Dernière heure de gloire pour la codéine?

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Laguêpe
Psycho junior
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Mascarpone a écrit

lili123b a écrit

J ai pr exrmple que sos medecin ya 2 jours pour une rage de  dents n a prescrit qu un antibio et juste paracetamol 1g pr la douleur...refusant de donner plus fort  disant que lantibio ferai tout le travail..

Mauvais exemple, selon moi, ce toubib a fait son boulot...

Spoiler...

Et donc, pour l'avoir expérimenté, même en shootant de la trés bonne héro, avec une rage de dent due à un abscès, j'aurais fait une od avant de ne plus avoir mal...Le seul et unique truc qui soulage vraiment dans ce cas là, c'est l'antibio....

et la lamaline (miam) ?

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PsyAgentDouble
Agent sous couverture
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473 messages
Les gens, prenez des électrolytes ! Vous allez finir comme ma mère sinon! Vos oligo éléments sont  de plus en plus dilué par l'eau que vous buvez, vous risquez de convulser et de finir à l'hosto!

Codéine ou codeinoman je sais plus...
Tu surévalues grave le poids d'un psy. Au sein de mon propre établissement on me prend pour une conne! Je ne sers qu'à remplir des évaluations et aller sécher les larmes des résidents qu'ils ont préalablement attachés, enfermés, drogués...
Alors on sein d'un service psychiatrique d'un hôpital n'en parlons pas!
De plus ma mère ne veux pas bouger de chambre, elle veut se reposer.
À priori, une fois le sevrage fait, ils la renvoie chez elle avec la carte de visite de l'addicto de la maison...

Il parait que c'est la procédure face à une personne en danger à cause de la drogue

In a world full of hollow, i'm jumping jumping

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Laguêpe
Psycho junior
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Monstrevert a écrit

Bernard33, trop rapide je ne sais pas, mais en tout cas pour l'instant c'est moins pire que ce que je pensais.

j' suis presque arrivée!! avec l'aide de mon généraliste, à qui j'ai tout déballé, qui m' a ecouter, il m prescrit, outre les trucs pour juguler la diarrhée ,  du valium et du spasfon(jambes sans repos, moi ca marche un peu !)  apres 9 jours de sevrage va falloir s'attaquer à la caboche !! et là ca va être long ! pourtany je suis quelqu'un de gai, d'optimiste... Enfin d'habitude car aujourd'hui je suis une larve de loque !  une lorque !! Un tardigrade endormi!!!

BREF PROCHAIN RDV AU CSAPA LE AOUT!   ??? CA VA ETRE TROp LONG § FAUT QUE JE VOIS QUELQU’UN d'AUTRE EN atTENDANT (pardon pour les majuscules)? MAIS JE ne connais personne


bises

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Codeiman
Nouveau Psycho
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Laguêpe a écrit

Codeiman a écrit

salut ...
pourquoi les personnes même intimes devrais sans rendre compte ..!
alors qu'on est bien.!
ma compagne idem ça lui passe au-dessus de la tête ,  j'ai pas encore vraiment fait de sevrage à part 2 jours ou j'ai été pris par l'illusion du médecin
mais si je dois faire un sevrage sec , je ferai fiction d'une grippe..!

prenez soin de vous personne ne le fera mieux que vous.....

fais gaffe aux symptomes:  munis toi e loperamide(
apres chaque selle liquid) puis tu diminues, avales des sachets de smecta, bouffes des bananes, de la vit C le matin et de l ibuprophene pour les douleurs.  Y a les tisanes aussi mais sutout 3 l de flotte et surtout pas d'alcool;

yout ces conseils bien syr sous le controle de plus diplomés que moi !!!!   sos medecins peut te prescrire du valium, ca aide ub peu mais bon


courage

tks.. pour les conseils Laguêpe
C'est décidé moi c'est Codeine ou Dicontin ...( pas prêt pour décrocher)
mais peut servir ceux qui sont plus susceptibles de décrocher...

Dernière modification par Codeiman (23 juillet 2017 à  18:54)


«"J'avance au feeling"....»

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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Monstrevert : "La question que je me pose, est ce que j'essaye de tenir comme ça, et même si je suis encore à 3 par jours, ça doit pouvoir ce gérer avec mon doc sur ordonnance, où est ce que je fais le choix d'aller dans 1 centre, pour de toutes façon remplacer les néos par une autre addiction ? Ça, ça me fais vraiment chier !"

C'est un peu ce que je dis à tout le monde. Si vraiment on a déterminé que notre objectif est de continuer les opiacés parce que l'un dans l'autre on sait que c'est bien pour nous, alors on se fiche de ce que les gens disent ou pense et on fait le nécessaire pour les obtenir.
Notre état d'esprit attire les ennuis. Si on va voir un docteur en se sentant coupable de demander de la codéine, on se retrouve presque à coup sûr avec un refus en bonne et due forme. Mais si on est dans la confiance on peut obtenir notre traitement.

C'est compliqué de sortir de la culpabilité, je vois bien avec toutes ces filles et garçons qui viennent depuis la mise sous ordo. Ca a beau être absurde cette culpabilité, ils ne s'en sortent pas. Résultat le doc le sens et leur refuse et les humilie et eux sortent de là désespérés et n'osent pas aller en voir un autre.

Je fais de mon mieux pour mettre fin à cette culpabilité destructrice qui nous plonge dans le sentiment d'être misérables et soumis à l'autorité. La liberté fait peur je le vois bien. Mais la soumission n'est-elle pas incroyablement plus effrayante que la liberté? Pour moi si! Je préfère mille fois faire ce que je veux et me planter que faire ce qu'on me dit par peur de me planter.

Monstre : "Bernar33, justement arrêter sec, je ne m'en sentait pas capable et je suis certaine que c'est pas gérable.
Par contre diminuer tous les 3, 4 ou même 5 jours je pense que ça passe mieux.
Après, tout le monde ne réagis pas de la même façon."

Non mais comprends qu'il y a des choses inéluctables. Chaque fois qu'on sort de notre zone de confort pour se sevrer, on plante une cicatrice dans notre coeur. Et on garde un sentiment de manque. qui va rester. S'accumuler. Si l'accumulation est trop importante cela fait une dépression. Même si l'accumulation n'est pas trop importante, cela faire des compensations, on va combler ce manque pour soulager la cicatrice.

Donc même si ça "peut passer" de faire un sevrage rapide, cela aura TOUJOURS je dis bien TOUJOURS des conséquences. C'est mécanique tu comprends! On est une drôle de mécanique, même notre mental est une mécanique. Ceux qui se croient plus forts que les lois de la nature à un moment en payent le prix.

Sufenta : "Bien sûr la codéine est plus faible que la morphine, l'héroïne ou l'oxycodone mais l'addiction qui peu en découler n'est pas à sous estimer .."

L'addiction se développe beaucoup moins vite, et elle n'atteint jamais des dosages aussi graves (effet plafond) avec la codéine, mais c'est EXACTEMENT la même addiction quand même. La seule différence étant juste son ampleur.

Sufenta : "Du coup je me ravise et je pense que ca n'est pas une bonne idée, le problème est que lorsque tu arrives à 0,2mg (temgesic) tu peux le casser en 2, même si c'est pas conseillé, mais y a pas le choix comment tu veux faire autrement ??"

Je t'en ai déjà parlé, la solution est de le prendre au début 3 ours sur 4, puis 2 jours sur trois, puis un jour sur deux, puis un jour sur 3 puis un jour sur 4 et finalement on peut arrêter. Normalement il ne faut pas couper en deux et ça ne sert pas à grand chose car la méthode donnée ici est impeccable généralement en pratique.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Kinozore
Nouveau Psycho
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88 messages
le phénergan a été mis sous ordonnance aussi ?
vu que certains dérivés comme le DXM également l'a aussi été...

Je trouve sa dommage de devoir avoir recourt à une ordonnance pour pouvoir se procurer de la codéine...
Pourquoi ne pas autoriser la vente d'une seule boite sans ordonnance aux majeurs et laisser l'ordonnance aux mineurs?

Nous sommes tous responsable de ce qu'on décide de consommer
Pauline avait 16 ans

Sacré société de consommation...
on essaye tous une fois les drogues pour essayer seulement entre pote mais on finit toujours par trouver quelque chose de bon dans ce qui peut être potentiellement néfaste pour notre santé

Le problème ?
"Je suis pas le premier à le dire. On sait tous pourquoi on suit le système. Pas parce que la série Hunger Games nous rend heureux. Mais parce qu’on préfère vivre sous sédatifs. Parce qu’on préfère éviter de souffrir en regardant la réalité en face. Parce qu’on est tous des lâches. Alors, la société, je l’emmerde."

Rien ne se perd / Rien ne se crée
Tout se transforme
----------------------
La pensée crée la réalité

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Codeiman
Nouveau Psycho
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86 messages
Touché en plein dans le mille Syam
c'est pas se fichu arrêté qui va bouleversé ma vie ...
"je sais ce qui est bon pour moi"
La question que je pose au médecin
Pourquoi devrais-je me passer de la Codéine..!
Dans mon cas personnel , la codéine ne ma fragilisé en rien ,  bien au contraire ma ouvert des portes  ...plus sociable , plus tendre etc....
Quand le fais le + ou - , il n'y a que des + quasiment..! faites votre test ...
Cependant nous sommes tous des cas personnel se qui est bon pour moi ? est peut être nocif pour quelqu'un d'autre ..
Courage à tous ...

Dernière modification par Codeiman (23 juillet 2017 à  19:31)


«"J'avance au feeling"....»

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Terson
BioHacker
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Le Phenergan est toujours en vente libre, étrangement pas mal de pharmaciens refusent d'en vendre phénomène que je ne sais pas expliquer.... Peut-être est-ce du a certaines mise en garde de l'ANSM concernant le "purple drank".

Si le DXM est sous ordos c'est simplement parce que beaucoup l'utilise pour ses effets récréatif, la ministre a pas trop chercher a comprendre visiblement.

Par contre la Noscapine sous ordo, ça c'est vraiment n'importe quoi.

Dernière modification par Terson (23 juillet 2017 à  19:35)


Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

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Laguêpe
Psycho junior
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Terson a écrit

Le Phenergan est toujours en vente libre, étrangement pas mal de pharmaciens refusent d'en vendre phénomène que je ne sais pas expliquer.... Peut-être est-ce du a certaines mise en garde de l'ANSM concernant le "purple drank".

Si le DXM est sous ordos c'est simplement parce que beaucoup l'utilise pour ses effets récréatif, la ministre a pas trop chercher a comprendre visiblement.

Par contre la Noscapine sous ordo, ça c'est vraiment n'importe quoi.

C'est qoui la noscapine?

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Hélice
Nouveau membre
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Bon courage à tous et merci à toi Syam, te lire me réconforte et me donne du courage pour avancer. Je me sens tellement seule, je n'ai personne à qui parler de mon problème dans mon entourage, c'est très dur ce vide.
Des bises à tous...

Hélice

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Terson
BioHacker
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819 messages

Laguêpe a écrit

Terson a écrit

Le Phenergan est toujours en vente libre, étrangement pas mal de pharmaciens refusent d'en vendre phénomène que je ne sais pas expliquer.... Peut-être est-ce du a certaines mise en garde de l'ANSM concernant le "purple drank".

Si le DXM est sous ordos c'est simplement parce que beaucoup l'utilise pour ses effets récréatif, la ministre a pas trop chercher a comprendre visiblement.

Par contre la Noscapine sous ordo, ça c'est vraiment n'importe quoi.

C'est qoui la noscapine?

Un produit naturellement présent en faible quantité dans l'opium, il a de bonne propriétés pour traiter la toux séche mais n'a pas d'effets psychoactif, même si certains ce se sont aventurés dans la défonce a la noscapine, le consensus est qu'il ne possède pas d'effets de défonce.


Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

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Sufenta
Modérateur
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Syam

Oui je sais mais entre les quelques bonnes méthodes que je connais et qu'on m'a conseillé et ce qui est faisable, je veux dire ce qu'elle accepte et ce qui la soulage il faut composer ..

Après jsuis pas dans l'urgence elle est à 0,4mg, le temps d'arriver à 0,2mg il va se passer deux à trois mois et la je verrais avec elle, casser un cp n'est pas conseillé mais ça fonctionne qd même

Ex : elle prend sa bupre en deux prise quotidienne car elle métabolise rapidement (tu comprends pk c'est compliqué un jours sur deux), admettons que si elle casse un 0,2mg en deux, le pb est que la molécule active est pas repartie de façon égale dans le cp, disons une moitié à 130mg et l'autre à 70 mg mais sur 24h elle aura pris 0,2mg (200mg) car la buprenorphine a une durée de vie assez longue...

La elle sait comment faire jusqu'à 0,2mg arrivé à cette étape je rediscuterais avec elle et on testera ou une dilution en prise sublingual, ou un espace ds le temps ... et je serais avec elle car la on est pas ensemble ...

Je trouve la bupre très bien étudié pour diminuer il y a plein de dosages 8mg, 6mg, 4mg, 2mg, 1mg, 0,4mg et 0,2mg mais arrivé à 0,2 mg ?? ca paraît peu mais si tu stoppes net tu payes et vu que malheureusement peux de patients on ce pb, les laboratoires ne juges pas utile, ou rentable, de faire un cp de 0,05 mg ou 50 mg qui serai parfait pour finir ..

La dilution me paraît bien mais elle ne se sent pas de faire les préparations, du coup j'essayerais qd je serais avec elle pour voir le résultat (Si c'est bien assimilé par l'organisme en sublingual)

Je compte mélanger 0,2mg, soit 200mg dans 1ml ce qui donnera 40mg pour 0,1ml ca ne fera pas trop de liquide sinon ça passera en oral et non en sublingual puis après un mois je ferai la même dilution que je recouperais de moitié en eppi du coup ça donnera 0,1ml pour 20mg, et la je pense que ça sera bon pour le grand saut ...

Je te dirais ce que ça donne :)

SINTES: Analyse de produits :
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Codeiman : "Perso ce qui m'ennui "Codéine " contrairement à d'autres drogues il n'existe pas de produit de substitution aucun traitement n'ayant officiellement fait ses preuves"

Si la bupré ou la méthadone ont déjà fait leur preuves ton affirmation est juste complètement fantaisiste et fait partie du "package mauvaise foi" standard.
Si tu veux pas de TSO, soit fais ta vie, c'est toi qui aura à gérer les cicatrices dans ta vie, mais s'il te plait, ne raconte pas n'importe quoi pour le justifier.

Cod : "le Dicondin peut il être prescrit alors que la  consommation de Codéine est récréative ..! tks.."

Il peut l'être, le médecin prescrit ce qu'il veut dans certaines limites. Pourquoi cherches-tu à discutailler? Certains médecins ne voudront pas c'est évident.

Sinon c'est pas Dicondin, ou Dicodone, c'est DICODIN.

Mélatonine : "C'était pas compliqué pourtant. Y a avait une énorme perche tendue en plus. Le mec qui dit qu'avec la mise sous ordonnance il va repasser à l'héroïne et ces journalistes de merde préfère enchaîner avec un truc style des usagers qui croient que c'est safe parce que c'est un médicament"

J'ai un peu de mal avec les gens qui continuent de se retrouver déçus par les journalistes parce qu'ils croient toujours que le métier de journaliste est de faire des choses intéressantes.
Alors je t'explique comme ça marche journaliste :
Tu reçois un papier de ton chef qui te dit "faites un reportage sur le sujet codéine sur ordo, donnez un témoignage larmoyant, ne prenez pas parti et surtout n'ouvrez pas du tout le suje tà un débat potentiel."
Tu t'exécute, et tu touches ta paye pour ton article, point. Si tu fais pas ce qu'on te demande, t'es viré, point.

Il n'y a plus de journalisme comme cous l'entendez, le métier de journaliste aujourd'hui est de distiller au lecteur la propagande officielle et c'est tout. si tu es subversif, tu ne reste pas journaliste, tu deviens chômeur. Si tu remets en question la politique qui est menée autrement que de la façon dont le chef te dit de le faire; alors tu es viré. Il y a des exemples dans l'actualité récente.

Donc c'est pas la peine d'en vouloir au journaliste! Elle n'y est pour rien, elle fait son travail qui est encore appelé à tort "journalisme" mais qui est en fait "porte parole" de sa direction.
Comme le dit Eliza avec lucidité, si déjà entre les lignes tu comprends que la décision est un peu irréfléchie, c'est déjà merveilleux!

Elisa : "les grands groupes de presse ne sont pas vraiment libres, la plupart du temps ils appartiennent à des multinationales"

"La plupart du temps" est en trop. Tout le temps.

Elisa : "J'ai vu que le journal La Croix a aussi enquêté du côté des usagers mais pour le coup c'est carrément orienté (ligne éditoriale religieuse oblige, je suppose)."

J'ai accepté une fois un abonnement essai gratuit à la Croix (un voisin qui a du me parrainer sans savoir) et j'ai reçu ce torchon pendant un an gratuitement. La Croix est TOUJOURS favorable au gouvernement, quel que soit le gouvernement, il écrase systématiquement toute critique sous une mixture infâme de simulation de réfléchir à comment améliorer le monde.
Ils sont tellement lèche cul que je crois qu'ils soutiendraient même une mesure pour interdire la religion chrétienne en France. C'est un journal de pleutres, de lâches et de faux-culs.

Elisa : "je pense qu'il va falloir que nous ne comptions que sur nous-mêmes pour nous sortir de ce pétrin."

Pas que de celui-là! :)

Elisa : "Je radote mais jour après jour il va falloir nous battre désormais... "

Je suis content de t'entendre à nouveau active dans cette épreuve! Belle intervention.

Lili : "bsr jai discuté avec une pharmacienne qui ma dis que dici le mois de septembre apparemment ca serai allegé , vente interdite au mineur,et sinon limité a une boite a la vente..."

Faites attention, ces rumeurs sont une façon de noyer le poisson bien connue en politique. Je dis pas que c'est le cas, mais c'est une des techniques utilisées et efficaces pour faire baisser la pression. Quand on confie notre espoir à ces gens, c'est souvent pour nous berner un seconde fois.

AgentDouble : "Hier quand je suis entrée dans sa chambre, j'ai entendu un type lui dire " si vous vouliez mourir fallait le faire pendant votre cancer! Quand je penses aux enfants qui meurent tous les jours et vous ce que vous faite de votre vie après le cancer..." chuis entrée en claquant la porte."

Non mais c'est pas vrai! Ces types je t'assure ils méritent vraiment de comprendre ce que c'est un cancer et même deux avec une tuberculose.

Agent Double : "J'ai envie de vomir et c'est pas seulement le manque..."

Je sais pas quoi te dire, y'a pas de mot pour décrire une tel comportement de connard de la part du personnel soignant. La honte incarnée.

Caïn : "l'analyse d'Elisa (de toute façon je l'aime comme une amie, comme beaucoup parmi vous)"

C'est clair je crois qu'elle nous a vraiment touché droit au coeur avec son témoignage et son caractère en or.

Cain : "un non-tox ne peut pas comprendre un tox, j'en suis persuadé"

Si, une personne qui a vraiment souffert peut le reconnaitre dans les yeux ou les mots de l'autre, même si c'est une souffrance différente. Enfin je veux parler du manque. Pour les cravings c'est dur. Même certains toxicomanes ont du mal, sans que ce soit une critique je vois que Mascarpone qui a eu la chance de rester un peu maître de ses consommations a parfois des difficultés à capter que pour certains c'est juste totalement impossible et qu'ils sont forcés de continuer même quand il n'y a plus de plaisir... En même temps niveau opiacés, je déraille pas trop, mais pourtant je comprends très bien ou du moins si je ne "comprends" pas totalement, j'accepte sans émettre le moindre doute ce que je vois : des personnes pleines de bonne volonté mais qui simplement ne PEUVENT PAS faire mieux. Je pense que la clé c'est de comprendre que peu ou prou, dans la souffrance, chacun fait vraiment de son mieux. Je généralise pas au-delà, je n'arrive pas à croire que le médecin véritable connard ambulant du témoignage d'AgentDouble fait de son mieux. Lui n'est même pas humain et devrait être interdit de médecine ou de contact avec les patients. Mais dans la douleur, on fait vraiment ce qu'on peut. Et quand on ne peut pas faire mieux, alors on a besoin d'aide, c'est tout.

Caïn : "Sauf que cet effet récréatif, euphorique, il finit par s'estomper. Et là soit tu l'acceptes, soit tu augmentes les doses. Mais la deuxième solution est le début d'un engrenage pour le moins piégeux. "

C'est très important de le dire. Mais c'est important de comprendre que même en le sachant, certains ne peuvent juste pas résister. C'est pas la volonté qui manque, c'est juste qu'on n'est pas égaux devant la drogue. Il n'y a qu'à voir les alcooliques bien amochés. Ils se voient dans une glace, ils savent... ils aimeraient arrêter. Juste ils ne peuvent pas.

Caïn : "C'est un truc qu'heureusement j'ai réussi à comprendre, quand l'effet euphorique n'est pas au rendez-vous, tant pis, je me contente de ce que j'ai, un bien-être, une amélioration incontestable par rapport à l'état d'avant la prise. ça je l'ai avec mon tso, et j'y tiens. Je vous souhaite de trouver une solution qui vous convienne comme j'ai trouvé la mienne. Je vous embrasse tous."

Dans mon cas j'avoue que j'aimerais énormément diminuer et retrouver l'aspect récréatif des débuts. Malheureusement c'est la douleur physique qui est juste intenable. Grâce aux opiacés j'ai pu reprendre une vie "fonctionnelle" mais du coup j'y suis "habitué" à savoir que les gens ont pris l'habitude de me voir fonctionner normalement au lieu de rester réfugié dans mon trou perdu dans la forêt enfermé dans la douleur. Résultat des courses ils s'attendent à me voir fonctionner normalement et moi je ne peux plus vraiment arrêter. sans compter que quand tu en chies vraiment et que le prod est là dans la boite pour faire taire la douleur, c'est quand même pas humain de résister.

Après je pars du principe que sans la douleur j'arriverais à arrêter et reprendre un rythme récréatif. Mais il est pas impossible que je me trompe... Je n'arrive plus trop à dépasser 24 ou 36h sans prod.

AgentDouble : "Ba elle elle fait ça...c'est son désespoir face à sa douleur..."

Même si on devrait une bonne fois pour toute arrêter de parler de la maman de Pauline qui n'a à la fin rien à voir avec notre malheur, ce que tu dis là est plus constructif : cette femme est juste addict à faire chier le monde pour oublier/nier sa douleur. Au final elle nous ressemble. Sauf que nous on ne fait chier personne en prenant notre codéine en silence.

Je passe sur le dernier paragraphe de ton message, très touchant mais je ne sais pas quoi dire.
Et dans tes autres messages, beaucoup de choses utiles aussi. Merci.

Guêpe : "Mais je suis inquiète car le rdv chez l addicto est prévu le 14/08 et j'ai peur de recommencer à faire n'importe quoi d'ici là, sutout la nuit !! .  Si vous pouviez me conseiller  !!!"

Tu sais j'ai déjà donné ces conseils et tu les entends pas. Je peux me tromper donc je ne vais pas t'imposer mon point de vue, si tu ne l'as pas voulu depuis 8 jours, tu ne le voudras sans doute pas non plus le 23 juillet... Que puis-je faire?
La codéine peut te soulager mais tu ne veux pas faire les démarches pour en avoir.
Comme je vois que tu n'es pas le cas le pire, je me dis que tu vas sans doute t'en sortir, cependant c'est le contexte qui m'inquiète. Si tu étais seule et tranquille pour voir venir et te reposer, ce serait moins compliqué, mais si tu as la pression sur toi, il y a un risque que tu développes des réponses dangereuses alors que la codéine est toujours accessible si on s'en donne la peine. Bon mais je ne peux pas savoir pour toi, je pars du principe que si tu a sles bonnes informations, tu sauras décider par toi-même. Mais dans ce cas pourquoi doutes-tu de ta décision? A toi de voir, soit tu veux te passer de codéine et alors ne vient pas nous demander de l'aide, soit tu vois que c'est dangereux et alors je t'ai déjà dit tout ce que j'avais à te dire : une personnes dépendante à la codéine si elle ne veut pas prendre de risque inconsidéré, doit continuer son traitement et si elle veut se sevrer, elle doit le faire progressivement.

Carmen : " Je vais voir un médecin demain mais je ne sais pas si je dois lui dire qu'il me faut un traitement de substitution ou si je lui dis que je veux diminuer les doses petit à petit."

Ben toi que veux-tu faire?
Personnellement si on peut diminuer avec la codéine, je ne vois pas l'intérêt du TSO,
Pour moi le TSO est justifié dans seulement trois cas :
1) Si on est incapable de contrôler la codéine : on dérape toujours à en prendre plus que prévu. Le TSO normalement diminue les risques de dérapage.
2) Si on veut garder un traitement opiacé à vie sans se faire chier. Se faire prescrire à vie de la codéine est parfois difficile. Le TSO peut être prescrit à vie sans difficulté (pourvu que ça dure).
3) Si aucun médecin ne veut nous prescrire de la codéine.
Voilà pour t'aider à savoir quoi demander en priorité. Tu peux demander la codéine et s'il refuse, soit en voir un autre, soit demander le TSO.

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groovie
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Syam
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Laguêpe : "même les "amis" je m'en méfierais, si ils ne connaissent pas le truc de l addiction aux opiacés, ils ne peuvent pas comprendre et aggraver ton moral..."

Absolument! C'est très important de ne pas se confier à ceux qui vont nous enfoncer. Même quand on sait qu'on a raison, c'est péniblement difficile et parfois même impossible de résister aux tentatives de nous culpabiliser. Ils sont tellement convaincus de nous aider avec leurs clichés stupides sur la drogue... Et tellement incapables de comprendre, tellement ignorants de ce dont il s'agit... Pour la plupart la drogue c'est mal et la solution c'est de ne pas en prendre. Incapables de voir plus loin que leur putain de cliché.

Il ne faut en parler qu'aux personnes capables de comprendre. Le reste est vraiment néfaste pour eux autant que pour nous.

codd : "Ca fonctionne tout pareil avec n'importe quel choix de vie "non-standard, d'ailleurs."

Je suis content que les malheurs sur la codé donnent lieu à une réflexion utile et plus profonde qu'on peut voir tout au long du fil de discussion, bref c'est l'occasion de faire le point sur beaucoup de phénomènes sociaux dramatiques et complètement idiots, mais qu'il faut apprendre à supporter, contourner et intégrer dans notre stratégie de survie / nos tentatives d'améliorer un peu la condition humaine.

codd : "@ Laguêpe Essaye de ne pas trop forcer sur les benzos,"

Bien d'accord!
Si c'est pour se droguer afin de supporter, autant limiter les dégats avec de la bonne codéine, plus adaptée à notre cas et moins toxique. Et voilà!

Silma : "Je vais voir encore quelque jours si ça dure, mais si c'est le cas, je pense pas pouvoir continuer à en prendre hmm . Du coup je suis un peu perdue. Peut-être que je pourrai switcher sur le Dicodin et tenter le coup, même si les doses seront trop basses, je verrai avec lui j'imagine "

On l'a déjà dit, même si dans beaucoup de cas le TSO remplit son rôle, sur certaines personnes il échoue en beauté. Là pour moi la logique est de retourner à la codéine (ou dicodin) mais si les docs refusent (bon partons du principe que ça va aller mais si ils refusent) alors il reste le TSO numéro 2, à savoir méthadone. A manipuler avec précautions, et si la solution du dicodin te convient, pour moi, il n'y aurait aucune raison de te le refuser pour t'imposer la métha. Mais les idiots n'ont pas besoin de raison pour faire chier le monde donc à voir.

AgentDouble : "Il parait que c'est la procédure face à une personne en danger à cause de la drogue"

C'est surtout une personne ne danger à cause d'une règlementation de m****. Enfin bref.

Guêpe : "FAUT QUE JE VOIS QUELQU’UN d'AUTRE EN atTENDANT (pardon pour les majuscules)? MAIS JE ne connais personne"

Il suffit d'ouvrir un annuaire. Pas besoin de connaître, prends RDV.

Helice : "Bon courage à tous et merci à toi Syam, te lire me réconforte et me donne du courage pour avancer. Je me sens tellement seule, je n'ai personne à qui parler de mon problème dans mon entourage, c'est très dur ce vide. Des bises à tous..."

Hélice, on peut très doucement apprendre à expliquer aux proches, mais c'est vraiment très dur. La plupart des toxicomanes, même ceux pour qui le produit consommé n'apporte que des améliorations, se retrouve devant le même mur que toi. Alors qu'on aurait besoin de soutien. Mais les réactions sont tellement dictées par les clichés complètement absurdes sur le sujet de la toxicomanie, qu'en définitive, on ajoute la solitude à nos problèmes.

Il faut effectivement commencer à parler ici, éventuellement un suivi psy peut aider, parce que ça nous permet de commencer à mettre des mots sur les proches, à voir des choses avec plus de distance (avec les proches on est un peu la tête dans le guidon et maladroits par manque de recul). Après j'avoue que c'est quand même mieux d'avoir des amis comme nous. Au moins de fréquenter une personne toxicomane aussi. Juste une personne avec qui on peut discuter en se comprenant, c'est une grosse aide. Psychoactif reste quand même un lieu d'auto-support entre toxicomanes, et je pense qu'il a depuis sa création sauvé de nombreuses vies, évité des grosses bêtises, des petites et grosses dépressions, et éclairé la vie de nombreux usagers.

Helice, je veux juste te dire que c'est un plaisir de parler avec toi, j'aimerais tellement que les gens comme toi soient mieux compris par leurs proches! Mais à défaut nous on est là et émus par ton témoignage et pleins de bienveillance et d'amitié.

sufenta : "elle métabolise rapidement "

Même comme ça. Quand on est aux très petites doses, même avec un produit d'action bien plus courte comme la codéine, et même si cela semble illogique, le un jour sur deux marche très bien quand même. N'oublie pas que le manque est à son pic le jour 3. Si le palier du dernier comprimé au plus petit dosage a été respecté, alors elle peut passer à 1 sur deux, cela fonctionne. Si elle a *besoin* du placebo de couper en deux pourquoi pas mais entre nous, le jour ou elle arrêtera ce sera zéro non? Donc le placebo doit se finir un jour de toutes façons. Alors comme ça il sera fini dégressivement. Un jour sur deux. C'est vraiment idéal. Il n'y a pas besoin de faire autrement sauf si ELLE ne supporte pas le jour sans. Ca m'étonnerait, cette méthode est utilisée par des tas de gens avec succès.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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3358 messages
Tiens donc!

"Et depuis le 14 et cette interdiction de vente libre, je suis allée voir 3 médecin différents pour de la délivrance de dafalgan codéine.( 4 boites a chaque fois)"

Je n'invente rien, le lien vers le message :
https://www.psychoactif.org/forum/t2577 … tf#p286819

Donc qu'on arrête de me dire que les médecins ne veulent pas prescrire. Là on a une personne qui sait ce qu'elle veut, qui se pointe sans culpabilité et sans faire son chien battu mais parvient à obtenir 4 boites de 3 médecins différents.

Voilà une personne qui sait ce qu'elle veut et se donne les moyens. Et ça marche.

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Elisa777
Desperate Housewife
Inscrit le 16 Jul 2017
313 messages
Je ne sais comment vous remercier Syam, Caïn et tous les autres pour toutes les gentilles choses que vous me dites, à fleur de peau comme je le suis en ce moment, ça me touche bien plus que ce que vous pourriez penser.

D'ailleurs je vous considère aussi comme des amis. À vrai dire vous en savez plus sur moi que mes plus proches amis en ce qui concerne mon "petit secret". Les seules personnes au courant de mon addiction sont mon mari, mon père et un de mes cousins... Et ma généraliste donc.

Mes frères et soeurs, ma mère et mes meilleurs amis ne s'en doutent même pas.

Si je vous écris ce soir, c'est parce que je commence à être super dubitative concernant la bonne attitude à adopter dans les semaines qui viennent.

C'est assez embrouillé dans ma tête, je vais m'efforcer d'être la plus claire possible mais c'est pas évident.

J'en suis à mon deuxième jour de sevrage encadré par ma doc.
Avant l'interdiction, j'étais à 6 cachets de prontalgine par jour en 4 prises de 1,5 cachet. Ce dosage me convenait la plupart du temps même s'il m'arrivait de dépasser un peu certains jours.

La présence de paracetamol dans la prontalgine me forçait à éviter autant que possible de dépasser  les 6 comprimés par jour (j'ignorais les techniques d'extraction).

Bref... Quand l'interdiction est tombée, comme je vous l'ai raconté déjà un petit peu, j'ai fait un peu le yo-yo avec mes doses descendant jusqu'à 3 comprimés (un calvaire) pour remonter progressivement à 6 les deux jours précédents ma consultation.
Pendant cette semaine de yo-yo, il m'est arrivé de compenser avec tout ce que je trouvais dans l'armoire à pharmacie familiale (atarax, tramadol de mon mari... Bref, du grand n'imp et c'est ce qui m'a poussé à consulter. Ça et les messages de Syam concernant le danger du sevrage sec).

Ma consultation comme vous le savez s'est bien passée, ma doc a un programme de sevrage par paliers de 5 jours (un cachet en moins tous les 5 jours) que je trouve un peu rapide mais dont je pense qu'elle sera prête à l'assouplir si besoin. Elle "compense" avec du valium, elle a aussi ajouté un AD qui n'est pas un benzo mais que je ne veux pas prendre (et auquel je n'ai pas touché).

J'en suis donc à l'heure actuelle à 5 comprimés par jour + 2 valium.
Ça se passe "bien" dans le sens où je ne ressens aucun manque physique.

Je pense qu'il y a deux raisons au fait que ça se passe bien à ce niveau là :
- ma semaine de yo-yo anarchique m'a entraînée à consommer moins de codéine
- Le valium aide bien.

Jusque là, ça va.

Bon, mais là où ça se complique, plusieurs choses :

Mercredi je devrai normalement descendre d'encore un cran (ce qui impliquera je pense une augmentation du valium?) sauf que cette fois je n'aurais que 5 jours pour m'habituer avant de passer au palier suivant (3 par jour).

Ça me paraît juste donc je pense demander à ma doc de passer de 5 jours par palier à 10 voire 15 jours. Il est possible qu'elle accepte.

Mais ça n'est pas mon seul problème.

Aujourd'hui que je ne ressens plus de manque physique, je me rends compte que le manque physique n'est pas mon seul problème.

Et là ça se complique encore et je vais encore essayer d'expliquer simplement mon problème compliqué...

Je sais que la dépression me guette.

Je ne veux pas prendre d'AD.

Je sais qu'en négociant un programme de sevrage plus doux, je peux me débarrasser du manque physique.

Mais je ne veux pas tomber accro au valium : Il faudra sûrement faire un dégressif de valium une fois mon dégressif de codéine terminé.

Ok. MAIS plus j'y pense, plus je me dis que si je continue comme ça je vais droit dans le mur de la dépression.

Je ne sais pas si vous avez déjà fait une dépression, mais ceux qui connaissent pourront vous confirmer que c'est une des pires douleurs qui soit. Physiquement et mentalement.


Ce soir je m'en remet à vous parce que je dois voir ma doc mercredi et je vais lui dire que oui le sevrage se passe "bien" grâce au valium et au fait que j'ai eu un "entraînement" la semaine passée, que oui je sais que je suis capable de vivre sans dépendance physique à la codéine mais que... Pour le reste je suis malheureuse.

Et que je pense de plus en plus à demander un tso.

Pensez vous qu'il faille vraiment le lui dire?

Ou devrais-je plutôt terminer gentiment mon sevrage et ENSUITE lui dire que je pète les plombs, que j'étais mille fois plus heureuse avec mon opiacé et que bien que "Clean" je veux un tso ?

D'ailleurs a-t-on droit à un tso quand on est sevré depuis plusieurs semaines ?

Ou alors faut-il que je lui demande de continuer à me prescrire de la codéine jusqu'à ce qu'une place en csapa se libère ?

Et si jamais elle refuse de me prescrire de la codéine dans un cadre autre que le sevrage ?

Dois-je faire "semblant" de me sevrer pour continuer à avoir des opiacés dans le sang et ainsi avoir droit à mon tso?

Et si je suis en "sevrage" au moment de ma consultation en csapa, ils risquent de me sous-doser non ?

Bref je suis désolée ça peut avoir l'air vraiment embrouillé mais j'ai tellement de questions sans réponses dans ma tête...

Peut-être aussi que je me fais peur inutilement parce que je serais capable d'être heureuse sans opiacés parce que la codeine m'aura "guérie" l'âme sans que je m'en rende compte (à cause de la dépendance physique) ??

Merci d'avance pour vos réponses.

En attendant je suis sans manque physique et je pense que c'est déjà le plus important.

Bises

Elisa

Dernière modification par Elisa777 (23 juillet 2017 à  22:03)


Oh, beauty is a beguiling call to death and I'm addicted to the sweet pitch of its siren.

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Sufenta
Modérateur
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6262 messages
Syam

Je suis ok avec toi mais effectivement il doit y avoir un part de Placebo, car au début à 12 mg en une fois ca n'était pas top et en fractionnent en 8 et 4 ça roulait niquel du coup elle c'est habitué...

Je verrais arrivé au 0,2mg soit en dilution soit en espacent les prise ou en fractionnement ce qui lui convient le mieux ...

Après c'est la fin du coup elle est vachement plus cool qu'au debut, elle n'est pas pressé et prend le truc avec philosophie et patiente, d'ailleurs elle m'a fait rire en me disant au moins ce ttt m'aura appris à devenir patiente

Merci pour tes réponses bonne soirée, jsuis épuisé j'ai pas dormi depuis hier donc bonne nuit ^^

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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Kinozore
Nouveau Psycho
Inscrit le 15 Jun 2017
88 messages
Salut Syam,

Cette semaine je vais prendre RDV avec mon médecin
Il y a deux solutions :

Soit je discute avec lui tranquillement de la situation, de mon besoin en codéine ou opiacé et on se trouve un terrain d'entente;

Soit je deviens comédien thinking

Il faut se dire que beaucoup de gens utilisaient la codéine même pas pour des fins récréatives mais pour soulager des douleurs physique qui sont PHYSIQUES comme le dos par exemple...
ils prennent sa en petite quantité et ça marche bien pour les douleurs
Normal, c'est un peu le but principal des opiacés de moins ressentir la douleur non ? La douleur physique

Pourquoi ceux et celles, dont moi, ne prennent pas le temps de se donner les moyens et d'aller voir un médecin ?

Car notre douleur est MENTALE
Peur de la réponse "Non monsieur, ça ne sera pas possible...",
Peur de ressortir du cabinet avec un bédo bien épicé

Depuis que le décret est passé j'ai même commencé à m'intéresser à Tor mais tout ça est compliqué cette histoire de bitcoin...
Il est plus judicieux dle gober, "le bit coin" demon1

Il y a des modes de pensées que je ne soupçonnait plus lors de mes premiers syrup.

L'éloquence et la manière de faire comprendre certaines choses sont importantes si on compte se rendre chez un médecin pour une prescription de codé...

Si y a de la codéine à la clef derrière, pourquoi ne pas oser se donner les moyens de l'obtenir ?
Quand on a un but en tête on pense souvent à la récompense et c'est un super facteur de motivation pour arriver à parcourir ce but

Rien ne se perd / Rien ne se crée
Tout se transforme
----------------------
La pensée crée la réalité

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Lola de la Lune
Nouveau membre
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34 messages

Kinozore a écrit

Salut Syam,

Cette semaine je vais prendre RDV avec mon médecin
Il y a deux solutions :

Soit je discute avec lui tranquillement de la situation, de mon besoin en codéine ou opiacé et on se trouve un terrain d'entente;

Soit je deviens comédien thinking

Il faut se dire que beaucoup de gens utilisaient la codéine même pas pour des fins récréatives mais pour soulager des douleurs physique qui sont PHYSIQUES comme le dos par exemple...
ils prennent sa en petite quantité et ça marche bien pour les douleurs
Normal, c'est un peu le but principal des opiacés de moins ressentir la douleur non ? La douleur physique

Pourquoi ceux et celles, dont moi, ne prennent pas le temps de se donner les moyens et d'aller voir un médecin ?

Car notre douleur est MENTALE
Peur de la réponse "Non monsieur, ça ne sera pas possible...",
Peur de ressortir du cabinet avec un bédo bien épicé

Depuis que le décret est passé j'ai même commencé à m'intéresser à Tor mais tout ça est compliqué cette histoire de bitcoin...
Il est plus judicieux dle gober, "le bit coin" demon1

Il y a des modes de pensées que je ne soupçonnait plus lors de mes premiers syrup.

L'éloquence et la manière de faire comprendre certaines choses sont importantes si on compte se rendre chez un médecin pour une prescription de codé...

Si y a de la codéine à la clef derrière, pourquoi ne pas oser se donner les moyens de l'obtenir ?
Quand on a un but en tête on pense souvent à la récompense et c'est un super facteur de motivation pour arriver à parcourir ce but

C'est mon cas (les douleurs) mais sincèrement je sais pas si c'est moi qui m'y prend mal, mais j'ai beaucoup de mal à me faire entendre en général alors que je ne suis pas chocotte, et je vais donc avoir de gros soucis. Ce que je veux dire c'est qu'il y a beaucoup de généralistes et de spécialistes bloqués sur la question du risque de la dépendance même dans la gestion de la douleur.

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Codeiman
Nouveau Psycho
Inscrit le 15 Jul 2017
86 messages
Lola de la Lune
C'est mon cas (les douleurs) mais sincèrement je sais pas si c'est moi qui m'y prend mal, mais j'ai beaucoup de mal à me faire entendre en général alors que je ne suis pas chocotte, et je vais donc avoir de gros soucis. Ce que je veux dire c'est qu'il y a beaucoup de généralistes et de spécialistes bloqués sur la question du risque de la dépendance même dans la gestion de la douleur.

si je prenais de la codéine pour la douleur ! le médecin refuse de prescrire , oh oh je sais pas comment je réagirais ...! mal , taperais du poing sur la table à coup sur..!
  bonne nuit..

Dernière modification par Codeiman (24 juillet 2017 à  00:55)


«"J'avance au feeling"....»

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PsyAgentDouble
Agent sous couverture
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473 messages
@ syam: C'était déjà la merde de se faire la tournée des pharmacies mais s'il faut se coltiner 3 consultes par semaine... bof...ça vaut pas le coup pour ma part...puis je suis assez contente de pouvoir aller aux toilettes sans prendre 3 dulcolax et un eductil dans les fesses... y a quand même des trucs vachement plus sympa à y mettre...

Dernière modification par PsyAgentDouble (24 juillet 2017 à  00:57)


In a world full of hollow, i'm jumping jumping

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Lola de la Lune
Nouveau membre
Inscrit le 22 Jul 2017
34 messages
Je devrais peut-être essayer ça... j'ai une généraliste addictologue par ailleurs (dans une structure pour l'alcool), ça me paraissait intéressant jusqu'à présent mais là moins tout d'un coup drapeau-blanc

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Laguêpe
Psycho junior
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402 messages

Hélice a écrit

Bon courage à tous et merci à toi Syam, te lire me réconforte et me donne du courage pour avancer. Je me sens tellement seule, je n'ai personne à qui parler de mon problème dans mon entourage, c'est très dur ce vide.
Des bises à tous...

Hélice

Et !! Hélice ! On est là avec toi ! on subit pru ou prou lrs mêmes choses que toi et surtout on se comprends !!!  Ecris nous ! on te répondras à notre façon, avec nos expériences, nos vécus et ça ita !!

regardes moi ! j'ai 53  ans, un taf cool, des enfants presque adultes dont je suis super fière, (leur père bcp moins lol!!!).

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Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages

Lola de la Lune a écrit

Je devrais peut-être essayer ça... j'ai une généraliste addictologue par ailleurs (dans une structure pour l'alcool), ça me paraissait intéressant jusqu'à présent mais là moins tout d'un coup drapeau-blanc

Heu   Je ne comprends pas ce que tu veux exprimer,

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coddeine
Nouveau Psycho
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127 messages
@Elisa777
Je vois que tu as fait le tour, je me mets à ta place, c'est pas simple...

Je me permets juste une réaction, le temps de malaxer ça en interne :

Elisa777 a écrit

Ou devrais-je plutôt terminer gentiment mon sevrage et ENSUITE lui dire que je pète les plombs[...]

Est-ce que ça vaut bien la peine d'attendre que tu pètes les plombs, puisque tu le vois venir gros comme une maison ?...
Je ne dis pas ça forcement par rapport au TSO, c'est une autre question. Je pense plus au pétage de plombs, et je crois que tu as déjà répondu toi-meme à cette question. Le TSO ou pas, ça reste une vraie question. Je pense personnellement que tu dois essayer avec elle d'allonger les paliers. Pour commencer...

Et sinon, en ce qui concerne l'entrainement : dans le feu de l'action et dans le stress, ça passe, mais souvent il y a un retour quand tu commences à souffler. Je sais pas si c'est bien clair. Tu as les benzos qui t'aident, pour le moment ( 2x10Mg de Valuminium® c'est une grosse charge, que même, hein), tant sur le plan physique qu'à "oublier" un peu la pression. Bon, je vais pas tourner en rond je m'y perds, en fait : ça peut te revenir en pleine tronche, surtout si tu baisse dans demain d'un bon peu en plus.

Et tu l'as dit, derrière il faudra bien te débarrasser du Valistan®

[EDIT]Je suis fatigué, je crois, c'est très flou, ce message ![EDIT]

Dernière modification par coddeine (24 juillet 2017 à  01:09)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

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Laguêpe
Psycho junior
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402 messages

Syam a écrit

Codeiman : "Perso ce qui m'ennui "Codéine " contrairement à d'autres drogues il n'existe pas de produit de substitution aucun traitement n'ayant officiellement fait ses preuves"

Si la bupré ou la méthadone ont déjà fait leur preuves ton affirmation est juste complètement fantaisiste et fait partie du "package mauvaise foi" standard.
Si tu veux pas de TSO, soit fais ta vie, c'est toi qui aura à gérer les cicatrices dans ta vie, mais s'il te plait, ne raconte pas n'importe quoi pour le justifier.

Cod : "le Dicondin peut il être prescrit alors que la  consommation de Codéine est récréative ..! tks.."

Il peut l'être, le médecin prescrit ce qu'il veut dans certaines limites. Pourquoi cherches-tu à discutailler? Certains médecins ne voudront pas c'est évident.

Sinon c'est pas Dicondin, ou Dicodone, c'est DICODIN.

Mélatonine : "C'était pas compliqué pourtant. Y a avait une énorme perche tendue en plus. Le mec qui dit qu'avec la mise sous ordonnance il va repasser à l'héroïne et ces journalistes de merde préfère enchaîner avec un truc style des usagers qui croient que c'est safe parce que c'est un médicament"

J'ai un peu de mal avec les gens qui continuent de se retrouver déçus par les journalistes parce qu'ils croient toujours que le métier de journaliste est de faire des choses intéressantes.
Alors je t'explique comme ça marche journaliste :
Tu reçois un papier de ton chef qui te dit "faites un reportage sur le sujet codéine sur ordo, donnez un témoignage larmoyant, ne prenez pas parti et surtout n'ouvrez pas du tout le suje tà un débat potentiel."
Tu t'exécute, et tu touches ta paye pour ton article, point. Si tu fais pas ce qu'on te demande, t'es viré, point.

Il n'y a plus de journalisme comme cous l'entendez, le métier de journaliste aujourd'hui est de distiller au lecteur la propagande officielle et c'est tout. si tu es subversif, tu ne reste pas journaliste, tu deviens chômeur. Si tu remets en question la politique qui est menée autrement que de la façon dont le chef te dit de le faire; alors tu es viré. Il y a des exemples dans l'actualité récente.

Donc c'est pas la peine d'en vouloir au journaliste! Elle n'y est pour rien, elle fait son travail qui est encore appelé à tort "journalisme" mais qui est en fait "porte parole" de sa direction.
Comme le dit Eliza avec lucidité, si déjà entre les lignes tu comprends que la décision est un peu irréfléchie, c'est déjà merveilleux!

Elisa : "les grands groupes de presse ne sont pas vraiment libres, la plupart du temps ils appartiennent à des multinationales"

"La plupart du temps" est en trop. Tout le temps.

Elisa : "J'ai vu que le journal La Croix a aussi enquêté du côté des usagers mais pour le coup c'est carrément orienté (ligne éditoriale religieuse oblige, je suppose)."

J'ai accepté une fois un abonnement essai gratuit à la Croix (un voisin qui a du me parrainer sans savoir) et j'ai reçu ce torchon pendant un an gratuitement. La Croix est TOUJOURS favorable au gouvernement, quel que soit le gouvernement, il écrase systématiquement toute critique sous une mixture infâme de simulation de réfléchir à comment améliorer le monde.
Ils sont tellement lèche cul que je crois qu'ils soutiendraient même une mesure pour interdire la religion chrétienne en France. C'est un journal de pleutres, de lâches et de faux-culs.

Elisa : "je pense qu'il va falloir que nous ne comptions que sur nous-mêmes pour nous sortir de ce pétrin."

Pas que de celui-là! :)

Elisa : "Je radote mais jour après jour il va falloir nous battre désormais... "

Je suis content de t'entendre à nouveau active dans cette épreuve! Belle intervention.

Lili : "bsr jai discuté avec une pharmacienne qui ma dis que dici le mois de septembre apparemment ca serai allegé , vente interdite au mineur,et sinon limité a une boite a la vente..."

Faites attention, ces rumeurs sont une façon de noyer le poisson bien connue en politique. Je dis pas que c'est le cas, mais c'est une des techniques utilisées et efficaces pour faire baisser la pression. Quand on confie notre espoir à ces gens, c'est souvent pour nous berner un seconde fois.

AgentDouble : "Hier quand je suis entrée dans sa chambre, j'ai entendu un type lui dire " si vous vouliez mourir fallait le faire pendant votre cancer! Quand je penses aux enfants qui meurent tous les jours et vous ce que vous faite de votre vie après le cancer..." chuis entrée en claquant la porte."

Non mais c'est pas vrai! Ces types je t'assure ils méritent vraiment de comprendre ce que c'est un cancer et même deux avec une tuberculose.

Agent Double : "J'ai envie de vomir et c'est pas seulement le manque..."

Je sais pas quoi te dire, y'a pas de mot pour décrire une tel comportement de connard de la part du personnel soignant. La honte incarnée.

Caïn : "l'analyse d'Elisa (de toute façon je l'aime comme une amie, comme beaucoup parmi vous)"

C'est clair je crois qu'elle nous a vraiment touché droit au coeur avec son témoignage et son caractère en or.

Cain : "un non-tox ne peut pas comprendre un tox, j'en suis persuadé"

Si, une personne qui a vraiment souffert peut le reconnaitre dans les yeux ou les mots de l'autre, même si c'est une souffrance différente. Enfin je veux parler du manque. Pour les cravings c'est dur. Même certains toxicomanes ont du mal, sans que ce soit une critique je vois que Mascarpone qui a eu la chance de rester un peu maître de ses consommations a parfois des difficultés à capter que pour certains c'est juste totalement impossible et qu'ils sont forcés de continuer même quand il n'y a plus de plaisir... En même temps niveau opiacés, je déraille pas trop, mais pourtant je comprends très bien ou du moins si je ne "comprends" pas totalement, j'accepte sans émettre le moindre doute ce que je vois : des personnes pleines de bonne volonté mais qui simplement ne PEUVENT PAS faire mieux. Je pense que la clé c'est de comprendre que peu ou prou, dans la souffrance, chacun fait vraiment de son mieux. Je généralise pas au-delà, je n'arrive pas à croire que le médecin véritable connard ambulant du témoignage d'AgentDouble fait de son mieux. Lui n'est même pas humain et devrait être interdit de médecine ou de contact avec les patients. Mais dans la douleur, on fait vraiment ce qu'on peut. Et quand on ne peut pas faire mieux, alors on a besoin d'aide, c'est tout.

Caïn : "Sauf que cet effet récréatif, euphorique, il finit par s'estomper. Et là soit tu l'acceptes, soit tu augmentes les doses. Mais la deuxième solution est le début d'un engrenage pour le moins piégeux. "

C'est très important de le dire. Mais c'est important de comprendre que même en le sachant, certains ne peuvent juste pas résister. C'est pas la volonté qui manque, c'est juste qu'on n'est pas égaux devant la drogue. Il n'y a qu'à voir les alcooliques bien amochés. Ils se voient dans une glace, ils savent... ils aimeraient arrêter. Juste ils ne peuvent pas.

Caïn : "C'est un truc qu'heureusement j'ai réussi à comprendre, quand l'effet euphorique n'est pas au rendez-vous, tant pis, je me contente de ce que j'ai, un bien-être, une amélioration incontestable par rapport à l'état d'avant la prise. ça je l'ai avec mon tso, et j'y tiens. Je vous souhaite de trouver une solution qui vous convienne comme j'ai trouvé la mienne. Je vous embrasse tous."

Dans mon cas j'avoue que j'aimerais énormément diminuer et retrouver l'aspect récréatif des débuts. Malheureusement c'est la douleur physique qui est juste intenable. Grâce aux opiacés j'ai pu reprendre une vie "fonctionnelle" mais du coup j'y suis "habitué" à savoir que les gens ont pris l'habitude de me voir fonctionner normalement au lieu de rester réfugié dans mon trou perdu dans la forêt enfermé dans la douleur. Résultat des courses ils s'attendent à me voir fonctionner normalement et moi je ne peux plus vraiment arrêter. sans compter que quand tu en chies vraiment et que le prod est là dans la boite pour faire taire la douleur, c'est quand même pas humain de résister.

Après je pars du principe que sans la douleur j'arriverais à arrêter et reprendre un rythme récréatif. Mais il est pas impossible que je me trompe... Je n'arrive plus trop à dépasser 24 ou 36h sans prod.

AgentDouble : "Ba elle elle fait ça...c'est son désespoir face à sa douleur..."

Même si on devrait une bonne fois pour toute arrêter de parler de la maman de Pauline qui n'a à la fin rien à voir avec notre malheur, ce que tu dis là est plus constructif : cette femme est juste addict à faire chier le monde pour oublier/nier sa douleur. Au final elle nous ressemble. Sauf que nous on ne fait chier personne en prenant notre codéine en silence.

Je passe sur le dernier paragraphe de ton message, très touchant mais je ne sais pas quoi dire.
Et dans tes autres messages, beaucoup de choses utiles aussi. Merci.

Guêpe : "Mais je suis inquiète car le rdv chez l addicto est prévu le 14/08 et j'ai peur de recommencer à faire n'importe quoi d'ici là, sutout la nuit !! .  Si vous pouviez me conseiller  !!!"

Tu sais j'ai déjà donné ces conseils et tu les entends pas. Je peux me tromper donc je ne vais pas t'imposer mon point de vue, si tu ne l'as pas voulu depuis 8 jours, tu ne le voudras sans doute pas non plus le 23 juillet... Que puis-je faire?
La codéine peut te soulager mais tu ne veux pas faire les démarches pour en avoir.
Comme je vois que tu n'es pas le cas le pire, je me dis que tu vas sans doute t'en sortir, cependant c'est le contexte qui m'inquiète. Si tu étais seule et tranquille pour voir venir et te reposer, ce serait moins compliqué, mais si tu as la pression sur toi, il y a un risque que tu développes des réponses dangereuses alors que la codéine est toujours accessible si on s'en donne la peine. Bon mais je ne peux pas savoir pour toi, je pars du principe que si tu a sles bonnes informations, tu sauras décider par toi-même. Mais dans ce cas pourquoi doutes-tu de ta décision? A toi de voir, soit tu veux te passer de codéine et alors ne vient pas nous demander de l'aide, soit tu vois que c'est dangereux et alors je t'ai déjà dit tout ce que j'avais à te dire : une personnes dépendante à la codéine si elle ne veut pas prendre de risque inconsidéré, doit continuer son traitement et si elle veut se sevrer, elle doit le faire progressivement.

Carmen : " Je vais voir un médecin demain mais je ne sais pas si je dois lui dire qu'il me faut un traitement de substitution ou si je lui dis que je veux diminuer les doses petit à petit."

Ben toi que veux-tu faire?
Personnellement si on peut diminuer avec la codéine, je ne vois pas l'intérêt du TSO,
Pour moi le TSO est justifié dans seulement trois cas :
1) Si on est incapable de contrôler la codéine : on dérape toujours à en prendre plus que prévu. Le TSO normalement diminue les risques de dérapage.
2) Si on veut garder un traitement opiacé à vie sans se faire chier. Se faire prescrire à vie de la codéine est parfois difficile. Le TSO peut être prescrit à vie sans difficulté (pourvu que ça dure).
3) Si aucun médecin ne veut nous prescrire de la codéine.
Voilà pour t'aider à savoir quoi demander en priorité. Tu peux demander la codéine et s'il refuse, soit en voir un autre, soit demander le TSO.

Merci de ton franc parler !! J"avais pas lu avec attestation tes posts  , mais la tso me fait encore peur, j ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, besoin de désavantage d'infos surement

Pour moi le produit était  en vente libre et basta , jr ne me posais pas trop de questions....En plus malgre les doses que je prenais ca ne me rebais pas malade

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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Stop les longues citations SVP!

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Laguêpe
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Syam a écrit

Stop  SVP!

ok !

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Recklinghausen
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Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

@Sufenta :
Pour ce qui est de la diminution une fois arrivée à 0,2 mg, il y a plusieurs façons d'entrevoir la diminution.

Soit passer par de la Buprenorphine en spray ( à faire sois même) pour arriver au dosage désiré par pulvérisation

Soit repasser par la morphine. 0,2mg de Buprenorphine = 6 mg de morphine
Donc une prescription d'Actiskenan 5 mg à diluer dans un spray pour arriver à la consommation de 5mg de morphine par jour et continuer la baisse progressive

Soit repasser par un palier 2 comme la codeine en consommant 30mg soit 1 comprimé par jour, sécable en deux, voir en 4 pour une prise toutes les 4 heures ( bon, il y aura un peu de paracetamol soit 500mg par jour ).

Éventuellement repasser par la case Tramadol mais j'ai tendance à penser que la solution n'est pas spécialement appropriée en raison de l'effet ISRS de cette molecule.

J'espère avoir bien compris la question ( qui doit être comment continuer à baisser progressivement une fois arrivé à 0,2 mg de Buprenorphine ).

@ +


Reck.

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