[ Arrêt & Sevrage ]
J’ai l’impression qu’il est dans le déni.. je m’en veux

#1 
Lamarinière femme
Nouveau membre France
13 avril 2018 à  01:18
Le sevrage de mon compagnon est très difficile à surmonter au quotidien à la maison.

Peut on appeler ça un sevrage si on remplace sa consommation par une autre ?

Je veux dire : il voulait arrêter la cocaïne et la mdma (il en consommait 1 à 3 fois par semaine, seul à la maison)

Mais depuis son arrêt, —de ce que je sais, un peu plus d’1 mois sans mdma et 3 semaines sans cocaïne (donc déjà bravo ! Je suis super fière de lui et J’essaye de lui répéter le plus souvent possible) — il a commencé à sniffer du Zolpidem.

Alors sous Zolpidem il est infernal. On se dispute, il est méchant, et entre deux incohérences, il m’attaque (avec les mots) là où ça fait mal (sur le fait que je veux un enfant, et qu’en vue de la situation actuelle, ça partait compromis)
C’est éprouvant, il prend des risques, fait des choses absurdes (il a fait des machines et rangé le linge, les rares vetements que j’ai retrouvés sont abîmés et irrécupérables, impossible de remette la main sur le reste) et j’ai toujours l’impression que c’est à moi de le protéger...
Et ensuite il ne se souvient pas, alors « ça ne compte pas »

Ses descentes aussi sont éprouvantes. Entre sa colère et sa tristesse, j’ai beaucoup de mal à me placer et ça devient très difficile.

À côté de ça, il fume du Canabis et boit de l’alcool.

Il a vu un addictologue y a 3 semaines (ce que est déjà très bien, il a réussi à prendre rdv, et puis surtout à y aller, encore une fois je lui ai dit à quel point j’etais Fière de lui)
Il devait reprendre rdv et appeler un•e psychologue, mais il ne l’a pas fait.


J’ai essayé de lui faire comprendre à quel point je souffrais (moi aussi) de la situation, alors que je n’avais rien demandé.
Il me dit que je ne vois la situation que de mon point de vue, que je suis égoïste car celui qui souffre le plus, c’est bien lui.

Il dit qu’il est en plein sevrage et qu’il se soigne parce qu’il a vu l’addicto,

Je ne suis pas d’accrod avec ça, je trouve qu’il est dans le deni s’il a l’impression d’etre Dans une phase de soins et de sevrage...

J’aurais aimé des avis et/ou des conseils de personnes ayant vécu la même situation, à sa place ou à la mienne.

Je voudrais l’aider au mieux, tout en me protégeant aussi

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#2 
sud 2 france homme
problème traitement France
13 avril 2018 à  01:41
*Ce n'est PAS du sevrage c'est juste un transfert de produit... En + il est toujours dans le rituel de la snifette.
En aucun cas un sevrage mais juste UN TRANSFERT DE PRODUIT; il y a une problématique + profonde qui était masquée camouflée par la MD et la C. Maintenant elle est toujours aussi bien camouflée par la snifette (je voudrais pas être à la place de ses cloisons nasales et sinus) de ZOLPIDEM

Dernière modification par sud 2 france (13 avril 2018 à  01:43)

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#3 
Lamarinière femme
Nouveau membre France
13 avril 2018 à  02:05
Merci Sud 2 France,

C’est aussi mon avis, on ne peut pas appeler ça un sevrage à proprement parler...

Après il faut aussi admettre que la fréquence de prises « sniffées » a nettement diminué.

Est ce que je peux m’accrocher à ça pour dire qu’il y a du mieux ?

Je m’en veux de penser ça, mais j’ai tendance à croire que sans un sevrage complet dans une structure fermée, il n’y arrivera jamais, malgré la meilleure volonté du monde sad

Dernière modification par Lamarinière (13 avril 2018 à  02:06)

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#4 
sud 2 france homme
problème traitement France
13 avril 2018 à  02:12
Zolpidem alcool cannabis....Il est où le sevrage ??? Perso (après je me trompe peut être...) je vois aucun sevrage dans tout ça...
Comme tu dis il est dans le déni, et en + il veut pas endosser sa responsabilité dans tout ça... Lui il plane sûrement + qu'il ne souffre...Toi par contre...
T'es pas addicto, à part te montrer compréhensive (dans la limite du raisonnable tu n'as pas à vivre l'enfer pour autant) tu ne PEUX PAS l'aider...Faut d'abord que LUI MËME veuille s'en sortir. Mais c'est pas en remplaçant coke et MD par zolpidem+alcool+cannabis qu'il s'en sortira...
Et même l'addicto ça suffit pas. Si il veut pas voir de psy c'est voué à l'échec. Aussi sûr que 1+1=2. Souvent même avec un bon psy ça prend beaucoup de temps; mais sans...
Si tu veux te protéger je pense qu'il te faudra mettre de la distance physique entre toi et lui...Si il ne fait pas le nécessaire c'est peut être qu'il préfère la défonce à ta présence.
Quoi qu'il en soit il est seul maître de sa vie...Toi tu peux RIEN y faire... Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite car quoi que tu décides de faire (à part rester passive-victime-spectatrice mais ce n'est pas ce que tu veux) il t'en faudra...
Take care

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#5 
Stashmou homme
Nouveau Psycho France
13 avril 2018 à  08:13
Dans l'idéal il faut garder le cannabis, ça calme ça permet de dormir, manger c'est l'idéal pour un sevrage de stim' et bien moins nocif que bien des médocs.

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#6 
Lamarinière femme
Nouveau membre France
13 avril 2018 à  08:27
Merci Stashmou,

Je suis aussi d’accord avec toi, et sa consommation de canabis m’inquiète moins... même je suis incapable de quantifier sa consommation de canabis.

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#7 
Stashmou homme
Nouveau Psycho France
13 avril 2018 à  08:56
C'est surtout pour qu'il soit plus calme sans foutre sa santé en l'air et plus sympathique avec toi qui t'inquiète à raison pour lui.

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#8 
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Yeswecan homme
Nouveau Psycho France
13 avril 2018 à  08:57
Oui pour le cannabis qui peut bien aider dans le sevrage de cocaine. Pour l’alcool,il faut effectivement faire attention au transfert de dépendance même si une consommation modérée peut faire du bien pendant cette période.
En revanche, continuer le rituel du sniff avec un autre prod ne me paraît pas une bonne idée du tout.

Dernière modification par Yeswecan (13 avril 2018 à  08:58)


Soyez amoureux. Crevez-vous à écrire. Ne perdez pas votre temps. Écoutez la musique. Regardez la peinture. Lisez sans cesse. Ne cherchez pas à vous expliquer.
Écoutez votre bon plaisir.

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#9 
sud 2 france homme
problème traitement France
13 avril 2018 à  10:58
Pour ma part s'il ne faisait que fumer ça irait mais l'alcool...
Même si c'est la DROGUE la + acceptée socialement ça reste LA PIRE...En terme d'addiction de dégats cérébraux (l'alcool détriut les neurones, scientifiquement prouvé) et corporels (de la langue à l'anus, le système digestif morfle +++), et d'autres organes (coeur, foie pancréas...)
Et l'alcool, c'est scientifiquement prouvé, entraîne  dépression... LEs buveurs mettent de l'alcool dans leur système pour masquer leur dépression, elle même causée à part non négligeable par... l'alcool. Le chien qui se meurt la queue...
Et dans la situation où m'a l'air ce monsieur à mon avis il n'est pas l'heure de parler d'une conso maîtrisée... Je pense pas que PRESCRIPTEUR dira le contraîre
L'alcool m'a aidé pour un sevrage rapide d'opiacé une fois quand j'étais en manque j'ai bu +++ 4 jours mais j'ai vite arrêté.
Mais TOUS ceux que j'ai vu qui ont remplacé une dope illégale par de l'alcool sont devenus alcoolos ++++ et se sont pour la plupart retrouvés das des situations PIRES, 1000 x PIRES que quand ils étaient toxicos; certains se sont retrouvés à la rue (perte d'appart, obligé de quitter domicile car ça les rendait violents, loyer bu etc..), d'autres ont vu leur santé dépérir très vite et certains en sont même morts...
Alosr que quand ils étaient "tox" ils arrivaient néanmoins à conserver un toit sur leur tête et à faire le minimum de démarches pour rester la tête hors de l'eau. Donc pour QUELQU'UN QUI A DES PROBLEMES DE DROGUES NON NEGLIGEABLES L'ALCOOL EST ABSOLUMENT DECONSEILLE car la conso ne restera PAS maîtrisée...
Cannabis + psy + addicto m'a l'air pour ma part la meilleure combinaison il risque de fumer +++ mais ça sera BIEN MOINS PIRE que de sniffer du ZOLPIDEM (les neurones n'aiment pas les benzos, du tout, même si le ZOLPIDEM n'est pas tout à fait une benzodiazépine. Où alors, si le sevrage d'alcool est douloureux VALIUM, mais tout dépend de son degré d'alcoolisme. Si il tremble un tant soi peu le matin de toute manière y'aura pas le choix .
Dis toi bien que s'il continue à picoler et refuse d'aller voir le psy...JE te fais pas un dessin.
Et quand il te dit que tu es égoïste, qu'il souffre + que toi ne penses tu pas qu'il retourne la problématique à son sens juste pour te faire culpablser ???
Et puis, comme il souffre, ben il s'automédique en sniffant son zolpidem, en buvant son alccol et en fumant son hachich...Normal quoi... Et du coup les bons arguments pour pas arrêter...
Voilà je t'ai dit tout ce que j'en pense. Après je suis pas à ta place pour prendre la (les) décision(s) qui s'impôsent. PEnse d'abord à prendre soin de toi et à te protéger au besoin. CHARITE BIEN ORDONNEE COMMENCE PAR SOI MËME

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#10 
sud 2 france homme
problème traitement France
13 avril 2018 à  11:13
Mais pour l'instant de tous ceux qui t'ont répondu AUCUN n'est addicto...Moi non plus du reste donc les conseils que tu viens de lire valent ce qu'ils valent...
Même si ce dont je te parle s'appuie sur des expériences concrètes de témoin direct, (même si je suis pas addicto je bosse un peu dans la partie) et s'appuie aussi sur des preuves scientifiques, contrairement à d'autres fausses bonnes solutions ("conso d'alcool modérée", même si elles partent d'un bon sentiment, ce dont je ne doute pas mais qui s'appuient sur la "sagesse populaire" ou/et l'expérience personnelle...Ce qui est valable pour l'un ne l'est souvent pas pour l'autre particulièrement dans ce domaine)je suis PAS addicto non plus

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Salut !
Bon je vais donner mon avis en tant qu'humble personne n'ayant aucune expérience dans le sevrage de coke. Pas en tant qu'usager avertis ni en tant que modérateur ou voix du site psychoactif, juste un avis personnel.

Déjà je suis surpris des réactions face à son switch sur le zolpidem. C'est malheureux mais tellement prévisible et si peu dramatique , on peut arrêter les Z drugs surtout quand on en prend depuis si peu de temps :)

Sud de france a écrit

Zolpidem alcool cannabis....Il est où le sevrage ??? Perso (après je me trompe peut être...) je vois aucun sevrage dans tout ça...
Comme tu dis il est dans le déni, et en + il veut pas endosser sa responsabilité dans tout ça... Lui il plane sûrement + qu'il ne souffre...Toi par contre...

Oui OK amigo mais quand même... Si il finit par arrêter le Zolpi' cette semaine, au final il aura réussit sont tour de passe-passe


Oui ok c'est la GROSSE MERDE comme situation sad . Le mélange BZD/HYPNO ALCOOL c'est la Wrecking Ball social , tu peux perdre ton job, ta copine , ton apparte, t'es insupportable.
Tu te réveil, parfois tu te rappel de rien etc.


mais , franchement, c'est tellement compréhensible... sad quand on se tape un sevrage, on peut consommer certains produits, parfois c'est même conseiller par le médecin genre les traitements pour se calmer, pour dormir".
Sauf qu'il est très courant de tomber dedans à court terme mais ça fait partie du processus ! Il faut ensuite arrêter pour ne pas switcher d'addiction. :) Il faut s'inquiéter mais savoir que c'est "normal" , courant , classique.

L'addicto qui le suit lui en a parlé?



Je veux dire : il voulait arrêter la cocaïne et la mdma (il en consommait 1 à 3 fois par semaine, seul à la maison)

Mais depuis son arrêt, —de ce que je sais, un peu plus d’1 mois sans mdma et 3 semaines sans cocaïne (donc déjà bravo

Son sevrage n'est pas parfait mais tout de même ! Arrêter la cocaïne (et la mdma mais c'est plus facile AJMA) c'est vraiment difficile alors oui, BRAVO à lui.

Maintenant pour le Zolpidem alcool, Cannabis

À côté de ça, il fume du Canabis et boit de l’alcool.

il a commencé à sniffer du Zolpidem.

Alors sous Zolpidem il est infernal.

Ah oui ça ressemble dans les grandes lignes à un benzo (mais non cela n'en est pas un du tout)

Bon alors déjà il faut que son médecin revoit sa copie  , comme le dit wikipedia : "Le zolpidem a des précautions d'emploi. Il est donc déconseillé[réf. souhaitée] aux personnes dépendantes (antécédent alcoolisme et toxicomanie)" https://fr.wikipedia.org/wiki/Zolpidem

Tout ce qui est BENZO et HYPNOTIQUES (calmants) il ne faut PAS les mélanger avec de l'alcool car une fois qu'on prend les deux ensemble, ça fait une intéraction qui est déstructrice sur le plan social. En effet une fois qu'on est défoncé aux BENZO/HYPNOS et que l'on boit, on a des trous de mémoire, on jaqute, on parle beaucoup et on devient incroyablement  stupide, lourd, chiant, insupportable ! Et ce, peu importe la personne.

La bonne nouvelle est que les BENZODIAZEPINES/HPNOTIQUES il faut les consommer pendant une longue période avant de devenir addict. Par contre une fois qu'on a l'addiction ça devient extrêmment dangereux On ne peut même pas arrêter sèchement il y a des risques mortels et c'es insupportable. Pour moi il y a un espoir vif, son sevrage n'est pas foutu au contraire.

En switchant de produit, il gagne du temps sur son addiction principale et si demain il arrête enfin le zolpidem/alcool, il va pouvoir être sobre. Le cannabis je n'en parle pas car a part si il fume 40joints par jour... ça ne vaut pas la peine de se prendre trop la tête.


Comme disait l'ami du dessus, il faut que ça vienne de lui. C'est ses désirs qui feront la différence, sa volonté car le manque d'alcool / zolpi il ne l'a pas. Après si il veut se casser la tête et c'est tout , le  cannabis c'est l'idéal car peu risqué.

Bon faut vraiment pas laisser l'addiction s'installer., je pense quil a un plan en tête, il faut profiter de son élan d'arrêt et de swap de produit pour vraiment arrêté. Il ne faut surtout JAMAIS baisser les bras, c'est à force d'insister, de recommencer, de tentatives de sevrages que l'on finit par arrêter les prods et être totalement sobre :)................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. sinon oui là ce sera plus un sevrage mais l'histoire d'un switch. Perso j'ai une stratégie pour le faire arrêter : tu le film à son insu quand il est arraché au zolpidem alcool. Quand il est bien stupide et pathétique, tu le films ou tu enregistre la voix avec un voice recorder de la Fnac. Bref, quand il s'écoutera/ se verra abec ces produits ,  il y a de fortes chance que ça le vaccine, qu'il soit tellement dégouté de voir ça qu'il arrête.                      Je pe nse pas qu'il a conscience / la mémoire de ses soirées sous Z-Drugs, là ça va lui faire un choc.

Sinon tu es bien certaine qu'il n'a pas repris lla cc?

Et pour l'alcool, il  en prend sans rie nd'autre?
il en boit un peu tout le temps ou     i l y a des pics en soirées ? :)

Et qu'est ce qu'il raconte? il devrait nous écrire un message pour nous parler directement.  A mon avis là il se bat contre les cravings,manque ... il se sent pas bien du tout psychologiquement sad et c'est NORMAL c'est le SEVRAGE.

Dans un premier temps, tu devrais lui montrer à quoi il ressemble sous alcool BZD/HYPNOS etc.

Ensuite il doit se convaincre de ne plus consommer X ou Y (alcool/ Zdrugs ,

Puis arrêter le zolpi ou l'alcool definitivement en premier, bref il faut qu'il voit son médecin !!!!!car là en faisant tout l'alphabet il t'insupporte et cerait que le couple soit mis à mal.

Avez vous pennsé à prendre l'air ? arrêté de vous voir quelques temps ou se voir moins que d 'habitude pour protéger votre couple. Moi une fois sous delirium tremens, j'ai perduma petite copine ^^             

en tout cas , accrochez vous ! il a arrêté la coke c'est génial maintenant les produits de substitution pour arrêter la coke, il va les dégager petit à petit si il continue le combat :) et ce sera plus facile que la CC wink


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Bonjour, dans ton texte tu mélanges ce qui relève de sa responsabilité et de la tienne. Sa consommation relève de sa responsabilité et, quoique tu veuilles faire, c'est lui et lui seul qui décidera de ce qu'il veut faire. Probablement pas quand il est chargé d'alcool et de zolpi donc il faut savoir attendre le bon moment (même s'il est assez rare).
Par contre, ce que tu peux faire relève de ta responsabilité. Il faut donc apprendre à parler en je

https://www.ecoute-psy.com/communicatio … ne-le-jeu/

L'idéal serait que tu sois guidée par un psychologue. Tu peux très bien consulter dans un CSAPA, le sien ou un autre, pour etre guidée personnellement. Quelques pistes ci dessous  mais ne les applique pas mécaniquement. réfléchis d'abord, avec de l'aide si possible, et vois si cela correspond à ta situation.

D'abord bien séparer celui avec qui tu veux avoir une relation de celui que tu ne veux pas fréquenter. Donc essayer de faire que ses consommations soient son problème et pas le tien. Te mettre en retrait psychologiquement et même physiquement quand il est chargé et dire que tu reviendras quand il sera prêt à communiquer. Bien préciser que ce n'est pas lui et sa consommation que tu critiques mais que c'est toi qui ne supporte pas de le voir comme ça et que tu dois te protéger. Même si cela doit créer une sorte d'éloignement mais là c'est très personnel.

Ensuite le mettre en face de ses consommations en énonçant des faits (mais toujours sans critiquer, juste énoncer). Il faut y aller doucement mais ne pas abandonner. L'idée de Groovie de le filmer est bonne mais il faut y aller avec prudence, notamment avoir son accord, à mon avis.(s'il dit "je ne te crois pas, je ne suis pas comme ça" , tu peux saisir l'occasion). N'essaie pas "d'avoir raison", juste tu dis ce que tu vois et s'il te dit "je ne te crois pas", reviens bien au "je". "C'est comme ça que je le vis, j'ai peut etre tort mais c'est ainsi".

Mais, dans le même temps être protectrice vis à vis de ses mises en danger mais en t'appuyant si possible sur les soignants (CSAPA) pour l'efficacité et aussi pour ne pas te retrouver avec la charge de SA consommation. Il y a souvent un jeu pervers où l'alcoolique (par exemple) essaie de faire peser la charge de sa consommation sur son conjoint (les tenants et aboutissants sont assez complexes, je ne détaillerai pas).
Donc l'important est de lui renvoyer la responsabilité et la charge de sa consommation, que tu n'as pas choisi et que tu ne veux pas supporter. Equivalent tabac = "va fumer dehors".

Cet échange de Drogue Infos Service me semble pas mal.

http://www.drogues-info-service.fr/Les- … nt-l-aider

ou celui ci

http://www.psychologies.com/Moi/Problem … yer-a-deux



Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#13 
Lamarinière femme
Nouveau membre France
14 avril 2018 à  10:23
Je suis impressionnée de recevoir autant de réponses, si longues et si détaillées, de personnes qui ont pris le temps et la peine de lire absolument tous ces échanges.

Merci

Toutes ces réponses, si différentes soient-elles, vont quand même plutôt dans le même sens.

Quand j’ai écrit mon premier post, je venais de quitté notre appartement et étais retournée quelques jours chez mes parents.

Je suis repassée à la maison hier soir et nous avons beaucoup parlé.

Il ne veut plus jamais reprendre de zolpidem (c’est à moi que le medecedin le prescrit en « si besoin », c’est pour ça qu’il y en a à la maison...)
Quant à sa consommation d’alcool, elle m’a inquiétée il y a quelques semaines mais aujourd’hui je n’ai pas l’impression qu’il boive si souvent et plus que ça.

Je vois bien les efforts qu’il fait, et j’ai parfois tendance à vouloir que ça aille plus vite, trop vite ...

Enfin voilà, conclusion de notre grande discussion :
Nous avons décidé ensemble de partir une dizaine de jours nous reposer à la campagne.
Une région bien dépaysante (nous sommes des parisiens actifs...), loin de tout, partir sans drogue, médicaments, alcool, ni même cigarettes (je fume trop, et il n’y a pas de raison qu’il soit le seul à faire des efforts)
Un endroit où son dealeur ne pourra pas venir le livrer en douce...

Si d’ailleurs vous avez des idées de destinations... je suis preneuse wink

Histoire de faire un vrai sevrage de tout, nous désintoxiquer un peu physiquement.

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#14 
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Yeswecan homme
Nouveau Psycho France
14 avril 2018 à  13:06
Salut,
Pour quelques jours de vacances, tu peux regarder la Savoie autour de Chambéry et Aix-les-bains ou Annecy. A cette époque il fait bon pour la ballade sur le massif de la Charteuse, et c’est pas trop cher à cette saison.  Faut mieux avoir une voiture. A cette saison les locs devraient pas être trop chères.
Bon courage

Soyez amoureux. Crevez-vous à écrire. Ne perdez pas votre temps. Écoutez la musique. Regardez la peinture. Lisez sans cesse. Ne cherchez pas à vous expliquer.
Écoutez votre bon plaisir.

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Alors pour le guide touristique je passe mon tour, tu veux aller aux alentours de Paris et sa région si j'ai bien compris et je n'y connais rien du tout tongue

Bon alors , que de bonne nouvelles, un peu trop même thinking

Je suis impressionnée de recevoir autant de réponses, si longues et si détaillées, de personnes qui ont pris le temps et la peine de lire absolument tous ces échanges.

Merci

Toutes ces réponses, si différentes soient-elles, vont quand même plutôt dans le même sens.

/Activation du modérateur

De rien , c'est ça l'objectif du forum "Famille ,amoureux etc." , il ne faudra pas hésiter à repasser même quand les choses iront bien :)


Je suis repassée à la maison hier soir et nous avons beaucoup parlé.

Il ne veut plus jamais reprendre de zolpidem (c’est à moi que le medecedin le prescrit en « si besoin », c’est pour ça qu’il y en a à la maison...)
Quant à sa consommation d’alcool, elle m’a inquiétée il y a quelques semaines mais aujourd’hui je n’ai pas l’impression qu’il boive si souvent et plus que ça.

Je vois bien les efforts qu’il fait, et j’ai parfois tendance à vouloir que ça aille plus vite, trop vite ...

Ah bah le voila le sevrage, on le retrouve wink

Oui alors si il se goinffre encore de Zdrugs+Alcool oublie pas de lui montrer , avec son consentement (merci P.), à quoi il ressemble. Nous les usagers de (Zdrugs/benzo) + (alcool)  on a pas forcément conscience de l'état dans lequel on se met avec ce combo particulier.
Bref là il a l'intention de ne plus y  toucher, c'est bien. Attention , pour lui ça fait beaucoup de vide d'un coup ! Il y a de grande chance qu'il "replonge" en consommant un produit tiers ou autre CES PROCHAINS MOIS.

Ce qu'il faut savoir c'est qu'il n'y a pas de honte à replonger, c'est un élément du processus ,  ça ne fait pas de lui une personnne "faible",                                                                                                                                                                                                                                                                                             ça ne gâche pas le sevrage, il ne faut pas tout laisser tombe et recommencer comme en quarante si il fait un faux pas !

De plus là ça fait très "naty" , très propre. J'ai peur que ça aille trop vite. Il a probablement encore "besoin" de se casser la tête avec des produits. Même si il y arrive ces prochains jours/semaines , le combat continue.

De plus j'ai peur qu'il sature, le truc de partir loin, de s'isoler des dealers/amis, être bien au propre c'est bien mais il y a des risques :
- saturer ; avoir une envie irréprécible de consommer et craquer.
- Compenser sur toi ; si il commence à être insupportable sobre, à t'utiliser comme "éponge" et à t'user mentalement...
- trop de sobriété d'un coup, il se jette dans le verre d'eau... faut qu'il y aille à son rythme...là il va très vite, trop vite peut être attention...


Bref il va falloir le laissé respirer, se montrer compréhensive... Tu vois le truc de se mettre au vert en mode romantique , j'espère que ça va pas partir en engueulades etc. Considère que ça fait encore partie de son sevrage                           


Ensuite il faut que vous continuez à COMMUNIQUER , même si il merde il faut le dire, pas qu'il mente pour te fairep laisir et jouer au mec clean.

En conclusion : restez sur vos gardes, soyez souple, si ça commence à partir en foire d'empoigne (deux individus seuls,  dont un en "tension" ; de plus je sais pas si TOI AUSSI tu aurais pas besoin de t'accouder sur quelqu'un ... Prend soin de toi aussi wink

Bon séjour, bonne continuation et ç bientot


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En ce moment j’irais à la mer c’est la meilleure période il fait beau, pas trop chaud et pour les balades romantiques c’est parfait ..

En plus les locations sont pas chères mais je partirais pas 10 jours dans cette situation je pense que 5 ou 6 jours c’est déjà pas mal pour décompresser et éviter des tensions inutiles.

Attention au retour de bâton après et au risques de sevrage OH, benzo et cigarette .. ça risque de mettre à fleur de peau tout ça..

Mais je vous souhaites un bon séjour

Amicalement

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#17 
Lamarinière femme
Nouveau membre France
14 avril 2018 à  16:58
Oui, non, pardon, je me suis mal exprimée

On partirait plutôt en juin — malgré tout ce qu’il traverse, il continuer d’aller en cours (et de tout déchirer à ses exams) et il travaille à mis temps (il n’a jamais raté une journée) — le temps aussi qu’il ai lui même déjà diminué ses prises, et que l’effort soit moins intense.

Je suis confiante et vos messages me conforte là dedans.
Rien n’est perdu, ses « rechutes » sont « normales » (beaucoup trop de guillemets dans cette phrase thinking )

Même si c’est très difficile, j’ai entièrement confiance en lui et je crois en lui. Il va s’en sortir, et il me donne vraiment l'impression d’en avoir envie.

Dernière modification par Lamarinière (14 avril 2018 à  17:00)

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Bravo mais n'oublie pas, s'il "rechute" pas d'engueulade virulente  mais une invitation ferme à assumer tout seul ("va fumer dehors") et à ne revenir que "présent".
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#19 
Lamarinière femme
Nouveau membre France
14 avril 2018 à  17:28
Oui, tout à fait

Mais je mets un point d’honneur à ne JAMAIS lui reprocher de prendre.

Je lui répète souvent que je n’en lui en veux pas de craquer, que ce qui compte vraiment, c’est toutes les fois où il a eu envie de prendre et qu’il n’a pas pris.

L’addictologue qu’il a vu il y a 3 semaine l’a rassuré en lui rappelant que la rechute faisait partie du sevrage.

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#20 
soliloc femme
Nouveau membre
14 avril 2018 à  22:33
Bonjour,
Mon conjoint aussi est (entre autre tout ce qui peut le décrire) dépendant.

Je ne pense pas que l'on rencontre une personne au hasard ; on le choisit. Au début
cette dépendance est visible, et acceptée puisque le sentiment amoureux est fort et implicitement plus fort!

Aujourd'hui je suis en train d' appréhender la notion de co-dépendance et j'essaie de comprendre... pas lui, pas nous ...moi

Je vois un psy depuis un an, je suis allée aux AA , je participe aux réunions de alcool assistance, je vais sur des forums et... je suis devenue secouriste à la croix rouge , donneuse de voie aux bibliothèques sonores , je vais m'inscrire à une salle de sport, je fais des sorties seule ou avec mes amis ; sans lui et sans sa dépendance. Avant je ne pouvais pas, car je m’inquiétais car il était dans le déni et je devais être là pour qu 'il s'en rende compte..pour l'aider, pour l'aimer.

Je te dis tout ça car si ton projet perso c’est d'avoir un enfant ( là il te dit que c'est pas possible car il est dépendant - du coup sur ce point là il est pas dans le déni !-) pourquoi attendre juin et les vacances pour arrêter de fumer? Tu prends du zolpidem en si besoin ... pourquoi pas essayer  des moyens non médicaux? (yoga, sophro , nathuropathie..) Excuse moi. je te balance les solutions que j 'ai trouvée pour moi!

Et si la dépendance devenait quelque chose qui lui appartenait, sans que tu aies besoin de la filmer, de la comptabiliser, d' avoir un avis dessus... est ce qu il y aurait un vide qui se créerait en toi?

Le meilleur soutien, je pense, c'est d’être solide.  La consolidation se fait en comblant ses vides sans l'autre. En gros pense à toi!

En espérant que ça te fasse échos, bises à l 'œil.

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