La vente de poppers à  nouveau autorisée en France

#1 
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ZombyWoof
Psycho sénior
09 juin 2013 à  19:31
Le feuilleton "poppers" continue:

http://www.eurekasante.fr/actualites/ac … rance.html

Enfin, je me souviens qu'une des raisons de cette interdiction "aurai été" le fait qu'un mec serait mort en essayant d'en fixer; Si c'est vrai, c'est pas finaud, déjà , rien que l'odeur, ça ne donne pas envie d'en avoir dans une pompe...

Sinon, ce sont de super souvenirs, y compris à  un festival dans l'Allier, j'étais backstage, et je faisais tourner une fiole à  certains musiciens des "Satellites", je ne dirais pas qui, et qui rattaquaient chaque morceau avec une pêche explosive!

J'avais un ami, tenancier de boîte gay, qui me vendait les poppers à  prix coutant, et c'était des délires monstrueux!

Courts, mais intenses!

Puis il y avait le mec bourré qui avait essayé de se foutre le liquide direct dans les narines et qui était couleur coquelicot, ou le gros macho, sachant d'où ça venanit qui avait vidé un flacon sur une bougie, putain de flamme bleue jusqu'au plafond, et nous MDR, bien sûr!

(Ooops! je me suis gourré de section: Si un modo veut bien déplacer mon post)....

"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
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Ex "hard-droguiste"  wink

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#2 
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pierre
Web-Administrateur
09 juin 2013 à  21:07
La vente de poppers à  nouveau autorisée en France
Mercredi, 05 Juin 2013

Le commerce des poppers est à  nouveau légal en France. Le Conseil d'Etat vient d'annuler l'arrêté du 29 juin 2011 qui interdisait la vente et la cession au public des produits contenant des nitrites d'alkyle (appelés "poppers"). Le ministère de la santé avait à  l'époque suivi les conclusions de l'Afssaps (renommée ANSM) selon lesquelles ces produits "à  visée récréative" présentaient une toxicité importante et un risque de dépendance.

Cette mesure prohibitive visant à  préserver la Santé publique avait été dénoncée par les principaux distributeurs de poppers en France et par le Syndicat national des entreprises gaies. Ils avaient déposé un recours auprès du Conseil d'Etat afin d'annuler "pour excès de pouvoir" cette décision ministérielle.

Les arguments de l'Afssaps semblaient solides
Les nitrites d'alkyle entrant dans la composition des poppers entrainent une dilatation des vaisseaux sanguins au niveau cérébral, périphérique et génital. Ces produits peuvent par exemple être inhalés lors des rapports sexuels afin, entre autres, d'augmenter les sensations physiques.

Tenant compte des données relatives à  l'utilisation des poppers en France, l'Afssaps avait alerté sur les risques d'effets indésirables directement liés à  ces produits, tels que des troubles de la circulation sanguine, des troubles cardiovasculaires, des malaises et des atteintes oculaires de type brûlure. L'Agence du médicament annonçait ainsi 146 cas graves rapportés entre 1999 et mars 2011, dont 6 d'issue fatale.

La décision d'interdire la vente et la cession au public de poppers reposait également sur les résultats d'une enquête réalisée lors de la journée d'appel à  la défense (enquête ESCAPAD 2011). Ces résultats montraient une  consommation de poppers en augmentation au sein de la population adolescente.

Insuffisants pour le Conseil d'Etat
Il semble que ces arguments ne soient pas suffisants pour maintenir la décision ministérielle de 2011. C'est ce qu'il ressort des conclusions du Conseil d'Etat, selon lesquelles "les produits contenant des nitrites d'alkyle ont une toxicité faible aux doses inhalées habituelles". Le Conseil d'Etat pointe également l'absence d'"étude scientifique ou d'enquête permettant d'établir que ces substances présentent un risque de pharmacodépendance ou d'abus", tel que défini dans le code de la Santé publique.

Une annulation qui soulève des interrogations
Que faut-il garder des éléments exposés par l'Afssaps suggérant d'une part des risques sanitaires liés à  l'utilisation des poppers, d'autre part soulignant l'augmentation de la consommation chez une population de plus en plus jeune ?

Source : http://www.eurekasante.fr/actualites/ac … rance.html

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#3 
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pierre
Web-Administrateur
09 juin 2013 à  21:09
Ca me fait penser à  une idée. Si la décision d'attaqué le decret d'interdiction du poppers a été attaqué devant le conseil d'etat, on pourrait faire de meme avec la Methoxetamine ou le 6-APB ?

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#4 
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ZombyWoof
Psycho sénior
09 juin 2013 à  22:15
Euh, Pierre, j'ai fait un topic là -dessus avec un lien; En temps qu'admin, tu peux peut-être fusionner les 2 posts? Enfin, c'est pour info que je te le dis;)

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#5 
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pierre
Web-Administrateur
09 juin 2013 à  22:20
Voila
Mais quand tu donnes un info comme cela, c'est mieux de copier-coller l'info, puis de mettre tes commentaires ensuite.
Pierre

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comme le mariage gay est legal ça ne  m'étonne pas pour le retour du popers loling.

L'ivrogne et l'enfant disent ce qu'ils ont sur le coeur.

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moi juste pour dire que j'étais fan des satellites!!!

Mais qu'importe l'éternité de la damnation à  qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance

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Ralala le poppers ^^

Comment j'ai adorai les première fois, vers mes 15 ans, en soirée bien bourré, un petit reniflage et cette vague de chaleur et d'euphorie.

En revanche, je me souviens aussi des brulures du produit sur mes narines (oé bourré dans le noir, on est pas très habile), et surtout des maux de têtes atroces au petit matin quand j'avais vraiment abusé et passé des heures a en renifler ...

Souvenir de jeunesse big_smile

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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#9 
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ZombyWoof
Psycho sénior
10 juin 2013 à  12:19

pierre a écrit

Voila
Mais quand tu donnes un info comme cela, c'est mieux de copier-coller l'info, puis de mettre tes commentaires ensuite.
Pierre

OK super

Dernière modification par ZombyWoof (10 juin 2013 à  12:20)


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#10 
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Alain Will
ancien Vice-Président
10 juin 2013 à  12:48
Salut,

P'tit ajout-complément : le "vrai" poppers d'origine, très recherché depuis son interdiction est du nitrite d'amyle.

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Poppers

Certes, cela reste avant tout des terminologies et des molécules différentes touchant à  la chimie organique, mais bon... Certaines molécules qui ont été interdites ultérieurement se sont révélées dangereuses pour la santé.

Attention de ne jamais associer du poppers à  du Viagra (risque mortel).

J'ai déjà  parlé du nitrite d'amyle sur le forum ( http://mobile.psychoactif.fr/forum/view … 211#p69211 ) que mon propre grand-père qui aurait 105 ans aubourd'hui, connaissait parfaitement, puisque utilisé en particulier dans les angines de poitrine... Vendu en ampoules dans les pharmacies (où il a travaillé une partie de sa vie).

Ajout : le poppers même si je déconseille, personnellement, fortement ce type de consommation pour sa nocivité, peut être "fumé" : il suffit de tremper la pointe d'une clope dans un flacon et la laisser s'imprégner doucement du produit. La laisser sécher ensuite ! Et la fumer... Cela s'appelait une "bombe"...

Amicalement, Alain W.

Dernière modification par Alain Will (10 juin 2013 à  13:08)


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma

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#11 
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ZombyWoof
Psycho sénior
10 juin 2013 à  13:41
D'ailleurs, un des Freak Brothers entrait dans une pharmacie et demandait " un demi-litre d'éther pur et deux douzaines d'ampoules de nitrite d'amyle ".

Je confirme que ce produit soulage immédiatement l'angine de poitrine ou Angor, par vasodilatation des coronaires, mais est inefficace en cas d'infarctus du myocarde...

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#12 
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Alain Will
ancien Vice-Président
10 juin 2013 à  14:13
Yep... Mais l'association du poppers est du Viagra peut entraîner de graves conséquences car (je cite) :

L’association de poppers et de Viagra peut entraîner des accidents cardio-vasculaires parfois fatals[2], par accumulation de monoxyde d’azote[4], dont ils sont tous deux une source.

[2]↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Denis Richard, Jean-Louis Senon, Marc Valleur, Dictionnaire des drogues et des dépendances, Larousse, 2004 (ISBN  2-03-505431-1).

[4] le monoxyde d'azote est un vaso-dilatateur.

Amicalement, Alain W.

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#13 
jeanjean
Nouveau membre
27 juin 2013 à  15:33
Bonjour, je viens de lire le texte de cet arrêt du Conseil d'état, et le quatrième considérant est fort intéressant puisque cette instance (qui est le juge suprême en matière administrative) écrit :
"il ressort [...] des pièces du dossier que, d'une part, les produits contenant des nitrites d'alkyle ont une toxicité faible aux doses inhalées habituelles et que, d'autre part, aucune étude scientifique ou enquête n'est produite qui permettrait d'établir que les nitrites d'alkyle présentent un risque de pharmacodépendance ou d'abus [...]  ; dès lors, le ministre du travail, de l'emploi et de la santé ne pouvait décider d'interdire de façon générale l'offre et la cession au public des produits contenant ces substances sur le fondement des dispositions du code de la santé publique relatives aux stupéfiants"

Est-ce que cela ne pourrait pas s'appliquer également à  d'autres produits, notamment au cannabis? Auquel cas, cet arrêt ferait une jurisprudence fort intéressante car elle remettrait en cause beaucoup de choses, y compris au niveau politique. Savez-vous si des associations se sont exprimées là -dessus? Qui s'engouffre dans la brèche?

A+
Jean

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#14 
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pierre
Web-Administrateur
27 juin 2013 à  18:05
C'est une bonne question pour le cannabis, mais aussi pour toute les nouvelles substances psychoactives de synthèse, que l'Etat a interdite, sans avoir le moindre etude sur la dangerosité.

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#15 
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Kevin
Psycho junior
27 juin 2013 à  19:01
La suggestion est intéressante mais ça me semble difficile à  réaliser en pratique...

Un recours en Conseil d'Etat ne doit pas être facile à  monter...
Dans le cas des poppers, il y avait le SNEG (syndicat des entreprises gay) et les producteurs pour porter l'action. Ils ont des moyens relativement conséquents...
Dans le cas d'autres substances, j'ai du mal à  imaginer qui pourrait monter un tel dossier... Avec ASUD ou Psychoactif, ça passerait surement pas... Quand aux associations style AFR ou Fédération Addiction, je les vois mal se lancer là  dedans...

D'autre part, le cas des poppers est assez spécifique et difficilement comparable aux autres substances.

AMHA, la législation sur le cannabis ne pourra pas évoluer par cet angle là . Même si ce produit est très probablement moins dangereux que beaucoup d'autres, il y a quand même des effets négatifs bien documentés qui n'autoriseraient pas le conseil d'état à  conclure que "la toxicité est faible" ou que "les preuves de pharmacodépendance" ne sont pas établies.

En ce qui concerne les RC, l'angle d'attaque me semble pertinent. En théorie, ça se tient : peu voire pas d'études donc pas de preuves de toxicité ou de dépendance. De plus, la consommation est assez restreinte. Mais les autorités sanitaires pourraient argumenter qu'en raison d'une analogie structurale les effets et la toxicité sont potentiellement comparables et que ces nouvelles substances méritent donc le même traitement légal (approche qui semble être dans la tendance avec le classement par famille appliqué aux cathinones en 2012). De plus, les prohibitionnistes auraient vite fait d'ajouter qu'en absence de données il faut appliquer le principe de précaution. Ce qui ramènerait le débat sur une autre discussion : celle de l'effet pervers de l'interdiction, qui favorise l'apparition de nouvelles substances dont la toxicité est encore moins documentée.

K.

Dernière modification par Kevin (27 juin 2013 à  19:05)

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