[ Arrêt & Sevrage ]
arrêter la ritaline

#1 
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nokkloom
Psycho junior
27 mai 2015 à  18:42
Je m'étais fait un sachet poudre de ritaline (dans la pilules, y a des sortes de billes blanches et je les avais écrasées) avec laquelle je pouvais me faire des traces. Ca m'a duré un bon moment, je sais plus combien de pilules ça faisait en tout. Mais maintenant j'en ai plus.

Ca faisait à  peu près 6 semaines que je consommais tous les jours, avec juste quelques jours où j'ai pas consommé, parce que j'étais assez heureuse comme ça. Mais les jours où j'étais pas spécialement bien, quand je m'étais pas fait de trace/s le matin, je faisais qu'y penser, et attendre le moment où je pourrais enfin m'en mettre dans le nez. Pas de sensation de manque physique, mais je pense que le manque psychologique y était.

Est-ce qu'il y a des gens ici qui ont été consommateurs de ritaline pendant peu de temps et qui ont arrêté ? Je voulais savoir s'il y avait un manque, et à  quel niveau. Même si c'est très relatif, je le conçois, mais je voulais voir un peu les expériences des autres. :)

Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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#2 
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Horrorshow
Psycho sénior
28 mai 2015 à  17:32
Salut Nokkloom !  Alors non avec la ritaline il n'y a pas de manque physique, c'est une molécule très proche des amphétamines mais par contre il peut exister un manque psychologique ( comme avec absolument toute les drogues ) qui peut être vraiment très très dur à  supporter.

Après sans savoir le dosage et la façon (orale, sniff, IV) dont tu la prenais c'est dur à  dire , en plus que ça dépend de chacun . Mais si tu as vraiment consommé à  dose récréative pendant 6 semaines , je pense que tu vas surement te sentir fatigué et pas mal déprimé pendant quelque temps .

Je ne sais pas si tu as déjà  pris de la mdma , du speed ou d'autre amphétamines , mais pour la plupart des personnes avec une seule dose tu peux déjà  avoir une descente difficile à  gérer et ça pousse forcement à  recommencer .

Donc forcement si tu as stimulé ton corps et ton esprit pendant un mois et demi va falloir qu'ils récupèrent et se régénèrent d’où la fatigue ,la déprime et tout ce que ça peut engendrer (insomnie , pas ou peu d'appétit , se sentir à  fleur de peau et pleurer facilement .. ) dans certains cas ça peut même aller à  des tentatives de suicide .

Dernière modification par Horrorshow (28 mai 2015 à  17:33)

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#3 
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nokkloom
Psycho junior
28 mai 2015 à  20:44
Déjà , merci pour ta réponse.

C'est bizarre, parce que mes traces ne me procuraient pas toujours le même effets. Puis la descente, je la ressentais pas toujours. Parfois je ressentais une descente "digne" d'une descente de MD avec la dépression, l'envie de tout balancer parfois, parfois ça me rendait archi-irritable/énervée/incapable de me concentrer.
Et sinon, les effets étaient vraiment aléatoires aussi. Vers les premières fois c'était un speed ; après c'était un speed + bonheur + motiv' ; après c'était une putain de relaxation comme avec des opioïdes de synthèse parfois, et parfois ça me donnait envie de pioncer ; parfois ça m'angoissait à  fond. Ma dernière trace m'a rendue vachement angoissée ; alors que trois jours avant ça m'avait fait énormément de bien.

Pour la quantité, j'ai des photos de mes traces que je faisais parfois pour comparer, mais je sais pas exactement à  la dose en comprimé que ça représente. C'était des comprimés de 20mg. Sachant que vers la fin je prenais 4 traces (1 trace = environ 1 comprimé) d'affilée, ça devait correspondre à  un peu plus de 80mg, et souvent j'en reprenais pendant la journée. J'ai gardé les photos si jamais tu veux voir.

Dernière modification par nokkloom (28 mai 2015 à  20:46)


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#4 
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Horrorshow
Psycho sénior
28 mai 2015 à  21:38
Pas de soucis on est la pour ca :)

Et t’inquiètes je vois la taille du comprimé j'en ai tapé aussi pas autant que toi mais des fois en soirée . Et ouais je vois ce que tu veux dire la drogue reflète ton état d'esprit et quand t'a vu que c'était ta dernière trace ça a du te faire flipper du coup quand tu l'a tapé ca t'a mis en stress .

La réponse à  ta question je pense que tu l'a pas de manque physique mais au niveau du mental ça va être un peu dur pendant quelque temps surement . Perso j'ai jamais tapé des amphets tout les jours pendant autant de temps que toi mais j'ai deja fais des session de 1/2 semaines (md/speed/ritaline) et à  la fin j'avais juste l'impression d’être une merde quoi .. Mais bon ça finit par passer .

Du coup t'as tapé ta dernière trace quand ?

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#5 
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nokkloom
Psycho junior
31 mai 2015 à  01:14
Dernière trace c'était mercredi.

Pas de manque physique non. Et d'ailleurs, je me sens mieux en étant clean que pendant la descente. Parce que moi, c'était pendant la descente que j'avais juste l'impression d'être une merde. T'as toute la dopamine qui redescend et ton corps est plus habitué. Un truc du genre.

D'ailleurs, la ritaline c'est même pas des amphéts mais un psychostimulant. C'est intellectuellement, que t'es censé carburer. Mais ton coeur prend cher aussi, il bat vite.

Ritaline en soirée, j'avais jamais entendu parler de ça... Vous achetiez ça dans les rues ou ça se passe comment ? Pas besoin de détails évidemment, je vais pas te demander le numéro du gars. C'est pas curiosité, car j'savais pas que ça se tapait en soirée.

Excuse-moi pour le délai de réponse d'ailleurs, j'avais pas vu ton message. :)

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#6 
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Horrorshow
Psycho sénior
31 mai 2015 à  02:17
La ritaline n'est pas une amphetamine mais c'est comme si . Et oui ca s’achète au marché noir à  travers d'amis .

Le méthylphénidate peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche d'amphétamines,

. Le fait qu'il mime une partie du mode d'action de ces dernières lui vaut d'être qualifié d'amphetamine-like dans certaines études anglo-saxones

Bien qu'il ne fasse pas partie de la même famille de composés, il est souvent comparé aux amphétamines, dont il mime certains mécanismes d'action.

Donc non c'est pas un une amphet mais bon ca fait la même chose ..

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#7 
DrSyn
Nouveau membre
31 mai 2015 à  02:58
J'ai arété après avoir tapé 400mg en une nuit j'ai cru que j'allais  mourir


Le mieux est d'areter d'un coup ça iras mieux au bout de 2 semaines

Au bout d'un mois t'y penseras même plus

DrSyn, pas docteur, pas medecin

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#8 
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nokkloom
Psycho junior
31 mai 2015 à  11:05
Oui, je me rends compte que c'est pas si difficile que ça, en fait. Même pas du tout, pour ma part. Ca me manque juste de pouvoir choisir d'avoir un état altéré ou pas. C'est ce que je pensais.

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Pour moi qui tape pendant 1 mois d'affilé, environ 60 mg par jour en trace. Aucune difficulté a stopper, sachant que le seul but de taper pour moi est d'étudier mes examens, sinon j'en vois pas l'intérêt, le speed est quand même plus agréable si c'est pour un usage récréatif, et carrément moins cher (2 euro le G du tout bon sur le darknet)

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#10 
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nokkloom
Psycho junior
31 mai 2015 à  16:26
@DrSyn Ca t'a fait quoi, du coup ? Battements du coeur qui explosent, parano à  fond j'imagine ? Surtout si t'avais jamais tapé... Parce que le corps s'habitude très vite je trouve - même si c'est pas forcément bon car au final, ton coeur prend toujours aussi cher.

@Horrorshow  Ah, j'savais que ça se vendait beaucoup au black aux USA ou au Québec, vu que c'est hyper facile d'être diagnostiqué TDAH (même si tu l'es pas, du coup à  peu près n'importe qui peut s'faire prescrire les médocs). Mais en France, jamais entendu parler.

@StrawberryCough L'intérêt pour moi, c'était de me mettre un coup de pied au cul. Mais au final, je pense que ça m'a pas aidée à  éviter la dépression, même si j'en avais l'impression. Parfois ça m'empêchait de gamberger aussi, et je m'en servais pour ça. Le speed, je fais jamais trop confiance, pour moi "speed" ça veut rien dire, il peut y avoir vraiment n'importe quoi dedans. J'en ai tapé une fois, c'était génial, mais je retaperais pas "juste comme ça". Et c'est marrant parce que moi ça m'a jamais aidée pour les exams... Franchement. Je sais que pas mal de gens en prennent pour cette raison mais moi... Ca m'a juste motivée à  me concentrer sur AUTRE CHOSE pendant l'exam.

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#11 
Lau
Nouveau membre
05 juillet 2015 à  18:18
Bonjour. Cela fait 6 mois que je prends de la Rilatine/Ritaline/Medikinet retard. Il m'avait été prescrit pour remplacer la cocaine.

Au début, j'ai pris de la Rilatine/Ritaline mais je suis passée au Medikinet Retard pcq j'avais trop de haut et de bas avec la Rilatine.

Etant une personne addictive, j'ai rapidement testé le Medikinet Retard en sniff. Je ne voyais pas vraiment la différence avec le fait de le prendre en cachet. J'ai longtemps pris (jusqu'il y a qq semaines) un Medikinet Retard par voie orale mais les autres en sniff. Je me sentais super bien: plus envie de coke, pas envie de boire. C'était le médicament miracle.

Seulement avec le temps, mon corps s'est habitué au Medikinet Retard. Je ne ressentais plus les accélérations cardiaques mais j'avais (et j'ai toujours des tremblements).

Pour éviter les descentes (au début légères) du Medikinet Retard, je prenais du Tranxene pour contrer l'effet.

Là , je me rends compte que je suis devenue totalement accro au Medikinet en sniff et les descentes sont tellement horribles (j'ai déjà  plusieurs fois essayé de résister à  la descente) que j'ai recommencé à  boire 3-4 bières vers 19h30 car c'est la seule chose que j'ai trouvé pour décrocher... Mon psy m'avait prescrit du Valium mais à  mon avis, la dose était trop faible...

Alors que j'avais réussi à  me sevrer de l'alcool, me voici à  nouveau à  en reconsommer.. Je ne vois mon psychiatre que dans 9 jours (il est en vacances).

En outre, ce médicament ne doit surtout pas être prescrit à  des personnes ayant des addictions car ils risquent rapidement de détourner le produit en sniff et d'en devenir accro !

Je veux arrêter cette crasse mais j'ai déjà  des tendances dépressives et anxieuses et la descente ou l'arrêt du produit renforce fortement tant la dépression, que les anxiétés. Je ne veux PAS repassser par une dépression. J'ai deux fils et je dois assurer et sans Medikinet/Rilatine, je suis larvaire, anxieuse, flippée et totalement dépressive.

En conclusion, si vous avez une personnalité addictive et qu'en plus vous souffrez de symptômes de dépression, d'anxiété ou de panique, ne PRENEZ PAS ce médicament !

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En outre, ce médicament ne doit surtout pas être prescrit à  des personnes ayant des addictions car ils risquent rapidement de détourner le produit en sniff et d'en devenir accro !

Dans ce cas faut supprimer les tso, les benzo, les somnifères, les antidouleurs .. Ca peut énormément servir à  quelqu'un qui veut 'vraiment arrêter' et qui a la volonté de passer à  autre chose , et aussi je pense pas que ton docteur te l'a prescrit en sniff .

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#13 
Lau
Nouveau membre
05 juillet 2015 à  21:41
C'est ce que je veux. J'avais commencé par me défaire de l'alcool mais en changeant de comptoir vers la coke et de la coke vers la Rilatine/Ritaline/Medikinet Retard.

Il est clairement indiqué dans la posologie tant de la Rilatine que du Medikinet Retard qu'il ne faut pas donner ce médicament à  des personnes addictives en raison du risque élevé de détournement du produit, puis de l'addiction.

Chaque fois que j'ai arrêté une addiction (ex: benzo), j'ai changé de comptoir (ex: alcool) puis cesser l'alcool (2 réunions AA par semaine après des séjours de désintoxication). Pour arrêter la coke (qui a remplacé l'alcool), mon psychiatre m'a prescrit du Medikinet et je trouve ça GRAVE.

En tant que maman, si j'arrête tout en même temps, je vais être une larve dépressive pendant des jours, des semaines, des mois. Je pense à  une réhospitalisation mais je ne peux pas me le permettre financièrement.

Je ne prends plus d'anti-douleurs, ni de benzos. (au fait, c'est quoi les tso ?) Et puis SURTOUT, il ne suffit pas d'arrêter (tout le monde le ferait) mais peuvent faire resurgir tes faiblesses, tes fuites. J'y un psychologue que je vois deux fois par semaine en plus de mon psychiatre. J'ai commencé le yoga. Je multiplie les contacts amicaux. Mais dès que je me retrouve "nue" face à  moi-même en brut, je n'arrive pas à  gérer les émotions (anxiété forte, état dépressif, léthargie...)

Quelqu'un aurait-il réussi à  combattre ses polyaddictions, et si oui, comment ? Je suis prête pour le parcours du combattant. Mais le manque de confiance en moi est un énorme handicap.

Merci pour ta réaction ! J'espère en avoir d'autres.

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#14 
Lau
Nouveau membre
05 juillet 2015 à  21:45
Juste une petite précision, mon psychiatre ne me l'a pas prescrit en sniff. C'est moi qui ait essayé. J'ai trouvé ça incroyable au début, et comme toutes drogues, au bout d'un moment, tu t'accoutumes au produit jusqu'à  ce qu'il ne te fasse quasi plus rien.

Je vois mon psychologue demain et mon psychiatre dans 9 jours. Il va y avoir de GROSSES discussions...

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Il est clairement indiqué dans la posologie tant de la Rilatine que du Medikinet Retard

C'est indiqué sur énormément de médicament ça, ils sont obligés c'est pour prévenir le risque de dépendance.

Mais justement quand tu le prends dans le cadre ou tu veux vraiment arrêter ,couper avec le passé et sortir d'une consommation récréative ça aide vraiment, si tu as l'envie d’arrêter mais que tu n'arrives pas à  gérer c'est que le problème vient surement d'ailleurs que le produit.

tso : traitement de substitution aux opiacés


Juste une petite précision, mon psychiatre ne me l'a pas prescrit en snif

Encore heureux lol

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#16 
Lau
Nouveau membre
07 juillet 2015 à  01:04
Oui, tu as raison. Je constate que je change chaque fois de comptoir, que je suis sans cesse en observation de mon mental. J'aimerais VRAIMENT demain ne prendre aucune Rilatine/Medikinet et coke bien sur pour observer mon état général (fatigue, état dépressif, léthargie...) Les effets secondaires du Medikinet sont devenus tellement oppressant (j'ai eu cette accoutumance aussi avec la coke) que je voudrais VRAIMENT arrêter le Medikinet.

Certains ont-ils eu cette expérience d'arrêt ? Quels en sont les symptômes et combien de temps durent-ils ?

Merci pour toutes informations et expérience à  ce sujet.

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La posologie indique que ce n'est pas un médoc à  prendre en cas d'antécédents de toxicomanie/dépendance, mais ça reste à  appliquer au cas par cas. Les toubibs qui m'ont prescrit de la ritaline sont ceux qui me donnaient ma métha. Ce sont des addictologues, ils savent ce qu'ils font. Je suis un addict-option TDAH, j'y gagne sur les deux tableaux.

Il y a peu de personnes sous traitement qui souffrent de descentes et de phases de down telles que tu les décris, du fait qu'ils respectent leurs dosages et la méthode d'ingérer la molécule. C'est pas prévu pour être sniffé, sans parler des quantités. Je sais de quoi je parle puisque je sniffe 100mg/jour, je ne suis pas en train de te juger ou de te sermonner. C'est un bon compromis entre l'avis médical et mon avis personnel.

Pour que cessent ces états glauques, tu dois soit compenser pas autre chose, soit arrêter de prendre cette molécule. Parce que ça continuera encore et encore : après chaque phase de "surchauffe", le corps humain a besoin de récupérer et de se régénérer. La ritaline agit sur la dopamine (en gros résumé), quand y'a plus faut que ton cerveau rééquilibre sa chimie. A toi de voir si le jeu en vaut la chandelle, puisque à  la base ta conso est festive. Moi je n'arrêterai pas parce que je suis hyperactif, et que j'aime trop l'effet du dexméthylphénidate par voie nasale. Je consomme un peu, voir un peu plus..., de la méthamphétamine. alors j'alterne différents stimulants. Je ne te suggères pas d'en faire autant en te racontant ceci hein, c'est juste que je me suis organisé pour n'avoir que les bons côtés.



En souhaitant que ça réponde en partie à  tes questions!


Les ténèbres n'existent pas. Nous errons dans le noir car aveuglés par trop de lumière !

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#18 
Lau
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07 juillet 2015 à  20:16
Merci Similana pour ta réponse et ton témoignage.

J'ai récemment tenté de prendre le médicament par voie orale comme prescrit et je ne me suis vraiment pas bien sentie. Mais en attendant, ça me permet d'arrêter la coke, donc j'imagine que c'est un moindre mal.

Depuis que la Rilatine/Medikinet Retard fonctionne moins bien, le soir (en "descente"), j'ai recommencé à  boire 3 bières 50 cl 6,6% (Leffe blonde). Je ne sais pas combattre toutes les addictions en même temps, donc je continuerai à  prendre de la Rilatine pour éviter de recommencer la coke, et ce soir, je suis déterminée à  ne PAS boire mes bières, qu'importe ce que sera mon état mental. J'ai déjà  été abstinente à  l'alcool avant, je veux à  nouveau sortir ça de ma vie.

Une addiction à  la fois. Je ne suis déjà  plus addict aux benzos, j'ai arrêté de fumer il y a 48 jours, je ne prends plus de coke. Maintenant, je vais évacuer ma rechute dans l'alcool. Je vous dirai quoi demain...

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c'est vrai que la ritaline est un bon substitut à  la coke ?

Perso j'ai tapé de la ritaline avant de mettre le nez dans la coke et sur certains points c'est effectivement comparable. Mais là  où la coke gagne haut la main, c'est sur l'histoire de la sérotonine. La ritaline ne rend pas spécialement heureux, juste un peu euphorique, tant que la tolérance permet encore de ressentir pleinement les effets du produit.

Malgré que ça ne soit pas un TS "officiel", l'idée reste logique. La coke booste, la ritaline booste. Comme la ritaline est légale, on pense que c'est moins dangereux. Mais attention : que dalle. s'il vous plait.
L"gal ne veut pas dire non dangereux.

Ca reste un produit (médicament ou pas n'est pas la question) psychoactif et à  partir de là , il n'y a aucune différence.
Tout autant que la cc, la rita fait courir le coeur à  fond, fait paranoïer, speed beaucoup et la descente est archi désagréable.
Là  où ça peut être bien c'est que ça ré habitue justement ton corps et ta tête à  ne plus avoir cette poussée de bonheur et d'ego assez recherchée dans la coke. C'est le début de quelque chose de bien si tu continues à  tenir le coup comme tu l'as fait jusqu'à  maintenant.

Mais Lau, et tous ceux qui consomment de la ritaline, je vous conseille de réduire la consommation au possible. Vraiment. ça grille la tête.

Boarf, quand on a des tendances à  l'addiction, je rejoins la réponse de Horrorshow : à  ce moment-là , autant ne rien consommer. On ne peut pas blâmer le produit. Lui il il peut rien. C'est à  nous, en tant que personne possédant un libre arbitre et une main mise sur ses propres choix, de gérer les consommations et d'être assez sage pour voir l'addiction arriver.

Lau, je pense que ta façon de penser peut être très efficace. Il vaut mieux voir l'evolution par étapes que vouloir atteindre le point ultime en premier.
Je te dis bravo pour les arrêts de benzo et de tabac (ou weed ?) et de coke ! c'est génial. je te souhaite que tout continue à  aller mieux même s'il faut aussi garder les pieds sur terre et s'attendre à  des gros craving ou "envies" de rechute.

Où sont les nouvelles alors ? :)

Dernière modification par nokkloom (08 juillet 2015 à  21:38)


Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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#20 
Lau
Nouveau membre
09 juillet 2015 à  20:08
Merci Nokkloom pour ta réponse instructive et intelligente.

Dans les arguments entre coke et Rilatine (ou sa forme retard, le Medikinet retard), il ne faut pas oublier que même si c'est un psychotrope (et qu'il ne faut surtout PAS l'oublier),  on sait ce qu'on prend quand on prend de la Rilatine à  l'inverse de quand on prend de la coke où on ne sait absolument PAS ce qu'on met dans son nez !

Cela fait 6 mois que j'ai d'abord commencé avec de la Rilatine mais il y avait trop d'effets up&down qu'on a changé mon traitement pour sa forme retard (Medikinet, en Belgique). J'ai malheureusement comme toute bonne addict voulu essayer de le sniffer plutôt que de prendre le cachet en entier. L'effet est plus rapide par le nez car il va directement au cerveau contrairement aux gélules prises par voie orale qui passent d'abord par le système digestif. A ma connaissance et surtout en la comparant à  la coke, tant la Rilatine que le Medikinet Retard n'agressent pas vos voies nasales (en tout cas, je n'ai pas d'écoulements, de nez bouché, de risque de perforation de la paroi nasale.

Au début de mon traitement par Rilatine et Medikinet, j'avais effectivement une forte accélération cardiaque qui me faisait assez flipper d'ailleurs. Comme tout psychostimulant, un effet d'accoutumance s'est installé et j'ai aussi diminué les doses (au début, je faisais à  peu près n'importe quoi alors que la dose maximale tant pour la Rilatine que le Medikinet Retard est de 60mg par jour.

A ce stade, je ne ressens plus l'effet apaisant qu'avait la Rilatine et le Medikinet. Mais je ressens toujours une stimulation, je suis plus énergique. (effet d'accoutumance comme toutes les drogues).

Jusqu'à  présent, je l'ai toujours principalement sniffé mais j'aimerais suivre la prescription de mon médecin et prendre les gélules par voie orale. Ce sera mon test de demain, que je sache quoi dire à  mon psychiatre quand je le vois mardi prochain. J'ai une peur bleue de me retrouver dans un état dépressif mais je pense que ça n'arrivera pas vu que je prendrai quand même la dose prescrite. Je vous dirai quoi demain...

Voilà . Sinon, dans mes petites fiertés, j'ai arrêté de fumer (la cigarette) il y a 50 jours et je suis vraiment contente d'avoir arrêté cette pompe à  fric qui pue et qui n'a même pas bon goût. En arrêtant la coke, vous ferez aussi rapidement le calcul de ce que cela vous épargne par mois.

Bonne soirée à  tous et merci pour vos réactions.

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#21 
Lau
Nouveau membre
15 juillet 2015 à  01:14
J'ai vu mon psychiatre aujourd'hui qui m'a dit, et c'est bien normal, qu'il ne pouvait conditionner la prise de Rilatine ou de Medikinet Retard par sniff car c'était dangereux pour le cerveau et qu'il voyait déjà  chez moi des signes d'addictions: bouche avec des mouvements anormaux, tremblements forts (je ne sais plus écrire de façon fluide)...

Il m'a represcrit du Medikinet Retard 20mg à  prendre à  midi (vu que je dors jusqu'à  midi) et à  16h00 par voie orale sinon il devra envisager une cure de désintoxication d'au moins 3 semaines (ce que je ne sais pas me permettre financièrement et qui vont écraser mes parents de voir que je ne m'en suis toujours pas sortie).

Je dois doit donc, si je ne veux pas retourner en désintox, prendre le traitement comme il me l'a dit: 20mg de Medikinet Retard à  midi (vu que je ne fais que dormir pour éviter les angoisses de la journée) par voie orale et un autre à  16h par voie orale. Il dit que ce sera nettement nocif à  mon cerveau et qu'il ne peut cautionner un mésusage de la Rilatine/Ritaline/Medikinet retard.

Je vais donc REESSAYER. Avec la peur terrible de me sentir en craving de dopamine et de me sentir dépressive, surtout que je commence dans 2 jours un boulot vachement prenant pour remonter mes finances.

Je me sens fatiguée. J'ai peur des effets de sevrage même si ici, on ne passe que de 3 à  2 en Medikinet Retard. J'ai peur de mes angoisses, peur de mes peurs, peur de vivre sans un "boost". Peur d'affronter la réalité sans RIEN !!!!!!! (sauf un anti-dépresseur). Comment tenir ? Comment ne pas rechercher cet échappatoire à  travers la drogue ou l'alcool ?

Je ne sais pas....

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#22 
Lau
Nouveau membre
20 juillet 2015 à  23:13
J"ai totalement laissé tombé le Medikinet Retard mais suis revenue à  la Rilatine en sniff que je n'arrive pas à  arrêter. J'en prends tous les jours pour lutter contre la fatigue. Je pourrais la prendre par voie orale mais c'est le sniff auquel je suis addict. Je viens de commencer un boulot ultra physique et fatigant (12 heures par jour de 6 heures à  18) et je ne vois pas comment je pourrais tenir sans Rilatine en sniff.

Que me conseillez-vous ? Attendre que j'ai fini mon boulot hyper fatigant ? Ou déjà  tenter de réduire ?

Merci pour votre avis. Je suis devenue aussi accro à  la Rilatine en sniff que je ne l'étais à  la coke :-(

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#23 
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isabelle
Nouveau Psycho
20 juillet 2015 à  23:52
C'est interpellant de lire au sujet de la ritaline qui je m'en doute peut rendre addict.
Je l'ai essayée une fois, le jour où j'ai compris que j'étais "hyperactive" - cérébralement très active avec les à  côté associés. C'est franchement malsain comme substance. Je te souhaite le meilleur quant à  ton initiative d'y mettre un terme.

La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)

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#24 
Lau
Nouveau membre
21 juillet 2015 à  19:40
Merci Isabelle pour ta réponse.

En fait, je veux arrêter la ritaline mais j'ai peur des effets secondaires, notamment une hausse de l'anxiété et d'un effet dépressif. Je vais tenter d'y aller par palier. Normalement, je peux en prendre de 4 à  6 Rilatine 10 mg par jour. Demain, je ne prendrai avec moi que 3 Rilatine car je sens bien que c'est quand j'arrive à  4, voire 5 que la descente devient TRES difficile à  gérer.

Reste la question du sniff. J'ai peur de le prendre par voie orale où bizarrement j'ai peur d'un effet up & down, ce qui serait davantage le cas avec le sniff mais avec les 2 comprimés répartis en sniff, je n'ai pas cet effet.

Je me sens triste car je n'arrive pas à  arrêter de faire du mal à  mon corps... sad

En plus, j'ai pris un boulot extrêmement prenant mentalement et physiquement qui dure de 6h du matin à  18h et il faut bien noter que la rilatine me donne l'énergie pour bien travailler.

Si je ne travaille pas en août ou moins, j'arrêterai totalement la rilatine et affronterai ses effets de sevrage.

Quelqu'un a-t-il déjà  arrêter la rilatine ? En combien de temps et quels furent les effets de sevrage ?

Merci pour vos avis et expériences.

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Lau, quand j'ai arrêté la ritaline il ne s'est rien passé de mauvais. Au contraire, y avait que du bon. En gros, ma tolérance à  la rita avait tellement augmenté que dès que j'en prenais, tout ce que je sentais était l'effet de la descente OU des effets trop forts parce que du coup je tapais, tapais, tapais à  donf dans le produit. Donc dès que j'ai arrêté, je me suis sentie moins dépressive, moins angoissée, moins parano, moins agressive. Après, c'est le geste auquel tu restes accro parfois. Mais ça va, c'est supportable. Enfin je trouve.

Le mode de conso en sniff permet une montée plus rapide et intense (donc plus dangereuse pour ton corps); mais du coup ça vaut pour la descente aussi : elle arrive assez vite (au bout de 2h environ et est plus forte que par prise orale de la ritaline).
Quand tu le prends par voie orale, le prod met environ 10/20mns à  monter mais l'effet reste plus longtemps. La descente est plus gérable mais aussi plus longue donc plus périlleuse.

Et Lau, cette habitude de faire mal à  ton corps ne vient pas des médicaments ou des drogues. Les profs ont juste été un bon moyen de te permettre de te faire du mal et d'en oublier la cause. Tu vois ce que je veux dire ?
Le problème est plus profond. Je ne te connais pas donc je n'ai aucun moyen d'analyser d'où ça pourrait venir, mais moi je suis sûre qu'avec un suivi psy correct et un entourage qui te soutient, tu serais soignée ou du moins un peu soulagée de ce mal-être. Le plus important est d'en comprendre et d'en accepter la cause.

Je pense franchement que tu t'es monté la tête pour rien. Ce n'est pas la ritaline qui te fera du mal, c'est toi - et seulement si tu le décides. Les effets de sevrage ne sont pas si difficiles que tu as l'air de penser et je te rassure : tu continues à  vivre normalement après. Après, là  je compare à  ma propre expérience, mais j'espère que ça sera aussi le cas pour toi.
En tous cas, ne sois pas si négative car ça n'apportera que du mauvais, je te jure. wink

J'ai arrêté la ritaline après environ 2mois de conso régulière et il n'y a pas eu le souci. J'en avais juste marre de rien avoir à  me mettre dans le nez mais ça c'est personnel, c'est une tendance que j'ai développée, le fait de toujours vouloir pouvoir altérer mon état de conscience.

Rassure toi et prends soin de toi.

Dernière modification par nokkloom (23 juillet 2015 à  15:59)


Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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Nokloom c'est normal qu'elle galère plus que toi à  arrêter, si t'a consommé que 2 mois c'est pas énorme .

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Oui, c'est pour ça que je précisais que c'est mon vécu et que ça sera pas forcément pareil pour elle.
Mais je l'ai peut-être pas assez bien souligné, tu fais bien de le re dire.

Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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#28 
Lau
Nouveau membre
23 juillet 2015 à  19:59
Merci à  Nokkloom pour son message super positif et rassurant, et à  Horrorshow pour la précision de la durée de la prise. Moi, j'ai commencé en janvier, cela fait donc 7 mois.

Dès le départ, j'ai dévié le produit en sniff et super abusé des doses. Puis, je suis passée au Medikinet Retard (Rilatine Retard) pendant tout un temps mais je le sniffais quand même.

Avec le temps, je n'ai plus supporté le Medikinet Retard et j'ai demandé à  repassé à  la Rilatine 10mg car plus facile (pour moi) à  gérer pcq les comprimés sont sécables et donc je me fais des sniffs de plus en plus petits. En outre, aujourd'hui, j'ai diminué ma posologie et suis passée de 4 à  6 fois 10mg à  3 x 10 mg, que je coupe en deux et donc ne me fait que de toutes petites lignes.

C'est vrai que je n'ai rien senti de particulier sauf plus de fatigue (mais je suis crevée de toutes façons en ce moment) et des moments plus tristes mais tout-à -fait gérables. Tu as sans doute raison Nokkloom, c'est peut-être moins difficile qu'on ne le pense. Le hic restant mon addiction au geste du sniff, comme une cigarette qu'on fume dans certaines situations.

Je reste donc addict au sniff. Et ça, c'est une autre affaire. J'espère qu'en procédant par pallier, j'arriverai à  ne plus en prendre du tout. Après, il me faudra la détermination de ne plus rien sniffer de stimulants. A ce sujet (j'habite Bruxelles), j'ai contacté aujourd'hui Infor-drogues pour qu'ils m'orientent vers un psychiatre addictologue et plus précisément en cocaïne (ou Rilatine). Je dois téléphoner demain pour prendre rdv pour une consultation, car je pense que mon psychiatre actuel est totalement à  l'ouest et me prescrit des médicaments antagonistes.

Voilà  les dernières news. Je vous tiens au courant et j'attends de vous lire avec impatience (notamment, Nokkloom, as-tu réussi à  résoudre ta tentation du sniff et si oui, comment ?)

Bisous à  vous tous et à  la prochaine.

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Oui, excuse moi de pas avoir plus précisé que je parlais surtout de mon vécu. J'pense que j'étais tellement contente de pas avoir eu plus de difficulté à  lâcher la ritaline que j'me disais que c'était facile. Excuse-moi. :)

Tu as quand même fait un bel effort et je te dis bravo. Je t'encourage à  continuer et je pense que beaucoup de gens ici feront de même. Tu dois savoir que tu es sur le bon chemin, si tu souhaites arrêter que tu as déjà  fait quelques pas en avant. C'est bien car tu y vas doucement. L'essentiel est de ne pas se prendre la tête avoir d'avoir essayé. Vas-y doucement comme tu le fais, si jamais tu as trop trop trop envie tu peux en reprendre un peu mais garde en tête l'idée d'arrêter. Si tu vis dans la restriction, la frustration risque de prendre le dessus et ça risque d'être difficile pendant très longtemps après.

(et fais bien la part des choses : parfois on a envie d'avoir envie, alors on se convainc qu'on a envie et on se laisse aller à  cette envie. Et pourquoi on a envie d'avoir envie ? Tout simplement (je pense) parce que c'est plus simple de stagner ou de se laisser aller que de faire des efforts. Et c'est parfois inconscient. Je te conseille de faire attention à  ce genre de petites excuses qu'on se donne inconsciemment parfois.)

Si je peux me permettre un autre conseil aussi, ne dis pas "puisque je suis addict au snif...". Laisse simplement les choses venir. En admettant que tu es addict au sniff, tu te rends addict au sniff. Tu crées une réalité. Tu crées une case, en fait, et tu te mets dedans. C'est risqué car tu risques de t'autoriser des choses qui ne feront que te faire reculer. Par exemple si tu admets que tu es addict au sniff, tu risques de t'autoriser à  prendre d'autres médicaments en sniff "parce que tu es addict au sniff". Tu vois ce que je veux dire ?
Alors ça c'est une analyse générale, encore une fois je ne te connais pas donc je ne sais pas comment tu réagis exactement.

Tu as quand même l'air assez consciente des choses, lucide, d'avoir les pieds sur terre et ça, dans la bataille de l'addiction c'est un très très bon point. C'est cool que tu sois allée voir un addicto. Tu nous donneras des nouvelles ?

Alors pour ta question : je n'essaie pas spécialement de résoudre la tentation. C'est assez immature ce que je vais dire mais : Pour moi, la drogue devient un souci quand je n'en ai plus ou quand je n'obtiens pas ce que je veux d'elle. Je n'essaie pas spécialement de me sortir de quoi que ce soit pour le moment. Mais du coup, pour ma tentation du sniff... Eh bien sevrage. J'ai rien à  me mettre dans le nez, je vais pas m'envoyer du doliprane en poudre dans le sinus donc puisque j'ai pas le choix, j'ai pas le choix. Et je me fais violence et je prends sur moi. Puis quand j'ai les moyens d'y retourner, si j'en ai envie, si je le sens, j'y vais. J'essaie de ne pas me prendre la tête et de ne pas en faire un souci si ce n'en est pas un au départ.
Prendre des produits ça me fait plaisir. Jamais j'ai blâmé et (je pense que) jamais je blâmerai les produits car eux ils y peuvent rien. Y a l'actif : moi ; et le passif : le prod. Si j'veux prendre un prod, je le prends. Mais si je veux pas, il va pas venir tout seul se faufiler dans ma gorge/mon nez/mes veines. Donc puisque je le fais pour le plaisir, j'essaie de prendre un maximum de recul sur ma consommation, constamment, de ne pas me donner des fausses excuses, de savoir pourquoi je le fais.

Et si je pars en couille, première étape : je pars en couille. Deuxième étape : je me demande si j'ai vraiment envie de partir en couille.
Si j'en ai envie ou que je m'en fous ben tant pis pour moi, c'est ma responsabilité et de toutes façons je fais toujours de la RDR au maximum, j'essaie (je dis bien "essaie" car on sait jamais c'qui peut arriver) de ne pas mettre mon corps/mon organisme en danger. Je me drogue pas pour me fonsekar complètement et marcher les yeux dans l'ciel, mais pour échapper à  certaines choses et découvrir de nouveaux plaisirs. Je tente de faire tout ça en toute conscience.
Si je veux pas partir en couille, je me fais violence, je garde (et non pas re-prends) le dessus et me fous un coup de pied qui veut dire : "Si tu veux y échapper, y a que toi qui peux. Personne le fera pour toi."

Dernière modification par nokkloom (25 juillet 2015 à  16:18)


Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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