Fabriquer de la morphine sans pavot est possible

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pierre
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Une découverte scientifique ouvre la voie à  la confection de morphine sans pavot
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters

Le 18 mai 2015 à  19h18
Mis à  jour le 18 mai 2015 à  19h23

Une équipe de chercheurs a mis au point un procédé permettant la fabrication d'opiacés à  partir de levure génétiquement modifiée et de sucre.
Toute personne dotée d'une « connaissance basique en biologie » sera-t-elle bientôt capable de « brasser » de la morphine  ? C'est ce qu'affirme une équipe internationale de scientifiques, qui a rendu compte dans la revue scientifique Nature Chemical Biology de ses travaux. Ceux-ci ont permis la découverte d'un procédé permettant de synthétiser des opioïdes à  partir de levure génétiquement modifiée et de sucre, c'est-à -dire sans aucun recours à  la culture du pavot, jusqu'à  présent nécessaire à  la confection de morphine.

En introduisant dans la levure, un gène de betterave, ils se sont aperçus que la tyrosine – un acide aminé dérivé du sucre – se transformait en réticuline. Or, ce composant est le point de départ pour produire de la morphine, de la codéine et d'autres substances utilisées en médecine comme antalgiques. Si la mutation de réticuline en morphine par la levure était déjà  connue, le passage de la tyrosine en réticuline était le chaînon manquant pour maîtriser entièrement cette fabrication.

Le but de cette recherche est d'ouvrir la voie à  des analgésiques moins coûteux et entraînant moins de dépendance par rapport aux médicaments dérivés du pavot. Mais il faudra cependant s'armer d'un peu de patience pour voir émerger ces « opiacés fait maison ». En effet, pas moins de 300 litres de levure génétiquement modifiée sont actuellement nécessaires pour créer une dose de morphine de 300 milligrammes. Les scientifiques tablent sur deux ans pour parvenir à  concevoir la même quantité grâce à  un « verre » de levure, dont la souche serait plus fiable.

« Prévenir de possibles abus »

Ils mettent cependant en garde sur la portée de leur découverte, notamment dans le narcotrafic. « Le moment est venu de réfléchir à  des moyens d'encadrer ces recherches et de prévenir de possibles abus », insiste John Dueber, coauteur de la publication. Une inquiétude partagée par trois universitaires de l'Institut de technologie du Massachusetts et de l'université de l'Alberta au Canada, qui appellent, dans une tribune publiée par la revue Nature, à  une plus grande régulation.

Les chercheurs réclament le renforcement de la sécurité des laboratoires et la limitation de la production des souches de levure pour empêcher les dealeurs de s'en procurer. Parmi les pistes évoquées, ces souches pourraient être conçues de telle sorte qu'elles nécessitent des ajouts particuliers ou des conditions de réalisation spécifiques. Selon le Réseau mondial d'informations sur les drogues (Ginad – Global Information Network About Drugs) entre 15 millions et 21 millions de personnes consomment de l'héroïne dans le monde.
Source : Lemonde

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Leaf
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages
Ouh lalaaaa... Ca va obligatoirement fuiter ce truc... C'est obligé, ça représente une telle opportunité d'augmenter les profits pour les trafiquants qu'ils vont mettre les moyens pour acquérir la "recette"... Et ça va certainement changer la donne en matière de trafic/vente d'héro! Positivement ou négativement, ça reste à  voir!

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Horrorshow
Psycho sénior
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Merci pour l'info, j'ai hate fume_une_joint

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Mister No
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8406 messages
C'est de la végé ou de la synthé ? big_smile
Un peu des deux ? thinking
Après demain, des chats modifiés génétiquement qui caguent du teuch... Faire la litière deviendra un plaisir. On n'arrête pas le progrès.

Dernière modification par Mister No (18 mai 2015 à  21:55)


Just say no prohibition !

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Horrorshow
Psycho sénior
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Ahah . Le placo fait avec de la blanche ? Dommage que pour le moment ce soit la blanche qui soit fait avec du placo .

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Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Mais... Comment les armes vont-elles être payées ? La France va encore en vendre moins... Notre niveau de vie va encore baisser sad

Quel monde pour nos adolescents qui fabriquent des drogues avec des szirup ?

Deux ans... C'est pas si long...

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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BoilingBlood
PsychoHead
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1288 messages
trompette je bande en rêvant aux éventuelles possibilités pour nous!

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filousky
Modérateur
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11530 messages
BIOLOGIE SYNTHÉTIQUE: Une levure productrice de morphine?


Bientôt la fin des champs de pavots? Le développement de cette souche de levure comportant la première moitié de la voie biochimique qui transforme des sucres simples en morphine, réalisé en imitant le processus de production du pavot à  opium, ouvre un potentiel de développement pour de meilleurs analgésiques mais soulève des inquiétudes sur la production illicite d’opiacés. Cette étude publiée dans la revue Nature Chemical Biology qui motive déjà  de nombreux commentaires, ouvre la voie de la biologie synthétique, c’est-à -dire de processus utilisant les voies végétales naturelles pour produire des composés naturels mais « contre-nature».

Ces dernières années, plusieurs équipes de recherche ont tenté de « détourner » des microbes, dont la levure de boulanger, Saccharomyces cerevisiae- pour multiplier par 10 la quantité de resvératrol dans le vin par exemple- et la bactérie Escherichia coli et « ses corps d’inclusion » pour libérer des protéines thérapeutiques. L'artémisinine, un antipaludique dérivé de l'armoise (Artemisia annua), est produit dans la levure. Le pavot à  opium (Papaver somniferum) dont un extrait est utilisé pour fabriquer la morphine (et l’héroïne) et des opioïdes analgésiques comme l'oxycodone et l'hydrocodone, est une cible évidente pour la bio-ingénierie. Pouvoir produire ces médicaments à  partir de la levure pourrait évidemment faciliter production de ces opioïdes
Fabriquer des opiacés de synthèse est un processus long et complexe. Il s’agit d’identifier les enzymes qui catalysent les réactions de synthèse ce qui est extrêmement difficile, expliquent les auteurs. Ces bioingénieurs de l’Université de Californie, Berkeley sont donc allés chercher des enzymes dans d'autres plantes, et même chez les humains et les insectes, qui pourrait effectuer les réactions désirées lorsqu'inséré dans le génome d’un microbe. Puis les chercheurs ont transformé génétiquement, étape par étape, les enzymes pour renforcer leur efficacité à  produire les composés souhaités : En introduisant dans la levure, un gène de betterave, ils sont parvenus à  transformer la tyrosine, un acide aminé dérivé du sucre, en réticuline.
·         Or, c’est la première étape de la voie de production de la morphine à  partir du pavot et pour la première fois, cette étape se trouve concentrée au sein d’un seul organisme, la levure. Une levure capable donc de convertir le glucose en réticuline, un composé intermédiaire à  partir duquel on est capable de produire la morphine.
·         Car une précédente recherche de thèse, présentée dans PLoS ONE avait déjà  « réglé » la seconde étape (3). Le processus est donc désormais « complet » et il est théoriquement possible de fabriquer des opiacés dans la levure. « Des efforts seront encore nécessaires pour rendre les processus de fermentation efficace », explique néanmoins l’auteur de l’étude actuelle. « Mais, en théorie, toute personne en possession de la souche de levure serait en mesure de faire de la morphine avec un processus pas plus compliqué que le brassage de la bière ».

Le risque de favoriser la toxicomanie ? Les auteurs disent avoir pris toutes les précautions, en partageant leurs recherches avec d’autres scientifiques avant publication, certains appelant à  l’examen rigoureux des risques et des avantages de ces organismes d'ingénierie pour fabriquer des composés qui sont à  la fois utiles et dangereux. Il s’agit de légiférer, réguler, interdire, bref prendre des mesures de protection qui minimisent les risques, sans arrêter les recherches. Car pour les scientifiques, il y a là  la perspective de créer de toutes nouvelles molécules, en s’inspirant et en reprenant des « morceaux » des voies utilisées par les plantes pour produire leurs composés végétaux.
A plus court terme, cette étude pourrait conduire à  des analgésiques moins coûteux mais plus efficaces et entraînant moins de dépendance.
Avec, toujours, ce risque d’augmenter l'accès de tous à  ces substances. Il s’agit donc de trouver les moyens de prévenir le mésusage de la technologie pour pouvoir poursuivre les recherches.

Sources:
1.     Nature Chemical Biology 18 May 2015 doi:10.1038/nchembio.1816 An enzyme-coupled biosensor enables (S)-reticuline production in yeast from glucose
2.     Nature 18 May 2015 doi:10.1038/251267a  Engineered yeast paves way for home-brew heroin
3.     PLoS ONE et University of Calgary Characterization of Oxidative Enzymes Involved in the Biosynthesis of Benzylisoquinoline Alkaloids in Opium Poppy (Papaver somniferum)

Source : http://www.santelog.com/news/recherche- … asuite.htm

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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Amarnath
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Merci Filousky le mineur de l'information.

Je suis sur que la nature garde encore "secret" des molécules capable de nous sevrer facilement et d'autres avec une très faible dangerosité.

je trouve cet exposé vraiment intéressant et cela soulève en moi une interrogation. A votre avis chers amis, pensez vous que si la science découvrait un opiacé pouvant offrir un effet récréactif aussi puissant que l'héroïne mais sans aucune dépendance et impact sur la santé mental et physique, pensez vous que l'état viendrait à  légiférer pour l'interdire ?

Car, est-ce que ce qui nous gène avec les drogues, c'est le bien-être qu'elles procurent ; ce fait même qui nous fais prendre l'excuse de la dangerosité ou de la dépendance pour les interdire ou bien est-ce le côté religieux, avec la honte de ressentir du plaisir intensément ?

Je me pose vraiment la question des motivations de base.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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flash
Nouveau membre
Inscrit le 17 Oct 2016
30 messages
salut les gars, j étais en train de me renseigner sur la fabrication de la morphine et je suis tombé
sur divers articles qui traitaient justement des levures et de la possibilité de synthétique...

sad ce qui ne menchante guère, puis je suis tombé( aie ça fait mal )...lol  sur cette discussion je constate qu elle à  2 ans. l un de vous sais t il où ils en sont ?

drogue-peace

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Anonyme9404
Invité
Ce qu'est dommage a l'heure actuelle, c'est que l'aboutissement de tout cela, on le connaît déjà ...
Un jour tout ceci et cela nous sera accessible... par la quantité de personnes s'y intéressant.

Mais en attendant, on se réprime, on se prive, on s'arrache psychologiquement, on se sent mal parce que c'est interdit.

Chouette article, merci. super

Dernière modification par Anonyme9404 (08 avril 2017 à  06:08)

 

groovie
Adhérent
Inscrit le 13 Feb 2016
5107 messages
Hmm joli déterrage, bien joué ! ça en valait la peine franchement j'en avais jamais entendu parlé ...j'imagine qu'on est nombreux à  ne pas refuser une petite miche à  la morphine ici haha

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https://www.psychoactif.org/sintes
Compte inactif!

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ji air
mutafukaz
Inscrit le 10 Jan 2010
572 messages
hum hum, tout cela me laisse un peu perplexe et me rappelle cette histoire d'un gars qui aurait un jour changé l'eau en vin.

si on arrive a fabriquer un opiacé par un tel procédé et donc sans recours à  la matière première, le pavot alors ça sera une sorte d' opiacé de synthése et non un allkaloide  tel que la morphine?

Sinon pourquoi pas fabriquer de la cocaine pure avec des patates ou des topinambours et je sais quel ingédient improbable,

Désolé, sur certains trucs, je reconnais avoir l'esprit étroit et manquer d'imagination.

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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ElSabio
Antifa...narchiste
Inscrit le 02 Dec 2016
1288 messages
Bonjour,

flash a écrit

l un de vous sais t il où ils en sont ?

J'ai retrouvé un article de février 2016 concernant le sujet et l'avancée des travaux :



Les champs de pavot en sursis ?



Des chercheurs sont parvenus à  synthétiser en laboratoire les molécules aux puissants effets que contient le latex du pavot. Parmi elles, la morphine, à  partir de laquelle est produite l’héroïne. Une révolution annoncée dans la géopolitique de la drogue.

Fini les champs de pavot ? Cette plante dont le latex, l’opium, est à  l’origine de la production de la morphine, et donc de son dérivé, l’héroïne, pourrait un jour prochain perdre de son intérêt pour les labos… et les trafiquants. Une découverte de scientifiques de l’université de York, au Royaume-Uni, a ouvert la voie ces derniers mois à  la mise au point d’un substitut bon marché de l’opium. Du sucre, des levures génétiquement modifiées, une habile fermentation et le tour est joué.

Pour l’industrie pharmaceutique, c’est une révolution qui s’annonce : la possibilité d’obtenir in vitro toute la gamme des médicaments contenant des substances alcaloïdes jusque-là  extraites de la plante, la morphine donc, un puissant sédatif, mais aussi par exemple la codéine, un antitussif. Reste à  préparer les souches de levure adaptées, ce qui pourrait prendre deux ou trois ans et sans doute plus pour parvenir au stade industriel...

La France, qui occupe l’une des premières places mondiales dans la production des opiacés à  vocation pharmaceutique, est directement concernée. Sous étroit contrôle du ministère de l’Intérieur, Francopia, filiale de Sanofi, exploite dans l’Hexagone 12 000 hectares de pavot. En sont extraites 120 tonnes de principe actif par an, dont 75 % sont exportés. La localisation exacte de ces cultures est tenue secrète, comme la stratégie du groupe en cas de nouvelle donne sur le marché. La géopolitique des stupéfiants aussi pourrait se trouver bouleversée par cette découverte. "Si les souches de levures tombent en de mauvaises mains, produire des opiacés deviendra à  la portée du premier biohacker venu", indique Christian Ben Lakhdar, chercheur en économie des drogues à  l’université de Lille. Les trafiquants pourraient abandonner les plantations de pavot du Croissant d’or (notamment d’Afghanistan, premier producteur mondial), du Triangle d’or (en particulier de Birmanie) ou d’Amérique latine, pour produire l’héroïne au plus près des consommateurs et diminuer les risques liés au transport. "Si le gramme d’héroïne passe de quarante euros aujourd’hui à  trente, en gardant les mêmes effets, les opiacés de synthèse deviendront de sérieux concurrents aux produits traditionnels", précise Christian Ben Lakhdar. Et l’opium "de garage" fera des ravages.


Source : geo.fr


« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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ji air
mutafukaz
Inscrit le 10 Jan 2010
572 messages
hum ça a quand même l'air sérieux ce bazar, mais bon la science et moi ça fait 2, voire plus.

effectivement si tout ça se comfirme celà  pourrait avoir des conséquences assez incroyables

mais ce qui est dit dans géo à  la fin sur les opiacés de synthèse qui deviendraient de sérieux concurrents pour l'héroine par exemple est déjà  d'actualité, pour l'instant principalement en Amérique du Nord, avec le fentanyl et tout ses dérivés.

Il m'a semblé comprendre que c'était relativement simple à  fabriquer et surtout que ça coutait vraiment keudal.

Au canada c'est une catastrophe sanitaire, le nombre d'overdoses mortelles a totalement explosé (en plus le fentanyl est même résistant au narcan), le fentanyl domine -et inonde- le marché, une association qui pratique le testing des drogues sur vancouver à  constaté que 90% des drogues vendues dans la rue (a l'exception du cannabis quand même!) étaient ou contenaient du Fentanyl. Que tu achètes de l'héro, de la coke, du MDMA il y'a du fentanyl dedans, c'est absolument dingo cette histoire. En plus le fentanyl est pas cher du tout et les toxs ne veulent même plus de pseudo héroine, ils veulent tous du fentanyl.

A la base tout ce fentanyl venait de Chine mais au mois de mars, les chinois ont fini par interdire la production de fentanyl, mais le mal est fait, le fentanyl a fait sa place et déjà  des labos clandestins produisent sur le territoire canadien..

Quand dans l'article de Géo dit que ça craindrait si le gramme d'héro passait de 40 à  30 euros, mais c'est déjà  une réalité et c'est encore bien moins que ça dans pas mal d'endroit sur la planète.
Non seulement le prix baisse mais le produit est bien plus puissant et addictif.

Et même avec l'héroine classique semi-synthétique, les marges des trafiquants sont telles que même en la bradant à  5 $ le G ils continueraient de faire du bénef

c'est démontré dans des pays comme l'iran, le Pakistan ou l' Afghanistan, ou il y'a des centaines de milliers d'héroinomanes malgrès une grand pauvreté. Et même chose en Afrique dans un pays comme la Tanzanie ou l'héroine afghane transite et ou un gigantesque marché local s'est installé, là s-bas le prix d'un fix d'héro doit se conter en centimes.

les trafiquant ont des marges un peu plus faibles mais ils se rattrapent sur la quantité.
Alors le jour ou le marché illégal apprendra à  faire des opiacés puissants avec des levures et je sais pas trop quoi d'autre, ça risque de faire vraiment mal

Bref, je crois qu'on a pas fini d'être surpris par l'évolution du marché des drogue et c'est pas demain la veille qu'il risque d'y avoir pénurie.

ça risque de devenir tellement le bordel que les états n'auront plus d'autre choix que la légalisation pour tenter de reprendre un peu le contrôle

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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