Non désolé mais il n'y a rien de tout ça en tout cas qui ai pût être vérifié un tant soit peu scientifiquement. D'ailleurs un bon exemple c'est le test de cette fiole de
LSD Sandoz vieille de 55 ans, la plupart des participants n'ont vu aucune différence flagrante avec ce qu'ils avaient pût vivre avec du
LSD synthétisé clandestinement (le report se trouve notamment sur erowid).
Les sujets des isomères et des impuretés sont tout aussi controversés. D'une part les isomères et dégradations courantes (type oxydation) aboutissent à des molécules qui sont tout aussi
psychotrope (la
base indole étant préservée) ou alors pas/peu
psychotrope (ou tellement peu). Plus généralement pour ceux qui se disent oui mais "pa/peu
psychotrope" ça peut jouer sur l'effet, pour les éventuelles histoires d'impuretés un simple rappel. Pour ceux qui auraient oubliés un µg c'est un millionième de gramme donc un millième de milligramme; un trip c'est grosso merdo en moyenne dans les 100/150µg de
LSD (avec ou sans impuretés) et dans les 50.000/60.000µg de carton. Les molécules faisant effets dès les premiers µg ne sont pas légion donc bon la question se règle un peu d'elle même.
Le plus important facteur reste comme déjà précisé le set & setting car les effets du
LSD et de beaucoup d'hallucinogènes indoles sont réellement polymorphe contrairement à la plupart des autres drogues. Médicalement/scientifiquement tout le monde s'accorde à dire que jusqu'à preuve du contraire (preuve et non pas "moi une fois") tout ça n'est globalement que du vent. Et pour la couleur et bien c'est comme la
Meth bleu, le
speed rose ou la
MDMA "champagne" (tellement frenchie ce nom) de toute façon le
LSD pur c'est une poudre blanche, éventuellement quelques cristaux +/- transparent pour les plus doués/fortunés rien d'autre (j'ai posté des photos quelque part il n'y a pas longtemps).
Franchement la seule théorie scientifique un tant soit peu intéressante que j'avais vu était sur le temps d’absorption en fonction du support, d'un éventuel fixateur (antioxydant et non pas la légende de la strychnine), du fait de le garder sous la langue ou pas (même quelque secondes) mais aussi de la digestion et donc du fait d'avoir le ventre vide/plein, de boire de l'
alcool, etc etc etc. C'est assez vieux, de mémoire c'est un Allemand qui avait avancé ça (ou travaillé là dessus je sais plus trop). Il parlais de relation avec la rapidité de pénétration dans le sang, un peu comme les différences que l'on peut constater entre des ROA différentes sur la même substance genre la
cocaïne sniffée ou fumée. Sauf que le
LSD est tellement puissant que, d'après lui, une "simple" différence de pénétration dans le sang de l'ordre de la fraction µg/min pourrait influencer l'effet tout du moins au début. Ceci dit lui même était d'accord pour dire que cela concernait surtout les "premiers" ressentis (monté, début du plateau) et que, bien que cela puisse donner une tendance au trip à venir, il s'agissait d'une influence et non pas d'une constante. Globalement l'état d'esprit de l'usagé et le set & setting restaient les points pivots car ils agissent plus sur le côté stimuli/réactionnel.
Dernière modification par BedBug (29 octobre 2015 à 17:49)