[ Gérer sa consommation ]
maitrise de la consommation d'alcool : pas evident

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Bonjour,
Alors voilà  je résume ma situation histoire que vous sachiez où j’en suis.
J’ai 38 ans, je suis une femme mère de 2 enfants et je vis en couple avec le père de ces enfants et nous avons une vie que je qualifierais de stable.

Pour ma part, depuis que j’ai 20 ans je consomme pas mal d’alcool, en festif et en solo et depuis la naissance de mes enfants qui ont 4 et 2 ans je m’interroge de plus en plus sur ma consommation. Je ne bois pas dans des quantités énormes. En semaine mon homme ne bois pas du tout mais moi j’ai parfois tendance à  vouloir boire qq bières. Comme je sais qu’il n’est pas fan je les bois en cachette (jamais plus de 2 cannettes de 50 cl de despe et genre une à  2 fois max en semaine) mais je trouve pas ça joli joli.
En fête je me lâche d’avantage mais depuis 1 an maintenant je maitrise de mieux en mieux et ne me mets plus minable, je n’ai plus de black out mais je laisse pas ma part aux autres quand même.

Alors voilà  ce qui me ramène sur PA aujourd’hui. J’arrive de plus en plus à  maitriser ma conso, mais pas encore assez à  mon goût. Après la phase oui, j’ai une conso qui peut-être problématique, je suis dans la phase j’essaie de changer les choses. C’est là  que c’est plus difficile. Depuis un mois j’ai vraiment fait des efforts, enfin faire des efforts n’est pas forcément le mot juste parce que je peux ne pas boire pendant toute la semaine sans que ça me pose de problème. Ceci étant, cette semaine j’ai refais un écart en achetant mes 2 despés que j’ai bu en solo et une autre le lendemain le vendredi en préparant le repas avant l’apéro du vendredi. ET CA ME FAIS CH… je n’arrive pas à  comprendre le mécanisme qui me pousse vers cette conso en solo alors qu’à  priori je peux très bien m’en passer. J’essaie de décripter ce qu’il se passe dans ma tête au moment de les acheter ces fichues bières et je ne comprends pas. Ce n’est pas une pulsion parce qu’il m’en faut (je n’ai pas de dépendance physique) mais plutôt l’envie de décompresser et de me récompenser lorsque je fais de chouettes choses, et c’était le cas.

Alors voilà  j’espère être sur la bonne voie mais c’est pas simple. Je voudrais vraiment modifier cette pulsion d’achat et même si j’y arrive facilement, parfois je cède aussi facilement ! Et là  je vous explique pas le lendemain comment je m’en veux même si j’ai pas de gueule de bois. C’est juste que je me sens en désaccord avec moi-même et ça j’aime pas du tout au point d’avoir de grosse montées d’angoisse qui me font me demander à  quel point se situe mon degré d’alcoolisme et si le mot en juste….
Voilà , je voulais vous parler de ça, trouver des astuces pour renforcer ma motivation, un coup de main ou des témoignages quoi…

J’ajoute que quand je fais la fiesta en groupe même si je prends une « cuite maitrisée » le lendemain ou surlendemain c’est crise d’angoisse quasi certaine, le sentiment  de ne pas boire comme les autres (parce que j’essaie de faire attention), de cacher à  mon homme que j’aime peut-être trop ça de picoler… Bref de ne pas être à  l’aise dans les baskets. Je n’arrive pas à  me déculpabiliser alors que je ne suis même pas sure qu’il y a lieu de la faire….

Merci à  tous et bonne journée

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Bonjour, tu bois une ou deux canettes par jour ou par semaine?

Je suis un peu dans ton cas, j'aime bien boire pour me détendre et il y a eu des périodes ou je buvais tous les deux jours, mais seulement le soir, j'ai des amis alcoolique et ça me fait trés peur, doc comme toi, j'essaie de maîtriser.

Après les plaisirs de la vie, pourquoi s'en priver si l'on abuse pas? une ou deux bière par semaine, ça me semble pas abuser? par jour plus!!

Tu sais la plupart de mes proches boivent qq verres par semaine, et je te parle de tous genre d'horizon, mon chéri est ingénieur, il aime bien son petit blanc le soir, genre deux trois fois par semaine, j'ai un frère chercheur au cnrs, qui boit deux ricard à  'apéro tous les soirs,,, et j'en passe.
Tu culpabilise // à  tes enfants, ton mari, mais tu te pose des questions, tu as appris à  maîtriser, c'est l'essentiel. C'est sur que si tu te bourrai la gueule toute seule tous les jours,, là ,,, ça serait gênant, mais ce n'est pas le cas.

L'alcoolisme fait peur, je pense qu'il faut avoir en tête que ça va vite et que personne n'est à  l'abris de cette maladie, mais cela ne semble pas être ton cas. As tu déjà  essayé de t'en passer? la semaine? ou essaie d'en boire des moins fortes. Et  ne culpabilise pas on a tous nos petits "vice", voili voila, bon courage à  toi .

je pense.....donc je suis.....ah bon?????

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Bonjour Revezzzz,

Je bois une ou deux canettes  une fois en semaine (entre lundi et vendredi quoi). J'ai réussi à  m'en passer sans problèmes pendants 2 semaines sans efforts parce que nouveau boulot, achat de maison et surtout envie de modifier ces habitudes qui me font me sentir comme une ado qui se cache... Je précise que quand je bois c'est uniquement le soir quand les enfants ne sont pas malades etc etc. En fait j'ai pas mal peur du regard de mon homme parce qu'il a pas mal été échaudé depuis qu'on se connait (10 ans). Lui est très "sain" et adonc une bonne influence sur moi mais j'ai peur de l'inquiéter avec ma onco au point qu'on ne puisse plus boire un coup ensemble. (et pourtant aujourd'hui ma conso est bien plus light qu'à  notre rencontre où je faisais n'importe quoi). C'est donc pour tout le monde et surtout pour ma pomme que je veux maitriser tout ce petit bordel, parce que quand j'y arrive je suis tellement mieux et ça me parait tellement simple et évident de continuer comme ça, mais CRAC 1 ou cannettes et je me refous connement dans la merde toute seule...

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je comprend bien ton dilemme, je suis un peu pareille, même si comme toi j'ai trouvé un équilibre avec mon chéri, je suis sous traitement, j'ai totalement arrêté la came depuis que je le connais, il sait tout de mon passé de toxico,,, mais il me soutient et ne me juge pas, à  savoir que j'ai quand même toujours eu des limites, un boulot passionnant , un enfant. Je gérai ma consommation en fonction de,,,

Pour l'alcool, j'ai le même genre de pensée, je n'ai pas envie d’être consommatrice régulière, j'essaie de maîtriser, mais parfois l'envie l'emporte et je bois un, voir pls verres de blanc, après culpabilité, c'est nul, ça sert à  rien, pourquoi je fais ça??

A ce jour je m’autorise un apéro par semaine max, et le weekend s'il y a une java, j'aime la fete, et sans alcool j'avoue que je ne connais pas.

Tu semble motivée, tu bois le soir, peu être pour te détendre? par ennui,? habitude?

je pense.....donc je suis.....ah bon?????

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Koulponk pour ma part je dirai que vu la fréquence de conso que tu annonces tu es loin d'avoir un problème d'alcool.

Je pense plutot que tu culpabilises de trop et que cela engendre une frustration, frustration que tu exorcise en cédant de temps en temps...

Ton objectif est il le "zéro alcool"? Si oui alors va voir un addicto ou un psy pour en parler.
Si non, je pense que tu es tout a fait dans le cadre d'une conso plus que raisonnable...

J'ai l'impression que c'est la culpabilisation par rapport a ton passé et le regard de ton homme qui te gène plus qu'autre chose. (d'ou le fait de parler a un psy te serais peut être bénéfique)

Oscar Wilde a dit: "La meilleure façon de résister à  la tentation, c'est d'y céder."

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@revezzz
quand j'ai envie de boire c'est soi parce que je m'ennuyais et angoissais (période de chomage), soit quand je suis contente de ma journée ou de ce que j'ai fait et du coup j'ai envie de me récompenser. Mais là  où moi j'ai envie de de boire un coup mon mec ne suis pas. Il ne me dis rien mais je sens bien que ça ne lui plait pas.

@pinkman
ben ouais je sais que mes consos ne sont pas farimineuses mais suffisamment pour que je reste en alerte parce que j'ai peur de ne pas maitriser. J'explique  : je maitrise dans le sens ou je suis capable de m'arreter soit à  qq verres soit sur plusieurs jours mais parfois je craque et c'est là  que c'est la merde, que je me prends la tête le lendemain, que je cherche à  me rassurer, que je gamberge et que je culpabilise à  mort.

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Salut,

C'est clair que ce n'est pas une conso énorme mais si ça te gêne et que tu culpabilise tu devrais peut être essayé d'aller voir un doc, ou direct un addicto, ils peuvent te prescrire un petit truc qui te permettrais de gérer tes pulsions.

Je fonctionne un peu pareil, je ne vais pas boire pendant deux semaines et d'un coup paf en une soirée je bois un litre de vodka, quand ça m'arrive c'est parce que je me dis que je ne consomme presque plus et que du coup je peux bien me permettre un écart. Mais depuis quelques temps le lendemain de cuite je suis malade et je cogite beaucoup plus qu'avant.

Bon courage.

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L'alcool est un Gabaergique comme les benzos.
Il est normal d'avoir un phénomène de rebond d'anxiété les lendemains de conso, surtout si on a été dépendant a un moment de sa vie. (ca me fait la même a moi aussi^^)

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merci pou vos réponses ! c'est cool !
Je suis déjà  allée voir un addicto (2 fois) et à  chaque fois vu ma conso ils préconisent d'essayer de diminuer, ce que je fais ! le dernier m'a donné de l'alprozolam 0.25 en cas d'anxiété et j'en prends très occasionnellement. N'empêche je continue de me prendre la tête, je comprends pas trop pourquoi.
En fait il serait bon que je décortique ça avec un psy mais je sais pas trop à  qui m'adresser. J'aimerais trouver qq qui soit spécialiser dans les addictions mais ça a l'air d'être chaud à  trouver. Je pense que mon soucis c'est pas forcément la quantité bue mais la manière dont je la gère. Couillon quand même !

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#10 
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mikykeupon
Modérateur à la retraite
16 septembre 2014 à  13:19
Perso je ne pense pas que tu as un soucis avec l'alcool, mais plus avec ta culpabilité. Ce n'est rien que de boire 4 bières au lieu de 2 dans la semaine, ni de temps à  autre de se mettre minable. Le tout est que ça n’impacte pas négativement sur ta vie.

Des fois se prendre une grosse décharge fait du bien, tout comme déguster un bon verre parce que l'occaz ne se représentera pas de boire un si bon breuvage que celui proposé.

Les normes de l'OMS sont de 14 verres par semaines pour les femmes, et 21 pour les hommes., avec si possible 1 jour sans alcool.

Donc no stress

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#11 
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YourLatestTrick
Adhérent PsychoACTIF
16 septembre 2014 à  13:45
Ah ah, ça me rapelle quand j'étais ado, j'attendais le vendredi soir pour boire mes 21 verres hebdomadaires :-p

Plus sérieusement, c'est par rapport à  quel risque ? (Hépatique, addiction.. ?)

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But your dreams may not

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#12 
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mikykeupon
Modérateur à la retraite
16 septembre 2014 à  13:56
C'est afin qu'elles ne deviennent plus problématiques.

D'ailleurs voici le classement complet :

buveur occasionnel, pas plus de 4 verres en 1 fois.

Pas d'alcool dans les circonstances suivantes :

- Pendant la grossesse (il existe des études contraires, mais dans le doute le mieux est de s'abstenir. A noter que la stigmatisation peut être pire que la consommation elle-même)

- Pendant l'enfance

- Quand on conduit un véhicule

- Quand on conduit une machine dangereuse

- Quand on exerce des responsabilités qui nécessitent de la vigilance

- Quand on prend certains médicaments

- Dans certaines maladies aiguà«s ou chroniques (épilepsie, pancréatite, hépatite virale, etc.)

- Quand on est un ancien alcoolodépendant (là  encore c'est discutable car certaines personnes alcoolo-dépendantes arrivent à  avoir une consommation maitrisé par la suite, je me veux pour témoins)

Au-delà  de ces quantités, l'OMS parle de consommation problèmatique. Biensur, chacun est différent face à  l'alcool et face à  ses conséquences, et la dépendance n'a pas de seuil de survenue.

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Ces recommandations je les connais et je suis un peu au dessus parce que sur 1 semaine je bois en gros une petite vingtaine d'unités.
Comme tu le disais Micky, le tout c'est que ça n'impacte pas négativement sur ma vie, mais c'est parfois le cas. Je crois que c'est à  moi de trouver la solution pour désamorcer la culpabilité. Je vais essayer de faire une thérapie comportementale et cognitive pour arrêter de stresser à  mauvais escient.

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#14 
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YourLatestTrick
Adhérent PsychoACTIF
16 septembre 2014 à  14:06
Okay merci !
Oui, c'est sur que pour certains, la conso doit être problématique en dessous de ces valeurs repère, tandis que pour d'autres ça doit être plus simple.
Mais comme l'OMS est une source plutôt sérieuse ( sans vouloir faire d'euphémisme ), ça m'intéresse ! Ils ne sortent clairement pas ces chiffres de nulle part, j'imagine.

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#15 
GuioD
Nouveau membre
30 septembre 2014 à  10:02
Bonjour à  tous,
J'ai lu dans un article que si l'on voulait savoir si l'on était alcoolique, il fallait passer 10 jours complets (avec un weekend intégré) en réussissant à  ne pas boire une goûte d'alcool. Perso j'ai du mal à  croire que ce "simple" test puisse définir l'état alcoolique ou non.. Qu'en pensez vous ?

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A GuioD,
Je pense que pour un alcoolique dépendant, arrêter 10 jours,  c'est un "super-challenge". Donc c'est un test qui me parait assez fiable, surtout dans son côté "test positif" (ie qu'on n'y arrive pas). Par contre, arriver à  se sevrer 10 jours n'est pas une garantie contre une éventuelle dérive, par la suite et ne doit pas constituer une fausse assurance.

A Koulponk,
Soyons clair, tu bois parce que c'est bon (je suppose que tu bois de la bonne bière) et que tu apprécies la zenitude que cela te procure à  petites doses. S'(il n'y avait que ça il n'y aurait pas trop de problème.

Mais, manifestement, tu ne te contrôles pas aussi bien que ça (voir les cuites en teuf) et tu culpabilises. Donc, tu as peur de déraper progressivement et probablement à  juste titre.

Mais vu ta conso encore modérée tu n'as probablement pas besoin d'un "traitement" mais d'une alternative. C'est à  dire une alternative à  la consommation d'alcool, qui te procure des plaisirs équivalents. Sur le plan gustatif (petites douceurs, mais si possible pas trop grasses ni sucrées) et sur le plan psychologique et là  je pense plutot à  des "actes", du type spectacle, lecture etc.. qu'à  des produits médicamenteux.
Bref, essaie de reorganiser ta vie autrement si c'est possible, dans le se'ns de tes goûts et en gardant éventuellement la bière mais en la contrôlant mieux.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (30 septembre 2014 à  11:37)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Oui Prescipteur je bois de la bonne bière, et ce que je craints ce ne sont pas les cuites, c'est de parfois me cacher pour être juste un peu plus high. Ca reste décent, je ne suis jamais complètement HS ou en total décalage avec les autres, ça c'était avant... C'est en ce sens que je maitrise : je peux ne pas boire plusieurs jours, m'arrêter et aller me coucher avant de déraper. Je ne reste plus me cuiter quand tout le monde est parti et je finis parfois à  la tisane ou a la limonade alors qu'il y a encore du monde qui boit.
C'est de me cacher même pour de petites doses (2 ou 3 bières) qui me pose pb. C'est ce point qui me perturbe et que je veux corriger.
Je suis d'ailleurs en train de chercher un psy spécialiste en thérapie brève pour me rééduquer.

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une alternative à  la consommation d'alcool

Dans certaines circonstances, situations, il est possible de recourir à  des routines qui peuvent être agréables. Tu peux parvenir à  remplacer certains verres par d'autres boissons dont la dégustation peut provoquer un plaisir même si il n'est pas comparable. Soda, jus de fruit maison, eau minérale gazeuse. ça peut aussi permettre à  réapprendre à  se poser dans un bar et de se faire plaize avec une boisson pétillante ou pas sans consommer d'alcool. Avant de me pencher sur ma consommation, si tu m'avais vu boire un vichy catalan dans un bar, c'est que j'avais le gueule de bois et que je remettais la machine en route... Après, faut dire que pour moi, avant, entrer dans un bar signifiait murgeasse à  la sortie.

Dernière modification par Mister No (01 octobre 2014 à  10:45)


Just say no prohibition !

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#19 
avatar
koulponk
en cheminement
01 octobre 2014 à  11:22
faut dire que pour moi, avant, entrer dans un bar signifiait murgeasse à  la sortie.

Et maintenant tu arrives à  boire quand tu le souhaites et en maitrisant ?
Quand aux boissons plaisir sans alcool c'est vrai qu'on peut y trouver un certain plaisir. C'est le fait de prendre un temps pour se poser qui est bénéfique. Coca clope ça peut marcher...

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Normalement, je programme les moments où je vais boire. C'est pas arrivé comme cela du jour au lendemain, j'ai vu un psy plusieurs années et j'ai travaillé sur mon comportement et mon rapport à  l'alcool. Faut s'accorder aussi le droit à " l'erreur", les rechutes sont difficiles, j'étais capable de boire autant en supportant beaucoup moins. Pas toujours beau à  voir. gerbe
Hier, j'ai eu le courage de filer de chez un pote après seulement trois verres non prévus. Super content de ne pas avoir la gdb ce matin, j'ai filé quand moultes bouteilles sont arrivées, ça sentait le traquenard, je l'ai bien esquivé. Je me collerais une petite mine avec ma copine ce week end. cool (je limite les quantités et surtout la fréquence pour préserver le plaisir sans "désagréments")
Je consomme du cannabis et je trouve que cette plante m'aide à  diminuer radicalement mon appétence pour l'alcool. Évidement, ça reste une béquille et des stratégies de contournement, mais mieux vaut être riche en bonne santé que pauvre et malade.big_smile

Dernière modification par Mister No (01 octobre 2014 à  16:06)


Just say no prohibition !

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mikykeupon a écrit

D'ailleurs voici le classement complet


- Quand on conduit un véhicule

- Quand on conduit une machine dangereuse

c'est un pléonasme ca!! wink

comme d'autre je pense que tu n'accuse pas ce que l'on qualifierais un réel problème d'alcool
quoique certain  (ex:AA) pense qu'une goute suffi !!
franchement avec mes deux pack de kro quotidien ^^;il me semble surtout que tu as besoin de détendre d'une journée ou tous vas vite ,et une voir deux cannettes et un bon moyen ,il est vrai aussi qu'il y  a d'autre  moyen (méditation,respiration etc etc)
le conseil que je te donnerais c'est de ne plus te cacher ,en parler s'il le faut avec ton entourage ,voir leurs faire entendre que tu en a besoin tous simplement parce-que cela te fais du bien!
comme dit Mr Desproges <<pourquoi mentir la veriter est tellement drôle>>

bon courage a toi et a la tienne !salut


réagir bêtement a un acte stupide, crée une situation idiote
Pierre Dac.

https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=vuBGdquP2KM
 

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Bonjour a tous !

juste un petit mot pour vous tenir au courant de l'évolution des choses suite à  cette discussion que j'avais ouverte sur la maitrise de ma conso d'alcool.
Ben grâce à  vos conseils, au travail que j'ai entamé en thérapie brève et aux questions que je posais et que j'ai abordées différemment ça va nettement mieux.

D'abord, j'ai bien relativisé les quantités d'alcool que je buvais, je suis à  peu près dans les normes et j'ai tenté 6 jours sans alcool, ça a très bien marché. Il faut dire que j'étais bien tracassée par un soucis de santé de mon fils mais j'ai vécu cette période sans problème de craving ou autre. Rassurant quand même

Ensuite je me suis dit que ce n'était pas parce que mon conjoint ne buvais pas en semaine que moi je ne pouvais pas prendre un verre ou deux de temps en temps. Je dis bien un verre ou deux. Du coup je ne me cache plus et évidemment je suis moins high parce que le/les verres sont sirotés en douceur et non plus à  la va vite avec un effet plus intense. Et  c'est ce que je recherche finalement : un plaisir sain. Une bonne grosse cuite c'est bien aussi mais pas en ce moment et pas en solo. Plus envie.

Mon rapport à  l'alcool a du coup changé, d'une part parce que je ne me sens plus coupable et d'autre part parce que je n'angoisse plus à  l'idée de devoir me planquer. En quelques sorte j'assume parce que je suis tout à  fait dans les limites du raisonnable. Bref, c'est beaucoup plus simple.

De fait, j'en ai moins envie. C'est fou ça ... Comme si l'interdit supprimé, le problème alcool s'atténuait. J'utilise le verbe atténuer parce que je préfère rester prudente.

Dernier point je suis plus fraiche le matin, moins angoissée, plus sure de moi, plus en accord quoi.

Ma thérapie n'est pas finie mais je suis sur la bonne voie et ça fait du bien.

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A Koulponk, Bravo et félicitations  bravobravosupersupersuper
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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C'est cool si ça s'arrange pour toi, comme quoi la culpabilité ou l'état d'esprit ça change beaucoup de choses.
Content pour toi si c'est plus simple.
demon1

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Oui c'est cool, mais tout n'est pas résolu, c'est difficile de se départir de ses mauvaises habitudes... Pour preuve hier ... 1 despé dans le garage ! Et merde.
Pourtant ça me fait moins chier qu'avant, je me sens moins coupable, je passe du statut de gamine à  celui d'adulte. J'assume pas encore tout comme je voudrais mais j'y travaille et à  l'heure actuelle je suis moins dans la culpabilité que dans la réflexion et l'analyse.
Je ne me dis plus "c'est pas bien ce que tu fais, c'est mal et c'est pas joli joli" je me dis "quelles sont tes réelles motivations qui te poussent (ou pas) à  consommer" et sans prendre en compte la composante conjoint derrière laquelle je me retranchais. Pour moi la différence à  beaucoup d'importance. Je change mon regard sur mes consos et sur moi.
Je sais que le chemin est encore long et qu'il le sera certainement à  vie pour ma part, mais j'ai mes chaussures de rando et j'ai bien serré les lacets !

bises
K

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Te bile pas, tu ne vas pas adopter le comportement que tu souhaites adopter en quelques jours, même si tu sembles "progresser" super vite. Comme tu le dis, tes lacets peuvent parfois se défaire ; pas grave, tu les refais et tu gardes la bonne direction. ça n'affecte pas ta vitesse de progression, au contraire, en prenant le soin de bien les rattacher, tu ne risques pas de tomber et faire chuter ta vitesse moyenne.
Bonne continuation pour ta rando. wink

Dernière modification par Mister No (06 novembre 2014 à  11:51)


Just say no prohibition !

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Salut Mister No ! et merci pour ton analyse sous forme d'encouragement !

C'est vrai que comme on dit "Rome ne s'est pas construite en un jour" et tu vois contrairement à  avant même si je ne suis pas fière de mon écart de mercredi soir, je ne me mets pas martel en tête. J'essaie d'être indulgente avec moi-même et de relativiser, de m'observer. Sans trop me regarder le nombril si possible hein !

Non pas que je devienne laxiste, bien au contraire, mais  je replace les choses au bon endroit pour pouvoir réagir efficacement et sereinement aux situations qui me donnent envie de boire sans assumer = en me planquant pour 1 ou 2 bières. J'ai trop culpabilisé alors que ma conso est somme toute "classique" quasiment dans les normes en terme de quantité (14 unités/semaine pour une femme) parfois un peu plus, parfois un peu moins.

Bises
k

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bon bah , pas glop ce matin ...
Hier j'ai passé une supère journée au taff et du coup j'ai voulu me récompenser "a l'ancienne", c'est à  dire en planque dans le garage.sad
Conclusion : 2 despés et 1 shot de rhum. C'est nimp ....
Bon je vais pas refaire de laius sur ma culpabilité, ma lucidité, le fait que j'ai bu beaucoup d'eau après et tout et tout, mais bon suis bien dèg quand même. Un pas en avant 2 pas en arrière.
Bon ne pas dramatiser mais c'est parfois dur de se relever pour reprendre sa route, surtout quand on aime bien se balader sur les sentiers de la modération et du respect de soi.

K

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#29 
Ophi
Nouveau membre
11 décembre 2014 à  15:51
Salut koulponk !

Je vais peut être répéter ce que certains t'ont dit mais il me semble pas que ta conso d'alcool soit très problématique. Que tu ai eu des soucis par rapport à  elle justifie que t'y fasse attention mais moins le fait que tu culpabilise pour un petit moment de plaisir assez modéré qui est de plus en plus rare selon tes dires.

Tu dis avoir commencé à  boire seule à  la naissance de tes enfants, je me plante peut être mais il y a éventuellement un élément déclencheur là  dedans. Que ce soit la pression d'être pas à  la hauteur, l'envie d'échapper temporairement à  des obligations pesantes... Je précise que je suis pas maman cependant en observant un peu on se rend vite compte qu'on fout une pression assez forte sur les femmes qui le sont vis à  vis de l'éducation de leurs enfants, le modèle qu'elles doivent respecter ...

Est ce qu'au quotidien tu as l'occasion de t'accorder une activité qui te plaise et te permette de t'évader un peu sans être dérangée mis à  part boire? Travailler et avoir des enfants c'est chronophage veille à  ne pas oublier que tu existe en tant qu'individu en dehors de tout ça et que t'accorder du temps rien que pour toi c'est normal. Pas tout le temps certes car ta famille compte sur et pour toi mais de façon suffisante pour te détendre.

Dans tous les cas je te souhaite du courage pour parvenir à  tes objectifs :)

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Bonjour Ophi,

merci de ta réponse.
Je voulais juste préciser que ce n'est pas à  la naissance de mes enfants que j'ai commencé à  boire, mais qu'en me sachant enceinte j'ai au contraire commencé à  réfléchir sérieusement à  ma consommation. (Je n'ai jamais bu enceinte).

Et oui, c'est important de se ménager du temps tu as bien raison. Je reprends d'ailleurs des cours d'aviron dès demain. Mi décembre il risque de faire frisquet...

Et oui, je sais bien que ma conso n'est pas délirante, c'est  3 ou 4  bières une ou deux fois par semaine quand je dérape... (hors week-end).

Mon objectif est d'arriver à  ne plus me cacher pour les boire et 1 ou 2 c'est mieux que 3 ou 4 à  mon avis.

En tous cas je te remercie d'avoir pris le temps de me répondre et malgré ces écarts (de moins en moins fréquents) je pense que je suis sur la bonne voie mais c'est parfois difficile de dompter ses démons malgré toute la rationalité possible.

Bonne journée
à  toi

K

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