Arrêt des solvants

#1 
valper
Nouveau membre
25 mars 2014 à  23:55
Bonsoir, je viens de m'inscrire sur le forum. Je ne suis pas accroc à  l'héro (J'ai eu ma période Etheromane il y a quelques années). Mais suite à  un mauvais sevrage j'ai déclenché une schizophrénie paranoïde assez Aigue, (Délire de paranoïa, hallucinations visuelles, auditives, sensitives...) Après avoir testé tous les neuroleptique (Tous sauf 1) On a réussit a me stabiliser même si j'ai encore des symptômes positifs. (Rispéridonne 6mg par jour en deux prises) A côté de ça je prends Séroplex 20mg, Atarax 25 jusqu'à  12 par jour, et éventuellement parfois Alprazolam (XANAX) 0,50.

Depuis ce traitement, je n'ai plus retouché a l'Ether a l'acétone a l'acétate à  l'éthylène ni a aucune autre cochonerie. Mes hallucinations ont sensiblements baissées.

Cependant rispéridone a chez moi quelques effets indésirables:

Crampes
Renforcement des symptômes négatifs de la schizophrénie en même temps que la diminution des signes positifs
Prise de poids
Difficultés d'articulation
et Baisse de globule blanc
Sans parler du cholestérol et des tryglicérides en hausse.

Voila sinon je trouve rispéridone (risperdal) très efficace et effectivement le risque d'addiction y est très faible le danger en l'arrêtant est plutôt les phénomènes de rebonds. Quo qu'il en soit si vous avez des questions et que vous avez confiance en votre médecin n'hésitez pas à  lui faire part de vos interrogations et de vos doutes ou angoisses afin qu'il vous rassure

Bonne soirée de la part d'un ancien étheroman (Plus de 50 prises par jour)

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#2 
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pierre
Web-Administrateur
26 mars 2014 à  09:46
Bonjour Vaper,
Bienvenu sur Psychoactif.

Tu as l'air de connaître les solvants.  Nous n'avons pas bcp de témoignages dessus. Si tu pouvais nous en dire un peu plus sur eux et notamment sur l'éther : comment tu l'utilise, a quelle dose, les effets, effets secondaires.....

Merci d'avance
Pierre

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#3 
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Luceed
Nouveau membre
09 février 2015 à  15:32
Bonjour, je suis nouveau et je me suis pas encore présenté (promis je vais y aller) mais je venais faire part de mon expérience avec les solvants, notamment le toluol/toluène, rien qu'à  repenser à  l'odeur j'ai envie de me préparer un sac... L'addiction à  la colle est très forte psychologiquement, surtout quand le prix du tube est inférieur à  1€.

En Turquie l'été dernier je carburait a 7/8 tubes de 50gr par jour (pas les colles aux normes EU et tout, là  on parle de colles blindées à  mort de solvants) j'étais constamment défoncé avec mon sac plastique à  la main, je pouvais rester comme ça pendant des heures et des heures sans relever la tête du sac... Ma conso à  durée 3 mois voir un peu plus, à  raison de 1 tube par jour au début puis en montant très rapidement.

J'avais d'ailleurs crée un thread sur Psychonaut pour en témoigner. Cette consommation te plonges dans un état de délire, combien de fois j'ai eu des hallucinations hyper-réalistes en croyant qu'une main noire se posait sur mon épaule (c'était quand je vapait vers une mosquée du village ou j'étais) donc là  gros sursaut (qui peut-être fatale sous solvants) je prends mes jambes à  mon coup, déchire et perds une pompe tout en criant... Après il y a aussi la fois ou j'ai vu que la pièce (non ventilée) ou je vapait prennait feu, c'était très réaliste ma première réaction a été d'enlever le t-shirt pour étouffer les "flammes"...

Faut pas sous-estimer les solvants, il y en a de plus puissants que d'autres, le toluène ça a été l'un des plus flash que j'ai vapé, l'euphorie que ça procure est certaine, on se sens puissant et désinhibé (attention aux conneries), on tremble pas mal, hallucinations datura-like très immersives (cerveau qui douille?), sécheresse de la bouche, pâleur, haleine qui fouette...

Je tapais 3/4 kilomètres à  pied par jour pour aller me réapprovisionner en colle, en temps normal pour autre chose je l'aurai jamais fait, surtout sous un soleil de plomb a 40 degrés...

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Bonsoir,

Valper bienvenue à  toi sur PA, le site dont la porte est ouverte, pour ceux qui viennent y frapper pour demander de l'aide.

Avant que je te fasse un petit curriculum d'un passage de ma vie, pour que tu vois que tu n'es pas seul, j'ai une ou deux questions.

Qu'entends-tu par des hallucinations et les divers trouble post shoot.

Que t'arrive t-il, si tu peux y mettre des mots ?

J'ai étais gros consommateur dans ma jeunesse et je sui détonné de ton expérience qui ne ressemble en rien à  la mienne.

J'ai pratiqué pendant plus de trois ans et demi. De l'âge de 10 ans (première fois à  9 ans et demi) à  13 ans.
Je consommé la colle à  rustine, l'éther, l'acétone, l'eau écarlate, l'essence de ma mobylette directement le nez dans le bouchon du réservoir, en fait tout ce qui pouvait se sniffer.

Je n'ai jamais fais de bad trip, au contraire, c'était des trips très spirituels, avec des prises de consciences puissantes sur le pourquoi du comment de la vie, de ma famille, pourquoi la conscience, pourquoi être. Cela peut paraître absurde mais c'était ainsi pour moi.
Je revenais de mes "voyages" en éclats de rire permanent.

Les méditations les plus profondes possible depuis la fin de l'adolescence à  l'âge adulte (j'ai 42 ans) que je pratique depuis plus de 20 ans, n'ont jamais égalées la profondeur de ces années.

Je me souviens de l'effet encore à  ce jour, comme-ci c'était hier.

Le shoot préféré était avec la colle à  rustine que je consommais raisonnablement à  raison d'un à  deux tubes par cession.
Je faisais jusque trois cession par semaines. Avec le recul, je me dis que j'ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir grillé un fusible.

Le plus puissant c'était avec l'éther, que mon corps sentait pendant les deux jours suivants.

L'effet se fait très rapidement, la montée en seulement dix respirations commençait déjà . Cela arrivé par une vibration que j'appelé les ouin ouin. Avec un point zéro, comme un électro cardiogramme. Difficile à  exprimer avec des mots, les "ouin ouin" s'intensifier de plus en plus avec un sentiment que la vibration me faisait monter très haut intérieurement jusqu'au rêve éveillé et puis au point absolu, c'était le vide totale, pure conscience, début même de l'existence. Un peu comme le cycle du sommeil avec le sommeil paradoxal, puis le sommeil profond.

Il y avait "moi" et l'absolu. Mystère omniprésent, non situé, partout à  la fois et non né, car pas deux. Pas de point de dissociation, c'était le retour à  la conscience qui faisait émerger le "moi", qui se relié à  toute son histoire, avec ma mère, mon père, ma famille, les objets, le monde. Je me voyais faire le voyage intérieur avec des passages comme des frontières, des dimensions. Au retour je m'entendais physiquement rire, avant de réintégrer par la conscience, mon corps qui était là , assis ou allonger. Quand j'étais entouré d'amis, cela les faisaient beaucoup rigoler car j'ai toujours eu un rire puissant qui porte et entraine les autres. (sauf depuis que je suis sous opiacés, je ne ris plus).

J'ai arrêté du jour au lendemain, suite à  l'arrivée de mon beau-père en avance à  la maison et qui nous a grillé moi et un pote, en plein retour de voyage.
je me souviendrais toujours de sa voiture, que j'ai entendu et vue apparaître (la calandre) par l'entremise de la porte de garage fermée de moitié vers le sol.

Il est entré en soulevant la porte, nous a trouvé sur des chaises de camping, avec une odeur incroyable de colle à  rustine. Il m'a fallut un énorme effort pour paraître normal et à  sa question : pourquoi ça sent si fort la colle, je me suis levé en direction de mon vélo de course et j'ai balbutié un :"oh on a réparé la roue de mon vélo plusieurs fois parce qu'il à  crevé trois fois...". Le sac plastique dans le blouson, je suis partie dans la nature me balader un peu avec le pote tout en sachant que j'étais grillé. Je suis rentré très tard car j'avais très peur de la confrontation (mon beau-père était vraiment violent). Il m'attendait dans la maison, il ma hurlé de venir m'assoir à  côté de lui et m'a fait une leçon de morale dont je ne me souviens que les images, le reste est occulté. J'ai étais punis pour les 15 jours de vacances, dans ma chambre dont je ne sortais que pour pisser et manger.

Ça m'a vacciné !

J'ai recommencé qu'une seule fois avec le trichloryéthilène, accompagné de mon frangin et d'un de ses potes, assis sur un télésiège à  l'arrêt en pleine été, tout en haut des pistes. C'est le PGHM (gendarmerie) qui nous a grillé avec notre bouteille en plastique et les sacs à  la main. On les a pas vue venir ceux là  !!! On s'est fait engueuler comme des ados (que nous étions) mais ils n'ont pas donné suite, ils sont repartis avec la bouteille et ce fut ma dernière fois.

Je confirme l'addiction psychologique élevée, j'e ne me souviens pas d'addiction physique.

Depuis je n'ai jamais osé faire un voyage complet, j'ai déjà  suiffé un peu comme ça (j'adore l'odeur de la colle), mais je me suis toujours arrêté avant la fameuse vibration des ouin ouin, car depuis j'ai l'impression que je ne suis plus capable de vivre la puissance des révélations intérieures, la perte d'identité dans l'infinitude absolu.

Dans tout les cas je suis curieux de pouvoir échanger avec toi, sur ton vécu, tes ressenties sur l'expérience et peut-être pouvoir ensemble éclaircir certains points, car les psychiatres n'ont que très rarement une perception éveillé de la conscience. J'ai rencontré il y a deux ans, un ami psychiatre lauréat de faculté de médecine de Lyon (ou Paris, je ne me souviens jamais), qui à  vécu l'éveil et depuis la réalisation intérieure, à  savoir la disparition du sentiment "moi je".
"JE" est toujours présent ce qui est essentiel pour échanger, mais l'identification erronnée avec les actions du monde, ont disparus.
Cela pourrait t'apaiser en quelque sorte avec la peur, car comme le dit un autre psychiatre de Paris (je pourrai retrouver son nom au besoin) qui vient d'Amérique du Sud, d'un village qui pratique encore les rituels chamaniques, que la plupart des HP sont remplis de guérisseurs, d'âmes conscientes qui n'ont pas étaient guidées pour faire le passage et se réaliser dans leur destiné chamanique et qui finissent avec une étiquette de schizophrène aigüe.

Bien à  toi et dans la détente de la vie.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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#5 
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Luceed
Nouveau membre
09 février 2015 à  19:06
Merci Amarnath pour ton témoignage, je me suis reconnu pas mal de fois là -dedans surtout les "ouins-ouins" comme tu dis, ces bourdonnements qui te font te dire "Ca y'est, ça monte!" après je sais pas toi mais moi le toluène c'était très visuel, ça commençait par une vision "fumée" un peu, comme si je voyais des vapeurs ou fumées partout sur ma vision, ensuite après la phase d'excitation, euphorie et bourdonnements arrive la phase "dissociative" et c'est souvent lors de cette deuxième phase que je tape des délires. Mes premiers sniffs sont inoubliables, je rigolait a m'en déchirer le bide, mes potes et moi on tenais plus debout, on avait chaud et on se sentait légers. On avait des discussions trop chelous et les voix changeaient du tout au tout pour prendre une tonalité plus drôle, plus fun, sinon ça fait pas mal trembler des mains aussi j'ai remarqué, le bodyhigh (sensation corporelle) était très plaisant et coton.

Je précise que le premier mois c'est passé nickel, j'avais pas d'hallucinations, j'entendais pas de voix. C'est à  partir du deuxième mois en consommant quotidiennement que ces symptômes sont apparus et ça a été brusque, la première fois où ça m'est arrivé c'était vers la mosquée... Et ensuite à  chaque fois que je shoot/sniffait j'avais le même type de délires. Un jour je tape dans un terrain vague, bien sale avec des déchets etc, le genre d'endroits ou n'importe qui de sain n'irai pas. Je m'asseois, je vide la moitié du tube direct dans le sac (normalement je mets une noisette, et rebelotte) et j'aspire comme un ouf super rapidement avec la bouche dans le sac. C'était tellement fort que j'ai même pas senti la première phase, et j'ai eu l'impression qu'on avait supprimé de ma mémoire les 10 dernières minutes, j'ai tapé un gros délire je voyais le sol, les murs, tout littéralement gelé... Chaque fois pareil, tu te rends pas compte que c'est faux et tu réagis au quart de tour...

Pour avoir les délires avec les solvants faut y taper et pas qu'un peu... Je me demande d'ailleurs encore où est-ce que j'ai pu foutre toute cette colle (dans les poumons biensur...) mais le pire c'est que c'est tellement simple d'accès, tellement pas contrôlé et pas cher qu'on y revient toujours et avec le smile en plus du style "vite mon sac, faut que je tape". Je m'inventait des personnages quand j'allait acheter mes tubes, bah ouais quand le mec te voit débouler tout les jours voir même deux fois dans la même journée pour acheter des tubes de colle... Il se posait des questions le gars, du coup je lui ai dis que je les revendais un peu plus cher au marché et après il a arrêté de poser des questions...

En Turquie c'est un problème majeur les solvants, souvent utilisés par les SDF. Pour dire, si la police te choppe en train de sniffer de la colle, tu risques autant que si tu fumais un joint sur la place publique... La politique turque est très répressive, et t'as moyen de passer un sale quart d'heure là -bas si tu fais de la merde, et ensuite tu auras la joie de visiter les gêoles locales.



PS: L'effet du toluène pour moi était vraiment différent de tout le reste que j'ai connu, butane, propane, ether... La plupart des solvants en spray me mettent juste dans un état de simili-ebriété, avec une petite bouffée de chaleur. Quand mon pote m'a dis qu'on allait se shooter à  la colle, je lui ai dis que c'était de la rigolade etc, que c'était un truc d'ado... Bah j'ai été (très) surpris...

Dernière modification par Luceed (09 février 2015 à  19:25)

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Effectivement les témoignages peuvent se recouper. Je me souviens maintenant effectivement de cette vague de chaleur importante qui montait dans le visage, les oreilles jusqu'en haut du sommet du crâne, là  où je sentais la conscience s'expansée.

Un jour vers l'âge de 11 ans, je suis partie dans le terrain vague derrière chez moi avec la bouteille d'éther de ma mère (elle est diabétique insulino dépendante) qu'elle utilisait pour désinfecter son matériel d'injection.
J'y suis resté toute l'après-midi et quand je me suis "réveillé" il faisait nuit... Combien de temps étais-je resté ainsi ?

Un jour avec mon pote de collège, nous sommes allés chercher des tubes de colle dans un magasin de vélo très connu dans le coin (ville de 10 000 habitants). J'avais à  peine 11 ans et nous entrons et je dis bonjour monsieur .... je voudrais cinq tubes de colle et mon pote qui ne me laisse à  peine finir de parler, en sortant sa monnaie de la poche, dit :"et moi j'en voudrais trois !".
Le propriétaire nous regarde avec des yeux écarquillés surpris "que voulez vous faire avec autant de tubes de colle ? C'est pour le respirer c'est ça ?".
Nous avec des têtes de pas premiers de la classe : "respirer quoi monsieur ? Nous voulons juste réparer les roues de nos vélos qui ont crevé !"
Sur ce, il nous a tendu un tube chacun en disant que cela suffirait amplement ! C'était à  peine un franc le tube.

C'était pas simple de s'en procurer car à  l'époque les grandes surfaces n'en vendaient pas de la comme ça (tube vert) et seulement d'une autre marque, avec un goût beaucoup moins agréable (surement pas de toluène, tube orange). Il n'y avait pas d'internet non plus, mais grâce à  mon frère nous arrivions à  nous en procurer de temps en temps, dans tout les magasins des villes avoisinantes, dont Paris, où il allait souvent.

Mais c'est ce manque de produit qui m'a fait partir dans d'autre substances beaucoup moins agréables comme l'éther, l'eau écarlate ou l'essence. L'essence ça décape, c'est le cas de le dire !!!

Sinon le trichlo, ça envoie sérieux !

Presque trois ans de consommations sans raisonnement aucun. Nous avons, enfin, j'ai eu beaucoup de chance, car je faisais vraiment ça trois fois par semaines plus le week-end avec les copains. J'ai initiés des tas de potes... Ignorance de jeunesse.

Ma première fois, c'était à  9 ans et demi, dans la forêt lors d'un anniversaire, durant lequel, les "grands" se sont shootés devant nous et je me souviendrais toujours du mec qui respirais à  toute vitesse et d'un seul coup qui était tombé de tout son long dans les feuilles ! Je ne savais que faire mine à  cette époque, alors voir quelque chose comme ça, qui dépassé le contrôle et faisait aller au-delà  des limites connues, j'ai tout de suite étais attiré par le phénomène.

Quelques semaines plus tard, j'avais mon tube de colle, mon sac et c'était partie. Je le faisais même au collège entre deux cours. Je me suis oublié des tas de fois, dans de nombreux endroits. J'aurai pu y laisser la vie à  de nombreuses reprises, car la RDR, ce n'était même pas des lettres de l'alphabet, ni rien d'autre. Nous étions avec ce produit amusant, totalement livré à  nous même, sans savoir que c'était de la drogue, ni même qu'il pouvait y avoir des risques de quoi que ce soit.

L'insouciance et l'innocence étaient notre nature et le plaisir de la consommation n'étaient jamais ternis par quoi que ce soit comme culpabilité d'adulte. Nous étions entier, à  100 % dedans, sans aucune retenue sauf notre propre conscience et envie qui jugée, comme après avoir assez mangé, que nous avions notre dose pour aujourd'hui.

Je n'ai jamais eu le sentiment de vivre des hallucinations, car à  cette âge là , la vie n'était pas inscrite dans le marbre, le père noà«l m'avait quitté depuis peu et superman aurait pu apparaître devant moi, que je l'aurais salué en lui demandant de me montrer comment faire pour voler. Tout était possible, mon esprit n'étais pas encore complètement conditionné, ouvert aux milles possibles, j'étais toujours émerveillé devant une coccinelle et excitais le matin au réveil, car une nouvelle mystérieuse journée commençait.

Bonne soirée à  vous.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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C'es vraiment touchant :)

J'ai moi aussi comme beaucoup essayé les solvants, l'eau écarlate, à  l'époque avec les potos foncedés.
J'ai eu des pertes de mémoires, et l'effet était pas entièrement désagréable, mais j'ai bien senti que ce n'était pas sain (et puis adulte, c'est assez évident), et j'ai préféré m'en tenir là , comme avec la MDMA...

Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
(Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur

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Je n'y connais rien (mais rien !!) en solvants .

mais Amarnath tu me scotches toujours autant dans tes posts.....

toi et Luceed, continuez de nous en apprendre sur ce produit (méconnu pour ma part). un grand merci smile

quel bonheur de vous lire et d'apprendre tant et tant !

MissY

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c'est assez marrant ces souvenirs de college!
alors moi et ma meilleure pote on avait dézcouvert leau écarlate et la térébentine. on en piquait chez nous ou directement dans des rayons de supermarché. le truc avec les colles sinon cest que maintenant en general ils te mettents des additifs bien dégueu dedans donc, si tu en sniffes tu vomis, cest plus comme y a quelques années, mais ca nous on a pas connu. on etait grave fieres de prendre de leau ecarlate pourtant des fois on était pas trpop bien apres niveau mal de tete. essence aussi on en a inhalé. la grosse trouille, on se demandait si on pouvait fumer apres. ona fait ca jusque vers nos 12 13 ans je crois,apres decouverte des premiers médoc et de la beuh. cest vrai que cest un age ou on prend vraiment nimporte quoi... mais cetait assez sympa de planer comme ca sauf que ca durait pas lontemps donc fallait le refaire souvent

Dernière modification par isabelle67 (19 septembre 2015 à  22:28)

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isabelle67 a écrit

la grosse trouille, on se demandait si on pouvait fumer apres.

BOUM !!! big_smile wink


[small][i]* Il est admis que les comprimés ne sont pas systématiquement des imbéciles diplômés. Pierre Dac.
* Le savoir est la seule matière qui s'accroît quand on la partage. Socrate.
* Ah merde, dés

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BedBug a écrit

isabelle67 a écrit

la grosse trouille, on se demandait si on pouvait fumer apres.

BOUM !!! big_smile wink

tu rigole mais cétait flippant des fois

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