La dernière étape du sevrage : de pas grand chose à rien du tout

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OrgaWZ homme
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Bon, après une rechute monstrueuse ces jours ci (je suis dans la coke depuis une dizaine d'années environ, basée principalement et shootée de temps en temps), je me rends compte que depuis deux ans que j'essaie d'arrêter je suis TOUJOURS dans le même schéma.
Soit je lutte pendant une ou deux semaines contre le manque et contre des cravings MONSTRUEUX en ne consommant absolument pas, auquel cas je compense énormément avec l'alcool, la fumette, des benzos divers et quelques opis, mais, bien souvent, c'est pas fameux, je dors moins d'une dizaine d'heures dans la semaine étalées n'importe comment n'importe quand, j'ai le moral à moins douze et les nerfs à vif.

Soit je tiens en m'autorisant des quantités homéopathiques, genre un demi gramme tous les deux jours, sur lequel j'offre un peu à un pote en général, mais même ça c'est problématique au quotidien, mes conneries des dix dernières années ont fait que je suis retourné chez mes parents (j'ai quasiment 30 ans), j'ai du sursis/mise à l'épreuve pour la C donc aucun biz possible surtout que même si je continue à consommer je suis très loin du milieu du trafic depuis quelques années, j'ai une saisie administrative sur mes comptes ET sur les quelques prête-nom qu'il me reste, et mes seuls revenus c'est le RSA et un cachet d'artiste (200 à 400e) tous les deux ou trois mois en moyenne.
Mais invariablement, au bout d'un moment plus ou moins long, je craque et je me fais une session "comme avant", à plus de cinq grammes voire dix, sans décrocher de la bouteille tant qu'il en reste. Sauf qu'avec le temps, la descente arrive quasiment dès que j'ai recraché la fumée, même si je mets des pavasses de 0.2/0.3, voire plus. Pourtant j'ai des poumons presque hors norme, je suis aussi tapeur de douilles au quotidien, et je base au bica ou en mélangeant un peu d'amo avec de l'eau (pour faire comme l'amo Hollandais peu concentré et avoir moins besoin de rincer) en rinçant à chaud plusieurs fois, du coup j'arrive à aspirer des quantités de fumée assez invraisemblables. Je me suis mis à consommer en quantités problématiques tout ce qui pouvait atténuer les mauvais effets de la coke : alcool, benzos à outrance, en y ajoutant quelques opiacés par ci par là, op, sken ou oxy en général vu que c'est ce à quoi j'ai accès.
Objectivement, ça fait longtemps que la balance plaisir/conséquences négatives penche du côté des sales conséquences, les descentes sont devenues atroces, et commencent avant même d'avoir
consommé quand j'ai de quoi acheter qu'un quart de gramme ou même moins (ici, certains "fours" font des 10 euros de C, et ça arrive qu'elle soit tout à fait correcte, sinon quasiment partout t'as des quarts de gramme à 20 balles, et la qualité reste la même que tu prennes 20 balles ou dix grammes, sans juste milieu la plupart du temps, soit c'est absolument dégueulasse soit c'est très bon. Souvent quand ils font des 10 euros par contre elle est un peu plus coupée que toutes les autres quantités).

Ca fait un peu plus de deux ans que je lutte pour arrêter, là sur la dernière année j'y suis presque, je ne consomme plus régulièrement, j'y laisse rarement plus de 40 balles dans le mois et certains mois j'en achète carrément pas, ce qui est une victoire retentissante, mais le problème c'est qu'une fois tous les deux, trois, quatre mois, je rechute parce que je me dis "ho mais c'est bon t'es tiré d'affaire, tu peux te permettre de rigoler un peu un jour ou deux, ça va pas te remettre dedans". Sauf que je finis toujours par gober trop de benzos à la descente du premier keps, et ça me file envie d'aller chercher un autre pochon, ce que je finis toujours par faire. Et à partir de là c'est la spirale infernale, je base, j'avale des benzos pour descendre, du coup je reveux de la C, et ainsi de suite, et je finis par perdre totalement le contrôle. Jusqu'à par exemple finir par menacer un ami d'enfance avec un couteau à beurre à bout rond, à moitié à poil, en proférant des menaces et des insultes affreuses et en même temps totalement incohérentes, en ayant je sais pas combien de grammes de caillou dans la tronche, plus une boîte et demi de valium 10, une boîte de seresta 50 et trois quatre bières fortes, et ça récemment. Et c'est qu'un exemple... Ca peut paraître drôle mais le lendemain quand on vous le raconte croyez-moi ça l'est pas. Et tout ça alors qu'en temps normal je suis profondément humaniste et non-violent, dégoûté de tout ça par ce que j'ai vécu et vu pendant mes années de biz. Mais là apparemment je savais qu'il lui restait un pochon qu'il voulait pas me lâcher à crédit...
Même si en soi c'est assez grave, j'en suis conscient, comme ça m'arrive vraiment rarement, deux, trois, quatre fois dans l'année maximum, du coup ça n'a pas réellement d'impact sur mon quotidien. Même pour les finances, vu qu'en général justement ça m'arrive quand j'ai une rentrée imprévue. Enfin, sauf que j'ai explosé ma tolérance aux benzos et en étant insomniaque c'est dur à vivre, mais ça c'est une autre histoire.
Du coup, ma question sera simple : comment arriver à gérer et à passer ce cap à la con, où t'es plus dans une conso problématique ni même régulière, mais où le craving reste encore présent au quotidien y compris dans l'inconscient (quand t'en rêves la nuit de la coke, c'est que c'est aussi l'inconscient qui gamberge dessus), et où tu restes vulnérable à une rechute sans en avoir l'impression ? Je n'ai vraiment plus tant d'attrait que ça pour ce produit qui a régi ma vie entière pendant plus de dix ans, du moins consciemment, et j'y trouve plus aucun effet agréable à moins d'avoir au moins cinq grammes pour la soirée et plusieurs boîtes de benzos costauds à côté, c'est ça le pire !
Au début de mes tentatives de sevrage, ça m'est arrivé d'aller chercher un pochon au quartier en pleurant, parce que je savais très bien que ça serait une demie heure, une heure maximum de plaisir pour des heures de descente atroce, horrible, invivable, à plus pouvoir parler, les yeux au plafond tout tremblottant d'envie dans un coin, pourtant j'ai pas réussi à pas y aller. C'est malheureux quand même !

J'ai tout essayé, j'ai été suivi en CSAPA, suite à une injonction thérapeutique pour éviter un an de taule la première fois, et de mon plein gré beaucoup plus récemment, à chaque fois je me suis retrouvé face à des gens qui ont épuisé toutes leurs options et qui m'ont gentiment dit qu'ils pouvaient pas faire plus malgré toute la bonne volonté du monde. J'ai eu un léger traitement antidépresseur (deroxat), mais j'ai dû l'arrêter car il ne donnait absolument aucun résultat, et il avait un petit effet amphétaminique qui m'empêchait de dormir la nuit, même en le prenant le matin. J'ai eu des benzos en veux-tu en voilà, dont quelques anxiolytiques prescrits en toute connaissance de cause pour éviter les cravings, et surtout toute une flopée de somnifères, en faisant de fausses ordos en plus des vraies, alors que mon toubib, qui me connaît depuis que je suis né quasiment, me prescrit facilement 6 voire 8 boîtes de noctamide pour un mois. L'AMM du nocta est limitée à 2 boîtes de 14 par mois, pourtant. Soit un cacheton par jour.
En plus des trucs classiques csapa et traitement, j'ai essayé le sport (gros échec, même en allant rider je me défonçais grave et pourtant le snow c'est une passion), le yoga, la relaxation, la sophrologie, le sexe (j'ai même fini par aller voir des professionnelles pour la première fois de ma vie en me disant que tirer un gros coup me ferait pioncer ^^). Même déménager dans un coin paumé où je connaissais dégun. Il m'a jamais fallu longtemps pour trouver, et ce quasiment n'importe où.
Rien n'y fait, dès que j'arrive à une consommation qui n'a pas de conséquences au quotidien, dès que ça risque plus de me faire perdre quoi ou qui que ce soit et que j'arrive à le cacher totalement à mon entourage, j'arrive pas à aller plus loin et à arrêter définitivement. Pourtant, j'en meurs d'envie. Et après toutes ces années, je commence vraiment à m'inquiéter des conséquences, cardio-vasculaires comme pulmonaires ou autres, si je continue.
Je n'ai aucun problème "sous" ma conso de coke ni de drogues en général, rien qui provoquerait l'envie de consommer, c'est une des choses qui rendent la situation compliquée. J'aimais juste BEAUCOUP trop ça... Je me défonce plus quand de base j'ai pas le moral ou quand ça va pas, et ce depuis des années ; de base, je me défonce pour aucune autre raison que le fait d'aimer ça au delà de toute limite, de toute façon.
Je suis déjà assez "marqué" par grosso merdo dix ans de conso problématique de coke, dont plusieurs années de conso quotidienne totalement démesurée, même si ça se voit pas forcément à l'extérieur. Et le pire c'est qu'avant la coke je prenais d'autres produits, j'ai tout arrêté du jour au lendemain quand j'ai découvert la C, j'y ai été dépendant très très très vite. J'ai pas envie de faire une crise cardiaque à 45 ans, et j'aimerais bien garder les quelques dents qu'il me reste,entre autres. Si vous avez des conseils voire une expérience similaire à partager, ça pourrait énormément m'aider. Merci d'avance.

P.S : Juste une réflexion, et c'est totalement personnel, mais j'ai toujours eu énormément plus de problèmes avec la base qu'avec le shoot. Bon en même temps je sais pas attendre quand j'ai de la C, du coup devoir faire une prépa aussi longue qu'un basage, mais à chaque fois que je tape, au lieu de faire un gros caillou pour toute la session, ça me rend fou, c'est juste impossible. Mais indépendamment de ça, sinon j'ai toujours eu des flashs aussi intenses en fumant qu'en shootant, à doses quasiment égales.

Dernière modification par OrgaWZ (04 mars 2018 à  04:08)

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grigule08 homme
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la dépendance à la C est peut etre ( avec l'alcool ) la pire des dépendances, car pernicieuse, elle permets de faire des pauses, donc de faire croire qu'on maitrise sa conso..en plus, aucune substitution, aucune dépendance physique, et un accés, comme tu le dis, simplissime..Le fait que tu dises "je n'ai aucun problème sous ça" représente la chose à merveille..J'ai connu des gens avec une vie sociale, une posture professionnelle, bref, une sois disant consommation n'entachant rien à tout ça..n'est ce pas au fond, la source du problème ?? car au final, le résultat est quasi toujours le meme : perte de tout socialement, financièrement puis médicalement...Et ma foi, si tu avais quelques kilos en stock, et que tu devais gérer ta conso jusqu'au bout...en serait tu capable ? au vu du craving avec la C, tant en base qu'en shoot...tant qu'il en restera, tu tapera, et c'est ce qui mets en avant c'te méchante dépendance...et sans parler des effets néfastes : oublions pas que la cocaine est la chose la plus néfaste en injection, du moins la plus dévastatrice, et que pour le freebase, c'est un peu la meme sauf que c'est tes poumons qui trinquent.. Le premier pas vers la désintoxication est l'acceptation de sa dépendance. soit, tu te rends compte, le chemin est tracé, ne reste plus qu'à te doter d'armes pour le prendre.. et ma foi, que cela soit en basant ou en shootant, on en arrive toudis à cet effet de montée puissante...ne durant que l'effet du flash...soit, au final presque rien..quelques secondes, voire minutes...mais le fait est que personne n'est capable de tenir 10 gr, et taper de temps à autre...pour tous : c'est jusqu'à plus soif ( ou plus d'sous lol ). dans le cas ou ce produit à pris le dessus sur ta vie, tes ambitions..et malgré l'aide de soignants, la case départ est aussi présente et répetitive que la case prison..Je dirais qu'une cure et surtout une post cure te seraient bénefique..As tu une femme ?un amour ? des enfants ? bref, de l'amour à dispo ? il est le seul à pouvoir  contrer tout ça, et contrairement à la C, lui dure dans le temps.. Passé un certain stade, le produit prends dessus, et selon le produit t'empeche de visualiser la vie à moyen et long terme..quoi de plus normal avec la prise d'une substance elle meme basée sur le court terme.. Y'a pas de toxicomanie plus lourde causée par un produit..c'est l'usage que t'en fait qui se revéle néfaste...quel que soit ce prod... J'ai eu des potos bossant à la bourse, dans le journalisme, et durant des années consommaient la C, qui arrivaient à gérer la chose de sorte qu'elle n'entrave pas le coté professionnel..sauf que tous à un moment ou à un autre ont eu leur vie soit stoppée net, d'une OD ou alors complétement changée faute d'un excés à un moment ou un autre, ou causée par un manque qui leur à fait perdre les pédales sur le lieu ou ils d'habitude ils assuraient..
Peut etre que tu pourrais envisager une solution à long terme non ? car tu sais, on paut pas s'envoyer des prod à gogo durant des années, et dire un jour tchao : j'veux plus de vous !!!! c'est là en toi..ces flashs de coke..puissants ( pour moi les plus forts) , ces besoins sont là, meme si pas constants...ils se pointent l, sans s'y attendre, meme souvent au moment ou il faut pas..
Je te souhaite plein de courage, et te rappelles par ailleurs qu'il existe des choses plus puissantes que ces produits... l'amour et la vie en premierds lieux.. big love mon ami

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Elrewen femme
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Bonjour,

Je n'ai pas consommé autant de coke que toi mais j'y suis tombée accroc très vite... Effectivement c'est très vicieux comme drogue car tu penses maîtriser ta conso, et en fait ce n'est pas du tout le cas...

Moi ce qui m'aide aujourd'hui (je parle bien au présent), c'est de faire une cure de désintoxication. Je suis actuellement dans une clinique et tous les jours j'ai un psychiatre + les infirmiers qui sont là pour m'aider, pour me soutenir, sans me juger. Je pense que dans ton cas ça pourrait être une solution.

Voilà, c'est le seul conseil que je peux te donner... j'espère qu'il te sera bénéfique.

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OrgaWZ homme
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@Elrewen : Je t'avoue que j'y pense de plus en plus, d'autant plus que je sais où la faire et que vu ma situation, ils me laisseront la faire en ambulatoire, sans hospitalisation. Mais putain, ça m'est déjà arrivé, y'a eu une fois où j'ai réussi à arrêter plus de six mois, et pourtant l'envie reste présente, même sans consommer et sans en voir. T'as tout dit, c'est ultra vicieux comme produit quand t'as tendance à trop aimer ça, c'est impressionant comme l'envie reste présente indépendamment du rythme de conso !
Si je vois que j'arrive vraiment pas à ne plus du tout rechuter, je referai une cure, mais pour l'instant j'aimerais quand même y arriver sans ça, ça me ramène à une époque sur laquelle je ne veux absolument pas revenir.
Et je sais que ça peut paraître totalement con, démesuré ou quoi, mais même quand j'enchaîne gramme sur gramme en une soirée, c'est "juste" une rechute, vu ce que je me mettais avant et vu que maintenant j'arrive à ne plus consommer entre chaque fois. Je ne suis vraiment plus dans une consommation régulière depuis quelques temps. Du coup ça me ferait un peu chier de repartir dans une cure alors que malgré tout, il y a quand même du progrès !

@grigule : J'ai une famille et des amis en or massif qui connaissent la situation dans les moindres détails, m'aident et me soutiennent énormément, et ce depuis quasiment toujours, sinon c'est certain que j'envisagerais une cure avec hospitalisation ! Pas de nana pour l'instant, mais ça, ça va ça vient. Et pour te répondre, c'est CERTAIN que si j'avais un kilo à disposition je finirais par en crever, d'ailleurs même à l'époque où ça aurait pu arriver, j'ai toujours évité et préféré donner dans d'autres combines que faire trop de biz, je sais comment je suis avec ça et je sais pertinemment que je saurais pas m'arrêter. Merci pour ta réponse, y'a énormément de vérité dans ce que tu dis, et surtout beaucoup de passages où je me reconnais quasiment trait pour trait... Sans mauvais jeu de mots !

Dernière modification par OrgaWZ (04 mars 2018 à  18:15)

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grigule08 homme
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C'est cool, et je te souhaite le meilleur pour ta cure, qui semble etre un choix  plus que judicieux..Pour ma part, ayant été accroc aux opiacés, puis aux substitutions, mes consos de C n'en sont restées qu'aux extras, c'est dailleurs ce qui me plaisait dans ce produit..de pouvoir faire un plongeon de quelque temps, tout en restant en retrait avec ma substitution.. A vrai dire, j'ai connu il y a 25 ans, les sessions "freebase" à Rotter, ou chacun mettait mille francs, et une fois à 5, une table, 2 preparateurs et un tas constamment alimenté, sachant que le bad de l'un ou l'autre mettrait fin au délire..ce qui m'avait frappé à l'époque c'était le regard et l'excitation de chacun, dés la fumée recrachée..pour dire, 2 preparateurs qui, sans arret, faisaient cuisine, ne suivaient pas la cadence des prises, et ou la moindre seconde de trop menait à l'embrouille, puis à l'arret manu militari via les gorilles surveillant le processus...à chaque fois, le meme délire...au bout d'un moment, l'un d'entre nous , petait les plombs du fait de la lenteur de la cuisine, ou celle de celui fumant son caillou..c'est representatif de c'te putain de C....une méga montée, un méga flash, puis de suite aprés l'envie de reprendre , ce jusqu'à épuisement.. La meme chose s'opérait lors de nos retours, quand on louait un hotel pour se shooter jusqu'à plus soif...des gr et des gr, ne s'installant jamais dans la durée, contrairement à l'héro ou s'en suit le piquage de zen, aprés le flash... non, avec la C, c'était shoot sur shoot, tirette à gogo, peu importe les ratés, peu importe les passages sous la douche car frisant l'OD à chaque prise..
Tout ça pour dire que j'ai vite compris que ce cercle vicieux ne méne qu'à l'OD, puis que la durée n'est pas assez...tu vois quoi.. Bref, c'est avec la , le seul produit que je m'autorise, en préparant bien à l'avance le délire, sachant qu'une fois terminé, c'est basta..comme une "mini teuf" que je m'occtroie en connaissant les regles et en tentant de les respecter au mieux....tant de gr, tant de pompes, no limit jusqu'a fin du prod..
je sais pas si je la jouerais pareil si l'argent coulait à flot car je sais qu'il n'y aurait plus de limite..
Il faut parfois repartir de la case départ pour faire un chemin sur non ?
Bon courage pour la suite et oublies pas que l'essentiel est de voir l'avancée dans les pas et non l'inverse..savoir se regarder dans le miroir, accepter la réalité..y'a pas c'est le passage obligé pour s'en sortir, que ça soit via une cure, une TSO... connaitre son état sans le minimiser ni le diaboliser est une force ....vraiment. Je te souhaite le meilleur et t'envoie plein de vibes positives... on est tous forts, suffit juste d'en etre conscient, puis de s'en servir wink

Dernière modification par grigule08 (04 mars 2018 à  18:23)

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OrgaWZ homme
hédoniste extrémiste
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Hé ouais, ça devient très vite de la fuite en avant la C, à chercher constamment la montée du premier caillou ou du premier taquet... Les délires où tu crois qu'il en reste collé sur les doigts ou quoi, ou que tu picores par terre quitte à fumer des miettes de pain... J'ai connu ça aussi, et même si avec l'arrêt de la conso quotidienne les sessions deviennent un peu plus gérables, c'est quand même souvent pas joli joli !
Je sais bien qu'une cure serait la meilleure solution, mais même en ambulatoire j'ai très peur que ça finisse par se savoir, ce qui pourrait énormément me nuire au quotidien, je suis en pleine recherche d'emploi et parallèlement à ça je travaille aussi sur un projet artistique passionnant, avec la famille et les amis c'est ce qui m'empêche de retomber dans la conso régulière et démesurée.
Merci beaucoup pour ton soutien en tout cas, c'est déjà énorme de pouvoir échanger avec quelqu'un qui connaît exactement la situation, y'a toujours un moment où quelqu'un qui n'a jamais consommé ne comprendra pas vraiment la situation, même un professionnel ou un proche.

Dernière modification par OrgaWZ (04 mars 2018 à  18:25)

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OrgaWZ homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut à tous ! Je viens juste donner quelques news, j'ai retrouvé un emploi et un rythme de vie, pour l'instant j'en suis à ma deuxième semaine d'abstinence totale, pas sans difficultés mais c'est gérable :-) ! Une douille de hash à la votre !

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