Mauvais dosage : 1 demi gramme d'ethylphenidate!

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Providence femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, je suis nouvelle, mon probleme dans la vie c'est que je manque d'energie...de motivation. Diagnostiquée TDA il ya 3 ans, je suis sous traitement de ritaline ( dose maximale autorisee)  après avoir essayé le concerta.
Cependant ma biodisponibilité semble vraiment peu normal : il me faut 2 fois 10 mg toutes les 1 heures et demi, voir 3 comprimés à chaque prise.
Ce qui fait peu ( 6 comprimés par jours en release immédiate )même si j'ai énormément de chance...à quarante ans, de savoir ce que c'est d'etre vivante, pouvoir se concentrer, lire, regarder un film...etc c'est magique...
Comme je n'arrive pas atteindre les 28 jours...j'essaye de retrouver un peu ces moments de pure grâces...j'ai mis beaucoup d'argent et de temps dans le modafinil, Armodafinil...j'ai essayé un peu toute les doses par presque tous les moyens ( pas d'iv)...mais j'ai décidé d'aretter, je sais qu'il faut tâtonner, mais je crois que Je suis arriver à bout de ce tatonement:/
L'annee derniere j'ai essayé des rc en am : piracetam...etc
Idem, rien de rien, juste envie de dormir comme d'habitude.je ne fais qu'attendre ma dose de methylphenidate qui fond malgré mes bonnes résolutions en 10 jours voir 2 semaines...
Et puis il y a une semaine après avoir lu pas mal de choses sur le produit. j'Ai commandé 2 grammes d'ethylphenidate..
Au hasard d'un site: conditionnement peu correct...mais sinon Celà ressemble aux photos.
Reçu aujourd'hui j'étais trop heureuse d'essayer : je me voyais déjà avec une maison nickel, un rangement dantesque...pendant que mes enfants seraient à l'ecole...je suis maman solo de 2 enfants de 5 et 9 ans. Je voudrais tellement qu'ils aient L'image d'une mère dynamique! Cependant et la je sais pas si c'est dû à un manque total de prise de conscience du danger des dosages...ou à mon étourderie naturel...
Je me suis pourtant achetée une balance mais voila : 50 mg celà fait la moitié d'un gramme, voila c'est con, debile...mais j'ai pris 400 mg par voie oral au lieu de 40 mg...puis en plus j'ai repris un sniff de 60... Et enfant un plug de 50mg...
Enfin j'ai réalisé mon erreur! Celà me paraîssait tellement peu....je comprend mieux la balance!
Donc la journée ne fut pas super! Mais à part un léger mal de tête, mal au pif, au ventre et au cul...je ne ressent qu'une légère lassitude... Je suis molle, plus que d'habitude encore!
Mais je ne suis pas plus mal qu'hier sauf que je sens par exemple qu'il ne faut pas que je prenne la voiture.
Je me sens faible!!!
J'ai presque envie de réessayer maintenant...
S'il vous plaît ne me juger pas trop, c'est de l'inconscience, je voudrais juste vivre!
Avez vous des conseils, est ce que la moitié d'un gramme peut être dommageable pour une première fois! Celà va faire 10 heures maintenant!
Merci infiniment de m'avoir lu...

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Psilosophia homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bon clairement ton produit ne devait pas être de si bonne facture; 500 mg d'EPH en une seule prise aurait vraiment pu t'envoyer a l'hosto ou à la morgue. Certainement qu'un phénomène de tolérance croisé a du jouer egalement, vu que t'es traitée au MPH quotidiennement. Pour éviter ce genre d'erreur procure toi une balance au mg ça coûte 20 balles sur internet.
Pour la suite, je te déconseille de continuer à faire joujou avec l'EPH en espérant d'auto traiter, c'est peine perdue. Pourquoi ne pas envisager à nouveau un passage à la forme "libération prolongée" du MPH, le Concerta? Peut être qu'avec une posologie correcte, l'essai sera plus fructueux...

Prend soin de toi, et essaye de ne pas retaper dans ton pochon. T'as évité la plupart des emmerdes potentielles a ce stade la, ce serait son tu refaire pencher la balance de l'autre côté .

Dernière modification par Psilosophia (13 mars 2018 à  20:14)


"Vieil océan, aux vagues de cristal ... tu rappelles au souvenir de tes amants, sans qu'on rende toujours compte, les rudes commencements de l'homme, où il fait connaissance avec la douleur, qui ne le quitte plus."

Les Chants de Maldoror Isidor Ducasse

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Providence femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merci beaucoup pour ta réponse... en fait c’est une mystère pour les neurosciences mais une même molécule peut avoir un effet complètement différent selon sa biodisponibilité.
Ainsi le concerta bien qu’il contienne du methylphenidate, ne me fait aucun effet... et a tout les dosages....
J’ai entendu dire que le futur de la pharmacologie serait la : dans la prise en compte individuelle de la biodisponibilité d’une molécule, enfin c’est un gros travail

Dernière modification par Providence (15 mars 2018 à  14:35)

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Providence femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Milles fois pardon pour ce long post. Voila je voulais profiter d'avoir la " parole" pour aussi exprimer certaines choses.

Est ce qu'un effet totalement paradoxal est possible?
Exemple:
Le methylphenidate sous forme de concerta 54mg me fait dormir et me rend complètement apathique.Alors que cette molécule est connu pour son effet boustant. Une psy m'a dit que celà permettait de confirmer mon diagnostic de tda(h).

La même molécule en libération immédiate va avoir un tout autre effet sur moi.

Donc je ne sais pas si l'ethyethanol que j'ai pris était de bonne qualité mais les 500mg pris le premier jour n'ont pas provoquer une seule palpitation.

Sachant que le produit m'a arraché les naseaux je pense que ce n'était pas de la farine...
Je me rapelle d'une époque qui a duré 5 ans, où à la suite d'un sevrage alcoolique j'avais 4 fois 10 mg de valium par jour, et bien je petais le feu!  A la fin je les prenais comme des bonbons ( tres facile d'en avoir) et c'etait cool, il me fallait juste boire du café...le combo café/ valium etait une pure merveille pour moi. J'étais culottée, vive, sportive!

Pour une alcoolique même abstinente c'etait tres facile d'avoir du valium.

J'ai réussi à faire un voyage seule de presque 6 mois: Vancouver/ san Diego grâce à ce mélange, je n'aurais jamais pu le faire sinon ( trop la trouille). Bon le café Américain ce n'est pas une légende : il n'est pas très fort..mais j'en buvait pas mal et je devais avaler en moyenne 10 pilules de valium10 par jour...
Drogue légal...je ne m'inquietais pas trop.



Maintenant je voudrais juste dire ceci: un jour j'ai tapé "stimulant" sur Google, très vite j'ai lu quelques topics sur  Psychoactif  ; Comme je ne savait pas trop naviguer dessus ( infos super utiles mis en avant) j'ai lu un peu de tout...vite fait.
J'ai fais vite le choix de commander (après avoir acheter une balance à 15 euros) 2 grammes  d ethylphenidate sur le premier site venu, dans ma petite tête bien abîmée par les drogues légales: benzo, alcool, a.d.
50 mg c'était la moitié d'1 gramme. Si, si, c'est possible!
D'où mon premier topic...
Il m'était inimaginable qu'une quantité aussi infime que 40 milligrammes fassent de l'effet.
apparemment celà aurait pu être dangereux. j'ai eu de la chance : poudre frelatée? Tolerance extrême?
Je suppose que pour 99 pour cent des gens :  on s'informe, on discute ( moi je n'ai aucune vie sociale), on y va doucement.
Mais là j'ai joué à la roulette russe sans m'en rendre compte du tout.
Les quantités de poudre ne représentent rien, moi je marchais par cachetons...1 gramme de poudre ça ne me parle pas.
si on veut s'investir dans les RC  (super rapport "qualité effet/ prix").
alors ne surtout pas faire comme moi.

Je partais du principe que j'étais devenu un cobaye rebondissant de spécialiste en spécialiste? Les labos créent un médicament et on voit ce que ça donne... Par exemple on me donne un antihistaminique pour dormir, un antiépileptique (lamictal) pour neutraliser mes humeurs...

Alors pourquoi pas être son propre cobaye? Sauf que la je sèche..et je me fais peur.
Et à nouveau je ne maîtrise rien.
Merci beaucoup de m'avoir lu.

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Harfonte homme
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Salut,

Y'a un truc qui m'échappe.

Tu dis avoir une balance et avoir avalé 400 mg.
Faisons abstraction du fait que 500mg = 1/2 gramme, pourquoi avoir avaler 400mg quand les dosages "conseillés" sont de l'ordre de :

ORAL

Seuil : 10 - 20 mg
Léger : 20 - 40 mg
Commun : 40 - 80 mg
Elevé :  80 - 120 mg
Très élevé : 120 mg+

(source : https://psychonautwiki.org/wiki/Ethylphenidate)

J'espère que tu as quand même fait un test allergique parce que quand tu dis

Au hasard d'un site: conditionnement peu correct...mais sinon Celà ressemble aux photos

on dirait que tu dis t'être basé sur l'aspect du produit pour t'assurer que c'était bien de l'EPH que tu avais reçu.

j'ai pris 400 mg par voie oral au lieu de 40 mg...puis en plus j'ai repris un sniff de 60... Et enfant un plug de 50mg...

Enfin j'ai réalisé mon erreur! Celà me paraîssait tellement peu....je comprend mieux la balance!

Je suis pas sûr d'avoir compris... tu as pris 400mg par erreur d'interprétation de la balance ou parce que 40mg te semblait être "une trop petite quantité de poudre" ?  thinking

Et les 60mg en sniff et le plug de 50mg ont donc bien été pesé eux ?

Si je te suis, tu t'es envoyé quasiment un demi gramme en oral, et comme si ça suffisait pas tu t'es envoyé par dessus 60mg + 50 mg ??

Je ne porte aucun jugement (bien sûr que ça ne sonne pas RDR tout ça mais tu sembles avoir conscience de tes erreurs), je ne comprends juste pas vraiment ce qu'il s'est passé, donc si tu peux m'éclaircir :)

je devais avaler en moyenne 10 pilules de valium10 par jour...

J'ai aussi gobé des valiums 10mg dans de telles quantités lorsque j'avais une tolérance élevée. D'ailleurs consommes-tu toujours des anxiolytiques ? ça pourrait expliquer le fait que tu puisses t'endormir malgré la ritaline ou que ta prise d'EPH ne t'a pas fait partir en crise d'angoisse.

Est ce qu'un effet totalement paradoxal est possible?

Dans mon cas, les opiacés / benzo me "stimulent" parce qu'ils me désinhibent et les stimulants me "calment" parce qu'ils me permettent de me concentrer et donc de rester en place.

Les labos créent un médicament et on voit ce que ça donne... Par exemple on me donne un antihistaminique pour dormir, un antiépileptique (lamictal) pour neutraliser mes humeurs...

Les antihistaminiques sont parfois prescrit (et même sans ordonnance s'agissant du donormyl) pour dormir de part leur effet sédatif et parce que n'induisant pas de dépendance contrairement aux benzo.

De même que le lamictal, que je ne connais pas mais dont une recherche google précise que c'est prescrit dans "la prévention des crises épileptiques et la prévention des troubles de l'humeur"

Donc rien n'anormal d'un point de vue utilisation d'un médicament dans le cadre de sa prescription. (après si tu as besoin ou non de tels médicaments, ça c'est une autre histoire mais je ne suis pas médecin ni habilité à exprimer le avis médical).

Dernière modification par Harfonte (15 mars 2018 à  15:46)

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Providence femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour Harfonte,
Merci pour ta réponse...

Oui je me suis mal exprimée, j’ai acheté une balance dont j’ignorais le fonctionnement et je l’utilisais la première fois ou j’ai reçu l’ethylphenidate.
J’avais hâte d’essayer...et la j’ai très honte mais je me suis aperçue que je n’arrive plus à convertir!
J’ai oublié un 0! Ou 2 je sais plus...

Donc seuil:j’ai compris 200mg ( pour moi)
Je voulais commencer (après un petit test allergique) avec le seuil commun de 50 mg qui sont devenu 500mg!
Pratique : la moitié du paquet... finalement pourquoi faire, la balance?!
Le pire c’est que je n’arrivais pas a utiliser celle ci...je me suis mis sur gr. Je n’etais Pas très fiere car cette balance, j’y comprenais rien et le poid variait sans arrêt.
De nature impatiente j’ai ingéré dans un peu d’eau environ 400mg. Il me restait un peu plus de la moitié! Au bout de 10 minutes ce fut sympa, n’etant Pas habituée je crois avoir ressenti une « montée » puis 20 minutes plus tard : j’etais Tellement fatiguée que j’ai décidé d’essayer un autre passage! Donc avec un système de « tare » qui me semblait plus sérieux...j’ai pris 60 mg en sniff: mais toujours rien...j’avais les chocottes car je n’arrivais pas vraiment à peser : je comprenais rien à cette balance et je crois que j’etais Pas en état de comprendre à ce moment.

30 minutes plus tard, j’essaye un plug ( pour l’armodafinil c’etait La seul « voie potable » mais c’etait 150 mg ou 200 pour le moda, donc je me perds dans mes repères...j’arrete Tous a 15 heures pour faire bonne figure à la sortie de l’ecole, mais je me sens bien parano.

J’ai fais n’importe quoi..,apparemment cela aurait pu être grave!
de plus ( je n’arrive pas à faire de copier coller avec ton message) la lettre des 2 grammes était entrouverte...
les pochons semblaient intact,mais je crois que je me suis dis que c’etait Peut être un placebo... mais mon dieu a l’heure ou j’ecris Que j’ai mal au nez!!!c’est horrible!
Ensuite vers 23 heures j’ai pris 40 mg de valium et 3 Donormyl...
(J’ai pour le valium un grand amour, seulement depuis la ritaline je n’en prends presque plus). Plus besoin!
Ce matin je me suis réveillée vers 5 heures,
J’ai finis le paquet ( la, il y a eu beaucoup de gâchis... et je ne pense pas avoir dépassé 20 mg, j’ai réessayé la balance avec un peu plus de succès)en parachute avec du papier toilette(le para:une première!).
Rien...
J’emmene Les enfants à l’ecole...et je reviens dare, dare...je me sens faible et pas en état de conduire.
Un plug de 20 : rien...
Puis à 11 heures je me décide pour le sniff à nouveau et la c’est super cool!
En plus ça dure presque 3 heures!
Je décide d’aller faire des courses avec mes enfants, ma fille me trouve bizarre, » j’ai l’ai enrhumée » mais je parle avec tous le monde, j’essaye de faire de l’humour et ça marche!aujourd’hui j'ai Réellement été drôle!
On passe une super soirée à rigoler, à faire la cuisine ( ce que je ne fais jamais)
pour le coup cela ressemble un peu à la ritaline mais en plus festif  , plus brouillon aussi, et je sens que je peux partir en vrille à tout moment..toutes les heures je prends 20 mg en sniff ( c’est le martyre mais je m’habitue).
J’ai trouvé mes enfants tellement heureux! Tellement différent. Une mère qui plaisante,
Qui parle aux autres, qui lit des histoires.
Je ne suis rien d’autre qu’une mère depuis 10 ans (pas de papa, nous sommes 3)alors si je peux leur donner ça. Une maman qui parle, qui informe, qui éduque, qui relativise, une maman fofolle qui sait où sont les limites, qui ne baisse pas les bras)
Ma fille m’a dit qu’elle était fière d’avoir une mère comme moi ce soir!
Histoire d’un soir?! Quelques mois...
Histoire qui va mal finir...pour sûre !

Pour l’histoire des médicaments utilisé pour leur effets secondaires.

Il me semble bien, pour le lamictal, que celui ci a reçu son AMM à la fin des années 90 pour traiter les troubles manioco dépressif.Au début c’etait Juste un anti epilectique.

Le viagra est un bon exemple aussi, au départ il etait prévu pour les angines de poitrine!
Ce qui a changé ma façon de voir c’est le livre du docteur Ameinsen, « le dernier verre » il s’est servi de ses connaissances de medecin, il s’est pris pour cobaye.

le baclofene, a l'origine Un myorelaxant va certainement recevoir son AMM.
Alors moi qui n’est aucune connaissance, je voudrais continuer un peu à chercher...
L’ethylphenidate est dangereux pour moi, je pense qu’il est trop addictif, et mes narines ne vont pas supporter. Pourquoi ça marche si bien par le pif???
Même si je vis 20 ans de moins, je m’en fiche, car ce n’est pas une vie. Il
Faut essayer. Mais surtout pas comme moi! Qui ne réfléchit pas beaucoup.

J’ai essayé le full mindness sur les conseils de mon neurologue mais j’ai réussi à entrevoir l’effet bénéfique seulement avec la ritaline.
Merci beaucoup de m’avoir lu.

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Cynder homme
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Salut,


J'ai utilisé l'EPH et l'Isopropylophénidate pendant des mois en dosage fonctionnel.
Les surdoses me font piquer nettement du nez et créent l'effet inverse. Et la surdose avec l'IPPD c'est a 5 ou 10mg près. Avec l'EPH un peu plus, pour moi en tout cas.
Il y a certains produits, monter la doses ne fait qu'augmenter les effets secondaires indésirables. Bon ton cœur n'a pas explosé, c'est plutôt bien.

Je vois que tu es en galères avec tes dosages. Peut-être devrais-tu faire à tâtons, et doucement. Surtout qu'avec 400mg en para tu as du exploser direct ta tolérance. Songes à faire une pause, avis perso.

Pourquoi ne pas parler de tout ça avec le doc qui te prescrit la ritaline?

Bise
Prends soin de toi,

Cynder

"Je suis un pack de bien-pensance."

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Harfonte homme
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Je suis d'accord avec Cynder vis à vis du fait qu'il serait judicieux de parler à ton prescripteur de ritaline. C'est surtout quand je lis le passage suivant que je ne peux m'empêcher de penser qu'une dépendance peut très rapidement s'installer :

J’ai trouvé mes enfants tellement heureux! Tellement différent. Une mère qui plaisante,
Qui parle aux autres, qui lit des histoires.
Je ne suis rien d’autre qu’une mère depuis 10 ans (pas de papa, nous sommes 3)alors si je peux leur donner ça. Une maman qui parle, qui informe, qui éduque, qui relativise, une maman fofolle qui sait où sont les limites, qui ne baisse pas les bras)
Ma fille m’a dit qu’elle était fière d’avoir une mère comme moi ce soir!

Il y a tout un tas de raisons pour lesquelles je pense sincèrement que ce produit risque de provoquer davantage de problèmes que l'inverse mais ce que je dis là est une évidence.

Je pense surtout au jour où, pour une raison ou un autre, tu n'es plus en mesure de te procurer le produit (plus proposé par les shops, manque de moyens et j'en passe), tu ne puisses envisager de retrouver cet état sans produit.

Je ne suis pas du tout en train de te dire "arrête" mais quand je te lis je constate que le produit te plait, et étant une substance, somme toute, très proche du methylphenidate (que tu te vois prescrire), penses-tu que tu pourrais te contenter de ce dernier, s'il était possible de te voir prescrire plus que la dose max autorisée ?

Je n'ai pas vraiment de réponse quant à la possibilité te concernant, mais je sais par contre qu'il est possible de faire des exceptions / dérogations (je parle de manière générale, pas de ritaline) au regard de la loi Française, s'agissant de cas pas cas. Visiblement ton traitement ne te convient pas en l'état, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune autre solution envisageable sans sortir du cadre légal.

As-tu fait part à des professionnels de santé, de ce que tu nous expliques, ici-même ?

Sinon, as-tu entendu parlé de ces "nouveaux" traitements qui se sont montrés efficaces dans le cas TDAH, comme le mazindol ? (il y en a un autre je crois me souvenir mais me souviens plus du nom).

Aussi, tu as parlé de "full mindness" (je te reprends, il s'agit de "mindfulness" ou encore "méditation pleine conscience"). J'ai moi même pratiqué (et pratique toujours) cette forme de méditation pour un TDA et il y a énormément de bénéfices. Par contre, il s'agit de trouver un thérapeute compétent (moi c'était un psychologue spécialiste des TDA) qui puisse "t'apprendre" comment pratiquer.

Dernière modification par Harfonte (16 mars 2018 à  14:43)

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Providence femme
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Pardon j'arrive pas à faire des copier coller.
Merci beaucoup cinder pour ta réponse..qui me fait réfléchir, je me sens moins seule.je ne peux pas parler de tout Ca avec mon neurologue que je connais très peu et mon médecin traitant...pardon mon message est long encore:

mon neurologue m'accorde un rendez vous par an, pour un renouvellement d'ordo, ensuite mon médecin me fait 6 mois d'ordonnances d'un seul coup! donc je le vois 2 fois par an...il ne m'a pris la tension qu'une fois et ne m'a JAMAIS posé de questions en rapport au traitement. J'hallucine un peu...
Jamais fait d'examen du coeur non plus...
J'estime avoir eu une chance considérable au vu de tout ce que je peux lire sur le net, d'avoir trouvé ce spécialiste très demandé, il m'a fait confiance et apres une prescription de concerta qui s'est révélé inutile et dont je lui ai fait part il m'a envoyé par courrier une ordonnance pour 6 comprimés xr de ritaline! ( le Max autorise!)J'ai apprivoisé la ritaline et je n'ose plus bougé une oreille depuis... Je ne peux revenir en arrière.
Je ne veux pas prendre le risque de perdre ces morceaux de vie.
Surtout quand même qu'on me regarde bizarrement à la pharmacie..,

Je m'en sers comme d'une potion magique : si j'ai un rendez vous pour la scolarité de ma fille, pour pouvoir ecoûter plus d'une phrase sans décrochée.

Mais surtout Le soir c'est très important, car au lieu d'abrutir mes enfants devant la tele, nous faisons des jeux...nous lisons mais la Ca veut dire 40 mg..

Parfois J'écourte vite des visites ou discussions car je sens que je pars, a l'intérieur de moi même et que je ne serai plus qu'une marionnette..

avant la ritaline : je ne parlais pas, seule avec ma fille, A 5 ans elle ne pouvais construire une phrase.
C'est juste qu'il y a environ 13 jours / mois à gérer sans et c'est dur.
D'ou mes recherches sur les RC...

D'ailleurs pour revenir à la suite de mon histoire avec d'ethylphenidate : j'ai vécu une journée incroyable...de bien être, c'est la première fois que je consomme une drogue de manière festive!
A plus de 40 ans. Je n'ai jamais recherche le plaisir finalement avec mes dépendances...

C'est incroyable le rapport qu'on a aux produits dits addictifs.

J'ai toujours voulu fumer des cigarettes: aux pauses clopes, avec mes copains de classes, puis lors des pauses au boulot si fédératrices qui ne peuvent se faire qu'autour d'une clope...( pour moi).

Je me forçais mais vraiment j'avais du mal. Je n'arrivais pas à devenir accros??!!j'essayais pourtant!

Les joints? Idem, j'ai essayé mais après avoir vu des araignées partout et du sang coulé du plafond...je me suis résolue à faire semblant de tirer sur un joint que je n'aurais jamais refusé...
par contre...

J'ai découvert l'alcool à 30 ans ! En deux mois je suis passée du sage verre deshinibitateurs,A la vodka dans une bouteille d'eau que je trimballais partout.

J'ai été virée, et la je buvais du matin au matin...j'aurais continué jusqu'à la mort cette consommation astronomique si je n'avais pas eu la chance de rencontrer un médecin qui m'a,fait rentrer dans un tres bonne maison de sevrage, "une école pour les alcooliques"...dans les environs d'evreux...

Pourquoi pas la cigarette? Ni l'herbe.
Mystère!
Ce qui est étrange c'est que je n'est jamais recherché le plaisir...l'alcool c'était compulsif.
Le meilleur des anxiolytiques que je mélangeais avec mes lexomil.

Mais la journée d'aujourd'hui où j'ai snifé le reste de mon ethylphenidate, etait incroyable, un grand sentiment de bien être, des moments de grâces où je cherchais des formes dans les nuages avec mon fils. J'ai vu un papillon ( un vrai), juste un tout petit papillon, et j'ai réussi à le regardé... Enfin celà paraît ridicule...et surtout j'allais parler avec tout le monde..plus de parano, réplique facile. J'étais prolixe, heureuse...

Et puis je m'absentais de plus en plus souvent pour être sure que ces moments perdureraient. Avec mon petit Pochon, et puis ce soir vers 20 heures plus rien...
j'ai connu, un genre de malaise, de mauvaise humeur, de déprime...
J'en suis la...et Harfonte tu as tout à fais raison, si j'avais encore de la poudre je me serai pas encore arrêté.
Peut que je peux essayer plusieurs produits, que je prendrai les uns après les autres pour eviter la Tolerance.
Le MAZINDOL, alors il y a d'autres potions peut être!
Merci pour ta tres bonne analyse Harfonte. Tout est dis.D'ailleurs ce soir j'ai fais opposition sur ma carte bleue...et je m'en mords déjà les doigts!

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Cynder homme
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mon neurologue m'accorde un rendez vous par an, pour un renouvellement d'ordo, ensuite mon médecin me fait 6 mois d'ordonnances d'un seul coup! donc je le vois 2 fois par an...il ne m'a pris la tension qu'une fois et ne m'a JAMAIS posé de questions en rapport au traitement. J'hallucine un peu...
Jamais fait d'examen du coeur non plus...
J'estime avoir eu une chance considérable au vu de tout ce que je peux lire sur le net, d'avoir trouvé ce spécialiste très demandé, il m'a fait confiance et apres une prescription de concerta qui s'est révélé inutile et dont je lui ai fait part il m'a envoyé par courrier une ordonnance pour 6 comprimés xr de ritaline! ( le Max autorise!)J'ai apprivoisé la ritaline et je n'ose plus bougé une oreille depuis... Je ne peux revenir en arrière.

Ouais...
Mouais.

Bon, je maintiens que tu devrais en parler à un toubib, t'as cas en choisir un autre, ca coute pas grand chose (20 ou 30 balles?) et peut-être le jeu en vaut la chandelle.
T'es en train de dire  "la ritaline change ma vie mais je tente 150000 autres produits"  et t'as même surdosé de l'EPH ce qui est super dangereux. En plus l'éthyphénidate est connu pour être accrocheur niveau craving, et on est jamais à l’abri de produits de coupes foireux. Puis ca empêche de dormir à fond c'est pas top niveau bien-être si tu gères mal.

Je maintiens ce qu'a dit Psylosophia, Harfonte et moi-même sur un ajustement de ton traitement actuel qui au final semble fonctionner.


Bise

Cynder


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Merci pour ta réponse...en fait j'ai utilisé (je me rends compte maintenant) ce site pour des raisons contraires à son existence...
L.esprit ROR m'a échappé.
Juste une (des) dernière (s)question, comment arrive tu a résisté à l'envie de reprendre un stimulant?
Pense tu que c'est parfois une question de volonté/ personnalité? as tu l'impression de prendre des risques?
Je pensais que si il y avait des "faux produits" ceux ci étaient inoffensifs...juste une sorte de Placebo? Bonne journée.
Comment vois tu les R.C?
Merci beaucoup.
Bonne journée.

Envoyé de mon iPad

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Harfonte homme
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Providence a écrit

Merci pour ta réponse...en fait j'ai utilisé (je me rends compte maintenant) ce site pour des raisons contraires à son existence...
L.esprit ROR m'a échappé.
Juste une (des) dernière (s)question, comment arrive tu a résisté à l'envie de reprendre un stimulant?
Pense tu que c'est parfois une question de volonté/ personnalité? as tu l'impression de prendre des risques?
Je pensais que si il y avait des "faux produits" ceux ci étaient inoffensifs...juste une sorte de Placebo? Bonne journée.
Comment vois tu les R.C?
Merci beaucoup.
Bonne journée.

Envoyé de mon iPad

Je sais que tu n'adresses pas directement à moi mais je vais te répondre :

- Moi je ne résiste pas l'envie de reprendre un stimulant. C'est simple : quand j'ai envie (genre vraiment envie), je reprends.

Après, beaucoup de facteurs vont jouer sur mes envies ou non :

- le type de produit (par exemple et contre toute attente, la cocaine ne provoque pas chez moi de craving monstrueux, mais l'a-pvp si ... au point où j'ai le plus souvent consommé de la cocaine pour calmer mon craving d'a-pvp lorsque j'étais en rade)
- L'état psychologique du moment : L'exemple juste au dessus est un exemple d'une période où je n'étais pas forcément très heureux ou bien dans ma peau. Aujourd'hui je consomme toujours des stimulants RC mais 4 ou 5 prises insufflées sur la journée, en micro doses (ça limite l'euphorie dans mon cas, mais maintient alerte quand même. ça évite ainsi l'effet yoyo trop marqué avec l'humeur. Plus tu monte "haut", plus tu vas avoir l'impression de redescendre "bas")
- La façon dont tu consommes : Fumer / vaporiser un stimulant est bien moins contrôlable que le sniffer ou l'ingérer (ex : cocaine vs crack)


En outre, la seule façon pour moi de résister à l'envie de prendre un stimulant, c'est d'en stopper toute consommation, de manière radicale. Pas de réduction progressive qui ne m'apporte que frustration et qui me conduit toujours à revenir aux dosages initiaux.

Le craving est souvent horrible, à en devenir fou, à chercher par tous les moyens une dernière petite trace, enfin surtout, à complètement oublier / te moquer du fait qu'au départ j'ai entrepris une démarche d'arrêt / de sevrage. Je vais être léthargique 4-5 jours (et dormir jusque 15h par nuit), mais l'énergie finit par revenir. Après il faut trouver des choses à faire pour garder le moral (comme le sport ou faire des activités qui occupent l'esprit)

Comment je vois les RC ? perso j'ai 10/10 à chaque œil donc je ne me suis jamais vraiment posé la question coolbig_smilebig_smile

Dernière modification par Harfonte (17 mars 2018 à  12:00)

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Providence femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 13 Mar 2018
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Merci!
En outre, la seule façon pour moi de résister à l'envie de prendre un stimulant, c'est d'en stopper toute consommation, de manière radicale. Pas de réduction progressive qui ne m'apporte que frustration et qui me conduit toujours à revenir aux dosages initiaux.

Lorsque tu arrives à prendre la décision d'arreter un produit, il faut donc que tu sois dans une phase "équilibrée p'de ta vie .
Je suis tout à fait d'accord avec toi :c'est tout ou rien : "arrêt définitif et total..."c'est pour ça que je suis bien contente de ne pas avoir connu le baclofène!

Mais moi je n'y suis jamais arrivé seule , il a fallut "m'enfermer". (Alcool). Et la souffrance physique à été à chaque fois terrible!
Une fois j'ai rencontré un homme bien décidé à m'aider et je crois que celà aurait pu marcher, mais à la première rechute, il a baissé les bras...

Si tu arrives à surpasser le craving, c'est un instinct de survie...? Une belle rencontre? Une situation cool?
Car apparemment il est facile d'avoir accès aux RC. Comment gérer cette détresse sans se faire enfermer.
Volonté alors? Pourtant pour avoir rencontrer  dans mes différentes cures des gens formidables au caractèresbien trempé.
J'ai parfois l'impression que la volonté n'a rien à voir dans les rechutes, c'est comme un genre d'allergie.
le,souvenir du désespoir de certaines personnes bien décidées à arrêter, ayant envie de vivre,
Ayant tout pour etre heureux comme on dit. Ces regards où se confondent l'espoir et la résignation ne me quittent pas. Des hommes, des femmes, avocats, médecins, architectes,infirmiers...cols bleus blancs ou vert...au moins pas de discrimination.
Non ce n'était pas une question de volonté.
Merci pour ta réponse bonne nuit.

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Harfonte homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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144 messages

Providence a écrit

Lorsque tu arrives à prendre la décision d'arreter un produit, il faut donc que tu sois dans une phase "équilibrée p'de ta vie

A justement, non. C'est même complètement le contraire.

4 cas de figure personnels :

- Le 1er cas est celui où j'ai tellement abusé, que je culpabilise tellement, que j'ai pris des risques et qui est donc de l'ordre de ma volonté de préserver ma santé car j'étais dans une spirale d'auto-destruction soit parce que :  je deprime, je suis dans une phase tellement stressante que tout petit stress supplémentaire est un calvaire, j'ai des douleurs ou gênes inabituelles (comme au coeur par exemple, enfin plutôt l'impression d'avoir le coeur fatigué), etc...

- Le 2ème cas c'est parce que ça vient envenimer mes relations personnelles ou parce que ça pouvait compromettre ma relation amoureuse, ou plutôt la confiance qu'on pouvait m'accorder

- Le 3ème cas, tolérance tellement élevée que la seule solution c'est de faire une pause pour retrouver des effets agréables, et éviter de pousser les dosages trop haut, qui sont dangeureux et souvent induisent des troubles psychotiques

- Le 4ème cas, je tombe en rade et je n'ai d'autre choix que de prendre mon mal en patience


Donc je viens de te citer 4 cas de figure où c'est par contrainte que j'ai du "arrêter" (j'y suis toujours revenu au bout du compte), ou faire des pauses.

Mais toutefois, je ne contredis pas ce que tu as dis à propos du fait qu'aller mieux (comme une belle rencontre en effet mais pas que ...) facilite surement la démarche. Seulement, ce n'est que depuis quelques semaines que je considère être en bonne voie (malgré de récents événements perso traumatisants émotionnellement), et je fais aussi beaucoup de sport depuis, et il est vrai que j'ai drastiquement réduit ma conso et le craving est bien moins présent et moins intense.

Dernière modification par Harfonte (18 mars 2018 à  02:00)

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Cynder homme
: )
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Jul 2017
378 messages
Salut Providence, salut Harfonte :)

Providence a écrit

Juste une (des) dernière (s)question, comment arrive tu a résisté à l'envie de reprendre un stimulant?  as tu l'impression de prendre des risques?

Et bien, pour moi la meilleure façon c'est de pas en avoir. Le craving est souvent horrible. J'ai tout jeté le mois dernier, sauf un que j'arrive à ne pas toucher/pas redrop, très fonctionnel et froid (ippd).
Mais l'éthylphénidate (et plein d'autres) ont un côté un peu "chaud" et réconfortant que j'aime trop pour ne pas redrop non-stop quitte à me mettre en danger.


Du coup le mois passé j'ai  foutu aux chiottes tous les produits qui pour moi sont ingérables, après un passage aux urgences complètement défoncé et parano. Puis les hallucinations désagréables des stims ne me manquent pas. Ni les gens qui parlent dernière la porte, ou dans les autres pièces de chez moi, tu vois? smile
Et oui, j'ai pris des risques et avec le recul je trouve ça idiot.


Providence a écrit

Pense tu que c'est parfois une question de volonté/ personnalité?

Question dangereuse. Je dirais que c'est possible. Sauf qu'il faut pas baisser les bras pour autant et se dire "putain je vais rester pour toujours dans un cercle vicieux sans pouvoir rien y faire car c'est dans mes gênes".


Comment vois tu les R.C?

J'ai testé un dérivé de ritaline (isopropylphénidate), et ca a changé ma vie. J'étais dans une passe suicidaire suite à une rupture douloureuse, et j'ai du me sevrer de la personne, en quelque sorte. J'ai consommé pendant 3 mois à dose thérapeutique, je pleurais plus, j'abattais un travail de titan, ca a été une super béquille. Puis j'ai testé d'autres trucs de mon shop, cathinones et éthyphénidate, et c'est tombé à un moment ou j'ai eu un contact avec mon ex et ou j'ai fait une super mauvaise réaction à un anti dépresseur, j'ai quitté mon quotidien pour passer mon temps à sniffer H24.
Bref, ça à été une super béquille pendant un moment, puis c'est devenu dangereux et nocif quand j'ai plus pu gérer.
Et j'ai arrêté à cause de la santé autant psychologique que physique.


Je pensais que si il y avait des "faux produits" ceux ci étaient inoffensifs...juste une sorte de Placebo?

Non, non. Certains sont actifs à quelques milligrammes, voire moins pour certains RC benzo ou noid.


Bon, beaucoup de blabla qui j'espère pourront être utiles,  Harfonte à couvert beaucoup de tes questions et je vais pas répéter : )
A te lire tu as des tracas d'addictions, as-tu déjà vu un addictologue?

Tu parles aussi des cols verts, bleus, blancs, certains d'entre eux sont super et sans jugement, il faut les trouver. J'ai été agréablement surpris quand j'ai parlé de mes prises de produits à mon généraliste et je t'avoue que ca m'a fait du bien psychologiquement.


Prenez soin de vous,

Bien amicalement

Cynder

Dernière modification par Cynder (18 mars 2018 à  08:10)


"Je suis un pack de bien-pensance."

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
France
champi vert2champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

L'automédication... Peut quelquefois être dangereuse !!!

Je t'engage à en discuter avec ton médecin traitant mais de façon assez naïve en lui,disant par exemple que tu as découvert sur internet des magasins qui,vendent des produits " qui ressemblent au Methylphenidate ".

Tu peux lui parler de l'ethylphenidate, de l'isopropyl voir du Modafinil ( mais cette dernière est la molécule la plus contrefaite, c'est très rare de tomber sur la bonne molécule et non pas sur un erzatz ), en disant que tu hésites de les utiliser en complément de la Ritaline ( dont les doses, même maximum, semblent un peu faible par rapport à ta tolérance au produit ).

Avoir un avis médical ne pourra que t'eclairer sur tes futurs choix.

Il y a beaucoup d'escroquerie dans ce milieu et il peut arriver qu'une molécule vendue ne soit pas celle annoncée.

Je te conseille d'aller sur Reddit... C'est un site qui regroupe des informations sur les shops et prévient les usagers en cas de scam ( de site escroc ou simplement ayant de mauvais produits ).

Tu pourras ainsi déterminer le ou les shop dans lequel tu peux faire tes achats en ayant le maximum de probabilité de tomber sur le produit que tu as acheté ( et non pas de la farine/sucre, un produit tiers voir le bon produit issu d'une synthétisation ratée,... ).

Une fois le produit en poche ( je te conseille de consulter la liste des stupéfiants pour vérifier que les,produits sur lequel tu te portes ne sont pas interdits ), il est vital de t'informer sur les dosages à utiliser  !!!

Heureusement que ton produit ne devait pas être de bonne qualité car décupler la dose peut engendrer des effets indésirables très important pouvant mener jusqu'au décès de l'usager.

Tu as également la possibilité de faire tester les produits que tu achètes mais sans ressentir d'effets secondaires inhabituels ou désagréables, ces analyses sont payantes.

Je te conseille de peser plusieurs fois afin d'être sûr de la dose que tu vas ingérer.

Dans le cas où tu utilises l'inhalation ( le sniff ) comme ROA, Je te conseille de te laver le nez au sérum physiologique et de passer une crème cicatrisante ( comme le Cicatryl par exemple ) matin et soir sur tes narines !!!

Cela protégera tes narines de l'agressivité du produit que tu inhales.

Je te conseille de pratiquer ces lavages/soins avec chaque produit qui serait amenés à etre inhalés.

Je confirme que le mindfullness ou méditation de pleine conscience peut donner de bons résultats mais il est nécessaire d'avoir un bon initiateur et les moutons noirs ( les personnes qui font cela dans un cadre de domination/soumission ) sont nombreux... Il est important de se tourner vers un médecin " reconnu " pour se faire initier à cette pratique !!!

Prends soin de toi et de ta petite famille,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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