#1
- jOhhh
Nouveau membre - 13 décembre 2015 à 20:56
Bonjour à tous,
J'écris depuis mon lit d'hôpital, je sors demain après deux semaines de cure. J'ai pris l'initiative de venir ici après avoir replongé dans le crack et l'alcool (2 ans d'abstinence...). Je suis aussi accro aux benzos depuis maintenant un an.
Je sors demain, j'avais perdu 6 kg en 2 mois et en ai repris 12 en 2 semaines (!!) Jamais autant mangé... Je suis content de repartir d'ici clean, mais je n'arrive pas à me résoudre à l'idée que je ne refumerai jamais... Le craving semblait être passé pendant quelques jours au milieu du séjour ici, mais depuis que la sortie approche, il revient furieusement...
J'avais tout laissé tomber pendant ma période de conso : les potes, le boulot, mon compte s'est totalement vidé.
Et là je vais sortir, et j'ai comme l'impression que je vais être vraiment seul. Sauf avec une bouteille, une galette et un doseur... Et en même temps dès que je me dis ça, ça me rend tellement triste que je n'en veux pas !
Je vais jusqu'à me dire que je pourrai, en cas de craving "insurmontable", m'injecter de la c, plutôt que de reprendre le crack. Ou plugger. Ou reprendre un peu d'héro... Aaahh...
Des conseils, des témoignages ?
Bien à vous.
Jo
J'écris depuis mon lit d'hôpital, je sors demain après deux semaines de cure. J'ai pris l'initiative de venir ici après avoir replongé dans le crack et l'alcool (2 ans d'abstinence...). Je suis aussi accro aux benzos depuis maintenant un an.
Je sors demain, j'avais perdu 6 kg en 2 mois et en ai repris 12 en 2 semaines (!!) Jamais autant mangé... Je suis content de repartir d'ici clean, mais je n'arrive pas à me résoudre à l'idée que je ne refumerai jamais... Le craving semblait être passé pendant quelques jours au milieu du séjour ici, mais depuis que la sortie approche, il revient furieusement...
J'avais tout laissé tomber pendant ma période de conso : les potes, le boulot, mon compte s'est totalement vidé.
Et là je vais sortir, et j'ai comme l'impression que je vais être vraiment seul. Sauf avec une bouteille, une galette et un doseur... Et en même temps dès que je me dis ça, ça me rend tellement triste que je n'en veux pas !
Je vais jusqu'à me dire que je pourrai, en cas de craving "insurmontable", m'injecter de la c, plutôt que de reprendre le crack. Ou plugger. Ou reprendre un peu d'héro... Aaahh...
Des conseils, des témoignages ?
Bien à vous.
Jo
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#2
- Las Vegas PaRano
PsychoHead - 13 décembre 2015 à 22:08
Salut,
En as tu discuter avec l'équipe médicale de tout ça?
Un conseil, évite de rester seul (avec des personne non consommatrices bien sûr !)
Et puis, aére toi l'esprit, trouve des occupations ...
As tu déjà fixé la coke? Car pour ma part, le craving est bien plus fort avec ce mode comparait a baser!
Après, chacun est différent, et donc gère différemment le craving!
En tout cas, je te souhaite de réussir dans cette démarche !
En as tu discuter avec l'équipe médicale de tout ça?
Un conseil, évite de rester seul (avec des personne non consommatrices bien sûr !)
Et puis, aére toi l'esprit, trouve des occupations ...
As tu déjà fixé la coke? Car pour ma part, le craving est bien plus fort avec ce mode comparait a baser!
Après, chacun est différent, et donc gère différemment le craving!
En tout cas, je te souhaite de réussir dans cette démarche !
Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur, et rien d'autres...
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#3
- Youbi
Nouveau Psycho - 14 décembre 2015 à 04:05
Hello
Perso comme dit LasVegasParano évite de passer à IV car le craving et difficile à gerer j'ai déjà fumer du crack de l'héro déjà pris en snif et même IV le craving et dure as gérer pour tout ces monde de conso.
Reste pas tous seule et existe pas as en parler a l'équipe qui te soigne.
Et comme tu as dit évide tous les tentations avec tes proches qui consomme évide de les revoir sans pour au temps de couper les ponts avec eux.
Et faut s'occuper l'esprit facile à dire mes sache que tu as fait le dure.
Dieux nous hait tous.
Qui je suis pour vous sujet personnes je donne que mon avis.
Peut importe le flacon du moments qu'on ais l'ivraisse.
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#4
- jOhhh
Nouveau membre - 14 décembre 2015 à 07:55
Merci de vos réponses. Je me doutais que ce n'était pas une bonne idée...
Pour répondre à Las Vegas PaRano : oui, je parle de mes passages de craving à l'équipe de médecins. Le "chef" addicto m'a dit que le "plus dur" serait dehors, ou que le combat commencerait dehors, je ne sais plus comment il l'a formulé. Mais je vois ce qu'il a voulu dire sur différents aspects. Déjà , ici on est quand même dans une bulle, voire un cocon. On s'occupe de moi, petit dèj à 8h30, dèj à 12h30, dîner à 18h45, un tercian et au lit ; des visites, une "perm" le weekend. Bref, ce n'est pas la "vraie" vie. Ce qui me rassure un peu, c'est que j'aurais très bien pu aller fumer pendant mes perms, mais je n'y ai même pas pensé, et n'en ai jamais eu l'intention. Ensuite, dehors, il y aura la musique (je suis musicien), et le craving à la musique est très fort !! Le manque insoutenable !! Je m'accroche beaucoup à cette idée.
Reste l'idée, comme stagnante, que je pourrais m'autoriser un kif de temps à autre, ou encore me chopper un nombre important de galettes (genre 20) et m'épuiser, pour vraiment en faire le tour. Je sais, on n'en fait jamais le tour. Saloperie...
Pour répondre à Las Vegas PaRano : oui, je parle de mes passages de craving à l'équipe de médecins. Le "chef" addicto m'a dit que le "plus dur" serait dehors, ou que le combat commencerait dehors, je ne sais plus comment il l'a formulé. Mais je vois ce qu'il a voulu dire sur différents aspects. Déjà , ici on est quand même dans une bulle, voire un cocon. On s'occupe de moi, petit dèj à 8h30, dèj à 12h30, dîner à 18h45, un tercian et au lit ; des visites, une "perm" le weekend. Bref, ce n'est pas la "vraie" vie. Ce qui me rassure un peu, c'est que j'aurais très bien pu aller fumer pendant mes perms, mais je n'y ai même pas pensé, et n'en ai jamais eu l'intention. Ensuite, dehors, il y aura la musique (je suis musicien), et le craving à la musique est très fort !! Le manque insoutenable !! Je m'accroche beaucoup à cette idée.
Reste l'idée, comme stagnante, que je pourrais m'autoriser un kif de temps à autre, ou encore me chopper un nombre important de galettes (genre 20) et m'épuiser, pour vraiment en faire le tour. Je sais, on n'en fait jamais le tour. Saloperie...
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#5
Un directeur de centre de soin avait dit à des parents dont le fils avait rechute en sortant de cure :
" il n à donc pas encore fait le tour de la question ...ramenez le moi dans 10 ans "
Le fils en question à deccro tout seul par la suite et aujourd'hui hui il est vierge de tout prod ..il fume d l herbe le soir c tout
Ne crois personne concernant ton devenir ..il est dans tes mains...on peut très bien rechuter x fois et finalement sortir de ça ....tout dépend de ce que tu attends ou pas du crack ...
" il n à donc pas encore fait le tour de la question ...ramenez le moi dans 10 ans "
Le fils en question à deccro tout seul par la suite et aujourd'hui hui il est vierge de tout prod ..il fume d l herbe le soir c tout
Ne crois personne concernant ton devenir ..il est dans tes mains...on peut très bien rechuter x fois et finalement sortir de ça ....tout dépend de ce que tu attends ou pas du crack ...
l angoisse est le vertige de la liberté
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#6
- jOhhh
Nouveau membre - 14 décembre 2015 à 09:11
Oui tout à fait d'accord !!
Je sais, du moins j'ai compris que c'était un symptôme de quelque chose de beaucoup plus profond. Je pense vraiment que 99% de tout ça se passe dans ma tête.
Est-il selon vous possible avec ce produit diabolique de controller sa consommation ?
Je sais, du moins j'ai compris que c'était un symptôme de quelque chose de beaucoup plus profond. Je pense vraiment que 99% de tout ça se passe dans ma tête.
Est-il selon vous possible avec ce produit diabolique de controller sa consommation ?
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#7
Toi même n y crois pas trop....tu écris que c " diabolique " ...donc difficilement contrôlable ...
Que comptes tu faire en sortant ? Céder à la tentation ou mettre du temps entre cette cure et le crack ?
C à toi de décider ...sans chercher à te leurrer sur l impact que peut avoir une nouvelle conso ..
As tu penser à faire une post cure afin de consolider ta position ? Parles en à tes soignants si cela te branche d y aller...
Que comptes tu faire en sortant ? Céder à la tentation ou mettre du temps entre cette cure et le crack ?
C à toi de décider ...sans chercher à te leurrer sur l impact que peut avoir une nouvelle conso ..
As tu penser à faire une post cure afin de consolider ta position ? Parles en à tes soignants si cela te branche d y aller...
l angoisse est le vertige de la liberté
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#8
- jOhhh
Nouveau membre - 14 décembre 2015 à 10:02
Oui, c'est vrai que je vois tout à fait la contradiction entre mon "c'est 99% dans ma tête" et " ce produit diabolique"...
En même temps, ce matin, la sortie approchant vraiment (étant donné que c'est maintenant haha), je me sens confiant. Cette semaine j'ai prévu une activité par soir, avec des non-consommateurs au courant de ma situation, donc pas d'annulation possible, ils viendraient quand même. Dans la journée : Qi Gong, piscine, sauna. Et rapprivoiser ma contrebasse, n'ayant pas joué depuis 2 mois... J'ai hâte en fait. C'est assez incroyable les mécanismes psy, là tout de suite le crack me parait absolument insignifiant...
Qu'est-ce qu'une post cure exactement ?
Merci pour tes réponses !
En même temps, ce matin, la sortie approchant vraiment (étant donné que c'est maintenant haha), je me sens confiant. Cette semaine j'ai prévu une activité par soir, avec des non-consommateurs au courant de ma situation, donc pas d'annulation possible, ils viendraient quand même. Dans la journée : Qi Gong, piscine, sauna. Et rapprivoiser ma contrebasse, n'ayant pas joué depuis 2 mois... J'ai hâte en fait. C'est assez incroyable les mécanismes psy, là tout de suite le crack me parait absolument insignifiant...
Qu'est-ce qu'une post cure exactement ?
Merci pour tes réponses !
Dernière modification par jOhhh (14 décembre 2015 à 10:20)
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#9
- jOhhh
Nouveau membre - 15 décembre 2015 à 00:28
Bon, je garde ma confiance.
J'ai malgré tout "fêté" ma sortie en abusant gravement sur les benzos (lysanxia + lexo) et vin blanc. J'attends que ma soeur se couche pour me faire un whiskey rivotril.
Ce que je veux c'est ne pas retouché au crack. J'ai pris la décision de changer d'appart. Non pas pour m'éloigner de la Rotonde (il m'est arrivé de faire 1 heure de marche dans la foret au milieu des sangliers pour atteindre une gare en pleine nuit en partant de chez mes parents, attendre le premier train, puis 1 heure de train pour Saint-Lazare, chopé 2 galettes à Saint-Laz et retour à la maison...) mais simplement pour quitter cette appart où je vis seul depuis cinq ans après y avoir vécu 3 ans avec la femme avec qui je pensais faire ma vie (on est resté ensemble 10 ans). L'alcool et les prods nous ont séparés. D'autre part parce que j'y loue une chambre et partage donc la cuisine, je ne suis donc pas "vraiment chez moi". Et enfin parce j'associe de plus en plus cet appart à mes consos : alcool dans un premier temps, puis crack, puis benzos et codeïne à des doses pratiquement léthales, puis récemment re-crack à très haute dose et alcool à très haute dose également, toujours avec des bezos et de la codeïne, une peu d'oxycontin, un peu de sub, un peu d'héro.
J'ai malgré tout "fêté" ma sortie en abusant gravement sur les benzos (lysanxia + lexo) et vin blanc. J'attends que ma soeur se couche pour me faire un whiskey rivotril.
Ce que je veux c'est ne pas retouché au crack. J'ai pris la décision de changer d'appart. Non pas pour m'éloigner de la Rotonde (il m'est arrivé de faire 1 heure de marche dans la foret au milieu des sangliers pour atteindre une gare en pleine nuit en partant de chez mes parents, attendre le premier train, puis 1 heure de train pour Saint-Lazare, chopé 2 galettes à Saint-Laz et retour à la maison...) mais simplement pour quitter cette appart où je vis seul depuis cinq ans après y avoir vécu 3 ans avec la femme avec qui je pensais faire ma vie (on est resté ensemble 10 ans). L'alcool et les prods nous ont séparés. D'autre part parce que j'y loue une chambre et partage donc la cuisine, je ne suis donc pas "vraiment chez moi". Et enfin parce j'associe de plus en plus cet appart à mes consos : alcool dans un premier temps, puis crack, puis benzos et codeïne à des doses pratiquement léthales, puis récemment re-crack à très haute dose et alcool à très haute dose également, toujours avec des bezos et de la codeïne, une peu d'oxycontin, un peu de sub, un peu d'héro.
Dernière modification par jOhhh (15 décembre 2015 à 14:05)
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#10
- jOhhh
Nouveau membre - 15 décembre 2015 à 14:08
Je reviens vers toi BigHorsse : qu'est-ce qu'une post cure exactement ? Cela se pratique t-il en ambulatoire ou en internat ?
Bien à vous tous.
Jo
Bien à vous tous.
Jo
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#11
- Menestrelle
Psycho junior - 15 décembre 2015 à 23:33
Courage jOhhh !!!!!
L'addiction à l'alcool et au crack c'est tellement dur..... Mais tu va t'en sortir si tu en as réellement envie, ça peut prendre beaucoup de temps mais ça va aller ! Même s'il faut recommencer encore et encore...
Je suis de tout coeur avec toi :)
L'addiction à l'alcool et au crack c'est tellement dur..... Mais tu va t'en sortir si tu en as réellement envie, ça peut prendre beaucoup de temps mais ça va aller ! Même s'il faut recommencer encore et encore...
Je suis de tout coeur avec toi :)
Quand on se rapproche assez près, on pourrai presque voir l'impact du singe sur la membrane...
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#12
- ecureuil rose
Nouveau membre - 30 décembre 2015 à 22:37
Comme je vous comprends tous
Il y a plus de 10 ans, moi qui n'avais même jamais fumé un pétard, je suis tombée amoureuse. D'un homme. D'un produit.
Le nom du produit il ne me l'a pas donné. Plus tard, mais il était trop tard, j'ai su. Crack ! Pas crack boum hue. Ni cric crac. Mais crack comme impossible de travailler crack comme dettes. Crack comme honte. Bien sûr nous passions pour des originaux. Personne ne savait.
Ce soir je suis seule.
Il était clean. Nous faisions juste du tourisme. Et il a eu un dramatique accident.
Ce soir la culpabilité de n'avoir pu l'aider. La culpabilité de l'avoir vu mourir sous mes yeux.
Pire encore. Ce soir je fume ce qu'il avait commandé.
Je n'ai pas le courage de tout jeter.
Je me leurre. Cache. Mais la volonté de tout détruire me manque.
Je sais que dès mon réveil. ...
Alors je me dit que la perte de mon amoureux c'est ma chance.
Sans lui je n'aurai plus accès à ce poison (quoi que) ?
Sans lui il n'y aura plus le plaisir de l'attente et de "la fête"
Sans mon amoureux pour me dire "nous avons reçu des surprises " fumer est devenu honteux autant qu'absurde.
Alors mon chéri depuis là haut donne moi la force de tout jeter et de ne garder de toi que ton souvenir et notre secret.
Il y a plus de 10 ans, moi qui n'avais même jamais fumé un pétard, je suis tombée amoureuse. D'un homme. D'un produit.
Le nom du produit il ne me l'a pas donné. Plus tard, mais il était trop tard, j'ai su. Crack ! Pas crack boum hue. Ni cric crac. Mais crack comme impossible de travailler crack comme dettes. Crack comme honte. Bien sûr nous passions pour des originaux. Personne ne savait.
Ce soir je suis seule.
Il était clean. Nous faisions juste du tourisme. Et il a eu un dramatique accident.
Ce soir la culpabilité de n'avoir pu l'aider. La culpabilité de l'avoir vu mourir sous mes yeux.
Pire encore. Ce soir je fume ce qu'il avait commandé.
Je n'ai pas le courage de tout jeter.
Je me leurre. Cache. Mais la volonté de tout détruire me manque.
Je sais que dès mon réveil. ...
Alors je me dit que la perte de mon amoureux c'est ma chance.
Sans lui je n'aurai plus accès à ce poison (quoi que) ?
Sans lui il n'y aura plus le plaisir de l'attente et de "la fête"
Sans mon amoureux pour me dire "nous avons reçu des surprises " fumer est devenu honteux autant qu'absurde.
Alors mon chéri depuis là haut donne moi la force de tout jeter et de ne garder de toi que ton souvenir et notre secret.
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#13
- zapeline1
Nouveau membre - 31 décembre 2015 à 00:35
Bonsoir Ecureuil rose,
Quoi te dire d'autre que je suis affligée du calvaire que tu vis, la décés de ton chéri & complice de conso, et donc des épreuves auxquelles tu vas devoir faire face.
Je te présente mes sincéres condoléances.
J'espére de tout coeur que tu trouveras du soutien, me doutant que ce sera difficile pour la partie "conso" qui était votre "secret d 'amoureux".
Celui-ci peut néanmoins être évoqué ici, sans jugement ni préjugé. Enfin, tu l''as déjà entrevu !
Je fais rapide mais je te souhaite bcp de courage & de force.
Et suis sûre que la communauté de Psychoactif répondra présente pour te lire, te conseiller, te soutenir.
Take care Ecureuil rose
Quoi te dire d'autre que je suis affligée du calvaire que tu vis, la décés de ton chéri & complice de conso, et donc des épreuves auxquelles tu vas devoir faire face.
Je te présente mes sincéres condoléances.
J'espére de tout coeur que tu trouveras du soutien, me doutant que ce sera difficile pour la partie "conso" qui était votre "secret d 'amoureux".
Celui-ci peut néanmoins être évoqué ici, sans jugement ni préjugé. Enfin, tu l''as déjà entrevu !
Je fais rapide mais je te souhaite bcp de courage & de force.
Et suis sûre que la communauté de Psychoactif répondra présente pour te lire, te conseiller, te soutenir.
Take care Ecureuil rose
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#14
- ecureuil rose
Nouveau membre - 31 décembre 2015 à 14:00
Merci zapeline.
A la lecture de ce forum la souffrance m'explose à la figure.
Mais tous ceux qui assument et jouissent de leur consommation écrivent peu. Ou alors et là est la réalité à mon humble avis, la dope c'est comme la mer, c'est toujours elle qui a le dernier mot.
Si je veux dormir ce soir en assommant mon chagrin de zopiclone il me faut rester sobre ! Le mélange doit être detonnant. Alors je lutte.
Une pensée amicale à vous tous.
A la lecture de ce forum la souffrance m'explose à la figure.
Mais tous ceux qui assument et jouissent de leur consommation écrivent peu. Ou alors et là est la réalité à mon humble avis, la dope c'est comme la mer, c'est toujours elle qui a le dernier mot.
Si je veux dormir ce soir en assommant mon chagrin de zopiclone il me faut rester sobre ! Le mélange doit être detonnant. Alors je lutte.
Une pensée amicale à vous tous.
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#15
- jOhhh
Nouveau membre - 04 février 2016 à 09:50
Bonjour à tous,
Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit ici.
Depuis, les choses ont pas mal évoluées pour moi.
Le lendemain de ma sortie de l'hopital, je me suis retrouvé aux urgences pour avoir mélangé beaucoup d'alcool et beaucoup de benzos.
A la fin de la même semaine j'ai repris le crack. J'ai consommé pendant 6 jours avant de partir avec ma famille pour les fêtes de fin d'années. Une semaine de calvaire pour eux comme pour moi. J'étais un vrai fantôme.
Le 30 ma soeur me ramène à Paris, je fume et bois pendant 2 jours non-stop. Après ça je me dis que c'est plus possible et j'arrête pendant une semaine et demi.
Voilà .
Depuis, c'est ce que je vis. Une semaine et demi. Je ne peux pas tenir plus...
Quelle absurdité, je vais mal pendant une semaine et demi à cause du crack, mais dès que je vais mieux, j'y retourne.
Bien à vous.
Jo
Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit ici.
Depuis, les choses ont pas mal évoluées pour moi.
Le lendemain de ma sortie de l'hopital, je me suis retrouvé aux urgences pour avoir mélangé beaucoup d'alcool et beaucoup de benzos.
A la fin de la même semaine j'ai repris le crack. J'ai consommé pendant 6 jours avant de partir avec ma famille pour les fêtes de fin d'années. Une semaine de calvaire pour eux comme pour moi. J'étais un vrai fantôme.
Le 30 ma soeur me ramène à Paris, je fume et bois pendant 2 jours non-stop. Après ça je me dis que c'est plus possible et j'arrête pendant une semaine et demi.
Voilà .
Depuis, c'est ce que je vis. Une semaine et demi. Je ne peux pas tenir plus...
Quelle absurdité, je vais mal pendant une semaine et demi à cause du crack, mais dès que je vais mieux, j'y retourne.
Bien à vous.
Jo
Dernière modification par jOhhh (04 février 2016 à 17:16)
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