Sevrage et couple (Attention mega pavé, prévoyez du café)

#1 
talion17 homme
Nouveau membre
07 mars 2017 à  05:47
Bonsoir,

Je ne sais pas si quelqu'un est deja passé par la, je me retrouve dans une impasse. Je suis tombé dans la coke il y'a quelques temps et je ne peux ni arrêter, ni continuer, je m'explique.

J'ai 30 ans cette année et depuis 1 an et demi je suis en couple avec une fille exceptionnelle qui a 3 ans de moins que moi, j'avais prévu de la demander en mariage cette année mais ça me parait un peu compromis. Moi je suis le genre foufou, qui fait tout ce qui lui passe par la tête, épicurien, bordélique, ouvert d'esprit et qui vit au jour le jour. Elle c'est une fille très timide, droite, qui rougit quand on lui dit bonjour, un peu beaucoup rigide sur les bords et qui ne supporte pas l’imprévu, ca ne parait pas comme ca mais on est très complémentaires. Et évidemment on a un gros caractère tout les deux.
Quand on s'est rencontrés elle sortait d'une relation de 7 ans avec un mec alcoolique et violent, a ce qu'elle m'a dit ils ne s'aimait plus depuis longtemps mais étaient dépendant l'un de l'autre.

( désolé pour tout les détails mais c'est important )

Quand on s'est mis ensemble, elle ne voulait absolument pas d'un mec qui fumait de cannabis, et moi je ne voulais absolument pas d'une nana qui voulais me faire arrêter. Ca a été un peu long a lui faire accepter mais finalement elle a préféré me garder (ouf).

Je dois préciser aussi que je ne suis pas des plus stables, j'ai toujours eu quelques problèmes a gérer mes émotions et je suis très impulsif, je dis ca car en 18 mois on a du se quitter une dizaine de fois ( entre 30 min et 2h30 a chaque fois). faut pas me prendre la tête moi!
Pour nous deux ca a été la révélation, on s'aime comme des fous, bref comme dans les films mais en mieux.

J'en viens a ce qui nous intéresse, il y'a quelques mois je tombe comme un naze dans la coke, je dis ca parce que avant ma conso était très occasionnelle. A ce moment je suis dans un travail ou on fait souvent et beaucoup la fête et ca tourne pas mal. Les prises se sont multipliés, moi sur de moi, en plein excès de confiance, je me suis laissé aller et bim ! j'ai commencé a en acheter pour les fiesta du boulot, a aller chez un pote qui en vendait, pour finir a consommer tout seul a la maison. A ce moment je crois que c'était deja trop tard. Ma copine savait que j'en avais consommé un petit peu mais elle ne se doutait pas que je perdais deja pied.
J'ai commencé a me rendre compte que je perdais le controle quand je suis allé en chercher tout les deux jours ( on va pas se mentir je l'avais perdu depuis un moment...). A ce moment j'ai tiré le signal d'alarme, j'ai dis toute la vérité a ma copine, je suis allé voir le Csapa de ma ville et j'ai même fini par me faire hospitalisé. A ce moment ma conso était devenue frénétique et incontrôlable.
C'est bien la première fois que je vais dire ca mais mon problème a été que je gagnais très bien ma vie et je n'avais absolument aucune barrière pour m'arrêter.

Je vais donc a l'hosto mais il me fait du bien quand meme ce produit... Je passe une semaine shooté, on me diagnostique un tda ( trouble déficitaire de l'attention ), pour ceux qui ne connaissent pas, la cocaine me rend normal... Le traitement utilisé pour ce trouble c'est la ritaline ou le concerta qui ont les mêmes effets que la coke. Mais le médecin, ne pouvant me surveiller a la suite de mon séjour (service post-urgence) me dis ne pas pouvoir m'en prescrire et d'aller voir qui de droit a ma sortie pour en avoir. Je me dis: "Cool! je fais d'une pierre trois coups, j'arrête la coke, j'ai toujours les effets et je règle mes problèmes qui me pourrissent pas mal la vie" le problème est que j'ai tout misé sur ce médicament. Se faire reconnaître tda et se faire prescrire un dérivé d’amphétamine c'est une horreur en france. Très peu de psychiatres en france connaissent ce trouble et les autres dès qu'ils entendent le mot "ritaline" ils vous regardent avec des yeux noirs et vous étiquette "borderline".donc une semaine se passe et paf! me voila avec la paille dans le nez, à  la différence que cette fois, j'arrive a peu prêt a garder le contrôle.
Depuis mon entrée a l’hôpital je suis un énorme connard avec ma copine, je voyais comment j'étais mais je ne pouvais m'en empêcher. C'est moche de dire ca mais ca nous a fait un bien fou quand j'ai craqué... Oui a ce moment et depuis le début d'ailleurs je me servais de la coke pour qu'on arrête de se faire la gueule, me transformant en fin diplomate, maitre de ses émotions. Tout étais si facile sous coke, j'arrivais même a gérer mes émotions et ca faisait un bien fou. Un jour ma copine m'a dit je te préfère sous coke (aie...)
Enfin bref, je vous laisse imaginer le tableau vicieux, quand j'en prend tout va bien et dès que j'essaye de ne pas en prendre, je déprime, elle, suceptible, persuadée que c'était contre elle s'enflamme, engueulade, coke, calins, abstinence, déprime, caca nerveux, engeulade.... le serpent qui se mord la queue quoi.
Sauf que moi, dans ma tête, je ne veux pas continuer, surtout que je suis en arrêt et niveau argent ca commence a ne plus être la même, je ne supporte pas non plus de me prendre la tête a chaque fois avec ma copine. Autant a l’hôpital j'ai clairement abusé, autant la je ne comprenais pas qu'elle ne me laisse pas faire mon sevrage sans venir me faire c****
Donc une routine s'est mis en place ou on se faisait la gueule et on faisait la paix au pris de 2 gr. Dans le même temps je devais me remettre d'aplomb pour reprendre le travail, m'occuper de mes multiples thérapeutes, trouver un psychiatre qui connais le TDA et avec des délais raisonnables.
Tout ce qu'engendrais les prises de coke a commencé a taper sur le système de ma nana, on ne dormait plus ensemble, on ne mangeait plus ensemble, on faisait très peu l'amour (ma libido a plus ou moins disparu depuis mon séjour a l'hopital), les problèmes d'argent qui commençais a se montrer, le temps que je passais a chercher ma précieuse poudre blanche, sans parler des quelques crises d'angoisses que j'ai eu qui nous ont fait très peur a tout les deux.
En bref ma consommation devenait un problème pour elle aussi.
Concernant le TDA, j'ai essayé d'avoir des rendez vous sur ma ville, sans succès, le seul psychiatre que j'ai rencontré a eu la même reaction que les autres.
J'appelle l'hopital de Bordeaux, on me donne un rendez vous 26 mois plus tard (c'est pas une blague) et impossible d'avoir les autres.
J'essaye de reprendre la travail pour arrêter de faire une fixette tout les jours sur la coke tout seul a la maison. Je me retrouve donc en situation, la boule au ventre, sans aucune confiance en mois, résultat je pète un plomb, je quitte mon boulot. Je suis commercial et étant payé a la commission, pas de contrats, pas de paye, j'ai préféré me faire virer et au moins avoir une rentrée d'argent et pour être honnête ca fait un truc en moins a gérer et beaucoup de pression en moins.
Ma copine voit tout ca de l'exterieur mais n'accepte toujours rien, on a eu de très grosses dispute, je m'en veux énormément de lui faire vivre tout ca, je culpabilise a mort d'avoir ramené cette drogue dans sa vie si bien rangée, je redoute le craving car je me transforme en gros con et je redoute le moment ou je vais craqué car ca va aussi partir en sucette.
J'admets ma défaite et je veux aller faire un long séjour dans un hopital psy pour me sevrer, elle me dit qu'elle va être malheureuse, elle boude.
Je craque, j'essaye de la faire partir, je préfère la voir loin de moi plutot que de lui infliger tout ca mais elle résiste la bougresse, impossible de la faire partir, elle m'aime trop d'après elle.
Je lui explique de mille façons que je ne peux pas arrêter si elle n'accepte pas la situation, qu'elle me laisse passer ce moment sans se laisser affecter et en me laissant tranquille avec ma mauvaise humeur. Si elle veut rester avec moi, malheureusement elle doit subir ce moment avec moi mais rien n'y fait, elle refuse tout changement, toute acceptation, elle refuse de prendre du recul, elle monte en l'air de plus en plus souvent et elle va de plus en plus loin dans ses réactions.
Je ne sais plus quoi faire, quoi que je fasse, je lui fait du mal, je n'arrive pas a la quitter, quand j'essaye de m'abstenir on se fait la gueule j'suqu'au moment ou je vais en chercher et encore maintenant ca dure deux heures et c'est reparti. Avant on passait de supers moments quand j'en prenais, on parlait pendant des heures, maintenant je la saoule, je parle trop.
On ne passe presque plus de moments agréables, je m'isole de plus en plus, je me prend des reproches plein la tronche. La semaine dernière pour la première fois elle était en mode, vas y tu en veux on va en chercher, je t'aime, je sais que c'est dur et le lendemain c'était redevenu un sujet qui lui faisait faire la tête.
Je lui dis absolument tout de moi même sur ma conso, mes dépenses, ou je vais et j'ai le droit a l'interrogatoire a chaque fois que je rentre, elle me pose plusieurs fois la même question différemment pour voir si c'est cohérent, soi disant elle ne comprend pas mais elle doute.
Ca me fait souffrir énormément de lui infliger ca, elle aussi et je suis impuissant, tout ce que je fais lui fait du mal, je suis complètement confus.
Elle sait dans quelle situation je me trouve, les problèmes qu'engendre son comportement sur moi et elle refuse d'accepter la situation tout en voulant rester avec moi... Elle est sans cesse en train de me faire culpabiliser sur tout et n importe quoi, elle me dit que ce qu'elle dit n'a pas ce but ( et moi j'ai pas commencé a prendre de la coke pour nous pourrir la vie !), son comportement vis a vis de la situation change tout les jours. Bien sur ca me fait encore plus péter les plombs, rien que sur la dernière semaine je lui ai dit 2 fois que c'était fini, j'ai même envoyé un message a sa sœur pour qu'elle la sorte de la mais ca n'a rien changé... Elle me rabache a longueur de temps comme c'est dur pour elle mais je passe mon temps a lui dire que je l'admire d'avoir cette patience, elle me dit qu'elle sait que c'est dur pour moi mais que c'est trop dur de changer...
J'en suis a me demandé si elle m'aime vraiment, sa réaction est purement égoïste et nous courrons a notre perte... Elle est totalement inflexible et rigide et en plus de mauvaise foi, c'est très compliqué de lui faire entendre raison, pourtant je suis praticien en hypnose... ( on ne rigole pas!)

Je doute que quelqu'un ai eu une expérience similaire vu la complexité de la situation et de nos deux personnalités, si je me trompe je veux bien savoir ce que vous avez réussi a faire.
Si vous êtes arrivés jusque la vous n'êtes plus a 5 minutes et je veux bien votre avis.
Pour le moment j'en suis a la pousser a bout, soit elle va se rendre compte qu'elle doit accepter la situation, soit elle va partir...

Dernière modification par talion17 (07 mars 2017 à  05:50)

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#2 
talion17 homme
Nouveau membre
07 mars 2017 à  06:09
Petite précision qui n'est peut être pas importante mais qui me pèse sur le ciboulot.
Quand j'essaye de la mettre dehors, la seule et unique chose qu'elle me reproche c'est de l'avoir fait emménager avec moi et de ne pas avoir d'appartement, je me doute que c'est par fierté mais pas une fois je l'ai vu me dire qu'elle m'aimait et qu'elle ne voulait pas me quitter. Quand je lui fait remarqué j'ai le droit au "tu crois vraiment que c'est pour ca que je ne pars pas? avec les yeux au ciel".
J'ai l'impression que nous avons recréer son ancienne relation...
C'est en train de me rendre fou, je ne comprends pas qu'on puisse aimer quelqu'un et le mettre consciemment dans cette situation.
A chaque fois je je la "coince", qu'elle ne peut rien me répondre a part admettre qu'elle n'agit pas bien, elle part dans une colère noir et nie tout en bloque ou elle s'en va ou elle essaye de m'embrouiller (manque de pot je suis le roi de la confusion lol). Elle nie en bloc les arguments les plus logiques en restant droite dans ses bottes, elle arrive a en oublier ce qu'elle vient de dire ou changer la phrase, c'est la première fois que je me retrouve complètement désarmé. Elle se fiche complètement de dire des trucs illogiques, de nier ce qu'elle a dit ou fait, elle donne une interprétation complètement saugrenue a ce qu'elle dit pour en changer le sens, elle fait mine de ne pas comprendre (et des fois ca peut durer 2 minutes, même en lui expliquant comme a une enfant).
C'est la première fois que je suis face a une personne qui me prend complètement pour un con et qui réinvente ce qui vient de se passer sans même sourciller, c'est hallucinant et très perturbant. Je n'arrive pas a discuter et elle va finir par me faire péter un cable.

Désolé mais ca fait du bien de vider son sac, aller j'arrête.

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#3 
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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
07 mars 2017 à  08:01
Salut,

C'est souvent un problème lorsqu'une personne du couple consomme et que l'autre est abstinent.

Difficile de se comprendre par moment.

Mais les choses ne sont pas figées.

D'après ce que tu as écrit, j'ai l'impression quand je tente de toucher tes mots que vous paraissez amoureux mais dans une période un peu ( beaucoup ) difficile. Je dirais qu'avec ou sans drogue dans la balance, c'est la plupart du temps un état de fait. D'ailleurs, tu décrits que vous avez tous les deux un caractère assez fort.

Les craving à  la cocaïne ont la réputation d'être très intense. As tu tenté le mucomyst ? C'est un médicament qui peut fonctionner pour l'arrêt de cette molécule.
1200 mg par jour ( il me semble que cela représente 6 sachets ) est la dose préconisée.

Je t'engage à  faire des séries de pompes lorsque le,produit " t'appelle ", ton cerveau fabriquera des endorphines naturelles, ce qui compensera sûrement un peu ton mal être.

Et pourquoi ne pas tenter de commencer à  vous retrouver en allant vous faire une petite ballade journalière main dans la main ? Prendre l'air fait du bien au moral ( même si c'est quelquefois un peu difficile les premières fois )

Pour conclure, en ce qui concerne ton TDA et ton placement sous Ritaline, je te conseillerais de retourner consulter ton CSAPA et demander à  la personne qui l'a diagnostiqué un écrit prouvant cet état de fait.
Avec un écrit de ce professionnel ( qui ne peut pas le prescrire ),  il y a de forte chance qu'un psychiatre de ville puisse te le prescrire sans penser que tu le prends pour un jambon ( je trouve pas d'autre formulation à  cette heure ci, so sorry ).

Prenez soin de vous,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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La Ritaline n'a pas en principe l'AMM TDAH chez l'adulte, tu risques donc d'avoir des difficultés à  te la faire prescrire.
Pour le sevrage de la cocaine, en effet le Mucomyst aide souvent.
Sinon, je pense qu'une prise en charge psychologique s'impose, avec une idée centrale = Tu ne peux pas agir sur les autres, tu ne peux agir que sur toi.
Donc si tu veux modifier la relation, il faut commencer à  agir sur votre couple  de ton côté (et pas forcément pour détruire ce que tu n'arrive pas à  contrôler mais au contraire pour construire une relation de couple satisfaisante) et pas du sien. L'aide d'un professionnel est évidemment indispensable.
Quelques références qui t'aideront à  voir les difficultés que le TDAH entraine pour le couple

http://bridoz.com/20-choses-ne-pas-oubl … nt-de-tda/
http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=209972
http://www.canalvie.com/sante-beaute/sa … -1.1362083
http://membre.oricom.ca/michelgiroux58/ … couple.pdf

Sur le TDAH
http://yapaka.be/sites/yapaka.be/files/ … 480_fr.pdf

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#5 
talion17 homme
Nouveau membre
07 mars 2017 à  12:23
Merci pour vos points de vues, si je vous comprends bien c'est plus a moi de mettre de l'eau dans mon vin. C'est que pour le coup je ne sais pas du tout comment faire...
Je gère très mal mes émotions et mes coups de calgon, c'est moi le faible dans l'histoire, j'en suis tout a fait conscient et je n'arrive pas a lutter contre mes envies et contre mes émotions en même temps.
Je comprends complètement sa position, je sais que je lui impose un calvaire au quotidien et en même temps je lui demande de changer avec moi. Ceci dit je lui demande simplement d'accepter la situation le temps que ca change. Ce qui est facile pour moi parait infranchissable pour elle mais c'est aussi souvent l'inverse et ca me parait bien plus évident dans ces cas la...

Concernant la Ritaline j'ai l'impression que c'est devenu un peu le terme générique mais pour les adultes il me semble que c'est le concerta.
Ce n'est pas le Csapa qui m'a fait le diag, c'est le psychiatre du service post-urgence de ma ville, étant donné qu'il ne suit pas les patients après la sortie, il ne peut se permettre de m'en prescrire et la première ordonnance doit forcément être délivré par un médecin du milieu hospitalier, d'ou la difficulté.

Merci pour le Mucomyst, je ne connaissais pas

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Merci pour vos points de vues, si je vous comprends bien c'est plus a moi de mettre de l'eau dans mon vin. C'est que pour le coup je ne sais pas du tout comment faire...

C'est pourquoi je te conseille de voir un psychiatre ou un psychologue.

Pour le Concerta

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/eco … 282546.htm

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#7 
talion17 homme
Nouveau membre
07 mars 2017 à  15:27
Je vois deja quelqu'un, les deux d'ailleurs mais je penses qu'on devrait peut être essayer de voir quelqu'un a deux, nous avons un sérieux problème de communication...
Je vais en parler lors d'un prochain rendez vous.

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