#1
- Lost
Nouveau membre - 20 octobre 2017 à 02:55
Bonjour à tous j'ai de gros problèmes divers et principalement le sommeil qui est totalement disparu durant plusieurs jours d'affilés.
Je pique des crises de rage ou de nerfs, j'ai une tension de 16 et je n'arrive plus du tout à dormir. Même en étant épuisé je garde en fond de moi comme une tension lorsque je me mets au lit ( le manque de benzo) et cela m'empêche de trouver le sommeil.
Cela fait maintenant 14 jours que je vis cet enfer ( le pire que je n'ai jamais vécu sincèrement très très très rude imaginer votre pire bad trip ou crise d’angoisse et faite la durée deux semaines).
Mais ce qui m'a le plus gêné (à part bien sûr le manque en lui-même) c'est l’incompétence totale de la part des médecins. Je vis dans un petit village assez isolé en Haute-Savoie et les médecins ont pris leurs retraites les uns après les autres. Aucun d’entres eux n'as été remplacés. Ils devaient créer une maison médicale tellement la pénurie est grande et que des gens sont en train de crever mais toujours rien depuis des années.
Je me suis donc rabattu sur une petite ville a 9 kilomètres de chez moi dans un département voisin pensant pouvoir trouver un médecin. Que j'avais appelé antérieurement avant de me déplacer arrivé sur place je constate qu'il ne prend pas de nouveaux patients et que la salle d'attente est pleine à craquer. Je rappel et la on me confirme froidement que oui en effet ce médecin ne prend plus aucun nouveau patient.
Je décide donc de me rendre dans la ville la plus proche qui se trouve a 20 kilomètres de chez moi et a 12 de la petite ville ou il y a la aussi une grave pénurie de médecin.
Arrivé dans la ville je me sens de moins en moins bien dans le sens crise de panique l'impression que je vais crever, mon cœur bat vraiment mal et fort ( comme un bad trip), j'ai de violents vertiges. J'essaye de contacter un maximum de médecin je me souviens même mes mains tremblaient je n'arrivais à me servir du tactile. Au bout d'un moment à force de marcher et de me sentir mal je finis par faire un grave malaise en pleine rue...
C'est à ce moment que je me souviens d'un homme la cinquantaine au téléphone. Il était en train d'appeler les pompiers. Ceux-ci sont arrivés environ 10 minutes plus tard, plutôt bien surtout 1 des 3. J'ai expliqué le traitement que je prenais depuis des mois soit du Lexomil et que j'avais arrêté et que depuis je ne dormais plus du tout. A noter que ce jour ci c'était jeudi dernier et je n'avais pas dormi je précise bien pas une seule minute depuis vendredi dernier.
Arriver aux urgences ( désolé si mon texte peut paraitre long mais c'est pour vous contextualiser ce qu'il m'arrive afin que vous puissiez comprendre au mieux) je suis reçus par une infirmière qui me reprend la tension puis qui me demande 2 minutes plus tard si je peux me lever. Je dis que oui malgré ma grande faiblesse. Et elle me demande d'aller m'enregistrer au bureau du service des urgences. Que quelqu'un va ouvrir dans 1 minutes... J'attends du coup debout et derrière la porte durant 30 minutes les 10 premières il n' y avait même pas la personne qui aurait dus être la. Ensuite je rentre et j'essaye tant bien que mal de répondre à tous ces questions. Et la je me frotte à une personne exécrable complètement blasé par son boulot et souffrant visiblement de grave problèmes de nervosité ( tapant de toutes ses forces avec son pied droit le sol à chaque fin de phrase) c'était une situation très gênante. Elle s'est permise par exemple de soupirer très fortement lorsque elle même c'était trompée pour taper mon nom ( désolé madame d'avoir un nom assez long et d'avoir fait un malaise je suis franchemment désolé) elle me lance aussi au bout d'un moment sur un ton très méprisant qu'il va falloir que je parle de manière plus distincte. Je lui réponds que oui mais que je suis très fatigué car je n'ai pas dormis depuis 4 jours à ce moment précis elle se permet encore une chose particulièrement rabaissant puisque elle lève les yeux au ciel l'air vous comprenez bien.
Après cette épreuve de l'enregistration. Les heures passent et aucune personne vient me voir. Jusqu'au moment ou au bout de 3 heures je décide de partir. A noter qu'il y avait une fille par exemple qui avait sois disant mal à la gorge et qui toussait gras cette même fille était tellement souffrante qu'elle a dû fumer facilement 3 ou 4 cigarettes à l'extérieur avec son petit copain. Sans compter le type de 16 ans collégien attardé qui avait mis un coup de poing dans un mur pour sécher les cours ( expliqué à ses potes au téléphone) . Qui bien sûr sont passés avant moi.
Du coup les jours qui ont suivis chez moi je ne dormais toujours pas et par conséquent j'avais toutes sortes de symptômes comme des maux de tête hypers violent, envie de vomir, la tête qui tourne et encore et toujours la sensation de manque.
J'ai enfin réussi a voir un médecin aujourd'hui. Ce matin en faite juste avant midi au bout de quatorze jours de recherche de rendez-vous ou prise en charge. Consultation nulle puisque pas ausculté un instant. Je suis à la cmu mais j'ai quand même dû régler les 25 € ( heureusement que j'ai demandé à mon père un peu d'argent avant au cas ou). Du coup elle m'a prescrit du Atarax chose qui ne correspond pas du tout puisque c'est les benzo qui me font du bien. De plus ce médoc est très controversé en raison de ses effets sur le coeur. Ayant déjà des problèmes de tension je préfère ne pas prendre ce genre de trucs. J'ai quand même réussi à avoir du zolpidem en rappelant mon médecin. Mais qui n'est pas merveilleux j'en ai déjà pris et vous voyez ou je suis à l'heure qui l'est. Donc surement pas assez fort après la période de crise qui a duré deux semaines.
Voila pas facile d'habiter dans un endroit de merde ou il y a des abrutis ( mon village est reconnu depuis des lustres pour être un endroit à problème notamment de toxicomanie) et quand tu as des problèmes non seulement très dur de trouver un docteur mais en plus on est souvent pas respect et considérer comme de la merde.
Je ne suis pas toxico ou alors oui je le suis mais par rapport à des substances totalement légales prescrites sur ordonnance. De plus dans ma région toxico = dans la têtes des médecins personnes à problèmes qui ne veut pas s'en sortir= fainéants= jeunes qui foutent la merde = personnes à éviter ou à dénoncer.
Voila j'aimerai connaitre vos expériences concernant vos sevrages de benzo et comment vous avez réussi à gérer la situation
Bien cordialement et merci à tous
Je pique des crises de rage ou de nerfs, j'ai une tension de 16 et je n'arrive plus du tout à dormir. Même en étant épuisé je garde en fond de moi comme une tension lorsque je me mets au lit ( le manque de benzo) et cela m'empêche de trouver le sommeil.
Cela fait maintenant 14 jours que je vis cet enfer ( le pire que je n'ai jamais vécu sincèrement très très très rude imaginer votre pire bad trip ou crise d’angoisse et faite la durée deux semaines).
Mais ce qui m'a le plus gêné (à part bien sûr le manque en lui-même) c'est l’incompétence totale de la part des médecins. Je vis dans un petit village assez isolé en Haute-Savoie et les médecins ont pris leurs retraites les uns après les autres. Aucun d’entres eux n'as été remplacés. Ils devaient créer une maison médicale tellement la pénurie est grande et que des gens sont en train de crever mais toujours rien depuis des années.
Je me suis donc rabattu sur une petite ville a 9 kilomètres de chez moi dans un département voisin pensant pouvoir trouver un médecin. Que j'avais appelé antérieurement avant de me déplacer arrivé sur place je constate qu'il ne prend pas de nouveaux patients et que la salle d'attente est pleine à craquer. Je rappel et la on me confirme froidement que oui en effet ce médecin ne prend plus aucun nouveau patient.
Je décide donc de me rendre dans la ville la plus proche qui se trouve a 20 kilomètres de chez moi et a 12 de la petite ville ou il y a la aussi une grave pénurie de médecin.
Arrivé dans la ville je me sens de moins en moins bien dans le sens crise de panique l'impression que je vais crever, mon cœur bat vraiment mal et fort ( comme un bad trip), j'ai de violents vertiges. J'essaye de contacter un maximum de médecin je me souviens même mes mains tremblaient je n'arrivais à me servir du tactile. Au bout d'un moment à force de marcher et de me sentir mal je finis par faire un grave malaise en pleine rue...
C'est à ce moment que je me souviens d'un homme la cinquantaine au téléphone. Il était en train d'appeler les pompiers. Ceux-ci sont arrivés environ 10 minutes plus tard, plutôt bien surtout 1 des 3. J'ai expliqué le traitement que je prenais depuis des mois soit du Lexomil et que j'avais arrêté et que depuis je ne dormais plus du tout. A noter que ce jour ci c'était jeudi dernier et je n'avais pas dormi je précise bien pas une seule minute depuis vendredi dernier.
Arriver aux urgences ( désolé si mon texte peut paraitre long mais c'est pour vous contextualiser ce qu'il m'arrive afin que vous puissiez comprendre au mieux) je suis reçus par une infirmière qui me reprend la tension puis qui me demande 2 minutes plus tard si je peux me lever. Je dis que oui malgré ma grande faiblesse. Et elle me demande d'aller m'enregistrer au bureau du service des urgences. Que quelqu'un va ouvrir dans 1 minutes... J'attends du coup debout et derrière la porte durant 30 minutes les 10 premières il n' y avait même pas la personne qui aurait dus être la. Ensuite je rentre et j'essaye tant bien que mal de répondre à tous ces questions. Et la je me frotte à une personne exécrable complètement blasé par son boulot et souffrant visiblement de grave problèmes de nervosité ( tapant de toutes ses forces avec son pied droit le sol à chaque fin de phrase) c'était une situation très gênante. Elle s'est permise par exemple de soupirer très fortement lorsque elle même c'était trompée pour taper mon nom ( désolé madame d'avoir un nom assez long et d'avoir fait un malaise je suis franchemment désolé) elle me lance aussi au bout d'un moment sur un ton très méprisant qu'il va falloir que je parle de manière plus distincte. Je lui réponds que oui mais que je suis très fatigué car je n'ai pas dormis depuis 4 jours à ce moment précis elle se permet encore une chose particulièrement rabaissant puisque elle lève les yeux au ciel l'air vous comprenez bien.
Après cette épreuve de l'enregistration. Les heures passent et aucune personne vient me voir. Jusqu'au moment ou au bout de 3 heures je décide de partir. A noter qu'il y avait une fille par exemple qui avait sois disant mal à la gorge et qui toussait gras cette même fille était tellement souffrante qu'elle a dû fumer facilement 3 ou 4 cigarettes à l'extérieur avec son petit copain. Sans compter le type de 16 ans collégien attardé qui avait mis un coup de poing dans un mur pour sécher les cours ( expliqué à ses potes au téléphone) . Qui bien sûr sont passés avant moi.
Du coup les jours qui ont suivis chez moi je ne dormais toujours pas et par conséquent j'avais toutes sortes de symptômes comme des maux de tête hypers violent, envie de vomir, la tête qui tourne et encore et toujours la sensation de manque.
J'ai enfin réussi a voir un médecin aujourd'hui. Ce matin en faite juste avant midi au bout de quatorze jours de recherche de rendez-vous ou prise en charge. Consultation nulle puisque pas ausculté un instant. Je suis à la cmu mais j'ai quand même dû régler les 25 € ( heureusement que j'ai demandé à mon père un peu d'argent avant au cas ou). Du coup elle m'a prescrit du Atarax chose qui ne correspond pas du tout puisque c'est les benzo qui me font du bien. De plus ce médoc est très controversé en raison de ses effets sur le coeur. Ayant déjà des problèmes de tension je préfère ne pas prendre ce genre de trucs. J'ai quand même réussi à avoir du zolpidem en rappelant mon médecin. Mais qui n'est pas merveilleux j'en ai déjà pris et vous voyez ou je suis à l'heure qui l'est. Donc surement pas assez fort après la période de crise qui a duré deux semaines.
Voila pas facile d'habiter dans un endroit de merde ou il y a des abrutis ( mon village est reconnu depuis des lustres pour être un endroit à problème notamment de toxicomanie) et quand tu as des problèmes non seulement très dur de trouver un docteur mais en plus on est souvent pas respect et considérer comme de la merde.
Je ne suis pas toxico ou alors oui je le suis mais par rapport à des substances totalement légales prescrites sur ordonnance. De plus dans ma région toxico = dans la têtes des médecins personnes à problèmes qui ne veut pas s'en sortir= fainéants= jeunes qui foutent la merde = personnes à éviter ou à dénoncer.
Voila j'aimerai connaitre vos expériences concernant vos sevrages de benzo et comment vous avez réussi à gérer la situation
Bien cordialement et merci à tous
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#2
- Sufenta
Modérateur - 20 octobre 2017 à 13:02
Salut
Je suis dégoûté pour toi qd je lie ce qu’il t’est arrivé aux urgences elle a de la chance que c’etait pas moi je l’aurai bouffé cette bip ..
Bon concrètement tu vies en ce moment un sevrage aux benzodiazépines, c’est hard et potentiellement dangereux..
Il faudrait une prescription et diminuer progressivement car la avec le manque de sommeil tu risques d’avoir des soucis un moment qd le cerveaux saturé ça peut finir en hallucinations et décompensation..
Est il possible qu’un proche à toi te conduise chez un medecin, tu prends avec toi une vielle ordo et tu lui explique que ton doc a fermé et tu te retrouves en sevrage, que tu ne dors plus et que tu as fais une crise de convulsions, il va te prescrire un bzd puis tu pourras diminuer, en plus vu que tu n’en as pas repris pendant 15j ta tolérance a diminuee ..
Au pire tu as la solution de sos medecin ou prêt de ton hôpital il n’y a pas une maison médicale ?
L’atarax n’est pas adapté c’est un antihistaminique il te faut du Valium 10 -0-10 ou du lysanxia, à la rigueur du Seresta .. un benzo quoi ..
Tiens nous au courant de la suite amicalement
Je suis dégoûté pour toi qd je lie ce qu’il t’est arrivé aux urgences elle a de la chance que c’etait pas moi je l’aurai bouffé cette bip ..
Bon concrètement tu vies en ce moment un sevrage aux benzodiazépines, c’est hard et potentiellement dangereux..
Il faudrait une prescription et diminuer progressivement car la avec le manque de sommeil tu risques d’avoir des soucis un moment qd le cerveaux saturé ça peut finir en hallucinations et décompensation..
Est il possible qu’un proche à toi te conduise chez un medecin, tu prends avec toi une vielle ordo et tu lui explique que ton doc a fermé et tu te retrouves en sevrage, que tu ne dors plus et que tu as fais une crise de convulsions, il va te prescrire un bzd puis tu pourras diminuer, en plus vu que tu n’en as pas repris pendant 15j ta tolérance a diminuee ..
Au pire tu as la solution de sos medecin ou prêt de ton hôpital il n’y a pas une maison médicale ?
L’atarax n’est pas adapté c’est un antihistaminique il te faut du Valium 10 -0-10 ou du lysanxia, à la rigueur du Seresta .. un benzo quoi ..
Tiens nous au courant de la suite amicalement
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#3
- Mel001
Nouveau membre - 20 octobre 2017 à 14:14
Salut,
Il aurait intéressant de connaître ce que tu prenais comme traitement avant ton sevrage "brutal" si j'ai bien compris ...
Tu en es à deux semaines de sevrage mais tu as repris des benzos depuis aujourd'hui c'est bien ca? ... Généralement cela dure 3 semaines puis cela s'estompe (j'ai fait 3 sevrages de brutal). Tu peux retrouver un rythme normal après 2 mois ... si tu étais à 20-10 mg de valium/jour. Maintenant, je ne sais pas ce que tu consommais/consomme. Et tu n'as pas l'air de vouloir arrêter => on te propose de l'atarax qui n'offre pas le confort d'un benzo mas qui va te permettre de dormir (j'ai utilisé le même argument à l'époque). Tu recherches la défonce, je me trompe? As-tu envie de décrocher des médicaments. Tu te considères comme non toxicomane ... mais tu ES toxicomane (tout comme moi, je ne te jette pas la pierre). Tu dois commencer à le reconnaître ... ce n'est pas la substance qui importe, c'est le rapport qu'on entretient avec elle. Et puis toxicomane, on est pas des paires de chaussures, j'aime pas être cataloguée de la sorte mais tu es accroché à une substance tout comme un héroïnomane l'est à l'héro !
Tu parles beaucoup de ta haine vis-à-vis du corps médical ... Mais oui il te voit comme un toxico. l'alcool se vend partout et il y a des alcooliques (toxicomanes donc). Ce n'est pas parce que c'est légal que ce n'est pas dangereux. C'est de la saloperie les benzos car cela me fait penser à une drogue légale et "plus propre" mais c'est de la vraie cochonnerie. Regarde le mal que tu as à en décrocher !!!
La vraie question est : veux-tu décrocher? Si oui, continue ton sevrage brutal car tu n'as plus aucun risque au niveau de ta santé ! Le pire est passé ! Crois-moi et je sais que personne ici ne te conseillera le servage brutal. Mais si tu es prêt, si tu sens que tu ne veux plus vivre sous l'emprise des benzos, continue sinon c'est deux semaines de souffrance dans le vent. Mais j'ai l'impression que tu n'es pas prêt ... 2 semaines, tu es quasi au bout des symptômes violents ! Les autres tu les vivras dans tous les cas ! Que tu le fasses brutalement ou progressivement, l faut réapprendre à vivre sans ... et c'est pas tout de le dire !
Tu ne crois plus au corps médical (et tu as entièrement raison, ils en ont clairement RAF de toi, de moi, de nous). La seule façon où ils pourraient t'aider à mes yeux c'est si tu rentres en cure pour qu'il te serve de garde fou ! Il serait aussi intéressant de voir pourquoi tu consommes donc là c'est aussi le vrai parcours du combattant pour trouver le psy adéquat de ton côté mais tu peux déjà commencé à mieux analyser la situation pour toi même et reconnaître cette dépendance ! Et puis tu es bcp dans le jugement je trouve ... trop ... tu parles de cette histoire aux urgences en te comparants à des patients reçus plus tôt (pe des cas plus faciles ...), tu en veux car on te prend pour un toxico, ce que tu es ! Ouvre les yeux et arrête de comparer. Seul toi importe ! On s'en fout des autres. Chacun sa croix ...
Je suis dépendante aux benzos, je lis ici les posts régulièrement. Je ne réagis jamais mais je souhaite réagir au tien. J'ai fait 3 tentatives avec les rechutes qui vont avec car je n'étais pas prête, je n'ai pas réussi à soigner le problème de fond. Cad que j'ai du mal à vivre sans modifier ma conscience. J'ai l'impression de me battre sans cesse et les benzos rendent ma vie plus facile ... du moins au début ! Là c'est l'enfer mais je lâche pas. Ce qui compte c'est d'essayer et j'essaie enfin je pense :p. Je bosse donc pas évident avec le boulot, source immense de stress et à la base de ma prise de benzos. Ah oui à 25 ans je sors du boulot en pleurs, je file chez un docteur, je lui explique que je n'aime pas mon travail, .... je resors avec ma première boîte de Xanax. J'ignorais les conséquences ... 10 ans plus tard, j'en suis toujours prisonnière.
Mais le servage brutal ou le servage à la "Ashton" ( diminution progressive) peut fonctionner à partir du moment où on le veut ! J'ai tout essayé et tout raté car je ne le voulais pas réellement. Mais ce qui me fait peur en te lisant c'est que tu te catégorises comme "non toxicomane". Encore une fois ce n'est pas la substance mais ce que tu en fais qui compte et que fais-tu? Tu cherches à modifier ton état de conscience. On te propose l'atarax qui est super pour dormir ! Tu refuses car cela ne t'apporte pas le confort d'un benzo.
Les médecins ne te sauveront pas, c'est toi qui le fera ! C'est à toi de prendre la décision d'être libre, elle t'appartient, ce n'est pas eux qui ont la clé, c'est toi qui l'a !
Tu te connais mieux que personne! Fais le point sur ta consommation, vois ce que tu voudrais et mets des choses place sans trouver de prétexte de vivre loin des grandes agglomérations !
J'habite une capitale ... je sais, on se trouve tjs des excuses ... et souvent c'est en Province que l'on propose les meilleurs services et moins chers en médecine alternative par ex.
Il existe plein d'alternatives pour te soigner (yoga, huiles essentielles, acuponcture, sport, alimentation, ...). Le tout est de savoir si tu as envie d'une vie saine ou si tu souhaites continuer à fonctionner avec des cachets ! Pathétique comme vie ! Et ne crois pas que tu "vaux" mieux qu'un drogué à la coke ou à l'héro. Nous sommes pareils ! Nous sommes dépendants !
J'espère que tu as bien compris le sens de mon message. Ce n'est nullement de l'attaque mais j'essaie de te faire ouvrir les yeux car j'ai comme le sentiment que tu ne connais pas les benzos, tu penses que c'est sans conséquence à cause de son côté légal (tellement vicieux, un Xanax et hop ni vu ni connu comme ces "sales fumeurs" ou que sais-je mais c'est PAREIL) ... Va voir les vidéos de Carole sur YouTube qui parle des symptômes de servage (qui te parle du servage Ashton).
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=HvwbrgwOkcA
Car ce que tu as vécu ces deux dernières semaines ne sont que cela : la conséquence de ton sevrage, la destruction des benzos en toi mais cette souffrance part !! Elle ne reste pas !! Mais si tu n'es pas prêt, pas la peine de te faire subir ce genre de chose car très dangereux pour ton cerveau ! D'ailleurs, prends de la vit. B !
Et je te conseille ce site : http://benzo.forumactif.org/
C'est un forum où les gens sont totalement dans les médicaments et sont très bienveillants. Tu auras de l'aide gratuite et en ligne. Je ne dis pas que tu n'en trouveras pas ici mais je pense que tu n'es à ta place ici, ne le prends pas mal mais il y a des posts ici où on t'apprend à te défoncer. Je pense pas que ce soit ce dont tu as besoin. On conseille même de se sevrer du cannabis avec des benzos, j'en suis révoltée !!!!
Le tout est encore de savoir si tu veux arrêter ....
Je te souhaite une très belle journée et une bonne continuation. Le tout est de trouver ton chemin :-)
Il aurait intéressant de connaître ce que tu prenais comme traitement avant ton sevrage "brutal" si j'ai bien compris ...
Tu en es à deux semaines de sevrage mais tu as repris des benzos depuis aujourd'hui c'est bien ca? ... Généralement cela dure 3 semaines puis cela s'estompe (j'ai fait 3 sevrages de brutal). Tu peux retrouver un rythme normal après 2 mois ... si tu étais à 20-10 mg de valium/jour. Maintenant, je ne sais pas ce que tu consommais/consomme. Et tu n'as pas l'air de vouloir arrêter => on te propose de l'atarax qui n'offre pas le confort d'un benzo mas qui va te permettre de dormir (j'ai utilisé le même argument à l'époque). Tu recherches la défonce, je me trompe? As-tu envie de décrocher des médicaments. Tu te considères comme non toxicomane ... mais tu ES toxicomane (tout comme moi, je ne te jette pas la pierre). Tu dois commencer à le reconnaître ... ce n'est pas la substance qui importe, c'est le rapport qu'on entretient avec elle. Et puis toxicomane, on est pas des paires de chaussures, j'aime pas être cataloguée de la sorte mais tu es accroché à une substance tout comme un héroïnomane l'est à l'héro !
Tu parles beaucoup de ta haine vis-à-vis du corps médical ... Mais oui il te voit comme un toxico. l'alcool se vend partout et il y a des alcooliques (toxicomanes donc). Ce n'est pas parce que c'est légal que ce n'est pas dangereux. C'est de la saloperie les benzos car cela me fait penser à une drogue légale et "plus propre" mais c'est de la vraie cochonnerie. Regarde le mal que tu as à en décrocher !!!
La vraie question est : veux-tu décrocher? Si oui, continue ton sevrage brutal car tu n'as plus aucun risque au niveau de ta santé ! Le pire est passé ! Crois-moi et je sais que personne ici ne te conseillera le servage brutal. Mais si tu es prêt, si tu sens que tu ne veux plus vivre sous l'emprise des benzos, continue sinon c'est deux semaines de souffrance dans le vent. Mais j'ai l'impression que tu n'es pas prêt ... 2 semaines, tu es quasi au bout des symptômes violents ! Les autres tu les vivras dans tous les cas ! Que tu le fasses brutalement ou progressivement, l faut réapprendre à vivre sans ... et c'est pas tout de le dire !
Tu ne crois plus au corps médical (et tu as entièrement raison, ils en ont clairement RAF de toi, de moi, de nous). La seule façon où ils pourraient t'aider à mes yeux c'est si tu rentres en cure pour qu'il te serve de garde fou ! Il serait aussi intéressant de voir pourquoi tu consommes donc là c'est aussi le vrai parcours du combattant pour trouver le psy adéquat de ton côté mais tu peux déjà commencé à mieux analyser la situation pour toi même et reconnaître cette dépendance ! Et puis tu es bcp dans le jugement je trouve ... trop ... tu parles de cette histoire aux urgences en te comparants à des patients reçus plus tôt (pe des cas plus faciles ...), tu en veux car on te prend pour un toxico, ce que tu es ! Ouvre les yeux et arrête de comparer. Seul toi importe ! On s'en fout des autres. Chacun sa croix ...
Je suis dépendante aux benzos, je lis ici les posts régulièrement. Je ne réagis jamais mais je souhaite réagir au tien. J'ai fait 3 tentatives avec les rechutes qui vont avec car je n'étais pas prête, je n'ai pas réussi à soigner le problème de fond. Cad que j'ai du mal à vivre sans modifier ma conscience. J'ai l'impression de me battre sans cesse et les benzos rendent ma vie plus facile ... du moins au début ! Là c'est l'enfer mais je lâche pas. Ce qui compte c'est d'essayer et j'essaie enfin je pense :p. Je bosse donc pas évident avec le boulot, source immense de stress et à la base de ma prise de benzos. Ah oui à 25 ans je sors du boulot en pleurs, je file chez un docteur, je lui explique que je n'aime pas mon travail, .... je resors avec ma première boîte de Xanax. J'ignorais les conséquences ... 10 ans plus tard, j'en suis toujours prisonnière.
Mais le servage brutal ou le servage à la "Ashton" ( diminution progressive) peut fonctionner à partir du moment où on le veut ! J'ai tout essayé et tout raté car je ne le voulais pas réellement. Mais ce qui me fait peur en te lisant c'est que tu te catégorises comme "non toxicomane". Encore une fois ce n'est pas la substance mais ce que tu en fais qui compte et que fais-tu? Tu cherches à modifier ton état de conscience. On te propose l'atarax qui est super pour dormir ! Tu refuses car cela ne t'apporte pas le confort d'un benzo.
Les médecins ne te sauveront pas, c'est toi qui le fera ! C'est à toi de prendre la décision d'être libre, elle t'appartient, ce n'est pas eux qui ont la clé, c'est toi qui l'a !
Tu te connais mieux que personne! Fais le point sur ta consommation, vois ce que tu voudrais et mets des choses place sans trouver de prétexte de vivre loin des grandes agglomérations !
J'habite une capitale ... je sais, on se trouve tjs des excuses ... et souvent c'est en Province que l'on propose les meilleurs services et moins chers en médecine alternative par ex.
Il existe plein d'alternatives pour te soigner (yoga, huiles essentielles, acuponcture, sport, alimentation, ...). Le tout est de savoir si tu as envie d'une vie saine ou si tu souhaites continuer à fonctionner avec des cachets ! Pathétique comme vie ! Et ne crois pas que tu "vaux" mieux qu'un drogué à la coke ou à l'héro. Nous sommes pareils ! Nous sommes dépendants !
J'espère que tu as bien compris le sens de mon message. Ce n'est nullement de l'attaque mais j'essaie de te faire ouvrir les yeux car j'ai comme le sentiment que tu ne connais pas les benzos, tu penses que c'est sans conséquence à cause de son côté légal (tellement vicieux, un Xanax et hop ni vu ni connu comme ces "sales fumeurs" ou que sais-je mais c'est PAREIL) ... Va voir les vidéos de Carole sur YouTube qui parle des symptômes de servage (qui te parle du servage Ashton).
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=HvwbrgwOkcA
Car ce que tu as vécu ces deux dernières semaines ne sont que cela : la conséquence de ton sevrage, la destruction des benzos en toi mais cette souffrance part !! Elle ne reste pas !! Mais si tu n'es pas prêt, pas la peine de te faire subir ce genre de chose car très dangereux pour ton cerveau ! D'ailleurs, prends de la vit. B !
Et je te conseille ce site : http://benzo.forumactif.org/
C'est un forum où les gens sont totalement dans les médicaments et sont très bienveillants. Tu auras de l'aide gratuite et en ligne. Je ne dis pas que tu n'en trouveras pas ici mais je pense que tu n'es à ta place ici, ne le prends pas mal mais il y a des posts ici où on t'apprend à te défoncer. Je pense pas que ce soit ce dont tu as besoin. On conseille même de se sevrer du cannabis avec des benzos, j'en suis révoltée !!!!
Le tout est encore de savoir si tu veux arrêter ....
Je te souhaite une très belle journée et une bonne continuation. Le tout est de trouver ton chemin :-)
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#4
- Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF - 22 octobre 2017 à 04:23
Salut,
S'il t'arrive par le futur une pareille mésaventure, ne reste pas en rade car le sevrage sec de benzodiazepines est potentiellement mortel !!!
Dans un premier temps, passe à la pharmacie qui te délivre tes médicaments. Comme l'ordinateur de la pharmacie contient ton historique, le pharmacien pourra t'avancer une boite que tu régulariseras dans les jours suivants.
Et pour ce qui est de la pénurie de toubib, SOS médecin sera une solution qui te permettra de ne pas dépenser ton argent et ton énergie à trouver un toubib à des dizaines de kilomètres de ton domicile. Il te suffira de patienter chez toi la visite du toubib.
N'oublie pas de lui demander le renouvellement de l'ordonnance pour que tu ne sois pas dans l'obligation de consulter tous les 28 jours. Le toubib peut renouveler l'ordonnance 2 fois, ce qui te permettrait de ne consulter que tous les 84 jours.
Prends soin de toi,
Reck.
S'il t'arrive par le futur une pareille mésaventure, ne reste pas en rade car le sevrage sec de benzodiazepines est potentiellement mortel !!!
Dans un premier temps, passe à la pharmacie qui te délivre tes médicaments. Comme l'ordinateur de la pharmacie contient ton historique, le pharmacien pourra t'avancer une boite que tu régulariseras dans les jours suivants.
Et pour ce qui est de la pénurie de toubib, SOS médecin sera une solution qui te permettra de ne pas dépenser ton argent et ton énergie à trouver un toubib à des dizaines de kilomètres de ton domicile. Il te suffira de patienter chez toi la visite du toubib.
N'oublie pas de lui demander le renouvellement de l'ordonnance pour que tu ne sois pas dans l'obligation de consulter tous les 28 jours. Le toubib peut renouveler l'ordonnance 2 fois, ce qui te permettrait de ne consulter que tous les 84 jours.
Prends soin de toi,
Reck.
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
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