cocaine areter seul et sans aide

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tavarich
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Inscrit le 14 Mar 2016
40 messages
Bonjour.
tout d'avord je sais que la question a été abordée 100 fois, et j'ai lu pas mal de chosees, mais je crois être dans un cas different.
bon, première chose, mon pb : je suis dans un pays d'amerique du sud, ou je peux trouver de la coke excelente et pas chère, jusque là , j'ai touours aimé ça mais ça a toujours été occasionel, festif, de temps en temps (genre une fois par mois ou moins)
mais là  .. je l'ai pas vu venir mais tout à  changé, d'abord parce que j'ai voulu faire des experementations, en cherchant toujours mieux, jusqu'a obtenir de la vraiment mais vraiment tres bonne, puis parce que c'etait tellement bon que je me suis mis a taper de plus en plus et de plus en plus souvent.
Hier j'ai eu une discussion avec un proche qui a le nez dedans depuis plus de 20 ans, que je viens d'emmener 2 fois a lhosto pour surdose en 2 semaines, mais qui m'a vraiment fait comprendre que bon, eh, ça yest chus un addict, ça fait 3 mois a peu pres que c'est tous les jours et tout le temps. (quantité ? je sais pas exactement, entre 0,5 et 2grammes/ jours, ça depend, mais bon, j'imagine en poyenne un peu plus d'1g/jour)
et, si je regarde les choses en face, c'est devenu le llus important dans ma vie en fait : je commence à  perdre mes interets pour d'autres choses, avant je passais mon temps à  appredre des trucs, a decouvrir .bref. auourd'hui sniffer me suffit et à  vrai dire ya pas grand chose d'autre qui m'interresse.
et je suis quelqu'un qui tombe tres facilement dans les addiction, ça a été le cas pour l'alcohol, ça a été le cas avec les benzos (j'ai repris ici pour gerer les descentes et les mega crises d'angoisses que je me suis tapé quand en debutant j'ai été un peu loin sur la taille des poutres).
mais .. je suis pas dans mon pays, je travaille, pas vraiment le temps de chercher un centre d'aide et même si je me debrouille pas mal en espagnol, ça va être difficil de parler psychologie. Cet ami peut m'aider sans doute, mais pas tant que ça, pour plusieurs raisons, et notamment que je ne lui fait pas une confiance aveugle.
donc, je suis seul, avec un gros problème de dependance, je sais que je dois arrêter (et, honnêtment, si c'etait opssible comme ce le fut pour l'alcool, je dirais : ok, le but c'est pas de plus jamais y toucher, c'est de seulement se faire plaisir entre amis de temps en temps), j'ai envie d'arreter meme si la tout de suite une part de mon cerveau me dit 'non mais eh, ça va, pourquoi ? vas-y non , t'es pas bien quand tu te fais une ligne ??), et je ne sais pas de quelle manière m'y prendre. je travail, pas envie de me taper des sueurs et des crises d'angoisse au boulot (en plus un poste a responsabilité ou je peux pas trop me permettre d'apparaitre faible et pas bien tout le temps), est-ce que quelqu'un peut me dire si baisser doucement les prises peut se faire ? arreter d'un coup mais se permettre une pointe seulement quand le craving est trop fort ? les conséquences psycholgiques vont vraiment etre si fortes ? ce que je lis me fait peur, je dirais bien, ok, maitenant celle que j'ai je jette et fini pour un moment, mais tout le monde dit que ça va être très dur.
des conseils ? des avis ? et surtout : ok, ça peut être très dur, mais ya pas des gens pour qui respirer un grand coup et partir prendre l'air quand ça va pas y arrivent sans tant d'emmerdes, dependant des personnes, ça doit pouvoir être gérable non ? rassurez moi, ou dites moi la vérité ..

merci pour avoir lu le pavé :)

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2vies-2vices
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Inscrit le 19 Dec 2016
5 messages
Salut mon ami ,
C'est assez drole ,j'ai quitté la France il y a quelque mois pour plusieurs raisons assez importante dont biensur mon énorme consommation de stiumulant pour tenir le boulot en restauration.

Et ... je suis parti aussi en Amérique mais pas au sud . Au nord . . Arrivant içi il y a 3 mois .
Arrêter tout seul c'est possible .

Enfin entendons nous , la cocaïne c'est une des addictions les plus sournoise .

Soit tu sens le truc et tu apprends a dire non assez tot .

Soit ton cerveau prend le plaisir de la ligne .
Le pire dans tout ça c est que même avec une bonne cocaïne bie n produite et bien au bout d'un moment même si tu ressens plus de plaisir tu continue a tapper comme un cochon jusqua ce que l'heure ou ta descente ne te le permette plus .

Tout d'abord my friend , il y a 2 catégorie de tappeurs . Les tappeur qui ont un bon style de vie  malgrès leurs addictions cet a dire entourage travail passions ...

Et la 2 eme catégorie . Celle qui consomme en tout temps sans limite et en étant désoeuvré sans rêves sans projet .

Je te cache pas que l'addiction au bien ètre façon coco est très dur a calmé .

Mais occupe toi l'esprit et espace tes prises de plus en plus .

Et évidemment refuse a toi meme une ligne si tu sens que ton corps ou ta petite voix dise stop .

Fixe toi des heures de début et de fin  .

Je te cache pas que rares sont ceux qui arrete vraiment le truc .

Moi la coke j'aime ça a fond .
Je sais que j'arreterais pas mais je me dis 2 fois tout les 45 jours et pas autremment  Tout mes chefs en tappait en cuisine.
Mon  2 eme chef quand j'étais ados a 16 ans en apprentissage le soir de noà«l je l ai grillé en flag dans la cave du restaurant .

Ce jour la arrive ma première ligne   et un service de folie pour le réveillon .

Des souvenirs dans de nombreuses cuisine a voir mes chefs le matin tout mou et avant le service revenir au taquet en bagayant tellement ils étais chaud

Des vrais délires .
Mais quand le dealer était en fin de stock ou que plus les moyens financier la ça devient une autre ambiance .

Tellement bon de croire qu on nous a menti toute notre jeunesse sur ces salloperie .

Se croire  maitre de ces envies et de ces penséees

Jusqua la phase dépendance .

Si ta pas la réel envie d'arréter fixe toi une pause avec une durée défini.

On prends de l assurance en étalant des objectifs avec sa conso .

Ça rend le truc toujours aussi chimique et nocif mais envers toi même tu te sentiras moins juncky .

Idem quand les gens te regardes dans les yeux .
Tu te sentiras mieux en espacant .

Voila .

Je reste a ta disposition mani

Ma conso quotidienne pendant 5 mois de saisons en restauration l'année passée : entre 1 a 1.5g par jour + 5 ou 6 bières + 2 pétard + évidemment sous C un paquet de clope et demi

Sachant que mes jours de repos je montais la conso a 2 g ou rarement 2.5 maxi . Ah bah oui mon garçons  tu connais ça non ?  en terasse avec les amis et les bon demi bien frais . Et le paquet de clope bien remplie..

Sans oublier la petite serveuse a qui tu tiens la jambe 10 minutes par ce que tu te sens au max . En laissant 20 e de pourboire pour une biere par ce que apparament 1 sniffe ta rendu millionaire .
Mais je regrette aucunement .

Magnifique période .

Malgrés ma dépendance qui continue

Si c était a le faire je le referais .

Dernière modification par 2vies-2vices (19 décembre 2016 à  06:11)

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tavarich
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Inscrit le 14 Mar 2016
40 messages
et me voilà  5 mois plus tard.
ais-je arrêté ? arf smileévidemment que non.
ais-je depensé tout ce que j'avais, même dans u pays ou la bonne est pas si chère ? ben ouais, argentine, pas si chère, ça reste un budget même si approximativement le quart de la France, à  qualité supérieure, mais pas tant que ça (étrange, pays producteur, il y a des labos ici même à  buenos aires, après 4-5 mois de cc de merde la qualité revient, mais pour u pays et le lieu de production, ça reste n'importe quoi).
ais-je la cloison nasale percée ? je crois, je ne sais pas, je sais pas comment savoir ni surtout les conséquences.
pourquoi me priver d'une ligne des le maitn ? bonne question, il y a encore 2 mois j’étais content quand je la prenais pas, une espèce de dégoût de la vie que je tiens, aujourd’hui, avant d'en arriver à  la limite de la surdose c'est à  peu près comme si j'avais pas eu assez de café : pas question de bouger.
on peut savoir, on peut même vouloir arrêter réellement en partie, manifestement, chez des gens comme moi qui tombent dans les addictions immédiatement, ben ; la cc, j'ai a part la clope jamais connu aussi efficace. la dame blanche, la grande menteuse oui, pas pour tien que j'en prends, pour voir le monde autrement, ok, mais je sais que c'est juste un mensonge.(pas pour rien que les dealers sérieux me font crédit sans problèmes, et j'ai lu les mêmes histoires de france :évidemment qu'on se reverra, au pire dans deux jours, au mieux dans 2 semaines le temps d'avoir fait le tour de tous les autres)
alors en 10 mois (7 de consommation d’abord récréative puis journalière puis tout le temps au final) je suis passé de sportif plus que bien portant malgré mon âge (43, pas si vieux mais faut se méfier), à  merde qui se demande en fin de nuit blanche comment son cœur va tenir, quoi pour supporter le plaisir (étrange phrase hein ?) de la cc , est retombé addict au valium parce que sinon crises de paniques assurées, );  qui se demande tous les matins quel est mon rythme cardiaque et si je peux encore passer une nuit blanche de plus ou si je dois dormir alors que je sais que je me réveillerai pas avant 14h , et je travaille (heureusement suis gérant, donc personne peut rien me dire), je ne sais quels sont les symptômes ni les conséquences d'un cloison nasale percée, je me doute que les dégâts au cœur viennent vite, mais .. tant que j'en ai a portée, (et ça, ça sera tout le temps tant que je serais en Amérique du sud), je peux dire non, jusqu'au soir, jusqu’au moment ou je fais les calculs pour voir combien encore il me faut pour tenir demain jusqu’à  l’heure de lever et de début de travail de mes dealers. et derrière trouver le moyen le plus simple et ergonomique de trouver du valium ou du clonazepam -j'ai un dealer qui en a, mais cet enculé est cher).
j'avais envie de partager un peu mon histoire si quelqu'un lit, parce que moi, je ne sais pas comment mais je sais que je dois arrêter, mais il y a plus : j'ai toujours été passionné par quelque chose, j’étais toujours en train d'apprendre quelque chose, j'ai toujours été passionné par plein de trucs en même temps au point de regretter pour ça que les journées ne fassent que 24h et que la bière de 19h casse la concentration, fini tout ça. tout ça a été remplacé par ma nouvelle copine : la blanche. je ne vous demande pas de compatir, je dis juste putain, sachez le, si cous êtes 10% comme moi dans 3 mois après les premiers essais il n'y aura plus que ça dans votre putain de vie dont vous avez mieux à  faire qu'attendre à  una esquina un dealer. ou au coin d'une rue en français pour 5 fois le même prix. c'est pareil. elle vous ment la salope. mais je vais quand même me refaire une ligne.

Dernière modification par tavarich (28 mai 2017 à  08:54)

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tavarich
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Inscrit le 14 Mar 2016
40 messages
15 mois.au total 15 mois sous cc tout le temps, en montant a plus de 2grammes/jour, en dormant grosso merdo une nuit sur deux (j'exagère à peine).
et puis .. la fuite, pour d'autres raisons, j'ai du partir vite, très vite, en ayant à peine le temps de remplir 2 petits sacs a dos.
ok, passé une frontière avec mon dernier demi gramme, l'ai pris, puis ce fut l'avion et le retour en france.
et là, étonnement : rien, ou presque, pas de symptômes de sevrage, envie d'en prendre parfois, mais pas plus gênant que ça, évidemment il a fallu qqes semaines pour se réhabituer à dormir , mais entre la "violence" de mon retour aussi brusque, le decalage horaire, les emmerdes dans lesquels j’étais, la cc.. ben du jour au lendemain est passée de "bordel comment je vais tenir aujourd’hui jusqu'a 18h que mon dealer se réveille j'ai tout fini déjà" à "bon, me ferai bien une ligne mais ya pas", a .. bah j'en reprendrai mais pas question d'aller acheter du bicarbonate coupé au levamisol au coin de la rue, et franchement, pas grave.
comme quoi, chez certains, dans certaines conditions, finalement, l'arrêt passe comme une lettre à la poste.
(oh, j'en aurais devant moi j'airais le nez dedans, mais de là a aller en acheter, bof, et sans manque donc)
mes 50cts.
mais ça me semblait pouvoir servir à certains de dire que si, ça peut très bien se passer l'arrêt. conditionnel, je pense que j'ai de la chance, et que le fait d'avoir bien d'autres emmerdes en tête a aidé évidemment.

p.s. par contre, décidemment, je me rends compte maintenant (autant il n'y a presque pas eu de manque, autant le "reveil" fut long et en cours je crois), d'à quel point elle avait tout emporté ou presque dans ma vie. suis complètement passé à côté de tant de choses et de gens à cause d'elle. et pourtant, étrange, je ne regrette pas vraiment. bon, j'arrête de deblatérer.

Dernière modification par tavarich (18 novembre 2017 à  23:14)

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LX-LTHR
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Inscrit le 02 May 2020
18 messages
dommage que tu ai arreté de déblatéré, ca remonte a 2017, mais ton monologue est tellement inspirant ! si t'es tjrs dans le coin, ca m'interesserai bien de savoir où tu en es aujourd'hui...

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