[ Expériences ]
DXM et tolérance aux opiacés

Le DXM a un effet fantastique sur réduction de la tolérance aux opiacés
 
 comme d’autres antagonistes des récepteurs NDMA  Je vais pas vous sortir des sources médicales parce que je n’en ai jamais trop spécialement lu (bon depuis fin 2009, je survole quand même des TR et des liens postés sur des forums anglophones et
 
 francophones ) mais je viens témoigner en temps que cobaye de trois de mes expériences sur la réduction de la tolérance aux opiacés grâce au DXM. Bon je m’étale un peu (beaucoup) pour donner un max d’info dans un but scientifique mais en faite c’est juste des ressentis, un témoignage hautement subjectif.


Quelques informations sur l’animal (moi) : consommatrice d’opiacés / opioïdes occasionnellement depuis mi 1999 et quotidiennement depuis fin 2000 (dépendante physiquement et psychologiquement), 1 m 65 et 68 kg (quand on ne me bourre pas de neuroleptiques). Je précise aussi que je n’ai aucune idée de la part de l’effet placebo dans ces expériences et que mon enthousiasme est peut-être lié à mon amour du DXM wink


Warning RdR : Les quantités indiquées correspondent à des doses personnelles, ne prenez pas la même chose sans expérience, svp. Pour rappel, avant de prendre une nouvelle molécule, il est conseillé de faire d’abord un test allergique (en prenant une dose thérapeutique), puis d’augmenter les doses très progressivement (à chaque prise, pas sur la même journée wink) histoire de ne pas se faire surprendre. En faite, même quand on a l’habitude, le DXM a moyen de surprendre big_smile



Expérience n°1 (en faite celle là c’est pas vraiment une expérimentation, c’est plutôt un constat, une analyse de mes consos à posteriori) :

Alors que j’entreprenais une substitution sauvage à la codéine fin 2009 (à cette époque je tapais du Skenan ou de l’héro), j’ai récupéré du DXM
 
 par hasard :)  Je suis tombée amoureuse du DXM dès mes premiers trips, du coup je tripais assez régulièrement (genre 5 à 7 trips / mois, ce qui est pas trop raisonnable mais bon quand on aime on ne compte pas :)). A ce moment là j’étais pas vraiment un modèle de RdR, je faisais pas mal de mélanges et je prenais beaucoup (trop) de benzo mais je suis certaine que ma consommation de DXM a facilité mon passage à la codéine en baissant ma tolérance (même si j’ai parfois retapé dans les opis plus fort, depuis fin 2009 / début 2010, je me contente de codéine au quotidien). Je ne peux pas mesurer l’impact de mes trips au DXM sur ce switch puisque je ne notais jamais mes conso. Ce qui est sûr c’est que mon passage à la codéine (ça a duré presque un an en faite avec les rechutes) a eu lieu à l’époque de mes explorations fréquentes des hauts plateaux.



Expérience n°2 (là c’est plus scientifique puisque j’ai essayé différents dosages et je peux mieux en parler puisque j’ai fonctionné de cette manière jusqu’à il y a 6 mois, bref jusqu’à ce que la codéine et le DXM ne soient plus vendus sans ordonnance) :

Au niveau du contexte, je m’étais fait une petite vie rangée (appart, boulot fixe, reprise d’étude), je tripais au DXM de manière plus occasionnelle, moins d’un trip / mois pour limiter les désagréments de l’usage régulier de fortes doses de DXM (le pire pour moi c’est pas la chiasse ou la perte d’appétit mais les troubles au niveau cognitif : problèmes de mémoire et de concentration, fatigue mentale, lenteur d’esprit…) La tête un peu moins encombrée par les prods, j’étais plus à l’écoute de mes sensations et je me suis rendu compte que le DXM faisait baisser la tolérance aux opiacés (c’est à cette période que j’ai réanalysé mon passage à la codéine). Je me suis alors servie du DXM pour réguler mes conso d’opiacés.

A cette période, ma conso de codéine était stabilisée à 300 mg de codéine base par prise (soit 400 mg de codéine phosphate hémihydrate), deux à trois fois par jour. A chaque fois que je faisais un "extra" opiacé, je tripais au DXM pour faciliter mon retour à ma dose "normale" de codéine. En général, je me faisais un plateau 3 ou 4 (mes préférés) et je profitais de l’afterglow pour repartir à la codéine. Puis pour garder une consommation stable de codéine, je me faisais des "cures de DXM", toutes les deux à trois semaines en employant des doses thérapeutiques. Puisque j’ai fonctionné comme ça pendant presque 8 ans, j’ai pu expérimenter plusieurs dosages et trouver celui qui me convenait le mieux.

L’idéal pour moi, c’était de prendre pendant 2-3 jours, 3 gélules d’Ergix (soit 0.9 mg / kg) une heure avant ma prise de codéine du soir (le DXM monte plus lentement que la codé) et de réduire ma dose de codé (je prenais alors entre 225 et 250 mg de codéine base au lieu de 300 mg parce que le DXM potentialise bien les opiacés). Les jours suivants mes "cures de DXM", je profitais de l’effet de la réduction de la tolérance aux opiacés du DXM : je ne prenais que 270 à 280 mg de codéine par prise (en gardant le même effet), puis sans faire le moindre effort et sans constater de signes physique ou psychologique de manque, je sautais parfois la prise de l’après midi. Lorsque j’avais augmenté mes doses pour revenir à 300 mg de codéine par prise, trois fois par jour, je me refaisais une "cure de DXM" ou un trip dans les hauts plateaux pour diminuer à nouveau.

J’insiste vraiment sur l’importance de réduire les quantités de codéine prises en concomitance avec le DXM (et si je prends des doses supra-thérapeutiques de DXM, je réduis encore plus ma conso de codéine) parce que sinon c’est un coup à gerber. Avec la potentialisation du DXM, mes 225 mg de codéine me faisait un effet similaire à 300 mg sans DXM. Enfin presque... Le mélange codéine-DXM n’a pas tout à fait la même saveur que la codéine pure. Je suis nulle pour décrire l’effet des dogues alors je vais l’expliquer à ma façon, avec des couleurs. Pour moi, la codéine a un effet doré assez jaune et le DXM a un effet gris mat (et pixelisé) alors une faible dose de DXM couplé à la codéine "matifie" l’effet doré de la codéine thinking (je pense que ça ne va pas parler à grand monde mais ça correspond bien à ce que je ressens wink).



Expérience n°3 (expérience encore en cours) :

Au niveau du contexte, depuis l’arrêt de la vente libre de codéine et de DXM, je me suis remise aux benzos puis j’ai swiché entre plusieurs opiacés / opioïdes, avant de revenir à la codéine. En temps normal, j’ai une conso de 400 mg de codéine base par prise et trois prises par jour.  A cause de mes difficultés d’approvisionnement, j’ai entrepris un suivit en CSAPA depuis fin septembre et il y a bientôt trois semaines, j’ai dit à l’addicto que je n’étais pas contre l’idée d’un sevrage dégressif. Je lui ai demandé si à tout hasard elle ne voudrait pas me prescrire du DXM, ça aurait été bête de ne pas tenter big_smile Comme je m’y attendais elle a refusé, en me donnant
 
 des arguments discutables . Bon, comme j’ai la tête dure, la semaine dernière, j’en ai récupéré dans l’idée de me faire une "cure au DXM", comme avant.

Comme je note toutes mes conso depuis mon dernier RDV avec l’addicto, je possède les chiffres correspondant à mes conso réelles. Je vous les partage :

La semaine du 4 au 10 décembre, en me modérant mais sans prendre de DXM, j’ai consommé 11 875 mg de codéine phosphate hemihydrate, sous la forme d’extraction à l’eau froide de 237.5 Klipal codéine 600/50, soit environ 8 610 mg de codéine base en comptant la perte due aux CWE (je précise que les médocs à la codéine pure me font mal au bide, en prévision du conseil de passer au fameux trio Tussipax, Padéryl, Néocodion :)) Ma conso moyenne par jour est donc de 1 230 mg de codéine base et ma conso médiane de 1 180 mg / jour, ces valeurs vont me servir d’étalon pour la suite de l'expérience.

Le jeudi 14 j’avais récupérer suffisamment de DXM pour commencer l’expérience. Puisque ça fait moins d’une semaine, je ne peux pas encore faire de comparaisons strictes. Puis faut dire que j’ai pas pu m’empêcher de me faire un petit trip quand j’ai chopé mes boîtes demon1 (j’avais pas tripé au DXM depuis le mois d'août, fin de mes stocks sad). J’ai quand même fait une "cure de DXM" de samedi à lundi pour stabiliser la réduction de ma conso, mais après je me donne au moins une bonne semaine de repos avant la prochaine "cure de DXM". Voilà les chiffres bruts de mes conso (en codéine base), j’en ferai une analyse plus tard, quand j’aurais plus de données :)

Jeudi 14 : 10.5 Klipal (~ 380 mg) + 8 Klipal (~ 270 mg) pendant mon trip au DXM (plateau 3 ; 15 mg / kg) = ~ 650 mg
Vendredi 15 : 9 Klipal (~ 320 mg) + 9.5 Klipal (~ 340 mg) + 9.5 Klipal (~ 340 mg) = ~ 1000 mg
Samedi 16 : 9.5 Klipal (~ 340 mg) + 10.5 Klipal (~ 380 mg) + 3 Ergix et 9.5 Klipal (~ 340 mg) = ~ 1060 mg
Dimanche 17 : 9.5 Klipal (~ 340 mg) + 10 Klipal (~ 360 mg) + 3 Ergix et 10 Klipal (~ 360 mg) = ~ 1060 mg
Lundi 18 : 9.5 Klipal (~ 340 mg) + 10 Klipal (~ 360 mg) + 3 Ergix et 10 Klipal (~ 360 mg) = ~ 1060 mg
Mardi 19 : 10 Klipal (~ 360 mg) + 10 Klipal (~ 360 mg) + 10.5 Klipal (~ 380 mg) = ~ 1100 mg (j’ai pas encore avalé ma dernière prise, mais la CWE est déjà prête wink)

To be continued...


Instant RdR (bis)Je précise que malgré mon post qui frise l’apologie, je n’encourage pas l’usage de DXM et puis je rappelle que métabolisme de chacun réagit différemment et que les dosages indiquées dans ce post sont personnels, à ne pas tenter pour les premières fois wink


Merci à ceux qui auront eu le courage de tout lire et désolée pour ce
 
 pavé imbuvable :)  :)


Edit: corrections orthographiques

Dernière modification par Dreamyn (20 décembre 2017 à  02:10)

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Merci pour le témoignage !

Par contre une question : est-ce que tu as réussi a vraiment réduire (ou arrêter) la codéine sur le long terme grâce à cette possible baisse de tolérance ?
Parce qu'en te lisant (j'ai lu vite j'ai peut être raté quelque chose :p ) j'ai surtout l'impression que tu profites du pouvoir de potentialisation du DXM (qui dure très longtemps après la prise) pour réduire tes doses de codéine pendant une petite période et qu'une fois l'afterglow un peu antidépresseur du DXM passé tu reprends ta dose normal de codéine...
Du coup qu'est-ce qui te fait dire que c'est ta tolérance qui baisse et pas tout simplement les effets du DXM en lui même qui te permettent "d'oublier" la codéine le temps de quelques jours ?
Parce que si ta tolérance avait vraiment baissé pourquoi reprendre ta dose de codéine normal au bout de quelques temps ? thinking

Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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@ Cobe, c'est une très bonne question :)
AU final, j'ai jamais arrêté de prendre des opiacés, mais j'ai pas mal réduit mes conso :)

Dans l'expérience n°2, au final je revenais toujours à ma dose de codéine normale du coup mes diminutions peuvent à la fois être liées à la baisse de ma tolérance aux opiacés ou à la à la potentialisation du DXM qui dure plusieurs jours, c'est très juste. J'aurais tendance à dire que mes prises de DXM en "cures" baissent ma tolérance mais que d'un autre coté je l'augmente en continuant de prendre de la codéine, mais après tout, les deux interprétions sont possibles :)

Dans l'expérience n°1 (mais aussi quand je faisais des trips au DXM après mes extra dans l'expérience n°2) je pense que je profitais vraiment de la baisse de ma tolérance opiacée et pas d'un effet de la potentialisation du DXM, puisque j'ai réduit mes doses d'opiacés au final. Pour donner un exemple, quand je suis passée à la codéine, je tapais au moins 600 mg de Skenan par jour ou 0.5 g de came.
Dans l'expérience n°3, j'espère aussi profiter de la baisse de la tolérance opiacée du DXM puisque le but est de réduire les doses à terme, du coup on verra bien :)

Dernière modification par Dreamyn (19 décembre 2017 à  21:53)

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#4 
avatar
L'Apoticaire
Comme un pharmacien, mais en moins bien
21 décembre 2017 à  00:03

Cobe a écrit

Du coup qu'est-ce qui te fait dire que c'est ta tolérance qui baisse et pas tout simplement les effets du DXM en lui même qui te permettent "d'oublier" la codéine le temps de quelques jours ?
Parce que si ta tolérance avait vraiment baissé pourquoi reprendre ta dose de codéine normal au bout de quelques temps ? thinking

Quand ta tolérance baisse, et que tu reprends des opis par dessus après, bah elle monte^^
C'est pour ça^^
Comme quand tu prends une grosse dose d'opis d'un coup, bah ta tolérance elle monte en flèche, mais elle reste pas haute pour toute la vie, après ça redescend à peu près aussi vite que s'est monté, pareil pour le DXM, selon les dosages ça te réduit ta tolérance aux opiacés plus ou moins longtemps, de 1-2 jours à plus d'une semaine, selon comment tu considères personnellement la potentialisation "ressentable" et significative, après cette période écoulée, ta tolérance n'est plus baissée par le DXM et redevient "normale", en tout cas sans action significative du DXM dessus.


J'adore c'que j'fais.

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Dreamyn: j'ai pas bien compris tes dosages de dxm pour tes "cures"?

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@ Bootspopers, pour mes "cure de DXM", je prends 3 gélules d'Ergix (soit 60 mg de bromhydrate de dextrométhorphane, ce qui me fait 0.9 mg / kg de DXM) une heure avant de prendre ma codéine le soir (en diminuant la dose de codé) et je fais ça pendant 2 - 3 jours. Puis après, je fais un break avec le DXM, mais au final je baisse mes doses de codé pendant plus de 2 - 3 jours :)

J'ai fait pas mal de tests avant de trouver la dose de DXM qui donne le meilleur résultat sur moi et savoir de combien baisser la codéine smileJ'ai aussi essayé avec plusieurs prises de DXM par jour, mais j'ai aussi l'impression que ça n'apporte rien de plus, du coup j'en prend qu'une fois. Après, je préfère le prendre le soir plutôt que le matin, parce que la prise de codé du matin c'est toujours celle que je sens le mieux :)

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Merci @Dreamyn pour ton retour d’experience qui m’a rappelé tant de souvenirs.

En effet j’avais remarqué cet effet du Dxm, et comme toi j’utilisais ce dernier pour baisser ma tolerance à la codéine et ca faisait tres bien son job
Spoiler

Aussi, je comprends également la description des effets avec les couleurs mais pour moi la codé c’etait plutot un rouge chaleureux et le dxm un jaune froid aha.
Bref depuis la mise sous ordo la galère de l’addiction a pris le dessus car c’est pas tout rose aha.
Du coup cette histoire de tolérance ca marche avec la plupart des Antogonistes NMDA.
Perso j’ai du me procurer de la ketamine pour essayer de trouver un (legere) euphorie dans le subu... faute de mieux pour le moment
Par contre j’ai pas tout compris tu es actuellement suivie par un addicto? tu consommes toujours de la codeine c’est ca?

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@ Kokie, je suis contente de voir que la description des effets avec des couleurs parle à quelqu'un, je me sens moins seule big_smile  Spoiler

Je suis suivie par une addicto depuis fin septembre. Elle voulais me mettre sous méthadone au début mais je voulais pas du coup on va voir si la sécu accepte un TSO Dicodin. En attendant, je continue à la codé :)

C'est sympa la kéta snort Spoiler :)
Et bonne nouvelle pour toi cette histoire de tolérance ça marche pour tous les antagonistes NDMA, je crois, en tout cas ça marche pour la kéta. J'ai pas expérimenté aussi longtemps qu'avec le DXM mais ma conso d'héro avait diminué "naturellement" quand j'étais à fond sur la kéta :)

Edit: Ah, la fin de la codéine sans ordonnance a salement impacté ma qualité de vie mais ce qui me met le plus en rage c'est que le DXM se soit pris une balle perdue mad C'est une substance unique, sans équivalent. Il va me manquer quand il aura disparu sad Parce que bon, je me fais pas d'illusions, les médecins connaissent guère le DXM, ils en prescrivent presque jamais, du coup les laboratoires en produiront moins et les pharmacies en auront encore moins souvent en stock pasdebol

Spoiler

Dernière modification par Dreamyn (22 décembre 2017 à  10:51)

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Pour moi les effets de la codéine sont de couleur noire/terre/humus, et le DXM est transparent/argenté/lasers RVB (rouge-vert-bleu).

La semaine dernière j'ai moi aussi tenté le sevrage codé (1 cp 1/2 de dicodin) au DXM. Enfin, au début avec du kratom (trois jours), quatrième jour : 1/2 dicodin + deux padéryls plus tard parce que ça suffisait pas -ce fut un peu trop.
Cinquième jour : 150 mg de DXM et 3/4 d'heure + tard un padéryl. J'ai d'abord senti la montée opiacée, puis, ou en même temps -c'est comme si c'était la même chose, a pris place un merveilleux plateau 1. Euphorie du niveau d'un bon joint mais avec le feeling du DXM, je voyais ds ma tête le cacheton orange du padéryl prendre la forme d'un cristal, et autres joyeusetées  psychédéliques de ce genre ... Le fait que j'étais en sevrage a dû jouer sur cette si bonne réception d'un si petit dosage de DXM.

Sixième jour : deux padéryls à 3-4 h d'intervalle chacun. Je ne me sentais pas à l'aise et l'effet "modérateur de consommation" du DXM m'interdisait d'en reprendre (du DXM), alors j'ai pris un peu de prazépam et je me suis senti mieux. Ce n'était qu'un peu d'anxiété. Depuis le septième jour je suis stabilisé à 1/2 dicodin -ça fera presque une semaine.

Voilà. Je ne sais pas du tout si le DXM a vraiment servi à diminuer ma tolérance à la codéine, mais il m'a bien aidé à supporter le manque. Sur le coup il l'a même annulé. J'aurais peut-être quand même réussi à réduire ma dose de codé sans DXM, surtout qu'elle n'était vraiment pas élevée, ma dose de codé (1 dicodin 1/2, donc). L'appréhension a sûrement beaucoup joué ds la difficulté ressenti de ce sevrage et le kratom a joué son rôle aussi, mais le dextrométhorphane m'a permis de souffler un peu en fin de parcours -en tout cas ça a été une occasion de s'amuser. A noter que je prenais aussi du "zaptar" de CBD, ingéré, qui m'aidait à garder la tête froide et qui a probablement potentialisé le DXM.

Je vais rester un petit temps avec mon demi cacheton, puis je reprendrai le sevrage qui je pense sera beaucoup (trois fois) moins chiant. Et en fin de parcours encore un bon petit trip argenté/transparent/RVB pour balayer les dernières cendres du besoin (physique, mais même psychologiquement la codé ne m'a jamais tant plut que ça) opiacé.

Dernière modification par Funkanoïde (22 décembre 2017 à  04:13)


Syndrome. Tweedle-dee-dumb. Hum-drum. Don't succumb !

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Sinon je déconseillerais de prendre du DXM tous les jours, même à petites doses. Certes ça soulage le manque mais si le DXM est bon sur le moment, à long terme ça bouscule pas mal l'humeur. Alors en prendre tous les jours ...
La conclusion de mon expérience est qu'on n'a pas encore trouvé mieux qu'un bon vieux TSO des familles pour faire un sevrage opiacé.

Dernière modification par Funkanoïde (22 décembre 2017 à  04:35)


Syndrome. Tweedle-dee-dumb. Hum-drum. Don't succumb !

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cest sur que de prendre un disso comme le dxm meme a petite dose c’est pas bon pour le corps et l’esprit...
Les TSO sont nos amis

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Au final, j'ai jamais pu analyser "scientifiquement" ma méthode de diminution de la codéine grâce au DXM (expérience n°3), parce que depuis mi décembre, je passe mon temps à switcher d'un opi à l'autre. Je me suis remise à taper un peu de came et mon addicto m'a prescrit du Dicodin (je verrai avec elle bientôt si on met en place un protocole de soin pour ce TSO). Bon, en attendant, je vais essayer de me faire une ou deux semaines de codéine / DXM uniquement, comme ça j'aurai des données pour l'expérience n°3 :)

Ces derniers temps, j'ai quand même utilisé le DXM pour faciliter le passage d'un opi à l'autre, mais bon avec de la came non testée au final c'est pas très scientifique wink

Vendredi matin:

/forum/uploads/images/1517/1517668146.jpg

Vendredi aprèm (après une dose thérapeutique de DXM):

/forum/uploads/images/1517/1517668010.jpg

Dernière modification par Dreamyn (03 février 2018 à  15:42)

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