[ Arrêt & Sevrage ]
Au secour par pitie mon sevrage est un enfer

On ne consomme pas tous pour la même raison.

MIAOU44 je ne suis pas à  100% d'accord avec toi sur l'addiction est une addiction. L'état psychologique peut énormément jouer. Quand on consomme pour résoudre un problème on s'expose beaucoup plus à  l'addiction psychologique, le delta entre la vie normale et la vie sous prod étant très important.

Pour ma part, je dirais que la clope est facile à  arrêter (je sais que c'est faux), et j'ai d'ailleurs arrêté du jour en lendemain car j'étais un consommateur par "habitude", c'est à  dire que ma journée était calibrée avec des pauses clopes etc.
En changeant de boulot j'ai pas eu de mal à  me débarrasser de celles de la journée, en changeant de logement de celles du soir.

La codéine j'ai failli accrocher sévère parce que je l'ai pas utilisée à  but uniquement récréatif mais à  but anxiolytique / anti dépresseur / stimulant. C'est simple sur la fin c'était soit j'arrêtais, soit je commençais à  en prendre tous les jours, les jours sans étant de plus en plus difficiles psychologiquement (j'en prenais 150 à  200mg tous les 2/3 jours pendant quelques mois, et j'étais pourtant persuadé d'arriver à  espacer les prises).

Quand on se sent mal, se sentir bien c'est un peu comme revivre, et on veut être comme ça tout le temps. D'ailleurs je n'avais de cesse de me répéter "si seulement j'étais comme ça tout le temps".
Quand on se sent bien à  la base, le sevrage psychologique met plus de temps à  s'installer, on arrive à  espacer les prises plus facilement aussi... à  gérer quoi.

Mais ayant subi un mini sevrage, je peux vous dire que j'imagine l'épreuve que ça doit être...

Bon courage dans tous les cas

Tu t'étais bien exprimée Miaou! Nulle part tu n'avais dit que tous les cas étaient les mêmes.
Effectivement quel que soit le produit, quand une addiction s'est déclarée, cela peut être très difficile pour certains.