DÉPRESSION: Bientôt des antidépresseurs à action rapide ?

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ElSabio
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DÉPRESSION : Gros coup de déprime, bientôt des antidépresseurs à action rapide ?




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Les antidépresseurs à action rapide sont peut-être à portée de main avec ces travaux de Neuroscientifiques de l’Université Rockefeller qui identifient les modèles d'activité dans le cerveau qui peuvent être néfastes et associés à des humeurs sombres persistantes qui inhibent toute motivation, tout plaisir et tout espoir, soit aux principaux symptômes de la dépression.  En découvrant précisément un type de neurones spécifique et 2 récepteurs l'un qui initie l'effet antidépresseur et l'autre qui le prolonge, ces chercheurs ouvrent, dans la revue Neuron, la voie à de nouveau médicaments plus puissants, plus sélectifs et vraisemblablement plus rapides que les ISRS existants.


Ces 30 dernières années, des antidépresseurs dont Prozac® ou Zoloft®, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ont permis à des millions de patients atteints de dépression de retrouver un meilleur équilibre mental et psychologique. Ces médicaments augmentent l'accès des cellules nerveuses à la sérotonine, un produit chimique qui aide le cerveau à réguler certaines émotions. Cependant leur processus d’action reste encore mal compris ce qui rend complexe toute démarche d’amélioration.


En décryptant comment les ISRS initient leur action en ciblant un type particulier de cellules nerveuses, cette équipe américaine ouvre une voie vers de nouveaux antidépresseurs non seulement plus sûrs mais qui pourraient agir plus rapidement. Certes chez de rares patients, les ISRS disponibles peuvent produire des effets modérés immédiats, soit en quelques heures ou même en quelques minutes, cependant chez la majorité des patients il faut plusieurs mois de traitement avant de ressentir les effets du traitement contre les symptômes dépressifs. Et c’est sans compter les nombreux effets secondaires possibles, dont la nausée, les étourdissements, la prise de poids et la dysfonction sexuelle.


Le mode d’action des ISRS « est relativement simple », écrivent les chercheurs dans un communiqué. Lorsqu'un neurone libère la sérotonine pour envoyer un signal à une autre cellule, elle réabsorbe normalement les quantités excessives du neurotransmetteur. Les ISRS interfèrent avec cette étape de « nettoyage » et prolongent ainsi le signal. Un millier au moins de différents types de neurones peuvent être affectés par une augmentation de la sérotonine et ces neurones ne répondent pas tous de la même façon, certains s’activent, d’autres « se calment ». Il existe en effet 14 types de récepteurs de la sérotonine présents sous la forme de différentes combinaisons dans les différents types de neurones et la réponse au neurotransmetteur dépend de sa combinaison spécifique de récepteurs. Pour mieux comprendre la cascade moléculaire déclenchée par les ISRS, les chercheurs se sont concentrés sur une zone du cerveau, le gyrus denté et sur un groupe particulier de neurones exprimant la cholécystokinine (CCK), des neurones déjà documentés comme affectés par des changements de sérotonine induits par les ISRS.


Un récepteur déclencheur, un récepteur prolongateur : en utilisant une technique de pointe (translating ribosome affinity purification), l’équipe parvient à identifier les récepteurs de la sérotonine présents sur les fameuses cellules CCK et, en particulier, un type de récepteur, appelé 5-HT2A, qui joue un rôle clé dans l'effet à long terme des ISRS et un autre type de récepteur, 5-HT1B, qui déclenche l’effet. En manipulant les neurones CCK chez des souris, l’équipe démontre que lorsque ces neurones CCK sont inhibés, les voies neuronales qui mesurent les réponses aux ISRS s’activent, et en ciblant ces cellules cérébrales spécifiques, les scientifiques parviennent à recréer une réponse « Prozac-like », sans le médicament et très rapide.


Cibler les neurones CCK du gyrus denté : alors que de nombreux types de synapses dans le cerveau utilisent la sérotonine comme neurotransmetteur, cette équipe identifie ici dans cette myriade de neurones, ceux par lesquels les antidépresseurs initient leur action pharmacologique. Les neurones CCK du gyrus denté se révèlent ainsi une cible très prometteuse pour obtenir un effet anti-dépresseur hyper-rapide.

Une découverte qui va faire avancer le développement de nouvelles classes de médicaments puissants, sélectifs et vraisemblablement plus rapides que les ISRS existants. Et peut-être, avec un avantage en plus, moins d'effets secondaires.


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Source : santé log
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douwegberts
Psycho junior
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salut

ils ne savent plus quoi inventer pour détraquer le cerveau des braves gens big_smile

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filousky
Modérateur
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douwegberts a écrit

salut
ils ne savent plus quoi inventer pour détraquer le cerveau des braves gens big_smile

Il faut ne jamais avoir vécu de dépression sévère pour écrire ce que tu as écrit.

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Winter
Nouveau Psycho
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douwegberts,
Comment peux-tu écrire un truc pareil ? Ton post m'a fait bondir. J'en perds mes mots. Chacun a le droit d'avoir un avis mais là... argumente au moins. Je pense que tu ne réalises pas la souffrance des personnes qui vivent une vraie dépression. Comme bcp de personnes qui n'en ont pas vécues. Un peu comme ma mère pour qui le dépression n'est pas une maladie!!!! Sérieusement, je t'engage à faire des recherches de témoignages de malades, de médecins, de psy et tu comprendras à quel point ta remarque peut être maladroite, pire irrespectueuse et blessante. Enfin, c'est mon avis et mon ressenti. Pour info j'ai dû prendre du prozac après un deuil, et je ne pense pas avoir le cerveau détraqué comme tu dis!

Passe malgré tout une bonne journée,
Winter

Dernière modification par Winter (18 août 2017 à  10:32)


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Gentle Iron
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Salut,

Une vidéo pour illustrer les propos de Winter :


«À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ; seulement elle s'y durcit et se dore.» Honoré de Balzac (1834)

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
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A la décharge de DW, je ne pense pas qu'il disait ça  en pensant aux vrais dépressifs graves.....Ceux là, c'est malheureusement indéniable, ils ont besoin d'aide et toute possibilité allant dans ce sens est bonne à prendre.

MAIS, et je veux croire que c'est à ça que DW pensait wink , le nombre de personnes qui sont, à notre époque, mis sous ad pour un oui ou pour un non est plutôt inquiétant...pour la santé de notre civilisation , mais plutôt vraiment réjouissant pour les labos qui se font des couilles en or avec ces molécules et qui cherchent à les refourguer au plus grand nombre pour un oui, pour un non.
On ne me fera certainement pas gober que la majorité des patients qui sont actuellement sous AD sont en vraie dépression grave, et je vois les ordos et les patients défiler tous les jours...Parmi ceux là, il y en a beaucoup dont je connais assez bien la vie et le caractère pour pouvoir me faire une idée...

Ca n'est pas les molécules que je rejette, c'est la mauvaise utilisation qui en est souvent faite par les médecins, influencés, je le reconnais, par cette épidémie de gens qui voudraient que les misères normales de la vie se règlent à coup de pilules magiques...Avis perso

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Winter
Nouveau Psycho
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83 messages
Mascarpone,

Je suis ok avec toi sur ce que tu penses de l'utilisation abusive des AD.

En relisant mon post, tu verras que je demande à dw d'argumenter. Justement parce que la façon dont il s'exprime peut prêter à confusion.

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Recklinghausen
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Salut,

Il est à espérer que cette nouvelle générations de médicaments sera plus efficace que les AntiDepresseur actuels.

Ces derniers restant inefficace... Sur quasiment 1 cas sur 2 !!!

En tout cas, c'est agréable de s'apercevoir que la recherche avance pour soulager les maux de nombreuses personnes.

Mascarpone, ne penses tu pas que juger les gens " que tu connais suffisamment " pour penser que leur médecin traitant leur prescrivent un médicament dont ils pourraient se passer, pourrait être éviter ?

Mais qui es tu donc pour pouvoir juger ce que vit et ressent une personne en la côtoyant ne serait ce que quelques heures quotidiennement ?

A ce stade, j'ai l'impression que tu frôles la mégalomanie thinking

Ne penses-tu pas que la société actuelle à un rôle important pour ce qui est de la montée des états dépressifs à l'intérieur de notre population ?

Et qu'il n'existe pas de nombreuses pistes pour tenter de soigner ces personnes qui souffrent ?

Quelle serait donc ta solution pour ces personnes ?


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
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Tu fais sans doute partie de ces personnes qui croient que tout se résout par une pilule et on ne sera jamais d'accord....Je maintiens que les AD sont utilisés comme des bonbons à notre époque et ce, pour le plus grand plaisir des laboratoires qui les fournissent....Avoir une parfaite confiance que je qualifierais parfois de grande candeur envers le corps médical et les médicaments ça n'est vraiment pas mon cas...Il me suffit pour ça de voir ce qu'il s'est passé aux USA avec la crise des opioïdes, on est, à mon avis, dans le même cas de figure avec les benzos et les ad, et ce, dans tous les grands pays occidentaux...Imaginer que  ces traitements soient prescrits à bon escient dans la majorité des cas, pour moi, c'est de l'excés de confiance et même de la naïveté...Et oui, je le vois tous les jours...Il se trouve même que j'en discute souvent avec les toubibs et qu'ils sont d'accord avec moi, regrettant qu'il soit souvent trés compliqué de faire comprendre à leurs patients que c'est une mauvaise solution surtout quand ceux ci s'arrangent pour obtenir d'un spécialiste ce que leur généraliste est réticent à continuer de leurs prescrire...Certains s'arragent même pour en faire plusieurs jusqu'à en trouver un qui finira par accépter et comme ce sont des traitements qu'on n'arrete pas du jour au lendemain, le médecin se trouve comme "pris en otage".


http://www.three-city-study.com/la-cons … aments.php

Des recommandations non respectées



      Parallèlement à leurs effets bénéfiques sur les symptômes ou les causes des maladies, tous les médicaments peuvent avoir des effets indésirables. Ces effets indésirables sont accrus dans certaines circonstances. Ainsi, leur fréquence et leur sévérité augmentent avec l’âge du malade, en raison des modifications physiologiques et des pathologies associées au vieillissement. La prise simultanée de plusieurs médicaments augmente aussi le risque d’effets indésirables. Pour réduire ce risque, des pharmacologues et des gériatres ont donc établi une liste de médicaments qu’il est déconseillé de prescrire, ou de prescrire à doses trop fortes, à des personnes âgées.



      Parmi les travaux concernant la consommation de médicaments dans l’étude 3C, plusieurs ont porté sur la consommation de ces médicaments inappropriés pour les personnes âgées. Première observation, les chercheurs de 3C ont constaté qu’elle constituait un problème important au sein de la cohorte. Globalement, un participant sur cinq prenait des médicaments déconseillés pour une personne de plus de 65 ans. Et cette proportion augmentait avec l’âge – 30% après 80 ans – et était plus élevée chez les femmes.



      Seconde constatation : la consommation de médicaments inappropriés peut effectivement avoir des conséquences négatives. En effet, les chercheurs ont montré que cette consommation, et plus spécialement celle d’une catégorie particulière de médicaments psychotropes contenant certaines benzodiazépines (celles dont l’élimination par l’organisme est lente), est associée à une augmentation du risque de chute. Par ailleurs, ils ont observé que la prise de médicaments anticholinergiques (pouvant être prescrits, par exemple, dans la maladie de Parkinson ou dans certains troubles digestifs) pouvait avoir un effet négatif sur la cognition.


À la fois trop et pas assez d’antidépresseurs   

      L’utilisation des antidépresseurs a été aussi analysée de manière approfondie. La consommation d’antidépresseurs, en France comme dans d’autres pays, est paradoxale. Alors que certaines personnes prennent chroniquement, pendant des années, des antidépresseurs - et ce en désaccord avec les recommandations stipulant qu’en moyenne le traitement ne devrait pas dépasser quelques mois -,  de nombreuses personnes déprimées ne sont pas traitées. Ce même constat a été dressé dans la cohorte 3C. Parmi les participants qui n’avaient aucun symptôme dépressif au début de l’étude, 5% prenaient un antidépresseur. D’un autre côté, seulement un tiers des personnes ayant un syndrome dépressif prenait un antidépresseur. Le suivi a montré que deux tiers des participants sous antidépresseur à l’entrée dans l’étude en prenaient encore deux ans plus tard, quelle que soit l’évolution de leurs symptômes dépressifs. Ce résultat confirme que certaines personnes âgées ont une consommation chronique d’antidépresseurs, ce qui les expose aux effets secondaires, en particulier cognitifs, de l’utilisation prolongée de certains antidépresseurs. Les informations fournies par 3C suggèrent aussi que la dépression dans la population âgée est sous diagnostiquée et insuffisamment traitée, constat en accord avec celui fait dans d’autres enquête

Ci-Dessous, un extrait d'une étude faite en 1998 par l'ONPCM et ça ne s'est pas arrangé depuis...

Plus d’un tiers des prescriptions d’antidépresseur (toutes sous classes confondues) se font en dehors
des indications de l’AMM : environ 20 % des patients sous antidépresseur (prescrit par un médecin
généraliste dans plus de deux tiers des cas) ne présentent aucun diagnostic psychiatrique caractérisé
selon le MINI/CIDI (24,25,26) ; les autres patients (environ 10 %) présentent un des diagnostics suivants
: anxiété généralisée, épisode maniaque, psychose, trouble phobique, trouble de la conduite alimentaire.
Une tendance à l’augmentation des prescriptions hors AMM semble se dessiner si l’on compare les deux
études SOFRES (35 % en 1994 et 46 % en 1996) (24,25,26).
· Les deux tiers des patients sous antidépresseur prennent simultanément un autre psychotrope; les
anxiolytiques occupent la première place et sont co-prescrits dans la moitié des prescriptions
d’antidépresseur (22,23,43), alors que la RMO précise qu’il n’y a pas lieu d’associer systématiquement
en début de traitement par antidépresseur un anxiolytique.
· Les enquêtes SOFRES ont montré dans la majorité des cas que la durée du traitement par
antidépresseur est longue : supérieure ou égale à 6 mois, dans 60 % à 70 % des cas et supérieure à un
an dans 50 % des cas (24,25,26), alors que la RMO préconise qu’il n’y a pas lieu de poursuivre un
traitement antidépresseur plus de 6 mois, après l’obtention de la rémission complète de l’épisode dépressif.

Sources:ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/.../b422fa2ce0f866ab59feea2e5ca590c6.pdf

Par ailleurs, prendre un AD et des benzos sans suivi psy en traitement de fond c'est comme un cautère sur jambe de bois, ce qui est tout de même trés souvent le cas quand ces traitements sont prescrits par des généralistes...

Dernière modification par Mascarpone (18 août 2017 à  13:24)


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Winter
Nouveau Psycho
Inscrit le 11 Aug 2017
83 messages
Mascarpone, tu parles de l'âge, du vieillissement, de la gériatrie. Tu me sembles bien plus connaisseurs que moi en AD donc j'aimerais connaître ton avis. Je bosse avec des ados et des préados et je suis sciée de voir le nombre de gamins médicamentés (hors ritaline et concerta, ce n'est pas le sujet). Des gamins qui suivent un traitement AD ou/et Benzo... je n'arrive pas à me faire d'opinion positive ni négative. Mais je me pose bcp de questions.
Je précise que je ne travaille ni avec des enfants malades, ni ds un service psy, ni en centre fermé ou que sais-je encore mais dans un lieu "ordinaire", une école !
Est-ce comme ça en France aussi?

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babaji
international freak
Inscrit le 21 Feb 2013
1003 messages
Salut les psychos
C est clair que les médocs psys sont prescrits abusivement .
Pour les résultats moyens des antidépresseurs certains ne fonctionnent que si on a vraiment des déficits de sefotonine ou dopamine donc les gens n en ayant pas réellement besoin n auront que les effets secondaires qui sont désagréables
Qd j étais jeune j ai eu du prozac (juste qd c était sorti et vendu comme la pillule  du bonheur)du deroxat et aussi du prothiaden qui  m ont vraiment aide au bout de 3/4semaines mon état s est améliore et je n ai pas du les prendre longtemps ds plus j étais suivi par un psy et ça m a vraiment aider a aller mieux
Maintenant des que l on est down on nous prescrit des antidépresseurs ou pire des neuroleptiques pour des angoisses des insomnies des ptits coups de blues alors qu ils devraient être prescrits.  que pour des personnes ayant une réelle pathologie psy
Mon toubib m a foutu sous  neuroleptique (séroquel)pour stopper le temesta et qu il me pensait bipolaire ça était la cata j étais complètement a l ouest et j ai été voir deux psy qui on démentit ce diagnostique .j ai stoppé ce traitement et mon état s est amélioré je préfère prendre des benzos qui me calment  efficacement même si je suis accro je peux assurer mes journées .alors qu avec le xeroquel plus d émotions c est de la lobotomie chimique et de plus c est vendu très cher les seuls a être content sont les labos car ok pour les gens qui en ont besoin mais il y trop de gens prenant des traitements très forts et n en ayant pas besoin qd on voit les effets secondaires c est criminel
Amicalement
Babaji

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douwegberts
Psycho junior
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ceci est mon dernier message, je vois bien que je vous dérange depuis que vous m'avez censuré

MERCI cher forum lol

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
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4222 messages
Winter, oui, ça fait aussi partie de ce que je dénonce...Non seulement, il y a des prescriptions abusives chez les personnes âgées (qui pour la plupart font une absolue confiance à leurs médecins sans avoir aucune idée de ce qu'on leurs donne), mais il y a aussi une épidémie de prescriptions chez les jeunes et même parfois des enfants...Désormais, quasi tout le monde est diagnostiqué "hyperactif, bi polaire, dépressif ou le trés à la mode "border line"" et ça fait le bonheur absolu des grandes multinationales pharmaceutiques qui préfèrent de beaucoup faire de la recherche et de "l'innovation" en matière de psychotropes qu'en matière de traitement des maladies rares par exemple...

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Winter
Nouveau Psycho
Inscrit le 11 Aug 2017
83 messages
D'accord avec toi mascarpone. Sans parler des dyspraxiques, dysphaxiques et autres dys. Je n'ai jamais vu autant de gamins suivis par un neuro et médicamentés que depuis ces 5 dernières années...

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Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Alors d'un côté, il y a les mauvais drogués qui prennent les traitements médicaux que leur prescrivent leur toubib, qui sont les neuroleptiques, les AntiDepresseurs et les benzodiazepines.

Et de l'autre, il y a les bons drogués, ceux qui achètent leurs dopes chez le dealos du coin.

Je ne sais que penser des polytoxicomanes comme moi qui consomment les drogues des labos et les drogues de la rue ?

Je dois reconnaître que ce qui me choque le plus, c'est que ce discours soit tenu par des toxicomanes, et non pas par des pères la morales voulant tout interdire et qui sont opposés à toute dépénalisation ( et je ne n'ose pas parler de légalisation ).

C'est maintenant clair, prendre des produits n'est pas la solution et il est préférable de... ??

Vivre sain dans un corps sain ?

Je prends acte...


Reck.

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Winter
Nouveau Psycho
Inscrit le 11 Aug 2017
83 messages
Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit! Je m'interroge sur l'augmentation des AD chez les très jeunes.
Moi aussi je suis polytoxico et je consomme depuis des décennies. De mon propre fait, pour l'hero ou en concertation avec des médecins après discussion et information pour le reste.

Tu as mal interpreté mes propos.

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
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4222 messages
roll Je doute que la majorité des usagers de psychotropes prescrits à tour de bras par leur médecin (et notamment, les vieux et les enfants) se considèrent comme des polytoxicomanes...Les pauvres ne sont même pas conscient de ce qu'on leurs fait bouffer, sauf au moment où ils en ont marre et veulent s'en débarrasser, c'est là souvent, qu'ils comprennent dans quel merdier on les a mis sans les prévenir ...Pour les personnes âgées et les gosses, peu font la différence entre une prescription de paracétamol et de prozac à la base...Pour eux, un médoc, c'est un médoc et si on leurs prescrit, c'est qu'ils en ont besoin...

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JC
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1461 messages
" vivre sain dans un corps sain " avec le poids d' un esprit agité c'est stupide selon moi.

Bien sûr qu'il y a des abus de prescription mais la plupart du temps elles viennent des médecins et non de la demande de patients.

" Il est difficile de vivre sans l’opium après l’avoir connu parce qu' il est difficile, après avoir connu l’opium, de prendre la terre au sérieux "    JC ..

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herngest
Nouveau Psycho
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62 messages

Recklinghausen a écrit

Salut,

Alors d'un côté, il y a les mauvais drogués qui prennent les traitements médicaux que leur prescrivent leur toubib, qui sont les neuroleptiques, les AntiDepresseurs et les benzodiazepines.

Et de l'autre, il y a les bons drogués, ceux qui achètent leurs dopes chez le dealos du coin.

Je ne sais que penser des polytoxicomanes comme moi qui consomment les drogues des labos et les drogues de la rue ?

Je dois reconnaître que ce qui me choque le plus, c'est que ce discours soit tenu par des toxicomanes, et non pas par des pères la morales voulant tout interdire et qui sont opposés à toute dépénalisation ( et je ne n'ose pas parler de légalisation ).

Comparer un toxicomane et quelqu'un qui prend un traitement psy n'a aucun sens.

-Au départ de la démarche d'un tox', il y a le plaisir. Même si il peut y avoir une part d'automédication, comme quelqu'un de très angoissé qui abuse des benzos, par exemple.
-Hors benzos, les médicaments psy ne sont pas à proprement parler des "drogues", les effets immédiats sont désagréables, et ils ne génèrent pas de réelle addiction, l'accoutumance des antidépresseurs n'entraîne pas de comportement de dépendance.
-Dans la plupart des cas, le choix d'un médicament psy se fait par proposition du médecin, d'une manière souvent arbitraire (pour un antidépresseur, le plus souvent il est choisi au pif en espérant qu'il convienne au patient), alors qu'un usager de drogue choisit lui-même ce dont il a envie ou besoin. Ça change tout !
-les effets des drogues dont on parle sur ce forum sont garantis, tandis que les antidépresseurs sont trop souvent inefficaces, et que les neuroleptiques sont parfois mal supportés pour un bénéfice pas toujours flagrant.

Il n'y a pas de bon drogués et de mauvais drogués, les patients en psychiatrie ne sont pas du tout dans la même démarche, pour moi ce ne sont pas des drogués. Et je rappelle ce qui a été dit, les antidépresseurs, benzos et neuroleptiques sont prescrits à tour de bras à des gens qui souvent n'en ont pas besoin, et les conséquences à long terme d'un tel traitement n'ont rien à envier à celles d'une "drôôôgue dure".


L'idée d'antidépresseurs à effet immédiat m'intrigue, et ce serait effectivement une grande avancée, par rapport à ceux qui existent qui mettent un bon mois avant de faire pleinement effet.
Par contre J'avoue que le fait que ça vienne de l'université Rockefeller m'inspire plutôt la méfiance.

Dernière modification par herngest (19 août 2017 à  01:25)

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Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Des généralistes qui prescrivent des AntiDepresseurs aux enfants roll

Euh... Seuls les pédiatres sont habilités à prescrire un AntiDepresseur à un enfant ou un adolescent et c'est uniquement le Prozac !

Quand à prendre les personnes âgées pour des benêts qui gobent n'importe quoi et qui comprennent rien... Bravo le cliché et le jugement de valeur...

Tout ça pour avoir raison ?

Bah, si tu veux, je peux te dire que tu as tout bon !!

Inutile de raconter n'importe quoi et de rabaisser les gens pour cela Mascarpone.

Hors benzo, les traitements psy ne sont pas des drogues thinking

Je miserais que tu n'as jamais eu de prescription de neuroleptiques herngest, non ?

Je prends au hasard le Risperdal, neuroleptique, effectivement, il n'a rien d'un psychotrope mur

Et il serait bien de ne pas juger les médecins qui d'après les dires de certains prescrivent des médicaments pour des personnes qui n'en ont pas besoin ( je passerai sur les posts effacés qui expliquaient comment escroquer le toubib pour avoir le smarties en prescription ).

Ce n'est pas parce que les français consomment environ trois fois,plus de médicaments psychotropes que dans les autres pays européens que ces patients n'en ont pas besoin.

Un médecin ne dégaine pas son ordonnance sur simple demande.

Sinon, plus d'un consommateur de codéine en haut dosage ne serait pas si anxieux à l'heure actuelle.

Bon, je me retire de ce post pour ne pas partir trop en HS pour le respect du thread de Elsabio qui est très intéressant.

Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
Spoiler

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
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Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
Inscrit le 07 Sep 2007
5574 messages
Hôlà, L'ami poponne,
Je viens avec un drapeau-blanc alors pas de blagues (huhu).

Inutile de partir en guerre contre Reck, que t'as déguisé en crétin fanatisé applaudissant les toubibs qui filent des AD à tout le monde tout en hurlant "GLOIRE AUX SOCIÉTÉS PHARMACEUTIQUES" alors qu'à la base il disait juste:

On ne me fera certainement pas gober que la majorité des patients qui sont actuellement sous AD sont en vraie dépression grave, et je vois les ordos et les patients défiler tous les jours...Parmi ceux là, il y en a beaucoup dont je connais assez bien la vie et le caractère pour pouvoir me faire une idée...

que tu pouvais pas assez bien les connaitre pour en juger... comme les gens qui connaissent "assez bien ta vie" ne peuvent pas juger de si t'as besoin ou pas d'opiacés par exemple, ou autres prods avec lesquels tu t'es fait plaiz' au fil des nombreuses années.

Et si il faut donner son avis, j'ai aussi trouvé cette partie de ton post étrange.

drogue-peace les gens, en plus je suis entrain de lire un pavé génial sur le rapport entre le mouvement hippie et 'nam, je suis en plein kiff <3
Peace & Love
MT

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
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4222 messages

.Il se trouve même que j'en discute souvent avec les toubibs et qu'ils sont d'accord avec moi, regrettant qu'il soit souvent trés compliqué de faire comprendre à leurs patients que c'est une mauvaise solution surtout quand ceux ci s'arrangent pour obtenir d'un spécialiste ce que leur généraliste est réticent à continuer de leurs prescrire...Certains s'arragent même pour en faire plusieurs jusqu'à en trouver un qui finira par accépter et comme ce sont des traitements qu'on n'arrete pas du jour au lendemain, le médecin se trouve comme "pris en otage".

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Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Mammon Tobin
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Mascarpone
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Mammon Tobin a écrit

"AMHA perso je pense mais ça n'engage que moi que d'une certaine façon je les connais presque aussi bien que leurs médecins", la plupart d'entre nous pliera le genou;
Mais t'es toujours dur en affaire hein mad

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Mascarpone
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Recklinghausen a écrit

C'est maintenant clair, prendre des produits n'est pas la solution et il est préférable de... ??
Reck.

En ce qui concerne la dépression, le cas qui ici nous interesse, les AD sont loin d'être la panacée...D'ailleurs, des panacée, en la matière, ça n'existe pas. Une chose est cependant certaine, quelle que soit le type de dépression à laquelle on peut être confronté, je suis absolument persuadé, tout comme pour l'anxiété ou les attaques de panique d'ailleurs, que la prise isolée de médicaments psychotropes ne résoudra jamais à elle seule le problème. Si cela peut en aider certains à passer le cap, c'est parfait, mais sans prendre le problème par le fond  en profitant du répit que peuvent apporter ces molécules qui ne se contentent que de masquer les symptômes  (ce, souvent pendant un temps aussi...Avant même parfois, d'aggraver le problème par un effet rebond, phénomène connu)c'est, je le répète, cautère sur jambe de bois.

Voici des pistes en accompagnement ou dans certains cas, à la place de...

Dépression : 10 traitements performants
Par Elena Sender

Antidépresseurs efficaces, thérapies innovantes, stimulation cérébrale... 70 % des cas sont aujourd’hui guéris.


Soigner la dépression, c’est réduire les symptômes qui affectent la vie quotidienne et prévenir les récidives. Les traitements, variables selon la gravité du trouble, permettent aujourd’hui, seuls ou associés, d’obtenir une guérison dans près de 70 % des cas.

La dépression légère se traite par des mesures d’hygiène (sport, relaxation...) et/ou une psychothérapie. Pour une dépression modérée à sévère, le médecin dispose de plusieurs outils dont les antidépresseurs. Les médicaments ciblent les neurones à sérotonine, à noradrénaline ou à dopamine avec, depuis peu, l’émergence d’un nouveau concept. "La dépression est de plus en plus considérée comme un trouble cognitif, dont les symptômes — altération de la concentration, mémoire, prise de décision, etc. — nécessitent d’être pris en compteé, explique Philippe Fossati, psychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, à Paris.

Dans cette lignée, un nouvel antidépresseur, la vortioxétine du laboratoire Lundbeck — non encore en vente en France — vise ainsi l’amélioration cognitive. Un essai (octobre 2014), toujours en cours sur 602 personnes dépressives majeures, a déjà montré que ce médicament, au mécanisme d’action plus large que les antidépresseurs courants, améliore bien les fonctions cognitives. Lorsque cette première ligne de traitement échoue, on peut faire appel à la kétamine, inhibiteur glutamatergique, un agent anesthésiant et antalgique. Une revue systématique de la littérature médicale (Press Med 2014) a établi que les résultats sont "en faveur d’une efficacité rapide et puissante de la kétamine utilisée en intraveineuse à des doses infra-anesthésiques". Les effets positifs sont observés sur les symptômes dépressifs et les idées suicidaires, sans effets indésirables. Cependant le nombre de sujets traités (dans le cadre hospitalier) est encore limité et peu de données sont disponibles sur le risque addictif et les effets à moyen et long terme.

Enfin, pour traiter les cas les plus résistants, la stimulation cérébrale profonde — qui consiste à implanter deux électrodes dans le cerveau — est en phase d’expérimentation. En France, seule une dizaine de patients ont été traités par cette technique. Elle permettrait la réduction de 60 % des symptômes.

1 Alimentation et sport

Fruits, légumes, poissons, huiles végétales et céréales complètes sont riches en acides gras essentiels, vitamines, sélénium, zinc, fer... dont la carence peut jouer un rôle dans la dépression. La pratique d’une activité "aérobie" (marche rapide, jogging, vélo...) à raison de 3 séances de 60 minutes hebdomadaires contribue à réduire les symptômes des dépressions légères. Enfin, tabac et alcool, qui ont un lien établi avec la dépression, doivent être supprimés.

2 Relaxation

Elle apaise l’anxiété et peut être pratiquée aussi pendant ou après une dépression. Mais parfois les pensées négatives sont trop envahissantes. Il est donc préférable de faire appel à un professionnel compétent.

3 .Méditation

Un programme de méditation a été spécialement adapté à la dépression, le MBCT (thérapie cognitive basée sur la pleine conscience). À raison de 8 séances de deux heures, il permettrait de réduire de moitié les risques de rechutes à un an. Cette pratique est désormais intégrée auprès des patients à l’hôpital. Un programme différent, le MBSR (réduction du stress basée sur la pleine conscience), vise à réduire le stress et l’anxiété.

4 Luminothérapie

La dépression saisonnière survient le plus souvent en hiver, lorsque le soleil se fait rare. Récurrente et passagère elle n’en est pas moins difficile à traverser. Pour y remédier, il faut s’exposer pendant 30 minutes environ, le matin, à la lumière blanche ou bleue d’une lampe homologuée (pas d’UV ni d’infrarouges) de 10 000 lux. Ou plus simplement marcher à la lueur du jour pendant 30 minutes également.

5 .Anxiolytiques

Dits aussi tranquillisants ( Stresam, Lexomil, Témesta, Tranxène, Xanax...), ils sont utilisés pour lutter contre l’anxiété et le stress. Ils appartiennent à plusieurs familles chimiques, la plus connue étant celle des benzodiazépines. Leur action est très rapide — quelques heures — mais les effets secondaires fréquents. Ils comportent également un important risque de dépendance. Des raisons pour lesquelles ils ne doivent pas être utilisés sur plus de 12 semaines ni sans suivi médical.

6 .Antidépresseurs

Ce sont des psychotropes (Deroxat, Citalopram, Seroplex, Prozac...) agissant sur l’humeur. Une trentaine de molécules sont disponibles. Certaines ont un effet stimulant, d’autres sédatif. Pour une efficacité optimale, le traitement doit durer au moins six mois, parfois plus, jusqu’à un à deux ans. Leur arrêt s’effectue souvent de manière progressive. Ils doivent être associés à un suivi psychologique.

7. Électrochocs

Dite aussi sismothérapie ou électro-convulsivothérapie, il s’agit d’une technique réservée aux formes résistantes et graves de dépression. Un courant électrique est administré au malade par des électrodes posées sur le crâne, ce qui provoque une crise convulsive généralisée. Son mode d’action reste mal connu mais son action, quasi immédiate, est reconnue. Elle est toujours réalisée à l’hôpital et sous anesthésie générale.

8 .Stimulation magnétique transcrânienne (STM)

Cette technique, réservée aux formes sévères, utilise une bobine magnétique qui, en agissant sur certaines zones cérébrales comme le cortex, stimulerait la libération de neuromédiateurs. Les cures, soit une dizaine de séances trois fois par semaine, se pratiquent le plus souvent à l’hôpital ou en cabinet privé. C’est une alternative aux électrochocs.

9 .Hypnose, EMDR

Ces techniques de psychothérapie peuvent être pratiquées seules ou associées à un autre traitement. Mais toujours avec un intervenant dûment formé. Elles reposent sur la suggestion, la relaxation, le lâcher- prise. La fréquence et le nombre de séances sont très variables. L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing, "désensibilisation et reprogrammation par des mouvements oculaires"), ou nouvelle hypnose, constitue une variante fondée sur les mouvements des yeux.

10 .Soutien psychologique

L’accompagnement psychologique est incontournable. Les types de prise en charge, individuelle ou en groupe, sont variés. La psychothérapie peut être de soutien, de courte ou longue durée, ou cognitivo-comportementale (TCC). Il peut aussi s’agir d’une cure psychanalytique. Depuis peu, émergent des thérapies basées sur des jeux vidéo (serious games) où les patients se créent des personnages pour se mettre en scène.

Sources: Cet article est extrait du magazine Sciences et Avenir n°817, en vente en mars 2015.


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thecheshirecat
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages


:p

Foutu citron.

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