Cannabis et schizophrénie

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On ne sait pas si le cannabis à le pouvoir seul de rendre schizophrène. Ce que l'on sait, c'est qu'il précipite des sujets dit fragile vers la maladie. J'en suis la preuve. 20 ans de pot et paf ! deconnexion de ce monde pendant un, je reconnais même plus mes parents, j'étais enfer, avec des démons. Ce trip de un an et demi a été si intense que je suis revenu à la vie comme un nouveau né dans un nouveau monde.

Je dois prendre du Zyprexa 10 mg et je suis stable, avant pour me faire descendre ils ont utilisés l'haldol, un traitement inhumain mais salutaire.

Ce qui veut dire que le THC à le pouvoir d'activités des zones dangereuses ou la dopamine transite. Chez certains, ca peut virer psychose, voir schizophrèn

Dernière modification par Massa (10 juillet 2018 à  20:13)


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#2 
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masakwaaa?! homme
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10 juillet 2018 à  21:03
Bienvenue, au club...

La "schizophrénie" est une "maladie" latente chez la majorité de ( toute ? ) la population... Après voila on vit pas forcément dans un monde de gros rats qui rejettent leurs responsabilités sur leurs actions plutôt que sur eux-même... Non que considérer avec parcimonie l'action de telle substance sur l'organisme soit d'agir comme un rat.

Bannez moi, champez-moi, gros OSEF dans ce matraquage, en attendant je suis navré que tu en soit arrivé à cette conclusion (c'est neutre non ?)... Apres je juge pas si la camisole est préférable aux dents des fauves... C'est hardcore dans tout les cas non ? Ouais ? Ba WTF ???!!!

Souviens-toi que chaque message est une œuvre d'art et que chaque monde est une foire aux expositions.

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Latente chez tous ? Je sais pas, mais c'est interessant à explorer.
Le drame est que sans neuro, le risque de rechute est de 80%.

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#4 
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masakwaaa?! homme
Banni (double comptes) France
10 juillet 2018 à  22:51
Et le drame de ton sondage est d'autant plus intéressant que je suis diagnostiqué, que mon psy ne sait pas quoi croire sur mes consos et toi non plus, et que j'ai pas donné mon opinion sur ton sondage (source d'ailleurs ? non te fatigue pas on a compris wink), j'ai bien compris qu'on a quitté le strict cadre de la .communication. sans pour autant répéter des schémas qui se révèleraient être une pathétique (ethymologiquement parlant) propagande.

Souviens-toi que chaque message est une œuvre d'art et que chaque monde est une foire aux expositions.

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alors pour moi c'est un non categorique, j'explique pourquoi:

j'ai une forme rare de maladie psychatrique, je n'en ai aucune, mais j'en ai des symptomes (chelou je sais ^^), ces probleme ont debutés a l'age de 4 ans, donc le cannabis ne peut en etre la cause .... mais, il peut en aggravé la maladie.

pour ma part les symptome sont :

-autisme : mutisme dans un reflexe defensif, associabilité, tendence obsecionelle, et haptophobie (peur d'etre toucher) ...aggravé par la md et le speed

-bipolarité : mouvement d'humeur brutal, aggressivité et violence ... aggravé par l'acool

-schyzophrénie : paranoia, hallucination auditive ... aggravé par la cocaine, ketamine, extasie et cannabis

-depression ... aggravé par tout


donc non on ne deviens pas schyzo, mais on alimente la maladie ...

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#6 
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Banni (triple comptes)
10 juillet 2018 à  23:10
Les psychoses sont réputées pour la facilité de leur déclenchement, leur mise en action, avec des substances par exemple, je ne sais pas si l'alcool et certains médicaments sont concernés...

Ce n'est pas une spécificité du cannabis, ou des drogues en soit, les troubles latents se prononcent souvent chez les sujet dans la vingtaine, en sortie d'adolescence, mais il serait absurde de considérer que chaque évènement de nature traumatique, identitaire, lié ou non à la consommation de substance psychoactive, ne puisse agir comme interrupteur vis a vis de ce changement des perceptions.

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je ne sais pas si l'alcool et certains médicaments sont concerné.

oui, tramadol, tussidane, lormetazepam, subutex, methadone, scenan, venlafaxine ...

bref tout ceux qui sont psychotrope, hypnotique, sedatif, ou opiacé.

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#8 
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masakwaaa?! homme
Banni (double comptes) France
10 juillet 2018 à  23:26
La venlafaxine c'est pas un antidépresseur ? D'où l'intérêt de conclure la liste par des "..." wink

Perso je pense qu'il n'existe aucune maladie mentale, juste des divergences dans la manière de penser, de ressentir, qui, que ce soit dans le politiquement admis ou non, peuvent effectivement mener à des problèmes dans les cas extrêmes. Cela dit je vois beaucoup moins d'entrain de la part de la communauté scientifique à réduire les manifestations de ce qui est couramment appelé la psychopathie/sociopathie/etc (antagonisme s'il en est)...
C'est curieux non ?

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oui la venlafaxine est un anti-depresseur psychotrope.


alors si les maladie mental existe, mais les derive que tu cite sont des termessouvent utilisé dans les tribunaux comme une escuse, c'est comme dire,  mon client est colerique .... ok, mais tout le monde ressent la colere ... je sait pas si tu comprend, je sais c'est un peu confus mais j'arrive pasa mettre des mots sur mon ressentit ...

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#10 
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masakwaaa?! homme
Banni (double comptes) France
11 juillet 2018 à  00:03
Nan c'est pas pareil parce que la colère est une émotion, que l'on parle de schizophrénie ou de psychopathie (pour reprendre les 2 pôles) n'exclue pas la manifestation, concrète ou abstraite, de cette colère (ou autre émotion) par le biais d'un de ces 2 pôles de mécanisation de l'esprit.

Quand la colère sera une maladie, alors oui, peut-être que la schizophrénie, la psychopathie ou peut-importe, seront considérées à mes yeux comme des maladies. Or dans la psychanalyse, on analyse l'esprit via entre autres les émotions, comme un lien entre la psyché et sa manifestation, pour diagnostiquer la psyché sans diagnostiquer sa manifestation, heureusement sinon tout le monde aurait un traitement adapté, car quand c'est les émotions qu'on vise par l'intermédiaire de la psyché (plus facile à étudier), on se base sur la causalité, l'interdépendance de ces 2 phénomènes en oubliant qu'ils se peut également (et paradoxalement peut-être) que rien ne les lie...

Je sais pas si je suis clair aussi.

PS : la venlafaxine n'est ni de ma connaissance ni de mon expérience psychotrope...

Dernière modification par masakwaaa?! (11 juillet 2018 à  00:07)


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t'inquiete j'ai compris ^^


alors oui, desoler pas psychotrope, j'ai fais une confusion a cause de  ça  "Bien qu'aucune interaction nette n'ait été constatée avec l'alcool, évitez la prise de boissons alcoolisées, comme avec tout médicament psychotrope."

pas psychotrope, mais suit les meme contre-indication,

mes escuses !


j'ai tellement de medoc que parfois je m'y perd un peu ^^

Dernière modification par George Paddock (11 juillet 2018 à  00:16)

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#12 
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masakwaaa?! homme
Banni (double comptes) France
11 juillet 2018 à  00:50
T'inquiète, on est jamais non plus à l'abris d'un oubli :)

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Depuis l'enfance je suis "spéciale" bien sur que le cannabis ma précipité dans cette schizophrénie, j'étais prédisposée, fragile et il a amplifier les choses. Au point que je perde contact avec la réalité à 100% pendant plus d'un an. J'avais une grosse disposition, ce qui veut dire que quelqu'un de " sain" n'aura jamais ce genre de problème avec la weed.

Mais il ne faut pas nier que le problème existe !

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masakwaaa?! a écrit

je pense qu'il n'existe aucune maladie mentale, juste des divergences dans la manière de penser, de ressentir

Oué oué, mais à Massa (parce qu'en attendant, c'est toujours son thread) qui raconte son expérience : "deconnexion de ce monde pendant un, je reconnais même plus mes parents, j'étais enfer, avec des démons. Ce trip de un an et demi a été si intense que je suis revenu à la vie comme un nouveau né dans un nouveau monde.", tu vas lui dire aussi que la maladie mentale n'existe pas, et qu'elle a "juste des divergences dans la manière de penser, de ressentir" ?  lol (c'est un lol jaune bien sûr, ayant moi aussi des "divergences dans ma manière de penser" qui m'ont conduit 6 mois en secteur fermé il y a quelques années)

Je veux bien entendre qu'on categorise peut être un peu trop, que certains troubles n'existaient pas il y a quelques dizaines d'années encore et n'étaient juste pas considérés comme des maladies, mais de là à dire que la maladie mentale n'existe pas, c'est nier la souffrance de certains.
Je pense aussi à la femme d'un pote qui est bipolaire, qui a du s'arrêter de bosser et qui doit aller en secteur fermé à CHAQUE "mauvaise période" (pour rester dans les euphémismes) parce qu'elle n'est, et ne se sent plus, elle même : j'irai pas lui dire qu'elle n'est pas malade (pas plus à son mari d'ailleurs).

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#15 
Fluche femme
Psycho sénior France
12 juillet 2018 à  09:26
Va le dire, à mon mari, que quand il voit les gens pourrir sur pied dans la rue, un motard sortir un flingue au lieu d'un portable et le braquer, un groupe de personnes débarquer dans l'appart pour me violer et me tuer sous ses yeux, qu'il s'entend répéter 50 fois dans la journée "tue ta femme et ton gosse, après tu seras tranquille" simplement parce que le petit fait un peu de bruit, qu'il n'est pas malade, qu'il a juste une "divergence de pensée".

Edit : sinon, pour ce qui est du sujet du post, une anecdote me revient : sur le certificat médical fait pour obtenir l'AAH, le médecin avait marqué Schizophrénie, étiologie possible : cannabis.
La première hospi de mon mari remonte à ses 14 ans, mais il se souvient avoir eu des phases de délire avant. Son premier joint il l'a fumé le jour de son 16ème anniversaire. Ils sont un peu obsédés par les "toxiques", les psychiatres...

Dernière modification par Fluche (12 juillet 2018 à  09:39)

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#16 
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janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
12 juillet 2018 à  09:47
Hello,

Ce ne sont pas les symptômes qui varient à travers les siècles et les espaces géographiques mais bien la lecture qui en est faite.
Or nier l existence de la maladie mentale revient, comme cela a été souligné, à nier une grande souffrance pour l individu concerné et ses proches.

Une tendance actuelle va vers la considération de la neurodiversité par rapport à la normopensée comme une façon de remettre en question une exigence de normalité pour laisser de la place à la différence.

Si cette revendication est intéressante, elle ne doit pas se faire au détriment de ceux qui souffrent d hallucinations diverses et autres troubles.

Le livre neurotribes de Steve Silberman traite de ce sujet dans le champ des liens entre l autisme et la réception qu en ont nos sociétés.

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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#17 
Fluche femme
Psycho sénior France
12 juillet 2018 à  10:03
Je suis assez d'accord avec Janis.

Je vais peut-être en vexer certains qui ont "subi" la psychiatrie dans ce qu'elle peut avoir de plus noire (en toute honnêteté je vous plains),  mais au contraire, le champ de ce qui est considéré comme "maladie mentale", comme "fou" se restreint : la masturbation, l'hystérie, l'homosexualité ou la transidentité sont sortis peu à peu des troubles mentaux reconnus par exemple (le processus n'est pas encore totalement terminé pour la transidentité).

On passe d'une psychiatrie qui se base sur les "symptômes", à une psychiatrie qui se base sur la souffrance : si tu souffres, on va tenter de t'apporter un soulagement. Parfois ce n'est pas évident parce que tu ne te sens pas souffrant (phases de manie, psychose), parfois c'est même contestable (il y a eu une très grosse prise de bec sur l’entrée du "deuil problématique" dans le DSM 5), mais c'est ça l'idée.

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#18 
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masakwaaa?! homme
Banni (double comptes) France
12 juillet 2018 à  13:45

Massa a écrit

J'avais une grosse disposition, ce qui veut dire que quelqu'un de " sain" n'aura jamais ce genre de problème avec la weed.

Ouais enfin en matière psychologique, apparemment on est sain jusqu'à ce qu'on le soit plus donc bon… Alors ce qui ne veux pas dire pour autant que quelqu'un de "sain" n'aura pas non plus ce genre de problème, consommation de weed ou pas.

Personnellement je pense qu'on a tous et toutes des prédispositions, je vois ce qu'on appelle les troubles mentaux comme les manifestations de la psyché, pas que comme ses caractéristiques innées ou acquises. C'est bien pour ça qu'on parle de prédispositions par exemple, ça dicte clairement que ce n'est pas la nature de la psyché elle-même en question, mais qu'il existe une tendance à ce qu'elle se modifie de telle façon, par la schizophrénie par exemple.

(Excuse si j'y suis allé un peu fort, c'était le 2ème thread d'affilé qui parlait de l'aspect négatif du cannabis, du coup je suis un peu parti au quart de tour en criant au complot. Mais perso j'ai beau penser que la consommation de toutes ces substances à bien joué un rôle dans le développement de mon état - que je ne considère pas comme maladif -, je pense malgré tout avec recul que ce qui caractérise ma façon de penser, de ressentir, d'agir, maintenant, était déjà présent depuis le début, même pas latent, mais de façon moins observable et moins prononcée de ma part, c'est pour ça que j'ai du mal à qualifier ça de maladie qui serait survenue "suite à", ça a toujours été là.)

BoilingBlood a écrit

Oué oué, mais à Massa (parce qu'en attendant, c'est toujours son thread) qui raconte son expérience : "deconnexion de ce monde pendant un, je reconnais même plus mes parents, j'étais enfer, avec des démons. Ce trip de un an et demi a été si intense que je suis revenu à la vie comme un nouveau né dans un nouveau monde.", tu vas lui dire aussi que la maladie mentale n'existe pas, et qu'elle a "juste des divergences dans la manière de penser, de ressentir" ?   (c'est un lol jaune bien sûr, ayant moi aussi des "divergences dans ma manière de penser" qui m'ont conduit 6 mois en secteur fermé il y a quelques années)

Oui je maintient ce que j'ai dit, et les psychanalystes eux-même semblent le montrer : que c'est notamment une "divergence" dans la manière de penser, de ressentir, d'agir, qui est à la source de ces "maladies". Autrement la pharmaco essaierait pas de "stabiliser"  l'activité neuro afin que le patient atteigne ce qu'on peut aussi appeler un état d'esprit "sain". Là où ça me tique c'est de classer ces "maladies", de manière prédéfinies, sur la base de l'interprétation subjective (la psychanalyse), même quand ce n'est pas à un degré réellement maladif (ça peut également isoler le patient dans les souffrances de se sentir "malade", "différent" et alimenter un cercle vicieux). C'est pas parce que t'es pas dans un état chronique incapacitant, pas plus que le voisin, qui lui n'est jamais allé voir le psy qui toi t'as diagnostiqué, que t'es de facto le barjo du tandem. Je pense que l'esprit est aussi malléable que le corps, c'est aussi une question de travail et de discipline.

Je veux bien entendre qu'on categorise peut être un peu trop, que certains troubles n'existaient pas il y a quelques dizaines d'années encore et n'étaient juste pas considérés comme des maladies, mais de là à dire que la maladie mentale n'existe pas, c'est nier la souffrance de certains.

D'une, je ne nie pas du tout la souffrance, la souffrance est une émotion, elle existe chez tout le monde, elle peut-être plus ou moins subite par n'importe quoi, y compris par un état maladif évidemment. De deux, je n'ai jamais dit que des cas extrêmes n'existaient pas, où cette divergence dans la manière de penser, ne mène pas à des difficultés, des problèmes, des incapacités, qui acquièrent une dimension maladive, pathologique.

Je pense avant tout que c'est une question de degré, qu'on est tous plus ou moins ballotés entre 2 pôles psychiques, comme sur un segment à 2 extrémités (une myriades de segments et d'extrémités), et que plus on s'approche d'un pôle, plus on perd certaines particularité de l'esprit et du corps humain, en s'éloignant de l'équilibre que procure le deuxième et qui caractérise ce que l'on a délimité comme "santé".


De plus on ne peut pas nier que c'est aussi la société qui sculpte cette divergence (oui j'insiste, terme à ne pas nécessairement prendre à la légère pour autant, une divergence peut être énorme) de par l'utopie dans laquelle elle s'entoure de faux mirage, ignorant les souffrances, ignorant les maladies, ignorant la violence, ou plus précisément en les refusant, en essayant d'imposer comme point de vue et comme réalité que tout ce qui n'est pas parfait peut l'être, doit l'être.

Seulement je pense que la science reste de la spéculation lorsqu'elle n'a pas été vérifié par des faits.
Mais dans les faits, la science théorique a très souvent été appliqué en se basant sur l'abstrait avant même qu'elle soit vérifiée, sûrement même pour qu'elle puisse être vérifié de façon concrète. Pour moi on en est encore à ce stade, où ouais la théorie semble tenir la route, si on catégorise pas trop facilement, mais rien n'a été prouvé sur la nature de ce qui est étudié :

Alors elle est où cette schizophrénie ? Dans le système synaptique ? 5HT2A ? Dans les cellules elles-mêmes ? Au pire il y a pas une équation ? Quelques chose ?

janis a écrit

Une tendance actuelle va vers la considération de la neurodiversité par rapport à la normopensée comme une façon de remettre en question une exigence de normalité pour laisser de la place à la différence.

Je suis d'accord, mais est-ce que tu pense que d'appeler systématiquement des états psychiques (sans que les symptômes du sujet ne le mènent à une marginalisation maladive) un "maladie", est un pas dans cette voie là ?

Fluche a écrit

On passe d'une psychiatrie qui se base sur les "symptômes", à une psychiatrie qui se base sur la souffrance : si tu souffres, on va tenter de t'apporter un soulagement. Parfois ce n'est pas évident parce que tu ne te sens pas souffrant (phases de manie, psychose), parfois c'est même contestable (il y a eu une très grosse prise de bec sur l’entrée du "deuil problématique" dans le DSM 5), mais c'est ça l'idée.

Mais en se basant sur les symptômes justement (plutôt que sur la souffrance, qui elle est une émotion bien commune et spécifique à chaque personne) je pense qu'on élargit le champs de catégorisation des troubles, chacun et chacune réagissant d'une façon différente et à cause de  facteurs différents. J'ai l'impression qu'on est plus dans une expansion chaotique du champs de recherche et d'application que dans une centralisation, quoique.

Dernière modification par masakwaaa?! (12 juillet 2018 à  14:18)


Souviens-toi que chaque message est une œuvre d'art et que chaque monde est une foire aux expositions.

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#19 
Fluche femme
Psycho sénior France
12 juillet 2018 à  15:37
Alors le coup de "si on te diagnostique tu te retrouves enfermé dans la case fou, ce qui ne va qu'approfondir tes problèmes", ça va, merci, on a donné. Première hospi à 14 ans, diagnostic à 21, pour "éviter d'enfermer dans une logique de psychiatrisation et favoriser l'insertion dans la société".

Résultat : rupture familiale à 17 ans qui n'a été rattrapée qu'in extremis, addiction à l'herbe qui amplifiait l'anxiété, ce qui amenait des hallus supplémentaires, rupture du suivi psychiatrique (ben oui si je suis pas malade j'ai pas de raisons d'aller voir un médecin ?), traité de "fainéant" par les profs, "aucune volonté" ...

Le diagnostic a permis de renouer avec la famille, d'expliquer les problèmes, de mettre des mots sur la souffrance. D’attaquer une remédiation cognitive, pour être moins handicapé au quotidien. De partager son expérience dans des groupes de parole, pour partager des techniques permettant de mieux vivre au quotidien.

En psychiatrie il est rare de donner les diagnostics aux patients, car, comme tu l'as dit, les psychiatre ont peur d'"enfermer" le patient dans une maladie, ce qui aggraverait son état. C'est un fait, des études ont été menées et ont montré que les patients à qui on donnait un diagnostic de schizophrénie avaient tendance à aller moins bien que ceux à qui on ne disait rien.

Le problème, c'est de balancer "vous êtes schizophrène" à quelqu'un, et de le laisser rentrer chez lui avec une ordonnance de Risperdal et un rendez-vous dans un mois. Bien sûr que ça enferme, que ça réduit à une maladie, que ça stigmatise !

Par contre si tu expliques le diagnostic (bah oui pour beaucoup de gens schizophrénie  = 2 personnalités), que tu dis que ce n'est pas une fatalité, qu'on peut mettre des choses en place pour contourner les difficultés cognitives, maintenir une activité (scolaire ou professionnelle), bref, que la vie continue et qu'elle peut être belle malgré la maladie, là bizarrement les patients vont mieux. Et je te prends l'exemple de la schizophrénie parce que c'est ce que je connais le mieux, mais c'est pareil pour tous les problèmes mentaux.

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Il existe un test génétique qui mesure la sensibilité d'un individu face à la consommation de THC mais impossible de quantifier les facteurs épigénétiques entre autres.

https://www.psychoactif.org/forum/t3038 … nabis.html

Le THC peut provoquer des symptomes psychotiques mais le CBD est aussi efficace que le solian par exemple, comme Fluche parlait de difficultés cognitives, un article récent permet d'illustrer le plus ancien :

Science/Homme: en cas de schizophrénie, le cannabidiol est aussi efficace que le traitement standard anti psychotique

Une étude clinique menée à l’Université de Cologne, sur 42 patients souffrant de schizophrénie aiguë, a montré que le CBD réduit de manière significative les symptômes psychopathologiques, quand ils sont comparés à la condition initiale. La moitié des patients a reçu par voie buccale 800 mg de CBD (cannabidiol) quotidiennement, pendant 4 semaines. L’autre moitié a pris, en double aveugle, le traitement standard, l’AMISULPRIDE, qui est un antipsychotique puissant. Les résultats ont dans un premier temps été révélés au Congrès de l’IACM de Leiden en 2005. Ils sont maintenant publiés dans un journal médical.

Les deux traitements sont avérés et conduisent à une amélioration clinique certaine, mais le CBD présente moins d’effets secondaires négatifs. De plus, pendant le traitement à base de cannabidiol, il a été observé un accroissement des niveaux d’anandamide dans le sang. L’anandamide est l’endocannabinoïde que le corps produit. « Les résultats suggèrent que la désactivation de l’inhibition de l’anandamide pourrait contribuer aux effets antipsychotiques du cannabidiol, ce qui ouvre de larges perspectives, véritablement un nouveau mécanisme du traitement de la schizophrénie, » ont écrit les chercheurs.

Le texte intégral en accès libre :
www.nature.com/tp/journal/v2/n3/full/tp201215a.html

Source: Leweke FM, Piomelli D, Pahlisch F, Muhl D, Gerth CW, Hoyer C, Klosterkötter J, Hellmich M, Koethe D. Cannabidiol enhances anandamide signaling and alleviates psychotic symptoms of schizophrenia. Transl Psychiatry 20 mars 2012. [in press].

Science/Homme: Le CBD augmente la connectivité entre certaines régions du cerveau
La prise de 600 mg de CBD par voie orale par 16 volontaires sains a augmenté la connectivité des cellules nerveuses du lobe frontal et du striatum. L'ingestion de 10 mg de THC par voie orale n'a eu aucun effet. Les auteurs suggèrent que cet effet du CBD "pourrait être une corrélation neurale de son effet anti-psychotique chez les patients."
Institut Central de Santé Mentale, Université de Heidelberg, Faculté de Médecine de Mannheim, Allemagne.
Grimm O, et al. EUR Neuropsychopharmacol. 7 Juin 2018. [in press]

Dernière modification par Mister No (12 juillet 2018 à  16:16)


Just say no prohibition !

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#21 
Fluche femme
Psycho sénior France
12 juillet 2018 à  16:19
C'est une étude pleine d'espoir dans le monde de la psychiatrie, même si elle comporte quelques faiblesses (notamment sur la taille de la cohorte). Elle met en lumière un nouveau mécanisme d'action qui pourrait permettre de développer des médicaments qui n'ont pas les effets secondaires classiques des antipsychotiques. Pour le moment le seul labo à développer un traitement à base de cbd le fait pour l'épilepsie (c'est le même labo que celui qui produit le Sativex), mais qui sait, dans quelques année, peut être ENFIN un pas en avant vers le traitement des psychoses. Ça commence à faire long, depuis l'Haldol ...

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Le seul labo qui produit du CBD à ma connaissance, c'est le cannabis et il a du mal face à la concurrence. drogue-peace
Mais tu as raison, l'outil, le médicament n'est pas accessible même si il est disponible légalement au coin de la rue ou en quelques clics.
Aux doses citées dans l'ancienne étude, il faut imaginer qu'il peut y avoir des effets secondaires même si comme tu le soulignes ils sont nettement moins importants ou graves et ce sans forcément avoir besoin d'études sur un plus grand nombre et du plus long terme.
Il faudrait davantage d'études cliniques de grande envergure pour imaginer l'utilisation du CBD en psychiatrie en France... Cela sera t'il suffisant ?

Dernière modification par Mister No (12 juillet 2018 à  16:38)


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#23 
Fluche femme
Psycho sénior France
12 juillet 2018 à  16:31
https://www.gwpharm.com/about-us/news/g … -epidiolex
Pas qu'au coin de la rue ;-)
Je m'étais un peu renseignée avec l'explosion de l'offre de cbd ces dernières années. le problème est le dosage : l'étude de 2012 suggère des doses de 800 mg / j pour un résultat antipsychotique. Ça fait un trou au porte-monnaie hmm

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Cache ce lien que je ne saurai voire.^^
Rien de grave, je l'ai déjà fait tourner ici même, à un moment donné, ces produits s'appuient sur des études qui sont accessibles aux pro de la santé.


En terme de couts, c'est pas envisageable à l'heure actuelle, mais on pourrait revaloriser la filière chanvre et imaginer une distribution en pharmacie avec un remboursement bien moins couteux que le vieux chimique qui a bien rentabilisé les études entre autres.
Seulement le cbd pourrait se révéler utile à des personnes qui ont des douleurs articulaires, des TOCS etc... et rivaliser avec plein d'anciennes ou nouvelles molécules.
Peut-être faudra t'il attendre la légalisation du récréatif pour que le théra soit accessible ? boulet

Dernière modification par Mister No (12 juillet 2018 à  16:47)


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Evidemment, vu le nombre de fumeurs de weed on ne veut pas se sentir concerné. Le problème est il si anecdotique qu'il faut passer le sujet sous la table ? Je ne crois pas… Je ne sais pas quels sont les statistiques, y en a t'il ? Pas encore, mais la médecine a depuis longtemps mit en évidence le cannabis comme déclencheur d'une schizophrénie chez des sujets fragilisés. Le mieux c'est que je parle de mon expérience et elle est terrible.

La psychose que j'ai traversé, c'était pas justes des voix, des hallus ou un sentiment de persécution. S'il n'y avait que ça croyez moi ça serait gérable. Le pire, c'est le décrochage avec le monde réel, une fracture vous concernant dans l'espace temps qui vous isole mentalement et physiquement de tout le reste. La sensation d'être littéralement en enfer, le monde extérieur devient étranger, hostile et surtout: perdu.

La bonne vielle beu responsable de ce massacre ? Je dirais oui. Même si j'ai pris toutes les autres drogues- je ne doute pas de leurs contributions au carnage- Le pot l'emporte parce que, pour preuve, en fumer beaucoup me redonne des symptômes ( mais vraiment des piqures de rappel, qui dure une seconde, un souvenir de cette époque psychotique, ce que je ressentais.

Le réalisme de mes démons dépassaient de loin celui des meilleurs jeux vidéos. Je me faisais tabasser du matin au soir, personne ne pouvait communiquer avec moi. J'ai foutu le feu à ma maison, tout cela à durer un an et demi.

Je fume toujours, je ne sais pas m'en passer, c'est obsessionnel chez moi. Un besoin de consommer compulsif. Avec tous les médocs que je prend, je ne me sens pas vivre mais ça commence à revenir, j'ai changé de molécule.

Bonne aprem

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#26 
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masakwaaa?! homme
Banni (double comptes) France
12 juillet 2018 à  18:30

Fluche a écrit

Alors le coup de "si on te diagnostique tu te retrouves enfermé dans la case fou, ce qui ne va qu'approfondir tes problèmes", ça va, merci, on a donné. Première hospi à 14 ans, diagnostic à 21, pour "éviter d'enfermer dans une logique de psychiatrisation et favoriser l'insertion dans la société".

Résultat : rupture familiale à 17 ans qui n'a été rattrapée qu'in extremis, addiction à l'herbe qui amplifiait l'anxiété, ce qui amenait des hallus supplémentaires, rupture du suivi psychiatrique (ben oui si je suis pas malade j'ai pas de raisons d'aller voir un médecin ?), traité de "fainéant" par les profs, "aucune volonté" ...

Le diagnostic a permis de renouer avec la famille, d'expliquer les problèmes, de mettre des mots sur la souffrance. D’attaquer une remédiation cognitive, pour être moins handicapé au quotidien. De partager son expérience dans des groupes de parole, pour partager des techniques permettant de mieux vivre au quotidien.

Si "on a déjà donné", on peut pas nié que ça se base pas sur rien alors, c'est aussi une réalité, j'ai jamais dis que c'était un fatalisme général. Quand je parle de diagnostique, je parle plus de l'interprétation du psychiatre qui suit le patient et qui lui prescrit un traitement au fur et à mesure. Moi même j'ai pas de diagnostique précis, je vois juste les prescriptions et ce que les psys ont bien voulu lâché en restant vague (et pour les 2 ça peut plutôt varier suivant le psy…).

Fluche a écrit

En psychiatrie il est rare de donner les diagnostics aux patients, car, comme tu l'as dit, les psychiatre ont peur d'"enfermer" le patient dans une maladie, ce qui aggraverait son état. C'est un fait, des études ont été menées et ont montré que les patients à qui on donnait un diagnostic de schizophrénie avaient tendance à aller moins bien que ceux à qui on ne disait rien.

Le problème, c'est de balancer "vous êtes schizophrène" à quelqu'un, et de le laisser rentrer chez lui avec une ordonnance de Risperdal et un rendez-vous dans un mois. Bien sûr que ça enferme, que ça réduit à une maladie, que ça stigmatise !

Certes, mais c'est pas vraiment de ça que je te parle, c'est du fait que même en n'ayant pas pour dit de la part du psy "vous êtes schizo", c'est un système de traitement dans lequel le patient sait très bien où il se situe. Après oui on l'assume plus ou moins bien suivant les phases qu'on traverse.

Mais plus que l'acte ou la conséquence de cette marginalisation, c'est surtout le fait qu'on est tous/toutes marginalisé/es à une certaine échelle : ton psy tu sais pas s'il va en voir un autre pour prendre des cachets, pareil pour ton patron, tes collègues etc... ou s'ils ont les mêmes symptômes que toi des fois, mais que eux ils le gèrent autrement. C'est aussi le mythe de la perfection, où il existerais sur terre une personne ou une catégorie qui serait en total équilibre mental (entre autres) et que tout ce qui ne le semble pas est considéré comme quelque chose de malsain à traiter, à façonner, à perfectionner. Alors certes dans la réalité du traitement il s'agit surtout d'équilibrer le patient au mieux pour qu'il puisse avoir une vie relativement active, épanouie etc. Mais dans la théorie il y a toujours cet idéal véritable qui sert un peu d'étoile du berger au scientifique. Je dis pas que c'est mal, je dis que ça peut l'être.

Fluche a écrit

Par contre si tu expliques le diagnostic (bah oui pour beaucoup de gens schizophrénie  = 2 personnalités), que tu dis que ce n'est pas une fatalité, qu'on peut mettre des choses en place pour contourner les difficultés cognitives, maintenir une activité (scolaire ou professionnelle), bref, que la vie continue et qu'elle peut être belle malgré la maladie, là bizarrement les patients vont mieux. Et je te prends l'exemple de la schizophrénie parce que c'est ce que je connais le mieux, mais c'est pareil pour tous les problèmes mentaux

Et si ce que tu dit est vrai pour tout les problème mentaux, c'est probablement parce qu'ils partagent peut-être trop de similarités pour être honnêtement distingués les uns des autres à l'attrape-pièce.

MisterNo a écrit

Peut-être faudra t'il attendre la légalisation du récréatif pour que le théra soit accessible ?

J'espère pas, mais ça serait pas très étonnant, quand tu vois à quel point juste la question du cannabis thérapeutique est encore autant épineuse…

Merci pour les liens :)

Massa a écrit

Evidemment, vu le nombre de fumeurs de weed on ne veut pas se sentir concerné. Le problème est il si anecdotique qu'il faut passer le sujet sous la table ? Je ne crois pas… Je ne sais pas quels sont les statistiques, y en a t'il ? Pas encore, mais la médecine a depuis longtemps mit en évidence le cannabis comme déclencheur d'une schizophrénie chez des sujets fragilisés. Le mieux c'est que je parle de mon expérience et elle est terrible.

Bien sûr qu'il ne faut pas passer sous silence le fait que certaines substances peuvent déclencher un trouble, mais je pense qu'il faut rester réaliste et ne pas tout imputer à la substance en question, le simple fait qu'on parle de prédispositions, qu'une maladie est déjà latente avant d'être déclenchée, et que toutes les psychoses n'ont pas forcément quoique ce soit avoir avec les substances, prouve bien que c'est un peu aléatoire en plus d'être une probabilité.

Moi aussi j'ai passé des phases pas cool où j'étais surtendu physiquement, douloureux, terrifié, où j'ai vu tout le décors prendre un aspect menaçant, malsain, diabolique, où j'ai eu l'impression d'être la seule personne vraiment réelle sur la terre qui ne serait qu'une simulation épique, et j'en passe toutes sortes de délires. Mais je l'impute pas à quelque chose d'autre que mon imagination et mon émotivité (et peut-être quelque chose de bien plus profond et plus vaste qu'une "simple maladie mentale"), certes en potentielle réactivité vis-à-vis de tout ce que j'ai pris, et je pense que d'avoir une stabilité professionnelle, sociale, émotionnelle, aurait peut-être été pour moi une forme de bridage, peut-être plus confortable, ou peut-être pas.

Dernière modification par masakwaaa?! (12 juillet 2018 à  19:07)


Souviens-toi que chaque message est une œuvre d'art et que chaque monde est une foire aux expositions.

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#27 
Fluche femme
Psycho sénior France
12 juillet 2018 à  20:03
Massa : pour le coup de "le cannabis provoque la schizophrénie", on sait que c'est faux, dans le sens où c'est plus complexe :
- le nombre de cas n'a pas augmenté avec l'augmentation de la consommation en France, restant à environ 1 %.
- le nombre de cas n'a pas non plus augmenté avec la concentration de la teneur en THC des substances consommées.
- les pays où on fume moins d'herbe que la France (c'est à dire à peu près partout) n'ont pas un pourcentage de schizophrènes inférieur à la France.

Par contre :
- les schizophrènes sont beaucoup, beaucoup plus exposés aux addictions que la population générale (on estime selon les études que 70 à 90 % des schizophrènes sont addicts au tabac !)
- il est évident que de nombreux schizophrènes ont décompensé à la suite d'une consommation de cannabis.

La théorie la plus en vogue en ce moment est que la personne en phase pré-psychotique, plus fragile mentalement, va plus facilement consommer des substances psychotropes dans lesquelles elle va trouver un certain réconfort, et notamment du cannabis car c'est facilement accessible et que ça contient un antipsychotique (le CBD), qui peut calmer le jeu (inconsciemment bien sûr). Malheureusement, le cannabis contient aussi du THC, ce qui peut provoquer un bad trip et une décompensation.

Pour ce qui est de la psychose, quand je donne les hallucinations comme exemple, c'est parce que par expérience les gens comprennent à peu près de quoi on parle. Pour expliquer les psychoses qu'il a traversé, mon mari me dit souvent qu'il "sait tout des différentes manières de mourir, car il les a toutes testées durant ses psychoses". Il me parle aussi de ce sentiment d'être perdu dans le temps, sans le moindre repère. Je pense honnêtement que, pour une non psychotique comme moi, je suis parfaitement incapables de comprendre ce que vous traversez dans ces moments-là. Il m'a expliqué avoir tenté de se suicider en se tapant le crâne contre une table basse.

Masakwa : j'espère trouver le temps de te répondre, parce que tu soulèves des questions très intéressantes, mais je dois filer !

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c'est possible que j'étais schizophrène toute ma vie mais asymptomatique ? La psychose à éclatée début Juillet 2012 et a pris fin en février 2014. La montée à durée 6 mois, je suis devenue mystique a fond, j'allais à Lourdes des trucs du genre, persuadée d'être possédée par cinq démons. Puis crac, décrochage total en janvier2103 mais bref, je fumais pendant ma crise, c'était devenu une forme de rituel divin. Ne sachant pas aller en chercher dans mon état, ma mère avait cultivé. Paix à son âme.


Je vais pas fondre comme un aigle sur un jeune qui fume un joint en lui disant " et attention mon gars tu vas devenir psychotique" non, j'ai toujours du respect pour l'herbe qui adoucis les mœurs, je lui dirait juste " vas y molo toute façon c'est meilleur "

Live and let die

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c'est possible que j'étais schizophrène toute ma vie mais asymptomatique ? La psychose à éclatée début Juillet 2012 et a pris fin en février 2014. La montée à durée 6 mois, je suis devenue mystique a fond, j'allais à Lourdes des trucs du genre, persuadée d'être possédée par cinq démons. Puis crac, décrochage total en janvier2103

c'est pas impossible, pour moi les hallucination auditive ne sont pas permanentes, c'est plus par episode ( dus a des conso ou a des phase de vie perturbante)

une crise sctzophrenique peut durer de quelque minute a des mois, et tu pourrais en avoir une autre un jour ou jamais. je ne dirais pas avec certitude que tu l'es, tu peux etre sensible au declenchement de symptome, seul un pro pourrais infirmer ou confirmer la maladie ou simplement considerer ça comme une crise isolée !

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#30 
avatar
masakwaaa?! homme
Banni (double comptes) France
12 juillet 2018 à  21:46
@Fluche : procastrinatrice ou théâtrale ?... neutral

@Massa : c'est un avis pas trop partagé je trouve, du moins ouvertement, mais pour moi oui, on puise tous et toutes un certain ratio de substance psychique que ce soit dans les eaux froides de la "psychopathie" ou dans le bouillon "schizophrène" pour prendre les 2 pathologie qui me paraissent les plus opposées et parfois extrêmes, après je pense que quand effectivement on commence à perdre pied, qu'on se laisse trop entrainé par un aspect psychique (toujours mauvais, maladif instinctivement, de par le lien et l'opposition de l'autre) il y a toujours moyen de recentrer les choses, en ce qui me concerne les médocs marchent pas vraiment je trouve, mais ça dépend de la personne bien sûr, donc j'aurais plutôt tendance à conseiller la méditation, le sport, une bonne alimentation, un rythme de vie, un cadre social, une hobbie dans laquelle s'épanouir, quelque chose pour distraire ce processus ouroboresque et l'empêcher de boucler. Mais je suis plutôt du genre à dire "faites ce que je dis, pas ce que je fait" (ce qui n'est pas forcément plus hypocrite que "faites ce que je fais" en un sens)...

@George Paddock : c'est en partie a cause de cette impermanence dans l'amplitude des symptômes, du champs de conscience, que j'ai du mal à prendre sérieusement ça comme une maladie sauf cas extrêmes, sinon je me dit que tous le monde est plus ou moins atteint, ou que les gens qui ne "le sont pas vraiment" sont alors des psychopathes, ça peut rassurer... sans cliché ni ironie, enfin si mais à moitié bien sûr hmm

Dernière modification par masakwaaa?! (13 juillet 2018 à  00:30)


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