le CANNABIS et moi, sevrage, mon expérience

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toutestpossible
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Inscrit le 03 Aug 2017
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Perceval : Oui, ta vision des choses, je la conçois même très bien !

J'avais lu un commentaire qui ressemble un peu au tien : On est jamais vraiment en "manque" psychologique et physique, on est en " manque " de notre relation avec le produit... Quand on commence à fumer ado, sans arrêter et qu'on grandit avec... Ca prend de la place mine de rien !!
On s'est construit avec, on a une routine avec, et ce sont toutes ces habitudes qu'il faut changer.

Merci pour ton message en tout cas. Je pense avoir dépassé le stade de chercher dans la rue pendant des heures pour se faire arnaquer à la fin ( en +, on se sent toujours très con... ), mon orgueil a pris le dessus.

D'ailleurs, je ne sais pas si ça le fait à d'autres personnes, je crois que oui, mais le rapport/frustration entre le cannabis et la beuh est pas pareil pour moi. Quand j'ai fini mes dernières miettes de beuh, cette frustration est beaucoup moins violente que quand c'est du H...
Le H a toujours tendance à plus m'énerver que la beuh, mais là encore, on est tous tellement différent face à ce genre de chose...! Car m'arrêter totalement, non, je ne l'ai jamais vraiment envisagé. Pour moi, malgré la loi ( et je pense qu'on est tous d'accord là-dessus ! ) ce n'est jamais pire que l'alcool... Mais comme l'alcool, c'est avec modération , et plutôt qu'acheter 3 bouteilles de piquette pour boire tout les jours, vaut mieux en acheter 1 voire 2, mais produit par le viticulteur bio du coin....( d'où le rapport à l'approvisionnement comme le dit Perceval ).

Bref, en conclusion, je crois que tu as raison, ce n'est pas vraiment un manque, mais une frustration. Mais là encore, ça doit dépendre des personnes. Pour moi, il me semble que c'est ça. Après étant de nature insomniaque, le pétard du soir... Mais en même temps, n'ayant jamais vraiment arrêter... Je crois, comme le commentaire que j'avais lu, que ce n'est jamais vraiment le cannabis le problème, c'est l'usage qu'on en fait dans la vie quotidienne, la place que celui-ci prend, le rapport qu'on a avec et tout ce qui gravite autour ( amis, musique, sortie ect...). Et comme tu dis Perceval, la crainte de l'approvisionnement foireux peut-être ? Bref, merci, ça me donne de nouvelles clés de lecture smile

En tout cas bon courage à tout ceux qui essayent de diminuer, d'arrêter ou tout simplement d'avoir une relation beaucoup plus saine au produit : vous n'êtes pas seuls :)

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perceval
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Jul 2017
138 messages
Tu as bien raison sur les habitudes que l'on construit autours de sa consommation ! J'ai toujours trouvé que dès lors qu'on change d'environnement et qu'on se retrouve un peu hors de son terrain habituel, l'arrêt devient très facile (vacances, déménagement).

A chaque fois, j'ai repris au bout de quelques temps mais plus par envie de retrouver un petit plaisir que par besoin de combler une frustration. Au début, en tous cas, puisque rapidement, les petits joints redevenaient une habitude et je retrouvais une relation un peu plus malsaine au canna.

Et puis finalement... C'est un peu passé, comme je l'expliquais. Pas totalement, puisque je n'ai absolument aucune envie d'arrêter définitivement, et - sauf soucis de santé - je compte continuer jusqu'à ma mort (et même après ! je me ferais incinérer dans du chanvre big_smile).

Mais au moins, maintenant, si je n'ai rien, je n'ai rien et puis... c'est tout. Je me rattraperais plus tard. Le fait d'avoir accepté que je continuerais à consommer puisque j'aime ça a peut être aidé.

Ce n'est pas encore idéal, ceci dit. Il faudrait vraiment que je passe à la vaporisation et que j'arrête le tabac, mais... l'effet "lourd" d'un joint weed/tabac me manque quand je vaporise sur le long terme et je n'ai jamais réussi à switcher malgré de très nombreuses tentatives.

Pour la différence entre le shit et la weed, à l'époque ou je choppais, je ressentais aussi un peu ça. Je pense que c'était car je voyais la weed comme un extra, un truc en plus dont je savais qu'il aurait une durée limitée. Le shit, c'était mon "carburant habituel" et c'était plus dur de savoir que je finissais ma dernière boulette.

C'est une bonne école pour étudier ses propres mécanismes d'addiction, finalement, le cannabis !
Le produit en lui même n'étant pas vraiment accrocheur chimiquement (chez moi en tous cas, même si ça se discute sans doute pour le mélange canna/tabac), il ne reste "que" tous les autres mécanismes qui sont en jeu : la relation au produit, les habitudes, l'envie de prendre du plaisir, l'éventuelle culpabilité de faire un truc "immoral"... et les réactions dans le cerveau qui accompagnent tout ça ! L'addiction a proprement parler, en fait :).

C'est super de pouvoir en discuter, de voir comment les autres usagers envisagent tout ça. Ça permet vraiment d'avancer !

EDIT : ajout de précisions

Dernière modification par perceval (04 août 2017 à  22:57)


L'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende.

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Mlle M
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Inscrit le 22 Aug 2017
2 messages
Bonjour tous le monde,
Je viens sur cette conv. pour aider mon copain, il a 28 ans fume depuis ses 20 ans environs.
Nous sommes ensemble depuis un peu moins de 6 mois, début de relation idyllique, il m'avais tous raconter sur son passer de ses dépendances. Cannabis entre autres, mais cela ne m'effraye pas je l'aime il m'aime et quand on a commencer a sortir ensemble il ne fumer plus que occasionnellement.
Par un concours de circonstance on s'installe rapidement ensemble, fusionnel comme on ne la jamais été avec personne au part avant, il trouve un boulot plutôt bien payer, nous sommes heureux.
Puis bonne nouvelle (ou pas) un ancien copain de teuf a lui s'installe a 100 mettre de la maison, je suis contente pour lui il ne seras pas tous seul, mais c'est là que commence le drame.
Il lui procure du cannabis régulièrement, viens fumer a la maison, au début juste c'est "juste le W-E ma chérie pour me détendre du stress du boulot" Mais il a rapidement commencer a fumer tous les jours et dès qu'il était en manque me faisais des crise pour des broutilles, a m'expliquer qu'il en as besoin pour "arrêter de penser" qu'il a trop de chose dans la tête qu'il se sens mal dans ça peau qu'il fait des cauchemar dès qu'il ne fume pas, qu'il sens une rage monté en lui et qu'il a peur quelle explose au mauvais moment (au boulot ou contre moi) on discute et décide tous les deux de réduire la dose petit a petit mais rien a faire. il deviens distant, irritable quand il ne fume pas, parfois blessant dans ses paroles, mais s'en veux rapidement et me dit qu'il m'aime et qu'il regrette.
Hier cela fait trois mois qu'il a recommencer a fumer tous les jours et 4 jours qu'il n'a pas pu fumer, et m'a mère, s'étant rendu compte de ça dépendance et travaillant comme aide soignante dans un service d'addictologie me demande si il serais intéresser pour voir quelqu'un pour l'aider a arrêter (prise d'un léger traitement sans dépendance pour l'aider a dormir et a géré son stress, séance de parole etc etc..) et la gros coup de gueule refuse même l'idée d'un psychologue, pense que si il commence en auras pour 10 ans de thérapie, me dit que le cannabis n'est pas responsable de son état de ses dernier temps, passe par des crise de pleur en me disant qu'il est mal dans sa peau, qu'il ne sais pas qui il est, qu'il se sens vide a l'intérieur, plus de sentiment pour qui que se sois juste une envie partir loin de moi pour ne pas me faire souffrir de toutes ses crises et saute d'humeur mais qu'il reste par égoïsme car il se sens bien avec moi. je ne le prend pas pour moi je sais qu'il m'aime et que c'est le manque qui parle et un grand mal être que je connaissais déjà dù a son passé difficile.
Je souffre de le voir dans cet état et lui souffre de me faire souffrir.
Beaucoup me dise de me protéger avant tous et que si les crises ne passe pas de songer a partir mais je refuse de l'abandonner, je l'aime a la folie mais je me sens impuissante face a sa détresse.
Si vous avais connue cette même situation s'il vous plais aidez moi a l'aider je ne sais pas quoi faire pour le soulager de ses maux et étant très empathique je les ressens tous comme si il était miens sans pour autant savoir comment les calmer.
Merci de m'avoir lu et merci d'avance pour vos conseil.

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NSA
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Inscrit le 30 Aug 2017
1 message
Bonjour à toutes et à tous !

Aprés de longues passées à lire des forums sur la cannabis et l'arrêt du produit ( je n'ai jamais pris d'autres produits...), j'ai décidé de vous expliquer mon histoire car je voudrais arrêter .... J'ai 28 ans, bon job( assismilé fonctionnaire j'accomapgne des personnes en très grande difficulté et précarité)), un homme top (artisan) (qui fume aussi....)  un petit garçon de 4 ans, une jolie maison bref ... Tout a commencé à 20 ans quand j'ai rencontré mon homme. Je fumais avant de temps en temps ( 2 à 3 fois par an...) Puis mon homme est venu habiter chez moi rapidement et j'ai commencé à prendre goût au cannabis. Je demandais à mon conjoint de faire le nécessaire afin que je sois sure d'avoir mon bedo du soir.. Au début c'était car j'aimaisi fumer, j'aimais ces effets puis aujourd'hui c'est vraiment par habitude mais aussi par obligation car si je ne fume pas le soir c'est même pas la peine d'aspirer à une nuit de sommeil ... A 23 ans j'attends mon premier enfant. J'arrête dès la présence des 2 barres sur le test de grossesse !  Rien pendant 1 an!!! (ni clope ni cannabis)Puis mon anniversaire arrive, une soirée entre pote se profile (bah oui quand on est fumeur nos potes fument généralement...)ma soeur gardait mon fils à dormir. Et là je drame, je refume....! Puis une semaine plus tard le weekend, rebelote.... ! Puis j'ai repris ma consommation... J'ai RE arréter en mars 2016 suite à un très gros problème avec mon assistante maternelle ( nous avons du déposer plainte contre elle.... je vous passerai les détails). Ayant peur, nous arrêtons notre consommation du jour au lendemain..! En effet, je ne suis pas parfaite, mais je ne pense pas être une mauvaise mère. Quelques mois passent.... En aout nous partons en vacances avec des amis (qui fument...) et là dés notre arrivée, le premier apéro... Hop nous avons repris une taff.. Puis nous avons repris quotidiennement... Et là le drame.. En novembre je tombe dans une grosse déprime (suite à la plainte que nous avons du déposer puis d'autres soucis, bah oui personne n'a une vie parfaite..).. Je me retrouve en arrêt 4 mois.. Je dépose mon petit à l'école, je rentre j'en roule un .. Au bout de 4 mois, je  reprends le travail... J'arrive vers 7.30 au travail et la première chose à laquelle je pense c'est de fumer....! Hey Merde!! Je suis tomber dans cette spirale infernale !Nous sommes en aout cela fait 1 an que nous avons repris. Ma consommation actuelle: 2 le soir après le boulot mais le weekend surtout le dimanche je commence à 11.00.. je dirais plus que l'on est à 6/7 par jour à 2..Il n'y a que avant de dormir que nous fumons un joint chacun. Or, ce n'est pas moi...!quand je ne fume pas;  Je commence à être un peu désagréable, tout me soule, ma patience me quitte .. bref c'est la galére ! Je cherche des mamans qui fument aussi afin d'essayer de dédramatiser ma conso..Depuis plusieurs mois j'ai vraiment envie d'arrêter mais c'est tellement facile à dire... Alors c'est après midi j'ai rendez-vous dans un cabinet d'hypnose... Je verrais bien...Je pense avoir besoin de ce petit coup de main.. Une mise à jour de mon cerveau sans cannabis serait la bienvenue...lol.  Merci de ne pas me juger... C'est deja pas facile d'accepter son addiction..! Courage à toutes et à tous !!! Si vous voulez la suite n'hésitez pas, cela me ferait plaisir de vous lire..

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Damaged
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Inscrit le 29 Jun 2017
4 messages

Mlle M a écrit

Bonjour tous le monde,
Je viens sur cette conv. pour aider mon copain, il a 28 ans fume depuis ses 20 ans environs.

Hello Mlle M, je me permet de te répondre aujourd'hui. Peut-Être cela pourra t'aider peut-être pas. Toutes les situations sont différentes et l'addiction au cannabis est différentes selon les cas.

Saches tout d'abord que ton aide lui sera un grand recours.... Mais, l'impulsion doit venir de sa part. Il doit être l'initiateur de cette "nouvelle" maitrise de sa consommation. Ta frustration ne sera que grandissante si tu n'arrives pas aux effets voulus.

Mlle M a écrit

"juste le W-E ma chérie pour me détendre du stress du boulot" Mais il a rapidement commencer a fumer tous les jours et dès qu'il était en manque me faisais des crise pour des broutilles, a m'expliquer qu'il en as besoin pour "arrêter de penser" qu'il a trop de chose dans la tête qu'il se sens mal dans ça peau qu'il fait des cauchemar dès qu'il ne fume pas, qu'il sens une rage monté en lui et qu'il a peur quelle explose au mauvais moment (au boulot ou contre moi) on discute et décide tous les deux de réduire la dose petit a petit mais rien a faire. il deviens distant, irritable quand il ne fume pas, parfois blessant dans ses paroles, mais s'en veux rapidement et me dit qu'il m'aime et qu'il regrette.

Les mots et les attitudes... Pour être honnête j'ai dit et fait exactement les mêmes choses... A vrai dire c'est un cercle vicieux où la weed est autant le "remède" que l'initiateur des problèmes. Il est primordial pour toi, afin de te protéger, de faire la part des choses entre les moments où c'est la plante qui parle et les autres où ton copain est celui que tu connais si bien.

J'ai gâché une relation entière à cause de ça. Depuis 3 mois maintenant je ne fume plus, il m'est arrivé en soirée de refumer sur un spliff mais cela me rend malade maintenant. Je suis passé d'une consommation de 10 pétards par jour à très rarement en soirée, j'ai vu les changements radicaux dans ma vie: plus d'énergie, plus de joie de vivre, moins de moments noirs, moins d'angoisse, meilleur maitrise de mes pulsions etc....

Mlle M a écrit

ma mère, s'étant rendu compte de ça dépendance et travaillant comme aide soignante dans un service d'addictologie me demande si il serais intéresser pour voir quelqu'un pour l'aider a arrêter (prise d'un léger traitement sans dépendance pour l'aider a dormir et a géré son stress, séance de parole etc etc..) et la gros coup de gueule refuse même l'idée d'un psychologue, pense que si il commence en auras pour 10 ans de thérapie, me dit que le cannabis n'est pas responsable de son état de ses dernier temps, passe par des crise de pleur en me disant qu'il est mal dans sa peau, qu'il ne sais pas qui il est, qu'il se sens vide a l'intérieur, plus de sentiment pour qui que se sois juste une envie partir loin de moi pour ne pas me faire souffrir de toutes ses crises et saute d'humeur mais qu'il reste par égoïsme car il se sens bien avec moi.

L'aide professionelle si elle est ressentie comme "imposée" par l'extérieur est assimilé à une critique ou encore de l'obligation... Le problème avec la fumette c'est lorsque tes émotions et tes réflexions sont court-circuité par ce que tu as déjà en tête. Tu finis par tourner en rond.
En revanche s'il décide d'avoir recours à cette aide de professionnels les résultats seront apparents au bout de très peu de temps. C'est juste un cap à passer.

Mlle M a écrit

Beaucoup me dise de me protéger avant tous et que si les crises ne passe pas de songer a partir mais je refuse de l'abandonner, je l'aime a la folie mais je me sens impuissante face a sa détresse.

Te protéger est primordial... Prendre de la distance en cas de crise est sans doute ce que tu as de mieux à faire. Si vous partagez un lieu de vie, rien ne t'empêche de lui demander de fumer ailleurs qu'à la maison, cela peut être un bon début. Trouver une entente qui te permette de prendre de la distance par rapport à la weed.

Il est normal que tu te sentes impuissante et que tu en souffres, en revanche tu ne pourras pas "l'aider" s'il ne veut pas l'être. L'avantage du cannabis par rapport à un bon nombre d'autres drogues est qu'au bout de trois semaines tu peux dissiper un peu le nuage de fumée autour de la tête.


J'espère avoir aidé un peu aidé... Si tu as d'autres questions n'hésites pas.
Ne pouvant me basé que sur mon expérience il se peut que beaucoup de mes phrases ne soit pas adaptables dans ton cas. En revanche elle te donne un autre point de vue d'une histoire où la demoiselle est partie car elle ne supportait plus mon style de vie...

Damaged

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