Il y a régulièrement des moments, notamment quand on a peu d'expérience de la pharmacodépendance en général, ou on se demande à quel point on est accroché.
Une première piste pour toi serait de faire le point sur ce que t'apporte l'
alcool, quels sont les déclencheurs de cette conso.
Et d'un autre côté, ne pas négliger les conséquences négatives (pour toi) de ta consommation. Tu en cites quelques unes, d'ordre socio professionnelle. C'est un des risques fréquents, avec à plus ou moins long terme, les risques sanitaires ; mais je ne t'apprends rien.
Au final, tant que tu n'impliques personne d'autre dans ta conso (genre conduire bourré), il t'appartient tout à fait de déterminer si c'est "trop" , si c'est inquiétant.
Si tu as l'instinct que ça peut évoluer vers quelque chose de plus problématique, il y a bien sur plusieurs solutions pour t'aider à te modérer si tu le souhaites. Des solutions bien rodées, comme un passage transitoire aux
benzodiazepines conjointement à une psychothérapie, pour t'aider à démêler tout ça.
Des solutions plus "neuves" comme le
baclofene existent, censé supprimer l'envie, rendre "indifférent" à l'
alcool (un truc qui me rendrait indifférent aux
opiacés, ça me fait flipper d'avance comme idée,
) .
Toutefois il y a des résultats, souvent "hit or miss" , c'est a dire qu'on trouve des gens qui se déclarent "sauvés" par le
baclofene, quand pour d'autres c'est une vraie catastrophe.
En tout cas, ne précipite pas les choses, prends le temps d'y réfléchir, sans que ça te hante non plus. Se demander si on est dépendant, c'est souvent la première pièce à l'édifice de la dépendance psychologique, si on commence à avoir peur de souffrir d'un manque, alors qu'on s'était jamais posé la question avant.
C'est uns question légitime bien sur, mais sois juste avec toi même, ni trop dur, mais sans minimiser non plus. Un tiers, professionnel ou non, peut être d'une aide précieuse pour cela.
Donne de tes nouvelles, bon courage !