Par quel médecin se faire prescrire un arrêt maladie pour sevrage ?

#1 
Bigoudi2 femme
Nouveau membre
01 août 2018 à  14:56
Bonjour, mon chéri est en plein sevrage de speed, apres plusieurs mois (années ?) à consommer quotidiennement, et dors depuis plus de 24h, il est sensé reprendre le taf après demain mais quand je vois l'état dans lequel il est, je ne sais pas s'il va en être capable, et je voudrais pas qu'il se grille encore plus au boulot, déjà que c'est chaud pour lui (beaucoup de retards ces derniers mois qui lui ont valu un avertissement)

J'ai bien pensé prendre Rdv chez notre généraliste, mais elle n'est pas au courant de sa conso, et je me dis que c'est peut-être pas plus mal qu'elle ne le soit pas, car mon chéri a des soucis de santé liés au boulot, qui a terme risquent d'être reconnus comme maladie professionnelle, et je me dis que si la généraliste est mise au courant de sa consommation, elle risque par la suite de mettre tout ses soucis de santé là dessus, et d'être beaucoup plus frileuse pour lui prescrire des arrêts.

J'aimerais donc autant contacter un autre médecin, l'idéal étant qu'il accepte de se déplacer, car je vois mal mon chéri dans son état de rendre dans un cabinet.

Qu'en pensez vous, un autre généraliste acceptera il de faire l'arrêt, même si ce n'est pas notre médecin traitant ?

Sinon qui pourrait on contacter ?

Il y a un CHU juste à côté de chez nous  où il y a uncentre qui s'occupe des addictions, mais je ne sais pas s'ils consultent à domicile !

D'avance merci de vos conseils

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#2 
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Blastfunk2 homme
Nouveau Psycho
01 août 2018 à  15:10
Salut,

Effectivement, à domicile tu vas avoir du mal...
Encore que l'on sait jamais, peut-être un gars de SOS médecins qui serait compréhensif, mais vraiment c'est délicat.
Et surtout ça dépend de l'état de ton copain.

Il peut aussi, et c'est mieux, se rendre chez un addicto ou carrément dans un CSAPA.
Les CSAPA sont des centres spécialisés dans l'addiction, anonymes et gratuits.
Il y en a dans chaque département et c'est certainement le centre dont tu parles.
Le personnel des CSAPA est généralement assez compréhensif.

De toutes manières, je pense qu'à un moment il lui faudra bouger.
N'oublie pas que ton généraliste est tenu au secret médical ; si tu lui demandes de ne pas mentionner certaines infos, il ne le fera pas. Ton généraliste est en outre généralement, de nos jours, habitué aux cas comme celui de ton copain et il n'y a pas de honte ni de crainte  à avoir.
De plus, ton généraliste est certainement la personne la plus qualifiée pour orienter ton copain dans une prise en charge, dans un premier temps et dans ton cas d'urgence.
Le nomadisme médical n'est pas à mon sens une solution efficace ni pertinente et c'est souvent le début de plus graves problèmes. De plus, dans le cadre du "parcours coordonné" comme il est pratiqué, c'est un risque de perte de temps.

Cordialement,

Dernière modification par Blastfunk2 (01 août 2018 à  15:33)


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I will not be pusched, filed, stamped, indexed, briefed, debriefed or numbered.
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#3 
Alambic homme
Nouveau membre France
01 août 2018 à  15:52
Salut Bigoudi,

Je suis du même avis que Blastfunk, voyez çà avec votre médecin.
S’il n’est pas capable de faire le discernement alors vaut mieux changer de médecin de famille.
Je suis dans le même cas que ton chéri (pour opiacés et pas speed) et franchement c’est pas le médecin qui pose problème mais plutôt la caisse, et çà tu peux voir autant de médecins que tu veux les infos remontent toutes à eux. J’espère qu’il n’est pas à la MSA.

Bon courage et bonne chance à vous deux

C’est pas nous qui marchons pas droit
C’est le monde qui va de travers

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#4 
Bigoudi2 femme
Nouveau membre
01 août 2018 à  15:54
Merci de ta réponse, oui je pense que le centre à côté de chez nous est un Caspa, j'ai une copine qui récupère sa méthadone là bas.

Le truc, c'est que c'est au CHU, et que mon chéri bosse à l'hôpital, même si c'est dans un autre service, je me demande si c'est une bonne idée ?

Et puis je vais avoir du mal à le faire sortir de la maison, il tient à peine debout, ses yeux se ferment tout seul, hier il a du quitter la table en plein repas, et il a pas quitté le lit depuis, ça m'étonnerait qu'il veuille aller voir le document au cabinet.

Pour notre généraliste, je pense pas qu'il voudra lui parler de sa consommation, rapport à ce que j'ai déjà expliqué, et aussi parce que c'est une sacre tête de bourique, et que son sevrage il veut le faire tout seul.

S'il y va, ce sera surtout pour avoir un arrêt qui à mon avis va être nécessaire, il pourrait se faire prolonger pour son souci de genou, mais la documentation va bien voir que qq chose cloche...

Je garde l'idée de SOS médecin, en espérant qu'on tombera sur un qui soit comprehensif...

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[Dernier message : 02 août 2018 par Sangdencre]


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