Père d'une Toxicomane, nous avons vécu l'expérience en Serbie chez le

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Lechiml homme
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Ma fille est une toxicomane active depuis 20 ans.  Ses consommations:  Alcool, Marijuana, Héroïne, Cocaïne, médicaments et bien sur la méthadone..... Elle a fait beaucoup de sevrage ici en Belgique dans au moins 5 hôpitaux...... Toujours des échecs.

Et un jour la Clinique Dr Vorobjev en Serbie,

Ma fille y est allée au mois d'Août pour une cure "complète"  ..... Détox et Ibogaïne suivit d'un retour en "postcure".  Deux jours après elle rechutait..... et de nouveau Héroïne.  Je pourrais tout expliquer une prochaine fois si l'une ou l'autre personne le désire.

Un mois après, je l'ai accompagné en Serbie:  Une semaine de traitement et 2 semaines de cure ambulatoire sur place c.a.d..... Logement par nos soins (pas cher) Passage tout les jours à l’hôpital pour contrôle et prise des médicaments (Post cure ambulatoire gratuite).

Résultat: Ma fille est sevrée physiquement grâce à la phase "détox" et détachée du besoin de se droguer grâce à la phase "Ibogaine" et au recours d'un certain nombre de médicaments dont je pourrais vous parler si il y avait des demandes d'informations.

Je peux donc partager notre expérience en vous exposant les points positifs et ceux plus difficiles. C'est en tout objectivité et sans pression ni dépendance que je vous ferai part de mon expérience soit via ce canal soit via Watsapp si je trouve comment donner mes coordonnées.

Dernière modification par Lechiml (12 octobre 2018 à  14:58)

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Rick
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Salut

Ben ouais pourquoi pas

C'était quel hopital?

C'était quoi le protocole médicamenteux?  (quels médocs, à quels moments etc)

ça fait combien de temps qu'elle est "sobre"? (elle ne prend plus de médicaments?)


Je peux donc partager notre expérience en vous exposant les points positifs et ceux plus difficiles

Vas y tu peux développer car là il y a pas grand chose a part un concept de sevrage et l'utilisation d'ibogaïne.

merci d'avance

Dernière modification par Rick (12 octobre 2018 à  15:16)

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Lechiml homme
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Voila, C’était à la clinique du dr Vorobjev à Belgrade en Serbie,

Nous nous sommes rendu en Serbie, ma fille n'était pas sevrée... Donc sobre depuis peu.
C'est la clinique qui, par le traitement « Détox » l'a sevrée en quelque jours... 
Maintenant elle est astreinte à prendre 23 médicaments par jours avec une diminution lente pour certains. Un contrôle devra être fait en Serbie en Janvier et, sans doute, un remodelage de sa prise de médicaments.

Elle à un implant (mensuel - oral) qui la « protège » contre l'Héroïne.
Elle a des médicaments type « antidépresseur »
                                       type « antipsychotique »
                                       contre l'alcool (comme l'antabuse)
                                       type « antiépileptique » utilisé comme stabilisateur .

Pour la détox et l'Ibogaïne Je développe plus tard mais je ne saisi pas très bien l'objet de ta demande.... Explique

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Rick
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Maintenant elle est astreinte à prendre 23 médicaments par jours avec une diminution lente pour certains.

VINGT-TROIS?! surpris

Elle à un implant (mensuel - oral) qui la « protège » contre l'Héroïne.
Elle a des médicaments type « antidépresseur »
                                       type « antipsychotique »
                                       contre l'alcool (comme l'antabuse)
                                       type « antiépileptique » utilisé comme stabilisateur .

peut on avoir le nom des molécules, si ce n'est pas trop indiscret?

tout particulièrement l'implant qui la "protège contre l'H."


Pour la détox et l'Ibogaïne Je développe plus tard mais je ne saisi pas très bien l'objet de ta demande.... Explique

En gros moi ce qui m'intérèsse (après je ne pense pas être le seul) c'est d'avoir le carnet de bord de ses consommation de produits actifs, délivré pas l'hopital.

Elle a commencé par quoi, quels molécules etc. Les 23 depuis J-1 ?  Quid des intéractions médicamenteuses?
Comment ils utilisent l'ibogaine (quel dosage, combien de temps..)

Aussi, combien ça coûte, combien de temps son hospit va durer...
est ce un lieu pour les étrangers ou est elle seule avec les serbes? si oui n'est elle pas trop isolé socialement etc

Quand elle n'aura plus aucune molécule active dans l'organisme, comment va t elle réagir, ça c'est une question que je ME pose. Je pense que le sevrage n'est qu'une étape parmi d'autre, rester sobre de tout produit est pour moi le plus difficile.


Cela serait intéressant qu'elle vienne directement aussi sur le forum pour en parler :)

Sinon concernant ton vécu à toi : es tu fatigué? tu parles d'innombrables échec, quel est le but pour ta fille? être stable? être sobre? ne peut elle parvenir à un équilibre en consommant certains produits ? fait elle des rechutes par quête du plaisir ou autre?

c'est si compliqué l'addicto, pourquoi cette fois ci ça fonctionnerait mieux?
pourquoi aller en serbie exprès? l'iboga? qu'est ce que l'iboga apporte de plus au reste?

J'ai connu des usagers d'iboga non récréatifs et oui certains n'étaient plus addict à XXXX mais ils étaient resté addict à l'iboga (écorce brut)

En tout cas bonne chance à vous deux, je crois les doigts :)

Dernière modification par Rick (12 octobre 2018 à  21:46)

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LLoigor homme
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Ah la "méthode" Vorobjev.

Je m'étais un temps beaucoup renseigné sur le sujets.

D'ailleurs on avait eu un thread d'un récit détaillé de la méthode Vorobjev.

Les prix oscille dans les 5000/6000€ pour 2 semaines et ça peut augmenter en fonction des options..

En gros ils combinent hydrochloride d'ibogaine  + UROD (injection sanglé de naloxone/ naltrexone)

Et tu repars avec un implant de naltrexone :

A newer option is the naltrexone implant, which must be surgically inserted under the skin. The implant provides a sustained dose of naltrexone to the patient, thereby preventing the problems which may be associated with missing doses

(Ca diffuse x doses de naltrexone, comme ça si tu consomme aïe aïe la grosse crise de manque)

Ce qui veut bien dire que ce n'est absolument pas une detox a l'iboga !

Mais comme je l'ai souvent dit une combinaison d'ibogaine/UROD, mais ils compte surtout sur l'UROD et la puce a naltrexone. roll

Ca se déroule globalement comme décrit par une membre du forum qui l'avait fait... et pour qui cela  n'aura pas marché (la clinique affirme 86% de succès lol )

Car vu qu'ils axent tout sur l'UROD (D'ailleurs en première semaine il te font un UROD donc quand tu passe a l'iboga tu es "nettoyé")

Cela règle le problème de manque physique ça c'est une certitude mais plusieurs semaines après une fois rentré chez toi avec ta puce/épée de Damocles inactive, et la batterie de médicaments rien n'a vraiment trop réglé l'addiction psy, enfin pas pour tous.

Car je ne doute pas que pour certaines personnes cela fonctionne mais certainement pas avec leurs % de réussite, toute façon ils ont le suivi de ceux qui veulent bien leurs dires, ceux qui ont arrêté donc ^^

C'est comme pour un peu chaque cure, une fois sorti beaucoup de facteurs seront sûrement décisionnaire dans la réussite ou non.

L'entourage, les soucis de la vie, le cadre de vie, etc...

Ils te recommande de couper court a tes relations, perso j'ai réussi à le faire quand j'ai commencé mon TSO car je venais de rencontrer ma femme. C'était facile de jeter ma carte sim.

Mais si les choses aurait été différentes, qui sais comment les choses aurait tourné (surtout pour le cailloux)

Bref le récit en question :

Annapop a écrit

Salut à  tous!

Me voici de retour de ma cure depuis mardi. Je n'ai pas écris de suite, car j'ai l'impression d'avoir quitté la terre pendant 2 semaines tellement c'était intense tant physiquement que psychologiquement pour moi, comme pour les autres patients là -bas.

Je suis donc restée 2 semaines là -bas, accompagnée de mon père (pas du tout obligatoire, j'étais la seule dans ce cas). Comme j'y étais pour la méthadone, il fallait 2 semaines, mais pour l'héro 1semaine suffit (c'est donc moins cher)

Quant on arrive, on nous fait des tests urinaires et sanguins pour les toxines et les maladies (normal)

La 1iere semaine, j'ai surtout eu des anesthésies générales, pendant lesquelles ont me désintoxiquait très lourdement, mais vu que j'étais endormie, je n'ai sentie absolument aucune douleur. C'est sur que c'est chiant, il faut être à  jeun, donc ne rien manger ni boire pendant 10h environs (donc du soir au matin) et avec les médocs on est desséché, donc on peut juste se rincer la bouche.
J'ai eu donc en tout 2 courtes anesthésies et 2 longues. La plus longues a duré 10h (fallait s'habituer) et la plus courte 30 min (pour essayer). Ca fait peur mais ensuite en s'habitue.

On nous donne des médicaments matin, midi, soir et au coucher si nécessaire, et vient nous chercher où qu'on soit. On s'occupe de nous 24h/24, il y a toujours quelqu'un pour abréger les douleurs au plus vite de jour comme de nuit, ce que je trouve génial, car perso je déteste souffrir pour rien.

5 jours avant mon départ, j'ai fait cette fameuse expérience avec l'Ibogaïne, ce pour quoi j'étais venue. Et ben c'est différent pour chacun, mais perso j'ai trouvé cela terriblement long et pénible psychologiquement!!! Mais c'était nécessaire car ça m'a vraiment aidé. Oui j'ai eu des visions, des visages que je ne connais pas, mais j'ai surtout pensé et cogité avec la boule au ventre (que je me trimbalait depuis des années) de 10h40 du matin jusqu'à  16h. Tout ça avec un psychologue à  côté de moi et une autre patiente pendant tout le temps. Le médecin passait aussi régulièrement car nous étions sous machines pour être sur que le corps supporte bien. Mon père étais là  tant que je le voulais. Un ami patient a même pu venir me dire aurevoir, car j'étais consciente tout le temps. C'était le 14 février le jour de le St Valentin et c'était le pire jour de ma vie, comme un gros bad trip.. mais j'aime pas les hallucinations.
J'ai mis 2 jours à  m'en remettre et après ça je n'ai plus jamais eu de boule au ventre. Donc si c'était à  refaire je le referait, même si c'est dur.

Les derniers jours j'ai pu me reposer et profiter des amis que j'ai pu me faire là -bas. Car on combat tellement de choses ensemble, qu'on finit par devenir très proches de certains.
On repart avec 1 mois de traitement avec des médicaments lourds, mais toujours plus légers que la métha ou le subutex! Je suis mon nouveau traitement et je vais prendre rdv chez un psychiatre, car il faut être suivit c'est important. Après il faut diminuer doucement.

J'ai aussi eu une injection pour 4 semaines de naloxone, qui est l'antidote, qui bloque les récepteurs. Je n'ai le droit de toucher aucunes drogue, même pas de joint ou de valium, ni caféine, ni codéine, ni alcool, etc….
Pour la naloxone, je vais continuer en comprimer pendant un an (c'est conseillé) car en France on ne trouve pas d'injection.
D'autre personne choisissent l'implant. Au début pour 3 mois et ensuite si tout va bien (pas d'allergie) on le met pour 1 an. C'est au niveau de l'estomac et ça s'élimine au fur et à  mesure.

Cette cure m'a coûté chère, mais c'était pour moi le prix de la santé et de la liberté. Je peux maintenant avoir des projets car je suis guérit et super motivé. J'ai retrouvé goût à  la vie et un apetit d'ogre!

J'espère ne rien avoir oublié,si vous avez des questions allez-y je répondrai avec plaisir.

Bonne journée
Anna.

Source :
https://www.psychoactif.org/forum/t9701 … maine.html

En attendant (si il le souhaite) que Lechiml nous decrive comment pour sa fille cela c'est passé wink

@ Lechiml : je souhaite que ta fille s'en sorte, mais d'après les quelques retours que j'ai eu sur les cliniques de Detox "rapide".

Il vaut mieux attendre une bonne année avant d'être sur du résultat et surtout voir les répercussions qui peuvent arriver dans cette année (addiction aux medocs, a l'alcool ou autre, voir reconsommer)

Mais je vous souhaite que ça fonctionne merci-1


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Lechiml homme
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Merci à toi Annapop pour la présentation de ton expérience en Serbie.
Ton expérience est comparable à celle que nous avons vécu ma fille et moi dans cet hôpital.

Pour répondre à la question de Rick au sujet des médicaments, je ne vais évidemment pas détailler ce que ma fille a pris.  Les médicaments pris n'étaient pas les mêmes lors de la première hospitalisation et la deuxième..... Il faut faire confiance.... Nous avons à faire à de vrais professionnels. J'ai été impressionné par leurs analyses, leurs questions et leur diagnostique. Pour moi tout était très juste.

Tout comme ma fille l'a fait très souvent, l’automédication c'est vraiment n'importe quoi. En général les toxicomanes connaissent très bien les médicaments proposés par les médecins et ceux trouvés chez les « amis » et sur internet  mais ils ne cherchent par l’automédication que de soulager le manque et contourner les difficultés.... C'est bien sur du court terme. Il faut s'engager dans un processus à long terme.

Vous pouvez aller sur le site du Dr Vorobjev pas de pub merci, vous y trouverez toutes les explications. Pour moi c'est vraiment une solution que je vous recommande...MAIS MAIS...

il y a     L'AVANT ET L'APRES.

L'AVANT :
Faire ce grand pas va coûter de l'argent bien sur (ce n'est pas donné) et beaucoup beaucoup d'efforts.
les efforts de la famille qui attend de cette cure un résultat fondamental, des efforts personnels car la cure est lourde et peut faire peur, des efforts du médecin familial qui vraisemblablement ne connaît rien de cette solution. Les « amis » vous savez ceux qui vous veulent du bien et que inconsciemment ou consciemment ne souhaitent pas le changement. Tout ce poids est lourd à porter. En vaut-il la peine.

L'APRES :

En Serbie.
Il y a la cure au choix 7 jours, 14jours... et  la « post-cure » ... Après la cure l’hôpital propose une post-cure... L'idéal : la plus longue possible avec la présence d'un référent, comme un parent (c'est l'idéal suivant la qualité de la relation). Moi j'ai accompagné ma fille 15 jours. Toutes les prestations de l’hôpital pendant cette période sont gratuites. Mais il faut se loger, ne nourrir et se divertir à ses frais (pas cher en Serbie).

Retour dans sa vie.
Généralement les personnes dépendantes ont perdu le sens de la réalité et leur vie s'est trop souvent réduite à la consommation, la télévision ou jeux et le sommeil. Tout est donc à reconstruire
Comment faire pour se détacher de ces fameux « bons amis », comment faire pour se lever, manger,   s'occuper de ou des enfants, entretenir son logement, travailler..... Bref vire comme tout le monde.

Il faudra donc passer par une solution type « centre fermé » ou « semi-ouvert » pour réapprendre à vivre. Et ce sera long car passer de nombreuses années dans la toxicomanie à plongé la personne dans des mécanismes difficiles à transformer. Ne pas penser qu'une cure de réinsertion sera courte non vous en aurez pour plusieurs mois voir une année.... Il faut être prêt pour s'engager dans ce parcours du combattant. 

Il faut être très conscient qu'après le cure, vous ne rentrerai pas « guéri ». Vous serez certainement sevré, vous serez sans doute détaché de cette envie de consommer mais vous serez toujours très très  fragile.

Donc voila ou j'en suis. Nous sommes rentré depuis 5 jours et l'avenir est très incertain. Ma fille rentre dans un hôpital pour personne dépendante suivit d'un centre de insertion.....A voir d'ici quelques jours ou quelques semaines.

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pierre
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Bonjour,
je voudrais savoir pourquoi tu viens ici ? Qu’est ce que tu viens chercher ?  Pourquoi ce n’est pas ta fille qui témoigne ?

En plus, au bout d’un mois après le sevrage, il est beaucoup trop tôt pour en tirer des conclusions...

Et puis C’est toujours la même chose, on confond le sevrage avec la fin de l’addiction. Comme si le sevrage allait être la solution miracle à la fin d’une Addiction.... en cela la méthode vorobiev est une arnaque comme les fameuses arnaque à 8000 euros du Dr Waissman en Israël !

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Rick
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Pour répondre à la question de Rick au sujet des médicaments, je ne vais évidemment pas détailler ce que ma fille a pris.  Les médicaments pris n'étaient pas les mêmes lors de la première hospitalisation et la deuxième..... Il faut faire confiance....

Arf, je suis déçus ! C'était pour moi une partie très intéressante , c'est dommage de resté dans le noir complet concernant l'aspect pharmaco. Ma question n'était pas un signe de méfiance, juste une demande qui me paraissais légitime :  celle d'obtenir des informations (que je trouve essentielles)

Surtout que 23 molécules combinés c'est pas anodin, wow!

Dernière modification par Rick (14 octobre 2018 à  00:35)

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Anonyme1756
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J'aime bien ces Serbes, on dirait qu'ils ont lu Autant en Emporte le Vent:

Rhett Butler a écrit

“I told you once before that there were two times for making big money, one in the up-building of a country and the other in its destruction. Slow money on the up-building, fast money in the crack-up. Remember my words. Perhaps they may be of use to you some day.”

 

Lechiml homme
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Bonjour Pierre,

Je ne viens rien chercher, juste donner un témoignage.
Ma fille ne fera aucune démarche en ce sens, je ne lui ai pas demandé mais je sais fort bien qu'elle ne fera rien. D'autant plus qu'elle rentre lundi à l’hôpital.

Tu as bien raison de faire remarquer que le sevrage n'est pas à confondre avec la fin de l'addiction. Et ma fille en est bien la, sevré: oui, débarrassée psychiquement de ses envies: oui (elle est aidée par les médicaments) mais pas encore tiré d'affaire.

Tu as bien raison de ne pas aller ni en Serbie ni en Israël. Je crois que vu ta déclaration sur ces traitements, tu n'as rien à y faire... Mais que proposes-tu comme autre plan. J'ai pourtant rencontré en Serbie, des personnes qui avaient terminé leur parcours dans les meilleures conditions. Mais toutes ces personnes seront toujours fragiles.

Pourquoi dis-tu que c'est de l'arnaque ? Quel est ton parcours ?
Bonne journée à toi.

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Lechiml homme
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UN TOURNANT......

Nous avons fondé nos espoirs sur ce projet de désintoxication en Serbie. Je me suis rendu compte que nous pensions au « miracle » et maintenant, après quelques semaines, je suis sur que ma fille aussi pensait au « miracle ». Elle s'imaginait qu'elle serait rentrée et que tout serait fini, plus de besoins de drogues et plus de pensées aux stupéfiants. .....  Petit a petit en fin de séjour, aussi bien elle que moi, nous nous sommes rendu compte que tout était encore à faire. Il fallait encore mordre sur sa chique et faire de très gros efforts. Mais ma fille, depuis bien longtemps ne sait plus faire d'efforts et elle a laissé à nouveau rentré le diable dans sa vie. Je n'ai rien pu faire, et deux jours après notre retour, elle refaisait venir son copain « diabolique » et reprenait marijuana et héroïne... Tout en payant le prix fort car protection il y avait mais si le consommateur le veut, il y a toujours moyen.

Oui oui mon cher Pierre, il y a « arnaque »..... mais pas de Serbie, il est clair que c'est notre fille qui a « arnaqué » le système qui s'est arnaqué et qui nous a arnaqué.  Elle n'a pas complètement eu confiance, elle a toujours eu la méfiance par rapport, à la Serbie. Elle a toujours dit qu'elle consommerait un peu de marijuana « social »... Bref en un mot elle n'avait pas le projet de guérison mais un moment d'éloignement temporaire sur une entreprise qu'y s'occupait de tout. Elle n'est pas encore prête à s'occuper de sa vie.

Mes chers amis, vous qui souhaitez vous défaire de ces assuétudes, si vous gardez des doutes dans un tel projet ou des doutes pas rapport à votre volonté ou vos capacités, ne vous lancez pas dans un tel projet aussi cher, vous n'êtes sans doute pas prêt. Par contre pour quelqu'un qui est prêt à 100%, c'est une très bonne solution et il y en a d'autres.

Pour moi bien sur c'est une grande déception et après avoir fait de si gros efforts, je vais lui laisser faire son chemin. Si elle trouve les ressources pour s'en sortir, ce sera grâce à elle et plus grâce à papa et maman et c'était peut être ce chemin là qu'elle devait prendre et ne pas s’appuyer sur les copains, sur papa et maman ou sur les stupéfiants.

Je vous souhaite à tous le meilleurs.

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Sur le savrage voir

https://www.psychoactif.org/forum/t3776 … vrage.html

Tu comprendras qu'iln faut d'abord s'adresser à ses difficultés psychologiques, affectives etc..qui entrainent et perennisent la consommation. Dans la mesure du possible, bien sûr, ce n'est pas facile. Mais mettre tous ses pbs sur le compte de la consommation c'est comme dire que l'usage des somnifères est la cause des insomnies et qu'il suffit de les arreter pour bien dormir !!
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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LLoigor homme
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Mais ma fille, depuis bien longtemps ne sait plus faire d'efforts et elle a laissé à nouveau rentré le diable dans sa vie. Je n'ai rien pu faire, et deux jours après notre retour, elle refaisait venir son copain « diabolique » et reprenait marijuana et héroïnes...

Oui oui mon cher Pierre, il y a « arnaque »..... mais pas de Serbie, il est clair que c'est notre fille qui a « arnaqué » le système qui s'est arnaqué et qui nous a arnaqué

.

Propos aberrant...

Ici la drogue ce n'est "le diable" et les gens qui prennent des drogues ne sont pas "diabolique".

Et quel sentiment de culpabilité vous remettez sur votre fille !!!

Alors que vous avez juste écouté les berseuses d'une clinique qui n'a absolument pas le taux de succès qu'elle prétend.

Enlever le manque physique avec un UROD et une puce de naltrexone comme il a était fait en Serbie ne reglera pas la dépendance psychologique plusieurs semaines après.

La clinique elle fait son truc, empoche une belle somme, on repart sans manque physique mais demande a la personne de faire "instantanément" passer l'envie psychologique.

Chose la grande majorité des personnes en sevrages ou sous TSO nous avons mis des mois ou des années.

Si votre fille est amoureuse de son copain, et aime ses amis, vous pensiez qu'elle allez les quitter s'isoler du monde pendant 1 an !? Et quand bien même une fois ressorti de sa chambre ?

En revanche oui c'est a votre fille de trouver les solutions, de vouloir arrêter quand "elle" le voudra (sinon cela ne fonctionne pas). Et il y a les TSO pour cela. Des remèdes miracles y en a pas.

Sans jamais la laisser tomber j'espère pour elle. Car elle n'a rien "arnaqué".

Ce genre de clinique sont très populaire au US, elles sont surtout fréquentés par les enfants de riches ou célébrités, ils rentrent en "detox rapide" histoire de dire je suis "clean" mais on voit comment ça tourne, ça recommence car cela ne règle pas l'addiction.

C'est dommage de ne pas s'être plus renseigné avant, en tapant le nom de la clinique vous seriez tombé sur le témoignage que je vous ai mit en première page, ou vous auriez pu ouvrir un sujet et posé la question sur ces cliniques.

Aujourd'hui je peux comprendre que la note est amère, mais ce n'est pas votre fille l'arnaqueuse, ou emprise du diable.


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Nils1984 homme
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Lechiml a écrit

Retour dans sa vie.
Généralement les personnes dépendantes ont perdu le sens de la réalité et leur vie s'est trop souvent réduite à la consommation, la télévision ou jeux et le sommeil. Tout est donc à reconstruire
Comment faire pour se détacher de ces fameux « bons amis », comment faire pour se lever, manger,   s'occuper de ou des enfants, entretenir son logement, travailler..... Bref vire comme tout le monde.

Bonsoir ^^

Bien diiit !! Rien à redire !
A part que... oui ce sont des généralités, seulement des généralités, des clichés bêtes usants
Baladez vous sur le site, vous comprendrez vite pourquoi je conteste (encore) ces propos purement égocentriques et détachés des réalités

Il n'y a de zombies que vos projections terrifiées big_smile

Mais allez je dis ça avec le sourire

Nan sérieux, baladez vs sur le site
Vous y rencontrerez des soleils

bonne nuit


- Le chemin pour monter est le chemin pour descendre -
(Trois Stèles de Seth)

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RandallFlag homme
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LLoigor a écrit

Mais ma fille, depuis bien longtemps ne sait plus faire d'efforts et elle a laissé à nouveau rentré le diable dans sa vie. Je n'ai rien pu faire, et deux jours après notre retour, elle refaisait venir son copain « diabolique » et reprenait marijuana et héroïnes...

Oui oui mon cher Pierre, il y a « arnaque »..... mais pas de Serbie, il est clair que c'est notre fille qui a « arnaqué » le système qui s'est arnaqué et qui nous a arnaqué

.

Propos aberrant...

Ici la drogue ce n'est "le diable" et les gens qui prennent des drogues ne sont pas "diabolique".

Et quel sentiment de culpabilité vous remettez sur votre fille !!!

Alors que vous avez juste écouté les berseuses d'une clinique qui n'a absolument pas le taux de succès qu'elle prétend.

Enlever le manque physique avec un UROD et une puce de naltrexone comme il a était fait en Serbie ne reglera pas la dépendance psychologique plusieurs semaines après.

La clinique elle fait son truc, empoche une belle somme, on repart sans manque physique mais demande a la personne de faire "instantanément" passer l'envie psychologique.

Chose la grande majorité des personnes en sevrages ou sous TSO nous avons mis des mois ou des années.

Si votre fille est amoureuse de son copain, et aime ses amis, vous pensiez qu'elle allez les quitter s'isoler du monde pendant 1 an !? Et quand bien même une fois ressorti de sa chambre ?

En revanche oui c'est a votre fille de trouver les solutions, de vouloir arrêter quand "elle" le voudra (sinon cela ne fonctionne pas). Et il y a les TSO pour cela. Des remèdes miracles y en a pas.

Sans jamais la laisser tomber j'espère pour elle. Car elle n'a rien "arnaqué".

Ce genre de clinique sont très populaire au US, elles sont surtout fréquentés par les enfants de riches ou célébrités, ils rentrent en "detox rapide" histoire de dire je suis "clean" mais on voit comment ça tourne, ça recommence car cela ne règle pas l'addiction.

C'est dommage de ne pas s'être plus renseigné avant, en tapant le nom de la clinique vous seriez tombé sur le témoignage que je vous ai mit en première page, ou vous auriez pu ouvrir un sujet et posé la question sur ces cliniques.

Aujourd'hui je peux comprendre que la note est amère, mais ce n'est pas votre fille l'arnaqueuse, ou emprise du diable.

Je peux pas double champignonner.
Donc je le fait par écrit.

CHAMPIGNON VERT FLUORESCENT SUR CE POST.


Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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Lechiml homme
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Pour répondre à  Randallflag et Niles 1984

Sachez Messieurs que je n'ai jamais eu l'intention d'écrire une thèse sur la toxicomanie de ma fille ni d'en faire un débat de fond. Mon petit projet était de présenter cette expérience, l'expérience d'une vie détruite par ce que j'appelle « le diable » et que d'autres pourraient qualifier de « compagne ou compagnon »  Ce sont peut-être des « clichés bêtes usants » mais c'est notre vie depuis 20 ans avec le passage en Serbie (demandé par ma fille) sur lequel nous avions fondé beaucoup d'espoirs. Je n'avais jamais imaginé qu'on puisse me critiquer aussi gratuitement et c'est pour cela que, si j'en ai la possibilité, je fermerai ce forum. Je vous souhaite le meilleurs et m'en vais soutenir ma fille, avec amour, dans un nouveau chemin.

Bien à vous

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RandallFlag homme
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@Lechiml.
Il n'y avait rien a me répondre.

Par contre tu aurais pu répondre a @Prescripteur et a @Lloigor.
Cela aurait été plus constructif, moins facile mais plus constructif....

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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Anonyme1756
Invité

Lechiml a écrit

Je n'avais jamais imaginé qu'on puisse me critiquer aussi gratuitement et c'est pour cela que, si j'en ai la possibilité, je fermerai ce forum. Je vous souhaite le meilleurs.

Bien à vous

Fermer le forum si tu en as la possibilité puis nous souhaiter le meilleur, c'est d'un cynisme...

Quant à ne pas supporter la critique... au point de vouloir faire fermer un forum... je te laisse deviner ce que c'est.

Lechiml a écrit

Pour répondre à  Randallflag et Niles 1984

Sachez Messieurs que je n'ai jamais eu l'intention d'écrire une thèse sur la toxicomanie de ma fille ni d'en faire un débat de fond. Mon petit projet était de présenter cette expérience, l'expérience d'une vie détruite par ce que j'appelle « le diable » et que d'autres pourraient qualifier de « compagne ou compagnon »  Ce sont peut-être des « clichés bêtes usants » mais c'est notre vie depuis 20 ans avec le passage en Serbie (demandé par ma fille) sur lequel nous avions fondé beaucoup d'espoirs.

Es-tu surpris que la présentation sur un forum de discussion de cette expérience en deux parties qui se contredisent, la première élogieuse sans recul critique, et la seconde pleine de rage, suscite des réactions?

C'est dommage que tu réagisses ainsi, il semble que tu aurais beaucoup à apprendre des commentateurs expérimentés, ce qui pourrait t'éviter de nouvelles erreurs et désillusions à l'avenir.

 

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LLoigor homme
Modérateurs
Russia
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Inscrit le 08 Aug 2008
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Lechiml a écrit

Sachez Messieurs que je n'ai jamais eu l'intention d'écrire une thèse sur la toxicomanie de ma fille ni d'en faire un débat de fond. Mon petit projet était de présenter cette expérience

Je comprend bien, mais ici c'est un forum par conséquent chacun est libre de répondre.

Lechiml a écrit

l'expérience d'une vie détruite par ce que j'appelle « le diable » et que d'autres pourraient qualifier de « compagne ou compagnon »

En fait on va faire des déductions car a part traiter le copain de votre fille de diabolique on a pas d'autres précisions.

Donc de votre point de vue il est "diabolique" parce qu'il est consommateur de drogue, peut-être l'etait il (consommateur) avant que votre fille le rencontre (je fais des hypothèses sur ce qu'on entend souvent) et par conséquent c'est "Lui" le responsable de la toxicomanie de votre fille ?

Sachez que l'histoire du petit ami qui met la paille/seringue dans le nez/bras c'est un peu facile.

Nous sommes quasiment tous ici consommateur et on l'a tous fait de notre propre chef.

Lechiml a écrit

mais c'est notre vie depuis 20 ans avec le passage en Serbie (demandé par ma fille) sur lequel nous avions fondé beaucoup d'espoirs.

Oui mais une partie de mon post est aussi valable pour votre fille : il n'y a pas de solution miracle !
Vouloir et réussir a arrêter les opiacés ça prend du temps, et pour aider a passer ce temps et tenir y a les TSO en France.
(Les TSO peuvent dans certains cas éviter de devoir repartir dans les lieux de ventes et éviter la tentation, la lune de miel de la méthadone permet d'oublier un temps la médiocrité de l'héroïne de rue, le tout en parvenant à continuer sa vie sociale, et beaucoup d'autres intérêts des TSO que je ne peux emunerer tant ils sont nombreux)

Lechiml a écrit

si j'en ai la possibilité, je fermerai ce forum.

Ce sujet je présume ? (Vouloir fermer notre Forum si c'était votre pensée hum no comment je pense que vous parliez du sujet que vous avez ouvert)

Donc pourquoi fermer/effacer ce témoignage alors que justement il peux être d'une aide précieuse a d'autres personnes a qui la clinique Vorobiej aurait promis (cf leur site) 84% de réussite.

Ce sujet contient 2 témoignages de 2 personnes qui ont était en Serbie pensant que ça réglerait l'addiction, et pour les 2 personnes le retour en France (le sevrage psychologique) a eu raison des promesses exagérées de cette clinique.

Vorobiej ne fait qu'enlever le manque via un U.R.O.D et une courte séance d'ibogaine, un implant de naltrexone pour un manque et une batteries de médocs.

Alors que la plus grande difficulté c'est le sevrage psychologique et les mois/années qui suivent.

Par conséquent voila pourquoi votre témoignage est très précieux ! Et pourra servir a des personnes tenté par le "miracle de Vorobiej" de comprendre la ou sera la difficulté et du coup si le voyage en vaut vraiment la peine...

Lechiml a écrit

Je vous souhaite le meilleurs et m'en vais soutenir ma fille, avec amour, dans un nouveau chemin.

Ben c'est vraiment la meilleure des choses a faire, a la lecture du dernier message on pouvait penser (c'est en tout cas un peu comme cela que l'ai percu et je dois pas être le seul) que vous rejettiez un peu l'echec sur votre fille (c'est apparemment pas le cas et c'est tant mieux) et sur son compagnon.

La en revanche c'est toujours le cas. Maintenant on connait pas leur histoire, eux seul la connaisse.

Mais sur Psychoactif environ 1 fois par mois un père ou une mère d'un enfant toxicomane remet toujours la faute a 100% sur le compagnon/compagne.

Et nous savons de part la multitudes des profils de nos membres et notre propre vécu que non ! Personne ne nous a forcé ou mis de force une seringue dans le bras (ou un joint dans la bouche, une paille dans le nez etc).

C'est surtout sur cela que mon post était critique.

Sur le reste, relisez le j'ai simplement pris de mon temps pour vous expliquer qu'il ne faut pas prendre cette situation comme un echec (la Serbie n'étant pas une solution) et qu'avec un support auprès de votre fille et éventuellement un TSO il y a largement plus de chances de réussite.

Vous allez soutenir votre fille on ne peux que s'en rejouir (c'est hélas pas le cas de tous les parents).

Bien a vous également.


Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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Assoactis homme
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Lechiml a écrit

Mes chers amis, vous qui souhaitez vous défaire de ces assuétudes, si vous gardez des doutes dans un tel projet ou des doutes pas rapport à votre volonté ou vos capacités, ne vous lancez pas dans un tel projet aussi cher, vous n'êtes sans doute pas prêt. Par contre pour quelqu'un qui est prêt à 100%, c'est une très bonne solution et il y en a d'autres.

Ça me semble une approche très bizarre des troubles addictifs. D'une part la personne est culpabilisée en cas de rechute, c'est de sa faute, elle avait des doutes, elle n'était pas prête, etc... or le trouble addictif est une pathologie, et la culpabilisation des patients est à proscrire, elle est contre-productive et contraire à la bienveillance qui doit animer toute démarche thérapeutique.

De plus que penser d'une méthode qui non seulement coûte une fortune, mais semble, selon vos propos, exiger une adhésion absolue, une absence de doute de la part du patient ? Je suis très circonspect vis-à-vis des méthodes thérapeutiques qui exigent la foi. Et c'est ce que vos propos donnent à penser.

Enfin je suis assez étonné de lire dans vos messages une diabolisation globale des substances psychoactives potentiellement addictives, alors que vous nous parlez d'une cure utilisant l'ibogaïne, qui est une substance psychoactive.

Ces interrogations mises à part, je vous souhaite courage et bienveillance pour accompagner votre fille.


Remember what the doormouse said : feed your head...

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Mister No homme
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La meilleure chose pour vous souhaiter de bonnes choses pour la suite, c'est de remettre en cause non pas votre foi ou celle de votre fille, la mienne ou celle des lecteurs, c'est de remettre en cause certaines de vos croyances sur l'addiction.

Je n'avais jamais imaginé qu'on puisse me critiquer aussi gratuitement

Les pros de la santé, les soignants ne l'avaient pas imaginé eux-même avant de se renseigner plus amplement en plus de leur observation quotidienne.
Par exemple, les pros de la santé en France sont de plus en plus nombreux à ne pas exclure les patients qui continuent à utiliser du cannabis hors cadre thérapeutique qui n'existe pas de toute façon ici.
Je ne veux pas vous culpabiliser mais placer des limites morales dans la maladie ne peut qu'engendrer des difficultés. Cela revient à provoquer le rejet des TSO et se placer dans un posture de rejet des soins et de négations des soucis rencontrés (qui deviennent la focale de traitement et d'agissement sur le mal-être).
Je me permets de citer prescripteur qui montre qu'un manque de recul ou une posture liée à l'affect, le jugement, biaise sur nos possibilité d'action sur la maladie :

Tu comprendras qu'iln faut d'abord s'adresser à ses difficultés psychologiques, affectives etc..qui entrainent et perennisent la consommation. Dans la mesure du possible, bien sûr, ce n'est pas facile. Mais mettre tous ses pbs sur le compte de la consommation c'est comme dire que l'usage des somnifères est la cause des insomnies et qu'il suffit de les arreter pour bien dormir !!

Bon courage à vous pour la suite.
Ne culpabilisez pas, ne le prenez pas comme une critique personnelle, même les pros de l'addiction ont remarqué qu'ils ne savaient pas avant d'apprendre. Une erreur n'est pas une faute. Nous apprenons de nos erreurs.

Mes chers amis, vous qui souhaitez vous défaire de ces assuétudes, si vous gardez des doutes dans un tel projet ou des doutes pas rapport à votre volonté ou vos capacités, ne vous lancez pas dans un tel projet aussi cher, vous n'êtes sans doute pas prêt. Par contre pour quelqu'un qui est prêt à 100%, c'est une très bonne solution et il y en a d'autres.

Tu parles d'assuétude alors qu'il s'agit de traiter l'addiction. Tu confonds peut être dépendance et addiction. Tu parais très mal placé et avoir de représentations erronées, comprenne que tes conseils puissent être critiqués.

Médecine
État de très grande dépendance à l'égard d'une substance toxique.

Si l'assuétude est votre préoccupation, quel avenir moléculaire faut t'il prévoir ?
Je crois bien que la réalité passe par de nombreuses molécules qui donneront une grande dépendance quand il s'agira de les arrêter en raison de leur efficacité ou inefficacité.
Votre tolérance à l'assuétude, elle commence où et elle finit où ? En fonction de quels critères rendez-vous certains médicaments "casher" si vous me permettez cette image ?

Elle a toujours dit qu'elle consommerait un peu de marijuana « social »... Bref en un mot elle n'avait pas le projet de guérison mais un moment d'éloignement temporaire sur une entreprise qu'y s'occupait de tout. Elle n'est pas encore prête à s'occuper de sa vie.

Je vous assure que votre vision est archaïque : le cannabis ne provoque pas d'effet escalade.
Il est de nos jours tout à fait sain d'imaginer de ré-apprivoiser une conso, y compris pour des drogues comme l'alcool ou l’héroïne.
Si votre foi vous permet de considérer et concilier que la Terre s'est formée comme on l'apprend dans les livres de science, je vous invite à apprendre de vos erreurs et à ne surtout pas vous morfondre dans la culpabilité même si inviter au rejet de maintien des TSO revient à prôner la voie qui fait le plus de morts.
Quand on dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions... demon1

Dernière modification par Mister No (23 octobre 2018 à  10:40)


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Mister No homme
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Je reviens vers vous pour vous proposer des informations concernant le cannabis et le succès des traitement de substitution ou l'accès à ceux-ci.
Concernant les TSO, le forum grouille d'infos, d'études de témoignages, j'ai bien peur que vos représentations soient biaisées, ce qui nous place dans une situation d'incompréhesion.

Science: dans le cadre d’un traitement à la naltrexone, un usage modéré du cannabis permet de réduire la dépendance aux opiacés

Une recherche clinique du Département de PSYCHIATRIE de l’Université de Columbia à New York a montré qu’un usage raisonnable du cannabis améliorait la modération des patients dépendants des opiacés tels que l’héroïne, dans le traitement à la naltrextone. 63 toxicomanes hospitalisés pour unedétoxication, un traitement à la naltrexone par voie orale, et thérapie comportementale ont été classés en trois niveaux en fonction de l’usage de cannabis pendant le traitement. Une analyse d’urines a été effectuée deux fois par semaine : abstinent (0% de cannabis dans les échantillons d’urine), usage discontinu (de 1 à 79% d’échantillons positifs au cannabis) et usage régulier ( 80% ou plus d’échantillons positifs).

La naltrexone est un antagoniste des récepteurs aux opiacés qui a été utilisé en premier lieu dans le traitement de l’alcoolisme et de la dépendance aux opiacés. Avec le traitement à la naltrexone, les consommateurs irréguliers de cannabis ont montré une modération accrue (moyenne de 133 jours d’abstinence) par rapport à ceux qui ne consommaient pas (abstinence moyenne de 35 jours) ou aux usagers réguliers (abstinence moyenne de 35 jours). La consommation irrégulière du cannabis a aussi été associée à une régularité plus grande à la prise des pilules de naltrexone. Les chercheurs ont indiqué que des études expérimentales sont nécessaires pour tester directement l’hypothèse selon laquelle les agonistes des récepteurs aux cannabinoïdes exercent un effet pharmaceutique bénéfique sur la prise de naltrexone, Ces études permettraient aussi d’en comprendre le mécanisme.

(Source: Raby WN, Carpenter KM, Rothenberg J, Brooks AC, Jiang H, Sullivan M, Bisaga A, Comer S, Nunes EV. Intermittent marijuana use is associated with improved retention in naltrexone treatment for opiate-dependence. Am J Addict 2009;18(4):301-8.)

Les TSO sont des traitements de maintien. Le risque mortel est accru pour ceux qui n'en bénéficient pas.

Science/Homme: Les toxicomanes ont une plus grande rétention au traitement de substitution aux opioïdes s'ils utilisent du cannabis

Dans une vaste étude sur 820 personnes ayant fait usage de drogues illicites et ayant subi un traitement à base d'agonistes d'opioïdes, la rétention de traitement a été améliorée s’ils utilisaient également du cannabis au moins une fois par jour. Les scientifiques du Centre sur la Toxicomanie de la Colombie-Britannique à Vancouver, au Canada, ont publié ces résultats dans la revue Addiction. Les participants ont commencé un traitement à la méthadone ou à la buprénorphine/naloxone entre décembre 1996 et mai 2016. Le critère de mesure principal était la rétention au traitement, définie comme restant avec le traitement (méthadone ou à base de buprénorphine/naloxone) pendant deux mois consécutifs lors du suivi d’une période de six mois.

Au moins une fois par jour, la consommation de cannabis en plus de la méthadone ou de la buprénorphine était positivement associée à la rétention du traitement par rapport aux non-utilisateurs de cannabis ou à des utilisateurs qui consomment moins que les utilisateurs quotidiens. Les auteurs ont conclu que «parmi les personnes qui utilisent des drogues illicites à Vancouver, pour commencer un traitement aux agonistes opioïdes, au moins une consommation quotidienne de cannabis était associée à une probabilité d'environ 21% plus grande de rétention du traitement par rapport à une consommation inférieure à la consommation quotidienne».

Socías ME, Wood E, Lake S, Nolan S, Fairbairn N, Hayashi K, Shulha HP, Liu S, Kerr T, Milloy MJ. High-intensity cannabis use is associated with retention in opioid agonist treatment: a longitudinal analysis. Addiction. 20 Sep 2018. [in press]

Dernière modification par Mister No (24 octobre 2018 à  09:18)


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Coccino homme
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Pardonnez-moi, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi vous n'allez pas à la source de cette médecine, au Gabon, plutôt que d'utiliser une molécule, l'ibogaïne, qui fait partie d'un système plus vaste, l'iboga, qui lui-même s'inscrit dans un éco-système ?

Pourquoi aller dans une clinique en Serbie ? Le choc culturel ? On parle mieux français au Gabon !

Dernière modification par Coccino (11 novembre 2018 à  23:42)

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