Le cannabis médical est prometteur pour la dépendance aux opiacés

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pierre
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Selon Associated Press , «Les ventes des deux analgésiques sur ordonnance les plus populaires de la nation, l'oxycodone et l'hydrocodone , ont explosé à  travers les Etats-Unis lors de la dernière décennie.  » L'abus croissant de Percocet et d'autres drogues opiacées a également conduit à  une augmentation de la consommation d'héroïne, et à  une quantité vertigineuse de personnes demandant un traitement pour la dépendance aux opiacés .

L'administration des services de santé mentale et de toxicomanie a déclaré que plus de 100.000 personnes ont été admises dans les services d'urgence en 2004 pour un abus d'analgésique, comme une overdose de Percocet. En 2008, le nombre d'admissions dans les services d'urgence avait presque doublé pour atteindre plus de 300.000. Les visites aux services d'urgence impliquant des produits à  base d'oxycodone , comme le Percocet , ont augmenté de 152 pour cent entre 2004 et 2008. Le Réseau d'alerte sur l'abus des drogues a publié un rapport en 2010 qui détaillé comment l'utilisation non médicale des analgésiques sur ordonnance continue d'être un problème de santé publique aux États-Unis qui pose des graves problèmes.

Les traitements pour la dépendance aux opiacés avec des médicaments comme la méthadone ou des  médicaments classiques courent le risque de rendre le patient toxicomane dépendantes du nouveau médicament. Les traitements conventionnels pour la dépendance aux opiacés peuvent induire des symptômes de sevrage sévères si le médicament est arrêté brusquement. Le développement de thérapies non-opioïdes, qui ont moins de risques de dépendance et d'abus, demeure un besoin important.

Depuis les années 1970, le principal ingrédient actif de la plante de cannabis, le THC , a montré des résultats prometteurs dans le traitement de la dépendance aux opiacés et des symptomes de sevrage. Cependant, il a été jusqu'à  présent exclues de lois sur la marijuana médicales existantes, en dépit des preuves solides de ses avantages,  en raison de son statut fédéral de narcotique de l'annexe 1.

L'usage du cannabis pour traiter la dépendance aux drogues est une vieille idée. À la fin des années 1800, le Lancet a publié un article sur un traitement assez efficace pour la dépendance aux opiacés, disponible sous la forme d'une teinture de cannabis. L'utilisation de la plante de cannabis pour traiter les troubles lliès à  l'abus de substances apparaît aussi dans les anciens textes indiens et la littérature ayurvédique. Une étude récente s'interessant aux patients de la marijuana médicale a suggéré qu'il y a une population importante qui l'utilisent actuellement comme un « médicament de sortie» ou comme un substitut moins nocif que l'alcool et autres drogues. En outre, la consommation de marijuana intermittente  a montré son efficacité pour améliorer la rétention dans les programmes de traitement de la dépendance aux opiacés, qui sinon sont entravés par une mauvaise observance .

Les ingrédients actifs du cannabis interagissent avec le système endocannabinoïde dans notre corps. Ce système se compose de récepteurs, les ligands ( endocannabinoïdes ), et des protéines pour la synthèse et la dégradation des endocannabinoïdes. Les chercheurs aujourd'hui étudient ces récepteurs et les composés de THC naturel  déjà  existants dans notre corps pour traiter les différents aspects de la dépendance aux opiacés et le manque. Par exemple, les chercheurs du laboratoire du Dr Aron Lichtman étudient un médicament appelé JZL -184 . Ce médicament inhibe les protéines qui dégradent les endocannabinoïdes, augmentant ainsi la quantité de cannabinoïdes endogènes disponibles pour interagir avec les récepteurs. Dans l'étude de M. Lichtman sur des animaux, des doses élevées de JZL-184 bloquent de manière significative les signes de sevrage aux opiacés.

Alors que de plus en plus d'États adoptent des lois permettant l'utilisation de la marijuana médicale, la dépendance aux opiacés devrait être considérée comme une condition médicale susceptible de qualifier pour ces programmes . En plus d'apporter une alternative viable à  une population gravement affligés et de plus en plus importantes, cela aiderait grandement les chercheurs à  surmonter les obstacles à  l'étude du cannabis et à  affiner le potentiel de la plante comme médicament. Il y a un grand besoin de nouveaux traitements efficaces pour  la dépendance aux opiacés qui soient  non -toxiques, aient un potentiel de dépendance faible, et ne causent pas de graves symptômes de sevrage chez les patients dépendants aux opiacés. Le cannabis peut nous aider à  répondre à  ce besoin.



Jahan Marcu, Ph.D., est vice-président du « Americans for Safe Access Multidisciplinary Scientific Advisory Board  » et étudie actuellement la pharmacologie des récepteurs cannabinoïdes à  l'Université Temple.


Traduction de Pierre Chappard, de http://safeaccessnow.org/blog/blog/2013 … ependence/

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blue pearl
Psycho junior
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336 messages
salut
merci Pierre pour l'infos et la recherche c'est tres interessent je suis moi meme encore en sevrage des opiacees et sans substitut juste de quoi calmer mes angoisses la medecine devrait s'interesser encore plus a c'est vertus moi je l'utiliser en tysane en cas de douleurs ou d'insomnie mais je sais que dans certains pays elle est utiliser pour bien des choses alors a quand l'autorisation pour soigner et surtout si elle est un bon compromis au personne comme dependants des opiaces
encore merci en esperant que cela face changer d'avis sur le cannabis et qu'elle n'est pas forcement un produit de defonce

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filousky
Modérateur
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Pour infirmer les données de l'article publié par Pierre, j'en publie ici un deuxième issu du CNRS qui va dans le même sens :

L’effet surprenant du cannabis sur la dépendance à  la morphine – 3 juillet 2009
Des injections de THC, principe actif majoritaire du cannabis, suppriment la dépendance aux opiacés (morphine, héroïne) chez des rats séparés de leur mère à  la naissance. C’est ce que révèle l’étude de Valérie Daugé et son équipe du laboratoire Physiopathologie des maladies du système nerveux central (UPMC / CNRS / Inserm) dans la revue Neuropsycho- -pharmacology. Ces résultats pourraient aboutir à  des alternatives thérapeutiques aux traitements de substitution existants.

Pour étudier les affections psychiatriques, les neurobiologistes ont établi des modèles animaux, notamment de séparation mère/nouveau-né. Priver des rats de leur mère plusieurs heures par jour après leur naissance se traduit par un manque de soins et un stress précoce. Ce manque de soins, qui survient pendant une période de développement neuronale intense, est susceptible d’engendrer un dysfonctionnement cérébral durable. L’équipe de Valérie Daugé du laboratoire Physiopathologie des maladies du système nerveux central (UPMC / CNRS / Inserm) a analysé les conséquences de cette absence maternelle couplée à  des injections de tétrahydrocannabinol ou THC, le principe actif majoritaire du cannabis, sur le comportement vis-à -vis des opiacés.Précédemment, Valérie Daugé et ses collaborateurs ont montré que ces rats privés de leur mère à  la naissance deviennent hypersensibles au plaisir procuré par la morphine et l’héroïne (substances de la famille des opiacés) et, rapidement, ces animaux développent une dépendance. Par ailleurs, il y a une corrélation entre ces perturbations comportementales liées à  la dépendance et un hypofonctionnement du système enképhalinergique (1), le système endogène aux opiacés.
A ces rats stressés dès la naissance, les chercheurs ont administré, par intermittence, des doses croissantes de THC
(5 ou 10 mg/kg) au cours de la période correspondant à  leur adolescence (entre 35 et 48 jours après la naissance). En mesurant leur consommation de morphine à  l’âge adulte, ils ont constaté que, contrairement aux résultats obtenus précédemment, ces animaux ne développaient plus de comportement typique de dépendance à  la morphine. De plus, les données de biochimie et de biologie moléculaire corroborent ces résultats. En effet, au niveau du striatum, une zone du cerveau impliquée dans la dépendance aux drogues, la production d’enképhalines endogènes est restaurée sous THC tandis qu’elle était diminuée chez les rats stressés à  la naissance et n’ayant pas reçu de THC.

Ces modèles animaux sont validés pour comprendre, chez l’homme, les conséquences neurobiologiques et comportementales des conditions postnatales. Dans ce contexte, les résultats obtenus constituent une piste vers la mise au point de nouveaux traitements permettant de pallier les effets de manque et réprimer la dépendance aux drogues.

NOTES :
(1) Le système enképhalinergique produit les enképhalines endogènes, des neurotransmetteurs qui se fixent sur les mêmes récepteurs que les opiacés et inhibent les messages de la douleur vers le cerveau.

RÉFÉRENCES :
Adolescent Exposure to Chronic Delta-9-Tetrahydrocannabinol Blocks Opiate Dependence in Maternally Deprived Rats – Lydie J. Morel, Bruno Giros and Valérie Daugé. Neuropsychopharmacology 24 juin 2009, PMID: 19553915

CONTACTS :
Chercheur l Valérie Daugé l T 01.44.27.61.09 lvalerie.dauge@snv.jussieu.fr

Presse CNRS l Elsa Champion l T 01.44.96.43.09 lelsa.champion@cnrs-dir.fr

Source : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1634.htm

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ziggy
Michel HAmBurger avec nous
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C'est marrant mais à  la lecture de ces deux résumés d'articles je me rends compte que quasiment toutes les personnes de mon entourage qui ont réussi à  se sevrer durablement des opiacés fument des pétards.... mais pour les autres, ceux qui comme moi, ont fondu suite à  un mauvais acid et qui depuis se tapent forcément un sale délire sous thc, une solution quand meme?

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bighorsse
Banni
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8506 messages
le modèle animal me parait invalidé par d'autres expériences : ici on separe les bb rats de leurs mères afin de creer un stresse intense...ainsi vont ils se "calmer" avec des opiacés....seulement il n'etait pas utile d'agir ainsi on sait que les rats ,normaux, vont aller vers les substances psychotropes , simplement parce que cela procure du plaisir !
tant qu'on refusera d'admettre cette donnée fondamentale on tournera en rond

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ziggy
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
visiblement, l'article montre bien que justement ce stress "majoré" par la séparation d'avec la mère augmente la propension de ces rats à  aller vers les opiacés. D'ailleurs, tu parles d'autres expériences, si tu peux me donner des références je suis preneur car de ce que j'ai lu, les seuls expériences qui montrent un comportement addictif avec les rats normaux c'était la cocaïne - expérience du levier automatique... et qu'avec les opiacés, justement, le nombre de rats sans trauma s'intoxiquant est assez faible d'où la nécessité d'avoir recours à  un tel procédé pour constituer un groupe expérimental.

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LLoigor
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10035 messages
Je ne suis pas scientifique, mais on parle de rats la, y a quand même beaucoup de chance que la réaction ne soit pas du tout la même chez l'homme.

Tiens cela me rappelle mes cours sur le "Réflexe de Pavlov" qui était au programme de mes diplômes d'état de dresseur canin.

Et le "réflexe de pavlov" est transposé (pour du cinéma on est d'accord) a l'homme dans Orange mécanique (bon c'est du cinéma évidemment, on est conscient que cela ne fonctionne pas sur l'homme, encore moins pour corriger la "violence")

Désolé pour ce petit HS qui n'a aucun pas grand rapport d'un point de vue scientifique avec le sujet, mais j'ai toujours eu un rejet vis a vis de certaines expériences avec les animaux ... (Pavlov ne faisais aucun mal a ses chiens au moins).

Mais en revanche les rats (pas dans cette expérience, mais dans d'autres) en voit de toutes les couleurs (si je puis dire) hmm

Après d'un point de vue plus rationnel et moins émotionnel, je me dit au fond de moi que c'est utile et que l'ont pas forcement le choix. thinking

LLoigor ami des animaux devant l'éternel, qui s'excuse pour ce léger HS :)

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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mudelta
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10 messages
Concernant les expériences sur les rats, il y a des éléments particulièrement intéressants dans ce dossier (passionnant par ailleurs) : http://mobile.psychoactif.fr/forum/p127 … ml#p127015 (peut-être l'avez-vous déjà  lu...)

Il est souligné que des rats isolés en cage et des rats dans un parc aménagé évoluant avec leurs congénères n'auront pas le même rapport à  la morphine, ni la même propension à  en consommer (pour faire court).

Cependant, l'expérience séparant les petits de leurs mères me semble intéressante. De plus, il semble difficile de la réaliser dans un autre contexte que dans des cages. Les groupes témoins doivent être eux aussi en cage. Les conclusions ne sont donc pas biaisées. Je dirais même que d'une certaine manière, elles vont dans le sens de l'expérience "cage vs parc à  rats".

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filousky
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
11530 messages

ziggy a écrit

C'est marrant mais à  la lecture de ces deux résumés d'articles je me rends compte que quasiment toutes les personnes de mon entourage qui ont réussi à  se sevrer durablement des opiacés fument des pétards.... mais pour les autres, ceux qui comme moi, ont fondu suite à  un mauvais acid et qui depuis se tapent forcément un sale délire sous thc, une solution quand même?

Même constatation que toi quant au sevrage des opiacés et des pétards (j'en fais partie). le problème que tu soulèves fait partie de nos préoccupation (association Principes Actifs dont je suis aussi membre).

Si certains aiment l'effet psychoactif associé à  la prise de cannabis qui soulage leur maux, d'autres (dont moi parfois), souvent par lassitude, cherchent des herbes pas trop "défonçantes" et ayant des effets thérapeutiques efficaces (angoisse, anxiété, appétit, sommeil, etc.............) dans la même optique que le TSO bien dosé.

La demande est assez forte pour que les grainetiers s'intéressent suffisamment au problème pour créer des génétiques avec des rations 1=1 de THC/CBB. Le CBB a comme effet (entre autres) de "gommer" l'effet psychoactif du THC. LA p^remière génétique qui a fait parler d'elle à  ce sujet est sortie des labos israéliens (je crois) et s'appelle la Canatonic. Il faut encore la tester soi-même et il existe deux génotypes différents (sativa ou indica) pour savoir si effectivement cette génétique soigne sans mettre trop à  l'ouest.

IL y a aussi la façon de consommer qui peut énormément jouer. Donc, entre la génétique, la galénique du produit et les avancées permanentes réalisées dans ce domaine en ce moment, tu devrais trouver ton bonheur un jour Ziggy. Je me permet de te conseiller d'aller sur le site dont je m'occupe à  propos du cannabis thérapeutique et d'y lire les différents témoignages de membres de l'association sur l'utilisation qu'ils font du cannabis par rapport à  leurs pathologies. www.principesactifs.org

Amicalement

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Blackcat
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Inscrit le 23 Sep 2013
3 messages
Salut filousky

Quand tu parle de cbb , tu ne confonds pas avec le cannabidiol soit le cbd ?thinking

++

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filousky
Modérateur
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11530 messages
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gofix
Portoxico
Inscrit le 23 Jan 2013
629 messages
salut,
j'ai découvert il y a pas longtemps un breeder (grainetier) qui vend des variétés très très chargées en cbd et ça je pense que ça peut aider énormément les gens qui souffre de douleurs, insomnie, stress..
comme beaucoup le savent le cannabis a beaucoup de vertus et je pense qu'il faut étudier cette plante dans la totalité vu le potentiel de cette dernière.

L'ivrogne et l'enfant disent ce qu'ils ont sur le coeur.

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PtiDav
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 23 Oct 2012
329 messages
D'un point de vue personnel, je suis plutôt d'accord avec ces études, pour vivre cette situation tous les jours. Enfin pas exactement  la même situation, mais presque.

Je remarque que je pense bcp moins à  l'héro quand je fume des joints. Habituellement, je prend mes cachets le matin, en me levant. Mais quand je fume le matin, ca m'arrive "d'oublier" de prendre mon traitement, sans m'en rendre compte, et de ne quasi pas ressentir le manque. Bon je pense qu'il y a surement une grosse part de psychologie aussi, mais quand même, j'arrive à  ne prendre mon traitement qu'en fin de journée sous THC, certaines fois.

J'ai fais le test sur une semaine, et il s’avère que j'ai facilement deux jours d'avance sur mon traitement  à  la fin de la semaine. Par contre, toute la semaine je suis mou et je fais que manger. Un bien pour un mal? Ce qui est sur, c'est que mon corps se sent bien malgré la baisse. En temps normal, si je fume pas, je tiens rarement jusqu'à  midi avant de prendre mon sub....

Est-ce que ca peut avoir un lien? Ou bien est-ce seulement psychologique, et que le fait d'être défoncé au shit me fait croire que j'ai ma dose?

Dernière modification par PtiDav (25 septembre 2013 à  13:11)


"Le sage cherche la vérité  tandis que l'imbécile l'a déjà  trouvée..." (B.W)

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