.aapel.org/bdp/dico.html#neuroleptiques

Les neuroleptiques agissent en bloquant partiellement la réception d'un des neurotransmetteurs les plus importants, la dopamine[....]Les molécules du médicament viennent se placer sur une partie des récepteurs, les empêchant de recevoir les molécules de dopamine. Jusqu'à  70% de ces récepteurs peuvent être bloquées lors d'un traitement à  doses élevées

Bon alors ca aurait tendance a couper les liaisons nerveuses comme me l'avait dit mon psychiatre.

L'intensité des impulsions nerveuses, et, donc, des sentiments (peur, colère, joie...), est ainsi diminuée.

Ca on l'a tous senti, je pense (enfin ceux qui ont essayé)

leurs effets indésirables sont nombreux: difficultés de coordination, troubles de concentration, prise de poids, tremblements.
Certaines séquelles peuvent être définitives, la plus connue étant la dyskinésie tardive, qui se traduit notamment par des contractions involontaires et incontrôlables de la langue et du visage

HA bah Ca alors ca fait bien peur!!!! Je prefere encore me droguer wink

Je vais continuer mes recherches sur le traitement de la névrose par les neuroleptiques..


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bighorsse
Banni
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il n'y a pas "une" névrose mais "des" névroses
c'est important car dans certaines névroses, l'apport de neuroleptiques peut avoir qq utilités

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neutritude
Nouveau Psycho
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Je ne supporte pas non plus les neuroleptiques seulement on me les a tous prescrit (zyprexa risperdal solian etc...). On m'a expliqué dernièrement que j'avais des troubles schyzo-affectif pas trop méchant qui englobe crise de prarano, consommation de stup avec hallucination ; mauvaise interprétation des données =délire tout ça provoque des angoisses persistantes que je gère à  l'aide benzo. Mais mon psy a été clair ça ne passera pas sans neuroleptique donc je me suis mis d'accord avec lui une dose de quétiapine = xeroquel 100mg qui est une dose faible et effectivement je sens que je redescend vraiment de ces angoisses.

Tout ça pour dire que effectivement c'est dur d'accepter un traitement sous neuroleptique mais à  un moment si on veut redescendre et repartir de zéro il faut en passer par là . Ce n'est que provisoire mais seul ces médicament soigne alors que les benzo ne font que masquer les problèmes.

ce traitement doit être instauré avec quelqu’un de confiance qui justifie et explique l'utilité du produit, dès fois une faible dose suffit et ne jouera ni sur tes faculté ni sur ta sexualité. Les antidépresseurs il faut s'en méfier ils peuvent empirer les troubles et ont souvent plus d'effet secondaire.

« Ce n'est pas les médecins qui nous manquent, c'est la médecine. »
de Montesquieu

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akita
Psycho junior
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En ce qui me concerne, la prise de neuroleptiques, si je peux l’éviter je pense que c'est pas plus mal.

Après, Neutritude tu parle de troubles schyzo-affectif. Bon je ne sais ce que ton médecin entends par la.

La psychologie (voire la psychanalyse) mets en évidence des structures de la psyché (notre manière de penser, percevoir, ressentir.... bref, çà  ne se limite pas au cerveau et système nerveux)..
Principalement trois structures: névrose, psychose, et perverse.
Cependant,  la psychologie et métapsychologie  avance, et on parle d'autres structures: troubles Bipolaires (anciennement psychose maniaco-dépressive), borderline, états limites....

C'est une théorie, et dans ce domaine tout le monde n'est pas d'accord, et personne ne détiens vraiment la vérité.

Cependant, il est clair que dans les situations ou le sujet (le patient, le malade..) relève d'une structure de type psychotique (dans la psychose) dont des symptômes viendrais nuire à  la vie du sujet, alors le traitement approprié est bien le neuroleptique. Il est d’ailleurs aussi classé "anti psychotique". C'est marqué dans la notice de certains neuroleptiques.

Après une personne peut avoir des symptômes de type psychotique sans être pour autant psychotique. Ceci dit si il y a hallucinations (audio/visuelle  ou autre), sans prises d'aucun psychotrope, il n'y a pas trop de doutes à  avoir..

Est il important de savoir ce genre de truc? c'est à  dire se poser la question "suis je psychotique, névrosé ou autre?". Pas vraiment, a part si cela peut te réconforter. Par contre le psychiatre/psychologue/psychanalyste a tout intérêt de le savoir, afin d'adapter le meilleur accompagnement possible:
-accompagnement chimique, par le psychiatre (médicaments)
- accompagnement psychologique (qui permet bien souvent d’éviter de prendre des prises énormes de médicaments, voire parfois, de les supprimer totalement dans des cas ou on aurais jamais pu imaginer que cela soit possible)
- etc.

Concernant les neuroleptiques et les angoisses, il m'est arrivé une fois ou deux, car je suis un névrosé phobique (oui parce que c'est pas simple, il y a des sous famille dans chacune des structures...), donc crises d'angoisses, attaques de panique, et plein de choses superbement désagréable... Il m'est donc arrivé de prendre du tercian, et cela s'est avéré efficace, j'ai pris le tercian, je ne me rappelle plus a quel dosage, mais cela avait été efficace et à  ma surprise, pas d'effets secondaires gênants (voire pas d'effets secondaires du tout!)




neutritude a écrit

ce traitement doit être instauré avec quelqu’un de confiance qui justifie et explique l'utilité du produit, dès fois une faible dose suffit et ne jouera ni sur tes faculté ni sur ta sexualité. Les antidépresseurs il faut s'en méfier ils peuvent empirer les troubles et ont souvent plus d'effet secondaire.

JE crois qu'en ce qui concerne les médicaments, finalement, après 12 ans de "je sais mieux que les médecins ce qu'il me faut pour me soigner", je m'en remets a présent au médecin et j’essaye de lui donner ma totale confiance et ce n'est pas simple.
Alors oui il y a des effets secondaires, mais dans tout les médicaments psychotropes, et si on devait dire les pires, ce serait quand même les neuroleptiques (renseigne toi sur les injections retard: une injection en début de mois, plus de libido, une semaine ou tu es comme un légume etc...)
Tout dépends de la pathologie, du symptôme, du médicament, du dosage, de la qualité du médecin.....



neutritude a écrit

Tout ça pour dire que effectivement c'est dur d'accepter un traitement sous neuroleptique mais à  un moment si on veut redescendre et repartir de zéro il faut en passer par là . Ce n'est que provisoire mais seul ces médicament soigne alors que les benzo ne font que masquer les problèmes.

Bien sur que les benzo "masquent " les problèmes. Mais elles soulage, elles on un effet rapide. Elles sont appropriées pour certaines pathologie.
Elles permettent certaines personnes à  traverser un passage de leur vie. Ce masque peut etre utile pour "évoluer" la ou c'est dur et source d'angoisse. Les benzo peuvent être d'excellentes béquilles.

Le plus gros point noir des benzo, c'est le coté dépendance, et effets secondaires (que certains aiment bien..)

Concernant les antidépresseurs, ces derniers permettent de réduire considérablement la prise de benzos, et sont efficaces sur le long terme. De manière générale ils sont sensé apporter moins d'effets secondaires que les anxiolytiques (dont les benzos). Puis un antidépresseur, comme son nom l'indique, est approprié à  la  dépression. Certains étant plus efficaces en fonctions des symptômes (ex déroxat est bien pour les phobies/attaques de panique).

C'est un véritable métier que d'être psychiatre et savoir donner un traitement adapté à  la personne. Le psychiatre parfait n'existe pas (et ce pour pleins de raisons...
Mon avis étant qu'il faut éviter de se faire prescrire ce genre de médoc par un généraliste (cela a été mon erreur (je pense  même que cela devrait être interdit... mais bon c'est un autre débat...)

En tout cas, et je m’arrêterais la dessus, les neuroleptiques, dont le terme signifie casser, briser, couper les neurones (donc empêcher certains messages dans l'influx nerveux de passer) sont des médicaments efficaces dans des troubles de type psychotique dont la schizophrénie, les neuroleptique permettrons d'éviter les "délires". (attention je n'ai pas dit que tu est schizophrène!! je ne me permettrais pas, et je n'ai aucune compétence en la matière, un peu comme tout ce que je viens de dire. qui est seulement la parole d'une usager de ces substance, et non pas d'un scientifique qui maîtrise son sujet)


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neutritude
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Je suis d'accord avec toi les benzos sont des anxiolytiques efficace et important pour gérer les crises. Mais lorsqu'on a eu plusieurs épisodes psychotiques : délires, hallucinations et paranoïa motivé ou non par la prise de toxiques mon psy m'a dit que c'était souffrir de trouble shyzo-affectif.
Ces épisodes provoquent de graves angoisses persistantes qui nécessitent la prise de neuroleptiques. Mon psy ma dit qu'ils ne savent pas que ces médicaments sont nécessaire au regard de leur action pharmacologique (comme tu dis ça te coupe les nerfs ), la seule raison qu'ils ont de les prescrire c'est le retour d'expérience qu'ils ont dessus. Il savent que cela soulage les gens dans plusieurs cas.

Par exemple le tercian que tu dis avoir bien supporté est un traitement de forme (il calme les angoisses), ce n'est pas un traitement de fond. Le zyprexa lui est un traitement de fond et permet si il est pris pendant une période de ne plus être prisonnier de ses phobies ou angoisses ...

J'essaie juste de te dire que les neuroleptiques sont très utiles du point de vu qu'ils ont vidé les HP et ils permettent à  des gens de vivre leur vie sans problème malgré de grave troubles.

« Ce n'est pas les médecins qui nous manquent, c'est la médecine. »
de Montesquieu

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Phoenix
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Le trouble schizo-affectif est une des nombreuses formes de schizophrénie, forme dite dysthymique. Elle est caractérisée, pour faire simple, par une symptomatique appartenant à  la fois au spectre des troubles bipolaires et à  celui des troubles schizoïdes.

L'approche psychanalytique consistant à  classer les gens par catégorie (chose qui, tous contextes confondus, me gonfle au plus au point) n'a ce me semble aucun intérêt thérapeutique: les psychoses font l'objet, dans le meilleur des cas, d'un traitement symptomatique accompagné d'un suivi psychologique (chose souvent négligée malheureusement...).

Ainsi, classer les gens par catégorie et suivre ces classements pour les prescriptions ne rend pas service: il y a des patients schizophrènes qui n'ont absolument pas d'hallucinations, inutile de leur donner un traitement antihallucinatoire qu'ils ne supportent pas forcément (en même temps les neuroleptiques c'est pas forcément ce qu'il y a de plus agréable comme traitement).
Inutile, dans ce même esprit, de gaver de sédatifs des patients sous prétexte qu'ils ont été classés psychotiques alors qu'ils ne sont pas plus agressifs que n'importe qui (hors cas particuliers, bien entendu). C'est pourtant une pratique courante en établissements psychiatriques (et je sais de quoi je parle: le Tercian, c'est souvent un incontournable). Mais ça permet de foutre la paix aux soignants.

Les neuroleptiques sont - je rejoins neutritude - des médicaments qui ont changé la vie des soignants mais également des patients. Avec l'invention de la Chloropromazine en 1952 (DC: Largactil), les patients dysleptiques qui hurlaient à  la mort et prenaient pour une agression toute tentative de communication sont devenus accessibles au dialogue et ont pu, à  défaut de guérir, améliorer considérablement leur vie quotidienne (réinsertion sociale essentiellement). Et cela va même plus loin: les patients qui souffraient de schizophrénie dite hébéphrénique, forme très autistique avec une impossibilité totale de contact avec le monde réel, ont commencé à  communiquer également. On ne PEUT PAS cracher dessus.

L'ennui, c'est qu'ils sont aujourd'hui devenus une formalité et que leur prescription relève plus d'un réflexe que d'un choix réfléchi... De plus, le mercantilisme de notre société n'a pas épargné le milieu pharmaceutique: l'arrivée des neuroleptiques dits atypiques à  des prix exorbitants a rangé bien au fond des armoires leurs cousins de première génération. Hors c'est très subjectif: je supporte beaucoup mieux l'Haldol (1957, ne l'oublions pas) que le Risperdal, l'Abilify et le Loxapac. Le Solian me rend apathique et le Zyprexa me fait prendre du poids alors qu'il n'est, chez moi, pas plus efficace que l'Haldol.

J'ai la chance d'avoir un psychiatre ouvert d'esprit (15 ans d'expérience dans le milieu de l'addictologie y sont probablement pour quelque chose) qui me croit quand je dis que les opiacés sont les substances qui m'offrent le meilleur confort de vie. Grâce à  la buprénorphine (je prends du Suboxone), je peux sortir de ma chambre la journée sans problème, et même sortir de chez moi. Pendant un temps, je passais 20h/24 dans la chambre, dans le noir, et je réagissais très mal à  toute tentative de contact (personne n'avait intérêt à  me déranger...). Aujourd'hui j'ai pu reprendre les études... Je ne vous fais pas de dessin.

Je termine ce message par un hommage aux deux psychiatres qui m'ont suivi (le premier pendant deux ans jusqu'à  mes 18 ans, le deuxième depuis mes 18 ans jusqu'à  maintenant, cela fait un peu plus de quatre mois), qui m'ont écouté et qui, par leur absence totale de sectarisme, ont changé ma vie. Merci...

Discendi et Docendi.

Apprendre et Enseigner.

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akita
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Je te rejoins tout a fait dans tout ce que tu dit et tu as entierement raison.

Avant de considerer le sujet comme "un fou" "un tox" "une-etiquette-parmis-tant-d'autres", il convient de le considerer avant tout comme un etre humain a part entiere. Sans ça, on reste campé sur de la théorie, des bouquins qui n'ont rien d'humain. Et c'est justement d'arriver à  sortir de ces clichés qui permet d'entendre la personne, de faire en sorte qu'il y ait un dialogue, un climat de confiance, un transfert positif.... qui rendra tout accompagnement plus humain.

Ce n'est pas pour autant qu'il faudrais nier les apports qui ont été fait en la matiere, et de ne pas s'appuyer dessus.

L'haldol est une molécule encore trés utilisée, et qui n'a plus a faire ses preuves

Le zyprexa on a essayé de m'en  faire bouffer pour me rendre sage en psychiatrie, mais je ne suis pas sage et je suis capable de signer une décharge...

JE connais des structures qui de par leur maniere de bosser réduisent énormément les prises de médicaments de toute famille. Malheureusement, ces structures ne faisant pas le beurre des mlobbies pharmaceutiqeus, elles sont menacées, se font rares, et résistent dans le sens propre du terme. (psychothérapie instutionnelle qui consiste à  considerer le soignant et le soigné sur le meme pied. On soigne d'abord le soignant de ses propres maux... enfin des bouquins entiers ont été ecrit sur cette maniere de faire..)

Dernière modification par akita (02 février 2013 à  19:20)


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labricotbleu
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les neuroleptiques sont un cancer : si je prends 18 mois d'ordos début des années 2000, je compte : 33 produits différents majoritairement des neuroleptiques et des antipsychotiques (en ce temps là  y'avait pas encore les Abilify et autres nouvelles gloires des labos), dont certaines ordos avec 8 produits différents à  prendre par jour : pour moi les souvenirs de neuroleptiques sont : 103 kg sur la balance (aujourd'hui je pèse 68 kg tout mouillé), devenir un zombie puissance 1000, mais bon je ne jette pas tout et je lis vos posts, je crois qu'un neuroleptique limité à  une dose correct à  so utilité mais le souci c'est si tu tombes sur un docteur Jabuse, car là , tu descends direct au caveau (moi j'en suis sorti, comment je n'en sais rien.... vu que j'en avais avalé 400 comprimés), oui mieux vaut des Benzos, d'ailleurs "Benzo" on croirait le nom d'un vieux pote... les anti psychotiques sont guère plus fréquentables, le Lithium est certes un bon titre de Nirvana mais à  part ça...

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seba59
Banni
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959 messages
Salut les amis,

Si vous exposez une expérience personnelle avec des médicaments psychotropes, pensez à  utiliser la forme "je", "je pense que" ou "selon moi", c'est indiqué dans les règles du forum. Vouer telle ou telle molécule aux gémonies n'est utile pour personne tant les "cas particuliers" sont légion en psychiâtrie et pour des réelles prescriptions de médicaments, notre ami prescripteur (lui-même médecin) est toujours à  l'écoute.

Merci beaucoup,

seba59

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror, et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale." H.F. Thiéfaine

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ZombyWoof
Psycho sénior
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685 messages
Il était une fois, un grand monsieur qui s'appelait Henri Laborit (114-1995), un type humain, mais avant tout, un chirurgien.
Travaillant au Val de Grâce, il était en relation professionnelle avec les psychiatres de Ste-Anne, mais dans le cadre de son taf de chir', il s'intéressait aux récentes phénothiazines, des antipsychotiques prometteurs.
L'anesthésie étant aussi un de ses dadas, il expérimentait aussi des antihistaminiques, sur lui même quand il le fallait, et dans l'intérêt du confort de ses patients; Déjà  faut le faire!
Il fait deux grandes découvertes, début des années 50, l'hibernation artificielle, mais aussi, il utilise le Largactil (premier neuroleptique connu), dans le cadre de la neuroleptanalgésie, donc pour apporter un bien être à  l'opéré.
On lui doit aussi le GHB dont l'usage comme "drogue du viol" n'était pas prévu!
Pour son parcours, il y a de quoi se documenter, et si vous voulez lire un de ses bouquins très accessibles, je vous conseille "l'éloge de la fuite", ou il décrit le besoin de fuite en avant à  la recherche du plaisir (faudrait que je le relise, ça date de mes études de psychos, donc je n'avais pas 30 ans).

Revenons au Largactil et ses descendants, les neuroleptiques: En 1985, dans un grand HP, un vieux surveillant à  2 doigts de la retraite, m'a expliqué qu'il avait connu les derières années des cachots avec les fers et la litière de paille, pour les malades trop agités et qui se souillaient, donc nettoyage comme des écuries; Les camisoles, bien sur (alors qu'il en restait 2 ou 3 pour 1800 patients, bref, toutes ces joyeusetés, que SEULS les neuroleptiques ont permis d'éradiquer.

Alors, si l'on parle des méchants infirmiers qui tassent les malades pour avoir la paix, je voudrais voir n'importe lequel de ces détracteurs ignares, avec certains cas très graves, sans leurs neuroleptiques.
Sans cestte catégorie de médicaments, les appartements thérapeutiques seraient impossibles, certains malades seraient fermés à  vie (ceux qui le sont, en principe, sont incapables d'un minimum d'autonomie, ou ce sont de PO).

Tout ça, je l'ai vécu, j'ai compté des millions de gouttes et de cachets, pas pour avoir la paix, sinon je serai rentré dans une administration de glandeurs, mais pour ne pas voir la souffrance morale que certains vivent!

A côté de celà , en 2005, j'ai été agressé par un couple de voisins fous furieux, et je me suis retrouvé en Neuro (avec pour infirmières, des collègues d'études (!), puis ayant fait vider mon appart par des proches pour pas que les autres ne le pillent, il fallait bien que j'aille quelque part, le temps de trouver un nouveau home; J'avais le choix entre une structure glauque à  20 borne de la ville, ou un servive psy... J'ai choisi un service ou j'étais passé comme étudiant, me disant que ce serait cool... Mais, l'équipe avait changé, et sans connaître la raison de ma venue, ça a été 3 jours en pyjama, pour pas que je fugue, alors que j'étais venu tout seul...
Puis un problème pour avoir un appart' (je ne comptais pas rester), m'a fait piqué une colère, qui m'a valu d'être shooté et attaché dans une demi-pénombre!
Seulement, cette conne de chef de service, ne connaissant pas mon dossier et surtout les traitements que je prenais, afailli me tuer, il y avait une grosse incompatibilité entre le neuroleptique qui m'avait sciè les pattes et un des médocs (non-psy) que je prenais!
C'est un ami (Merci Casi) qui a battu le tambour quand il m'a vu inconscient, avec la langue en carton qui pendait de ma bouche, il m'a cru mort!
La toubib a compris, mais c'était un peu tard; bref on m'a collé un traitement que je n'ai pris que les tout premiers jours, puis comme j'avais ma caisse sur le parking, pendant 3 mois j'ai couru les stations services pour la bière ou la vodka, et comme en bas c'était un centre de métha, à  la machine à  café, je connaissais la moitié des toxicos, donc le shit a volonté, et bien bourré tous les jours, j'ai vécu mon petit "vol au dessus d'un nid de coucou", alors que quand j'étais en blouse, je n'avais pas cette froideur pour "mes" malades.

Bon, j'ai extrapolé, mais c'est ce que le sujet m'a rappelé, des souvenirs, dont une petite partie atroce.

"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
--------------------------------------------
Ex "hard-droguiste"  wink

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Void
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Inscrit le 07 Jun 2013
31 messages
Je fais un cc d'une partie d'un livre que j'écris.

Les neuroleptiques, parfait exemple de la connerie humaine et de l'influence qu'ils ont sur nos lois et sur ce qu'on est supposés faire, alors là  c'est simple, premièrement, ça vous rend extrêmement dépressif, dysphorique (le contraire de l'euphorie), avec ataxie, impossible de rester assis et de prendre cinq minutes de repos parce que vous avez le besoin de bouger en permanence avec nervosité permanente, ça vous rend inapte intellectuellement, sous-doué, incapable de raisonner correctement, que ce soit au sens comprendre une phrase ou en synthétiser une, soumis, ça crée des troubles moteurs et supprime votre libido en vous empêchant même de pleurer, bref ça vous pousse au suicide, mais c'est pas le pire, ces saletés anti-dopaminergiques qui rendent malheureux au possible vous font perdre tout pouvoir psychique (télépathie, etc) que vous auriez eu sous l'influence de telle ou telle drogue. La psychiatrie est un crime contre l'humanité.

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nok
Banni
Inscrit le 10 May 2013
40 messages
c'est pas mal , j'aime bien la dernière phrase :"La psychiatrie est un crime contre l'humanité."

tu écris un livre sur quoi ???

la violence est le dernier refuge de l'incompétence .

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Phoenix
Psycho sénior
Inscrit le 04 Nov 2012
519 messages
Void, tu m'excuseras, mais il y a bien longtemps que j'avais pas vu un tel ramassis de conneries... Si tu n'as pas besoin des neuroleptiques, tant mieux pour toi et pourvu que ça dure, si tu n'as pas besoin de psychiatre, même chose; mais par ton présent message, tu viens d'insulter tous les gens qui n'ont pas ta chance, et dont je fais partie.

Je suis choqué par tes propos, et je pense que c'est légitime... Je ne te souhaite en aucun cas de développer des troubles psychotiques, mais ça aurait au moins l'avantage de te faire cesser de déblatérer des inepties sur un sujet que tu ne connais et ne maîtrises visiblement pas. Le fait que tu aies eu une mauvaise expérience avec les neuroleptique et la psychiatrie en général ne te donne pas le droit d'insulter ceux qui exercent et ceux qui sont soignés.

C'est à  cause de propos assassins et irrespectueux comme ceux-ci que la population générale a autant de préjugés vis-à -vis des maladies mentales et du corps de la psychiatrie, et ceci, je le vis TRÈS MAL, car ma famille ne fait pas exception à  la règle

Un usager de drogues qui stigmatise la psychiatrie et la diabolise au rang de crime contre l'humanité, mais où va t-on? Voire quelqu'un qui subit continuellement les brimades sociales au vu de son statut faire lui-même preuve d'une discrimination révoltante, ça fait peur...

Sais tu seulement combien de gens ici ont vu leur vie changer grâce à  un suivi psychiatrique?



En rédigeant ceci, quelque chose m'interpelle: si le livre que tu écris est la suite de Mein Kampf, cela se tient.

Les gens qui vont le lire auront une vision encore plus mauvaise de la psychiatrie et des gens qui sont soignés par ce service, chapeau bas!



Mais c'est à  se taper la tête contre les murs, là ... murmurmurmurmur

Discendi et Docendi.

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pouety
Nouveau Psycho
Inscrit le 24 Aug 2012
138 messages
@ void : tu as déjà  pris des neuroleptiques ? pourquoi dis.tu que la psychiatrie est un crime contre l'humanité ? tu affirmes, mais tu n'argumentes pas...
je te trouve très affirmatif dans tes posts ( genre. j'ai tout vu, tout vécu). et très manichéen. tes propos a l'encontre des personnes qui. souffrent de. troubles psy sont hyper stigmatisants.  cf. ta présentation + ton post ci.dessus. et bien entendu, a chaque fois, toi tu classes dans la bonne categorie.! a aucun moment tu n'évoque ce que TU as vécu.
personne n'est à  l'abri de troubles psy. tout le monde peut faire une bouffée délirante, a n'importe quel âge. J'ai l'impression que les troubles psy te font peur, et tu mets cette peur de cote, en tapant sur les personnes qui souffrent de ces troubles...

plutôt que d'écrire, je te suggère d'aller voir la vraie vie, tu verras que rien n'est tout blanc ou tout noir, il y a beaucoup de nuances de gris et autres couleurs...
un peu d'ouverture d'esprit, bon sang!

Dernière modification par pouety (09 juin 2013 à  21:26)

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Anaka
Nouveau Psycho
Inscrit le 09 May 2013
81 messages
les neuroleptiques utilises en tant que régulateurs d' humeur..j y ai eu droit il y a de ça une vingtaine d' années. C était avec l'haldol "faible". un jour ou j avais pris un peu trop de gouttes, je me suis retrouvée la tête tordue,syndrome extrapyramidal, crispations du cou,de la mâchoire, la langue qui sort...wink arrivée aux urgences...je me souviens qu ils se foutaient de moi les urgentistes.. qqls heures apres c était passe. mais le corp se souvient, et lors d'un autre traitement neuroleptique pourtant léger, et la j etais hospit, et bien rebelotte, je l ai senti venir, grosse panique, j ai eu droit a une belle picouse de correcteur. Ouf!!! tout ça pour dire, que oui, très utile, indispensable pour les psychotiques, quand on peut pas faire autrement, quoi!! les benzo c est plus gentil quand même;) même si, je n en prends que rarement pour calmer mes angoisses. trop pris quand j avais 20 ans. Complètement tox! mais c est vrai que l on garde en soi son cote addictif..
Aujourd hui, c est les opiacés..mais au moins, suis pas un zombie;)

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ZombyWoof
Psycho sénior
Inscrit le 30 May 2013
685 messages
Dans l'aventure qui m'est arrivée que je raconte plus haut, c'était ça que j'ai eu, syndrome extra pyramidal; sauf que je n'ai rien compris, et sans la visite d'un ami, je serai peut-être calanché.
J'ai d'ailleurs eu droit à  une IM de Lepticur, mais je n'ai pas couiné, la chef de service faisait poupoune devant leur erreur!

"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
--------------------------------------------
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Anaka
Nouveau Psycho
Inscrit le 09 May 2013
81 messages
beaucoup d' effets secondaires pour les neuroleptiques, et pas des moindres. Mais quand on peut pas faire autrement...mais pour les épisodes psychotiques, on a pas encore trouve mieux.
curiosité aussi: les enfants et les addo, c est risperdal et rien d' autre. j ai du m y plier pour mon fils qui était délirant, a 13 ans seulement. A l époque, on me parler de schizophrénie....mais ça m a pas fait peur, et aujourd hui, même si c est un addo difficile, il est rentre( presque;) dans la norme. finalement, on sait toujours pas grand chose sur le cerveau;) donc oui, je pense que des épisodes psychotiques, des gros petages de plomb, on est tous susceptibles d' en faire. Qd a en conclure et a faire un diagnostic.. Patience..et prudence.. C est sur la durée que la maladie s installe. En tout cas, dans ces moments la, les neuroleptiques sont efficaces et adaptes je pense..

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ZombyWoof
Psycho sénior
Inscrit le 30 May 2013
685 messages
Je voudrais juste dire que dans l'HP où j'ai travaillé, on avait un "sérial violeur", en chambre d'isolement, et que le patron du service voulait le sevrer de neuroleptiques; Comme il sortait de temps en temps sous la responsabilité de ses parents, il est revenu un jour avec un vrai revolver, mais pas chargé, car l'ergothérapeute l'excitait... Elle a hurlé, d'autant qu'il avait un pied de table en tube inox carré, et qu'il essayait de la tuer (elle a eu un arrêt maladie et a du changer de service).
Même moi avec mon mètre 86 et mes 100 kgs, un jour ou il faisait le foin, il a essayé de me sauter dessus, et il était en érection sous son pyjama !

Je me souviens de ce que j'avais mis sur le cahier de transmission: "à  ce moment-là , N. m'a dit que "je le faisais bander", a sauté par dessus le lit pour m'agresser, mais comme il était  en chaussettes, il a glissé sur le carrelage et est tombé sur mon poing, qui lui aussi était bien tendu"...

L'interne de garde a appelé le patron, et dans les minutes qui suivaient on était 4 dans sa piaule avec une seringue de Droleptan, et il a quand même réussi à  empoigner les couilles d'un collègue, avant de tomber.

Il avait quand même violé plusieurs personnes, dont des enfants, et je continue de penser qu'en prison il se serait fait tuer, alors qu'en HP, sous neuroleptiques (et bromure, à  l'époque), c'était mieux pour tout le monde.

Maintenant, les "totalement anti-neuroleptiques", s'il y en a qui veulent héberger des types comme ça, qu'ils ne se gênent pas!

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Phoenix
Psycho sénior
Inscrit le 04 Nov 2012
519 messages
Waw, c'est impressionnant ce que tu racontes, Zombywoof...  (je déterre le post, en fait je viens de retomber dessus et je n'avais pas vu ton dernier message!)

Discendi et Docendi.

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ZombyWoof
Psycho sénior
Inscrit le 30 May 2013
685 messages
J'en ai vu un autre, en psy, sontraitement ne se compait plus en gouttes tellement il en avait, mais avec des tubes a essai dans un rack en bois, il y avait 3 ou 4 tubes gradués avec un coup de feutre, pour ne pas avoir a compter les milliers de gouttes qu'il prenait à  chaque fois; Quand il avait une augmentation de traitement, mettons 100 gouttes de X., l'infirmier se contentait de rajouter les 100 gouttes, et changer le trait de feutre...
Malgré ça, il "pogotait" en permanence d'un pied sur l'autre et pour dire "bonjour" ou "t'as pas une clope", il répétait à  l'infini, même quand il avait sa clope et qu'on était à  l'autre bout du service!

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SCHIZOPHRENE01
Nouveau membre
Inscrit le 11 Nov 2013
2 messages
Bonjour a tous,
Je souhaiterais m'adresser plus particulièrement a Phoenix.
Tu as noté que tu prends de l'haldol, ça m’intéresse. Je m'explique, j'ai commencé par faire des bouffées délirantes, j'ai été sous zyprexa pendant un moment mais je n’était pas stabiliser j'avais pris du poids et dormais tout le temps.après plusieurs rechutes et épisode en HP on m'a diagnostiqué psychotique j'ai essayer plusieurs neuroleptiques et aucun ne me convenais. Il n'y a pas très longtemps j'ai ete hospitaliser pendant 3 mois après une grosse décompensation, la on ma dit du bout des lèvres que j’étais schizophrène et on m'a prescrit de l'haldol en intramusculaire. Je n'ai que quelques raideurs musculaire (crampes,surtout quand je boit beaucoup de café)qui ne sont pas persistantes je le supporte bien et suis stabiliser. mais je voudrais diminuer les doses pour voir comment je me sent mais mon médecin ne veut pas. j'ai très peur des effets secondaire sur le long terme que peux-tu m'en dire ai-je raison de m’inquiéter. Si je pouvait avoir d'autres témoignages de personnes sous haldol cela m’intéresse.

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seba59
Banni
Inscrit le 21 Aug 2012
959 messages
Salut Schizo01,

Je souffre moi-même de troubles schizo-affectifs et je dois dire que l'haldol est un des antipsychotiques les mieux supportés, il est très efficace quand il s'agit de lutter contre des hallucinations. Tu as des injections intra-musculaires tous les combien?

seba59

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror, et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale." H.F. Thiéfaine

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prescripteur
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Il y a discussion sur les neuroleptiques. Pour la revue Prescrire, il n'y a pas vraiment de progrès depuis l'Haldol. L'industyrie pharmaceutique n'est evidemment pas d'accord et promeut ses "nouveaux neuroleptiques".(Risperdal, Zyprexa, abilify etc..).
Je ne me permets pas de commenter sur ce sujet difficile que je connais mal. Mais ce qui et sûr c'est qu'il y a une tendance constante des patients à  arreter leurs neuroleptiques après quelques mois. La forme retard IM est une solution mais je ne sais pas si elle peut facilement durer des années.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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elychips
Nouveau Psycho
Inscrit le 09 Nov 2013
115 messages
Bonjour,
j'ai pris des neuroleptiques durant 10 mois (Xeroquel) pendant une dépression sévère en HP et je me suis sevrée il y a un mois et demi.
Sauf qu'il y a un mois et demi j'ai aussi commencé un épisode maniaque (à  confirmer par un psychiatre) puis un matin hop dépression avec pulsions suicidaires durant une semaine
aujourd'hui je vais mieux (depuis samedi matin enfaite) et je me pose la question: est ce possible que je sois bipolaire et que les neuroleptiques m'aient canalisée?

La question de la bipolarité c'était déjà  posée lors de mes précédentes hospitalisations mais mon psychiatre (que j'ai quitté il y a deux semaines) ne "croyait" pas à  la bipolarité alors que j'avais des fous rires, des troubles des sensations, des associations d'idée non stop et des pulsions suicidaires et auto mutilatrices dans la même journée, demi journée, voir heure.

Bref vais je devoir reprendre des neuroleptiques si je suis diagnostiquée bipolaire?

zoubi!
Elychips

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