un soignant qui a besoin d'etre soigné...

Publié par ,
50287 vues, 73 réponses
avatar
majama
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 12 Nov 2014
635 messages
Oui je comprends tes craintes et j'espère que tout ira bien pour toi ..
salut

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

Hors ligne

 

avatar
Bernie-Noel
Nouveau membre
Inscrit le 30 Jul 2015
20 messages
En tout cas merci pour tes réponses Majama.

Y'a pas foule,  !!!

Je fais toujours je même rêve, alors je vomis les rats sur les huitres et là  je m'réveilles.
- Ben toi t'as besoin de rien !!!

Si tu veux que ta vie soit un rêve, dépêches-toi d'aller de coucher.

Hors ligne

 

avatar
Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
Sur ta carte vitale, pour le "Dossier Pharmaceutique", tu peux aller dans une pharmacie (une où tu connais personne) et demander s'il est ouvert. Et s'il est ouvert, tu peux demander qu'il soit fermé. Déjà  les produits ne seront plus accessibles.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

Hors ligne

 

avatar
Bernie-Noel
Nouveau membre
Inscrit le 30 Jul 2015
20 messages
Salut Syam,
oui merci, j'ai lus ça sur le forum je vais voir ce qu'il en ai de ce dossier.

Je fais toujours je même rêve, alors je vomis les rats sur les huitres et là  je m'réveilles.
- Ben toi t'as besoin de rien !!!

Si tu veux que ta vie soit un rêve, dépêches-toi d'aller de coucher.

Hors ligne

 

avatar
Bernie-Noel
Nouveau membre
Inscrit le 30 Jul 2015
20 messages
Salut PAI,
merci pour ton info, tu bosses dans le médical??

Je fais toujours je même rêve, alors je vomis les rats sur les huitres et là  je m'réveilles.
- Ben toi t'as besoin de rien !!!

Si tu veux que ta vie soit un rêve, dépêches-toi d'aller de coucher.

Hors ligne

 

avatar
Bernie-Noel
Nouveau membre
Inscrit le 30 Jul 2015
20 messages
Ha oui exact, j'ai pus lire ton com ou tu parlais de cette période.

C'est un choix d'en parlé ou pas, moi perso je me vois pas parler avec le médecin du travail..
sans remettre en cause leurs compétences, le miens m'inspire pas réellement confiance ;o)

Je fais toujours je même rêve, alors je vomis les rats sur les huitres et là  je m'réveilles.
- Ben toi t'as besoin de rien !!!

Si tu veux que ta vie soit un rêve, dépêches-toi d'aller de coucher.

Hors ligne

 

avatar
MissTrip
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Nov 2013
103 messages
Bonjour à  tous,

Je me permets de remonter ce topic... ça faisait longtemps que je ne participais plus à  psychoactif...
Bernie-noel, j'imagine que ton problème est résolu. Comme toi j'ai choisi de ne pas parler de mon TSO à  la médecine du travaille... ça ne les concerne pas, et ça n'a pas d'impact sur mon boulot, au contraire ça me permets de travailler...

Bref je remonte ce fil malgré que j'ai l'impression que beaucoup de choses ont changé sur psychoactif et ceux qui ont suivi ce fil ne sont peut-être plus aussi présents sur PA... Enfin c'est pas grave, besoin de m'exprimer, c'est le seul lieu où je peux me le permettre, et l'écriture me fait du bien et me permets de poser les choses...

Concernant la méthadone, j'ai diminué doucement mais connement mon dosage (commencé à  80mg il y a environ 3 ans) à  35mg. Certes c'était à  une période où ça n'allait pas si mal que ça. J'avais qu'une idée en tête me sevrer de la métha pour pouvoir faire mon voyage en Asie du sud est... Mon addicto est au courant de mes conso d'hypnovel, mais que je minimisais certainement.

J'ai vécu par la suite une descente aux enfers...
Suite à  de lourds problèmes familiaux, une vie amoureuse catastrophique et une dégradation considérable de mes conditions de travail, mes envies de consommer qui n'avaient jamais complètement disparu, sont devenues de plus en plus fort...

J'ai petit à  petit augmenté mes consommations d'hypnovel.... ce qui augmentaient ma culpabilité, mon sentiment d'être nulle et du coup mon syndrome dépressif... Bref une spirale infernale...je consommais de plus en plus, jamais avant ni sur mon lieu de travail, mais avec cette accumulation dans mon sang j'avais forcément  des répercussions sur mon taf surtout à  la fin...

Bref j'en suis arrivée au point où mes jours de repos se résumaient à  ça : injections d'hypnovel, flash euphorie, je m'endors, je me réveille, injections d'hypnovel, flash euphorie etc etc.. Une vraie junkie... Putain j'étais loin d'imaginer quand j'ai commencé mon boulot que je deviendrais à  ce point là ... Je m'isolais complètement. Sauf quand j'avais plus d'hypnovel la c'était l'angoisse extrême... du coup j'ai recontacté mes anciens "potes" pour compenser avec la cam... Donc voilà  j'alternais hypnovel et cam( de bonne qualité) du coup forcément mes 35mg c'étaient du pipi de chat... j'arrivais à  me démerder car quand je prenais de la cam je prenais pas ma métha et j'ai une pote qui me dépannait de l'oxy qu'elle se faisait prescrire...

ça faisait des mois que ça durait je comprenais bien que je ne pouvais plus continuer comme ça... Enfin titulaire j'avais enfin le droit de postuler pour d'autres services. j'ai essayé à  plusieurs reprises, soit ça ne me convenait pas, soit le poste était déjà  pourvu ou j'étais pas choisie... Je commençais à  désespérer... J'ai enfin pris la décision de prendre une disponibilité fin juin (en gros je quitte mon poste de 6 mois à  3 ans pour convenances personnelles et à  la fin de  cette dispo je peux réintégrer le chu en tant que titulaire sans perdre mon ancienneté acquise)

Donc bon j'étais contente de moi d'avoir pris cette décision qui m'éloignerait de l'hypnovel... même si ça me paraissait encore loin cette dispo...

Puis j'ai eu des vacances. 2 semaines. Je flippe forcément car qui dit vacances dit pas d'hypnovel... mais je me rassure en me disant que ça allait le faire, j'avais un petit stock de valium, et j'avais prévu d'aller à  la campagne rejoindre de la famille. je me suis dis que ça me permettrait de penser à  autre chose et que ça me ferait du bien...

Je fini donc mon petit stock d'hypnovel que j'avais... l'angoisse commence à  monter. j'étais sensé prendre le train le lendemain...
(je précise que par exemple mes vacances de l'été dernier, je prenais 1 ou 2 valium 10mg et ça passait à  peu près à  part un syndrome dépressif....)

et c'est là  la descente aux enfers. je me prends un valium mais j'ai sérieusement cru que j'allais crever. Pour moi pire que le manque d'héro... un mal de crâne mais juste insupportable, photophobie, confusion, j'arrivais pas à  réfléchir, angoisses et surtout dépression puissance dix avec idées suicidaires etc... j'ai cru que j'allais crever. J'aurai eu un flingue je crois que je n'aurais pas hésité... Un mal être indescriptible... j'ai cru devenir folle... je prend un 2ème valium mais pas d'amélioration. En plus de ça j'avais pris que 40mg de métha donc sous dosé en plus...

Bref la je regarde sur internet et en effet j'avais les symptômes d'un arrêt brutale aux benzo... du coup j'hésite pas je me reprends 4 valium d'un coup... Après quelques temps enfin je me sentais un peu mieux, mon mal de crane à  se taper la tête contre le mur s'était enfin calmé...

Bien sur j'ai raté mon train et de toute façon j'avais pas trop la forme pour confronter la famille... J'épuise rapidement mon petit stock de valium et je prends vite rdv avec mon addictologue.

La première chose qu'il me dit c'est "putain t'as une sale gueule ça va pas toi" (j'ai de la chance d'avoir un très bon feeling avec lui et j'ai de la chance qu'il ait de l'humour, il m'a fait sourire)  Donc la je lui dévoile tout. Mes vraies conso d'hypnovel, mes extra fréquents de cam, et le manque à  l'arrêt brutale d'hypnovel que je vous ai décris.... là  il me dit mais merde pourquoi tu ne m'en a pas parlé avant??? Le truc c'est qu'avec la loi assez récente, et pensant que j'étais stabilisée, je ne le voyais qu'une fois par mois et encore, souvent j'oubliais de prendre rdv du coup il me faxait l'ordonnance à  la pharmacie, donc en faite mon addicto je le voyais très peu... 

Bref il a pris le taureau par les cornes. arrêt maladie jusqu'à  ma disponibilité. J'étais pas trop pour, je lui dis qu'il me reste plus que 3 mois à  tirer je vais mettre toute l'équipe dans la merde...Bref il me l'impose et avec du recul il m'a surement sauvé la vie. Je mets peut-être mes collègues en difficulté  mais en reprenant le taf c'était les patients que j'aurais pu mettre en danger, et ma carrière...

Je me rends compte que j'ai eu énormément de chance de ne pas avoir fait de boulettes avant, et de ne pas mettre fait prendre la main dans le sac....

Du coup il a appelé l'hôpital Marmottan à  paris (bien évidemment je refuse de faire une cure dans ma région)
je les ai appelé aussi et rdv mercredi avec un médecin pour envisager une cure de benzo....

En attendant je suis au valium 10mg, 2 cp x3/j et il m'a augmenté ma métha à  60mg...et ça va... un fond dépressif mais que j'ai depuis maintenant très longtemps.... insomnies et le manque de la seringue qui me trotte bcp dans la tête...

J'ai hâte et en même temps j'appréhende ce premier RDV à  marmottan...

J'ai tappé "mamottan" dans le moteur de recherche mais je n'ai pas trouvé de vrai témoignage... Je vais rechercher dans la rubrique benzodiazépines pour voir s'il y a des témoignages de sevrage (peu importe que ce soit à  marmottan ou pas). De ce que j'en ai  compris c'est 3 semaines hard...
Mais bon je me suis mise toute seule comme une grande dans cette merde pas possible, à  moi d'être forte pour m'en sortir... mais le truc c'est que je me sens tellement faible en ce moment... Je suis ultra motivée pour me sevrer des benzo qui me détruisent le cerveau, je voudrais retrouver les idées claires.... mais d'un autre côté j'ai peur de l'échec, de ne pas être assez solide...

Bref ja vais m'arrêter là , désolée pour le pavé... et merci pour ceux qui ont eu le courage de me lire, mais je comprends ce fil est long et pour ceux qui n'ont pas suivi le début c'est peut-être difficile à  comprendre.   

En tous cas faites gaffe aux benzodiazépines, les médecins généralistes en prescrivent à  tout va, mais au delà  de 2 ou 3 semaines il me semble l'addiction s'installe... loin de la vouloir faire la morale mais c'est simplement que je ne souhaite à  personne ce que j'ai vécu et peut-être ce que je vais vivre... 

MissTrip

Hors ligne

 

avatar
prescripteur
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages

En tous cas faites gaffe aux benzodiazépines, les médecins généralistes en prescrivent à  tout va, -

Mais pas l'hypnovel a priori (ils n'ont pas le droit) . C'est pas le meilleur côté addiction !!!
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (10 avril 2016 à  20:07)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

Hors ligne

 

avatar
Mazette
Psycho sénior
Inscrit le 27 Feb 2016
648 messages
Bonsoir,

Misstrip,

Un petit mot pour te dire que j'ai fais de nombreuses désintoxications d'héro souvent liée au rohypnol à  Marmottan. C'était certes, il y a longtemps, la dernière remonte à  17 ans, avant l'avènement des TSO.

Ce sont des gens très compétents. il me semble que c'est Marc Valeur qui dirige l'hopital maintenant, qui même si ils se sont diversifiés sur d'autres addictions (la métha et le sub étant largement utilisés pour les héroïnomanes), tu trouveras là  bas selon moi, une équipe au petits soins et professionnelle.

Pour ma part avant d'être sous métha j'allais toujours là  bas, même bien après avoir quitté la région parisienne.

Je te souhaite beaucoup de courage et de forces.

Porte toi bien

Maz

Hors ligne

 

avatar
MissTrip
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Nov 2013
103 messages
bonjour prescripteur,

En tous cas faites gaffe aux benzodiazépines, les médecins généralistes en prescrivent à  tout va, -

Mais pas l'hypnovel a priori (ils n'ont pas le droit) . C'est pas le meilleur côté addiction !!!

Oui ça je suis d'accord, un médecin généraliste ne peut prescrire d'hypnovel, en france en tout cas (et heureusement)  Mais selon les témoignages que j'ai trouvé sur le net et par des connaissances, les benzodiazépines en général, et même à  dose thérapeutique, s'ils sont consommés depuis un moment génèrent un Sd de sevrage épouvantable.... L'hypnovel est peut être certes très addictif, j'en connais d'autres des benzo qui le sont aussi...

Merci Mazette pour ton retour d’expérience à  marmottan... j'espère que l'équipe sera toujours aussi compétente que quand toi t'y as été...
Tu parles de rohypnol mais tu es entrée pour un sevrage à  l'héro...  t'es tu sevrée du rohypnol à  marmottan également?
Merci en tout cas pour tes encouragement ^^

MissTrip

Hors ligne

 

avatar
bighorsse
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
En général qd on met qqun sous benzo suite à  une deccro il n y a pas de sevrage organisé ..car bien souvent il est entendu que l usager doit prendre ça ..longtemps longtemps etc...

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 

avatar
Mazette
Psycho sénior
Inscrit le 27 Feb 2016
648 messages
En fait, j'y suis allée vraiment souvent, une dizaine de fois. La plupart du temps c'était juste pour l'héro, mais par quatre fois j'étais aussi accro au rohypnol 2, plus d'une boite jour... J'ai donc été sevrée pour les deux... Dans ces cas là , mon hospitalisation était plus longue.

Hors ligne

 

avatar
MissTrip
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Nov 2013
103 messages
Ok Merci et ça été? tu n'as pas trop souffert pour ton sevrage au rohypnol? Désolée  je sais que c'est loin pour toi et tu n'as peut-être pas trop envie de "déterrer"ce sujet...
Bref en tous cas j'espère que tu vas mieux maintenant^^
Au plaisir

Hors ligne

 

avatar
littherapeute
Nouveau membre
Inscrit le 13 Sep 2017
16 messages
Bonjour chère coreligionnaire, ;o)

Je me solidarise des réactions diverses et variées en louant l'intention sans néanmoins me formaliser et in fine d'émettre quelconque postulat, et pour cause : en tant que soignant également, si y a bien quelque chose que je sais, que c'est rien dans le domaine de la Santé ne pourrait prétendre à être axiomatisé de but en blanc comme des lois géométriques !... Evidemment et en disant cela, il serait tentant de divaguer un tantinet sur l'accès au soin des usagers que ce soit en ambulatoire en institution addicto qu'en médecine de ville. Quid du parti pris de ceux qui sont assermentés en ayant un jour levé le bras mais qui par distorsion des représentations (tant politiques que philosophiques, et même pour certains soignants, j'en viens parfois à me demander si c'est la métaphysique qui pourrait expliquer leur inutilité immanente et je le dis sans sourciller: une connerie immuable qui m'a souvent donné envie de changer d'orientation pour continuer le boulot de Robespierre, mais je divague, je diverge...), ayant prêté serment j'en suis convaincu parce que Jacques-a-dit et ce que j'affirme n'est pas anodin (plus que la raison d'être de la politique de répression bête et méchante des stupéfiants qui en plus de briser des vies, a plus ou moins la même fonction en toute vraisemblance; selon des faits plus que tangibles regroupés par certains fonctionnaires (ex..., etc) qui touchent aux domaines des rétrocomissions (j'anticipe le "quid-hein-quoi ?") : les contrats d'armements entérinés par le chef de l'Etat et le premier ministre même si c'est le premier qui dit "preums" pour palper et qui EST, pour le coup, l'argent de la politique, la vraie (les enveloppes qui font la une à BFM, c'est pour t'endormir lecteur). Tout se télescope et c'est un autre débat aussi légitime - pardon, je voulais dire "inexistant", vite, un VPN...), si la curiosité a envie à quelqu'un de l'aborder en MP, j'ai de quoi tenir en haleine.

Je tiens à m'excuser pour ce pavé qui n'a pour l'instant rien apporté à la détresse de l'auteur, mais je plaide coupable de délit d'informer, fallait en parler. Et ça me permet de brièvement traiter la suite et enfoncer le clou : la médecine en France répond à un certain nombre de dogmes (je te renvoie à la citation de Planck sur les dogmes, cocasse...), des dogmes donc, rodés comme des moteurs Honda à 2 temps que d'aucun subit injustement (et à se demander si au finish ceux qui se veulent visionnaires ne sont pas pires que les sclérosés); des litanies de poncifs érigés en vérité testamentaire et ce en faveur de la peur de dire adieu à l'Ordre et son ordonnancer, et autres corruptions. Des décisions sanitaires aux conséquences désastreuses, des allures de matchs truqués et glauques sur un ring contre des moulins à vent et tenant dans une circulaire aussi concise que louche à propos d'une étude de recherche désespérément seule et qui ne serait jamais, je dis bien jamais  validé devant un jury de thèse dans une fac de médecine ou de pharma (j'en parle en connaissance de cause, preuve à l'appui). Comme une sombre histoire d'innocuité soudainement remise en doute au sujet du Baclofène, molécule qu'a connu mon organisme à une posologie défiant toute concurrence selon un certain De Beaurepaire, instigateur du traitement : 470mg (je ferai une photo de l'ordo, promis). J'en ai parlé sur un sujet consacré : on m'a donné 6 mois à 23 ans. Hormis comorbidité, cette molécule ne tue pas. Elle ne tuerait pas un môme de 8 ans qui promène un cerf-volant sur la plage.

Ce que j'énonce là n'est pas anodin, même sur un forum de RDR, c'est trop grave pour être qu'anecdotique si le cas échéant, invraisemblable voire in-extenso mensonger. J'ai gagné un procès en défendant cette thèse face à l'autorité régalienne qui je le jure sur ce que j'ai de plus cher, n'a pas hésité à user de la coercition puisque plus à même de penser que mes ambitions au sujet d'un traitement insuffisamment étayé par la littérature médicale à l'époque étaient comme les doses quotidiennement ingérées, astronomiques. On m'a rassuré en m'affirmant que c'est pour mon bien qu'on a pensé à moi pour moi et à ma place : risque de mourir deux fois ? Impensable. Mon lieu de travail en a su plus sur moi que vous sur la météo du jour. Ca m'a couté une rupture et un très laborieux changement d'université. Un reniement familial net et définitif : maman a témoigné contre moi. Pas sa faute, elle a été élevée au Tiers-Monde. Elle a quand même retiré son voile devant la sacro-sainte Jurisprudence pour annoncer sa solidarité aux inquisiteurs de la Sécurité Sociale - joli acronyme, pas besoin de se présenter merci, enchanté de faire votre connaissance !


Bref, j'ai gagné. Sans trop d'empathie et beaucoup d'arguments. Ils ont lâché l'affaire.
Ce qui me fait dire donc que j'ai pas gagné, justement : ils ont persécuté au match retour. Je le sais, c'est mon tonton. C'est d'autres gens. Des gens biens qui sont déjà assez laminés.


Pourquoi je dis ça à l'auteur du topic ?
Si c'est pour te donner de l'espoir en te disant que tout est possible mais hélas parfois au prix de batailles inutiles et ça use, pas de doute. Parfois au prix d'un PAWS que je te souhaite pas, mais je vais pas continuer à disserter sur ma petite vie.

C'est mon premier message sur ce forum, je le trouve incongru, la forme et le contenu me gêne beaucoup. Un soignant a parlé à un soignant, j'ai laissé ma circonspection naturelle et mon sens de la retenu à la blanchisserie, là où ma blouse m'attend demain d'ailleurs, siglée AP-HP, on s'est peut-être rencontrés et même côtoyés. Le monde des futurs badges rouges est plus petit que je le croyais au début, j'aimerais beaucoup contacter des étudiants/praticiens qui y sont issus.

Pour revenir à toi l'auteur, j'ai juste voulu tout en me faisant plaisir dans un moment de fatigue et surtout narcissique (note: stakhanovisme est le mot russe pour ECN, ça sonne moins exotique dans la langue de Molière, ça fait STO, pas beau mais on s'en fichouille). J'ai voulu te raconter une anecdote (et j'en ai pas mal), médicale (de surcroit) et qui est la plus incroyable mais vraie que je connaisse.
Ca n'interesse pas a priori les latines à gros seins qui prennent des cours de salsa (mais adorable de pas m'interrompre), testé et non-approuvé. Mais j'espère que ce sera une ébauche à des interventions moins décousus et plus constructive de ma part dans le futur et sur ton topic, l'auteure. J'espère envoyer des MP bientôt, afin de te livrer tout ce que je sais, dans la mesure du possible et exemplaire de bonne volonté auprès de toi très bientôt.

En tout cas, on est là...
Bon courage et dans l'entre-aide, grandissons-nous. C'est mon slogan.

Amicalement,
Litthérapeute.

PS: censurez-moi.

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

logo Psychoactif
[ Forum ] Antidepresseurs et formation pour devenir aide soignant
par Nameless, dernier post 20 octobre 2018 par guérir
  18

Pied de page des forums