Vivre avec un ancien toxicomane sous méthadone.

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Mag8932 femme
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Bonsoir  je recherche  des témoignages  de personnes  qui  partagent  leur  vie  avec ancien/ne toxico  qui sont actuellement sous  méthadone. (Perso je ne prends rien)Comment  les aidez  vous  au quotidien.Merci

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Mascarpone homme
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Mag8932 a écrit

Bonsoir  je recherche  des témoignages  de personnes  qui  partagent  leur  vie  avec ancien/ne toxico  qui sont actuellement sous  méthadone. (Perso je ne prends rien)Comment  les aidez  vous  au quotidien.Merci

Bonjour,

Un détail me turlu lapine wink dans ta question...thinking

Qui te dit que ces gens là ont tous besoin d'une aide particulière?

Il y a moult personne sous métha (ou sub) depuis des années (voire des décennies)qui, en dehors de leur traitement, ne demandent aucune aide particulière.
Poserais tu la même question pour une personne sous traitement contre l'HTA ou contre l'allergie saisonnière asthmatiforme?

Etre sous TSO ne veut pas forcément dire avoir des problèmes et besoin qu'on nous traite différemment d'une personne lambda (j'aurais même tendance à dire, au contraire! )

Alors, oui, la seule "aide" à laquelle on a tous droit de prétendre (ancien ud ou non,tso ou non), c'est d'être considéré et traité par tout le monde, comme des personnes lambda qui, éventuellement, seront sous traitement à vie (ou pas) et qui n'ont rien de différent de toi ou du voisin du dessus, excépté leur traitement...

Après, parmi ces personnes sous tso, il y a aussi des gens "à problèmes" comme partout, pour x ou y raison, mais, là, il faudrait déjà savoir quel est le problème necessitant une aide, pour pouvoir te répondre.

Amicalement

Dernière modification par Mascarpone (11 novembre 2018 à  08:02)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Mag8932 femme
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Je ne suis  peut  être  pas  assez rentrée  dans  les  détails effectivement .

Je le considère comme  une  personne  lambda puisque quand  il m'a  avoué  qu'il était  un ancien  toxico  je ne suis  pas  partie  et aujourd'hui  je partage ma vie avec lui et mes enfants  aussi.

Il est  sous méthadone 140mg par jour il veut  s'en sortir .

Parfois  les 140 ne sont  pas  assez  donc prends sur le stock  du jour suivant pour pallier.Mais résultats Il y  a  un manque pour arriver ce mois ci à  presque une semaine
de manque  de traitement. 
Je  me sents impuissante  quand  il est  en  manque à  part  être  présente. ..

Dernière modification par Mag8932 (11 novembre 2018 à  08:47)

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champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
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Il est  sous méthadone 140mg par jour il veut  s'en sortir .

Bonjour, s'il n'avait pas ses prises irrégulières et le manque correspondant, on pourrait dire qu'il s'en est sorti. Il faut donc qu'il travaille avec ses prescripteurs pour voir quel et le problème ? Il se peut qu'il soit métaboliseur rapide, il y a des tests sanguins pour le mettre en évidence. dans ce cas il faudrait augmenter la dose ou la prendre en 2 prises par jour.
Il se peut aussi qu'il ait des problèmes ponctuels de souffrance psychique qui le mènent à une envie irrépressible de prise , et là c'est plutot une prise en charge psychologique. La prise d'heroine de façon addictive n'est souvent pas due au hasard et la Méthadone n'en supprime pas les causes, seulement les conséquences.

Mais il ne faut pas qu'il aie honte de ses pulsions, c'est un problème à considérer et à traiter et pas un vice. Et ses périodes de manque sont contre productives et doivent être  prévenues , elles ne sont pas une fatalité qu'il doit subir sans rien faire.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mag8932 femme
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Je l'ai  accompagné  voir un addictologue avec qui  le contact  n'a pas  été  plus que  ça  positif. Là  il voit  une  psychologue  spécialisée en addictologie  d'une association avec qui  il peut  s'exprimer  librement.Son médecin  généraliste  prescripteur  beh  pour  moi  fait  rien  à  part  faire  l'ordonnance!!!Il ne lui a jamais pris la tension alors   proposer un sevrage dans un centre ou autres. ...beh je crois  que c'est  pas  pour  demain ! !!!A  croire  que  son médecin  en a rien à  foutre.

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L'Italien homme
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140mg c'est beaucoup.. Complètement "blanchi" (sous dépendance à une forte héroine blanche titrant les 50% testé en lab et loin d'être si courant en France hormis les (bon) plans du 93 ou de payer une fortune sur le deep web) 60mg voir 70mg me suffisait largement à ne plus ressentir d'effets négatif de manque ou autre..

Je conçois tout à fait qu'une autre personne puisse avoir un besoin différent mais tout les gens avec lequel j'ai discuté au csapa qui dépassent les 100mg le font par choix de ressentir un semblant de défonce et y sont arrivé par accoutumance à vouloir sentir toujours plus, le cas échéant c'est que la métha n'est pas adapté pour eux et une rotation sub oxy skenan ou autre peux s'avérer utile d'essayer..

Le soucis principale est qu'il ne prend pas sa dose quotidienne "normalement" en empiettant sur les autres jours, si il fait ça, il recherche surement un "boost" ou une sensation opiacé (inconsciemment ou non car 140mg calme le manque sans soucis peu importe les doses et l'addiction, la preuve on commence à induire à 40mg, beaucoup se stabilise entre 60 et 90 (ce qui est déja beaucoup 90)..

Apres, comme dit plus haut, qu'une personne ai consommé ou pas dans leur vie ne changent pas qui elles sont, c'est simplement des expériences supplémentaires comme tu as gouté probablement le vin et le champagne, d'autres ont gouté le lsd ou les opiacés, chacuns pour ses raisons propres (curiosité, envie d'altérer sa conscience, évitement d'une souffrance, il y'a autant de raisons que d'usagers et d'usages..)

Je n'aimerai pas que ma compagne me voit comme un ex tox simplement parce que je prends de la métha, qui est un traitement permettant une vie normal, fonctionnel, de pouvoir bosser se lever ect (et tout le stigmate même inconscient que ça implique, tu as du t'imaginer ses anciennes pratiques (peut être même de maniere complétement érroné,tes peurs de rechute possible ect ect)

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champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
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Je l'ai  accompagné  voir un addictologue avec qui  le contact  n'a pas  été  plus que  ça  positif. Là  il voit  une  psychologue  spécialisée en addictologie  d'une association avec qui  il peut  s'exprimer  librement.

Est ce que l'addictologue etait celui de l'association. Si ce n'est pas le cas il pourrait demander à sa psychologue de voir le medecin de l'association, pas forcément pour une prescription mais pour un conseil et éventuellement une lettre au médecin prescripteur.
Ou alors un autre médecin addictologue plus compréhensif.

Je pense qu'un dosage de methadonémie serait utile ne serait ce que pour lui montrer où il en est. Il est vrai comme le dit L'Italien que certains consommateurs prennent des doses trop élevées, pour de "mauvaises" raisons et que cela nuit à la qualité de leur traitement. Mais "mauvaises" veut dire non indispensables car on ne peut pas critiquer son ressenti, dont il n'est pas responsable.

La méthadonémie permet de dire si la dose élevée est liée à cela ou à un reel besoin physiologique.
Mais même si on constatait qu'il prend une dose physiologiquement trop élevée, ce n'est pas un vice, et c'est à lui de décider d'essayer de prendre (progressivement) une dose diminuée pour améliorer la qualité de son traitement. Et deja essayer de lutter contre les pulsions qui déséquilibrent son traitement.
Mais si la methadonémie montre un reel besoin il faut qu'il augmente sa dose ou prenne en deux fois.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mag8932 femme
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Merci  pour  vos réponses,conseils   cela m'aide. Oui l'addictologue est celui  de l'association.Pour  lui prendre  une dose élevée  c'est  dans la recherche  de sensations.

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champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
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Pour  lui prendre  une dose élevée  c'est  dans la recherche  de sensations.

OK . A lui de voir si les sensations sont vraiment au rendez vous. Le risque est que la tolérance n'impose des doses de plus en plus élevées. la Méthadone n'est pas faite pour ça.
Donc a priori voie sans issue. La raison voudrait qu'on fasse demi tour et qu'on cherche une voie qui mène quelque part.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mag8932 femme
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Oui  pour c'est  la dose  limite  qu'il  ne faut  pas  qu'il  dépasse. .priorité dans un premier  temps  de stabiliser  et qu'il passe une methadonemie. ..ensuite  on verra  dans quelques temps.
Merci  d'avoir pris  le temps de répondre. Cordialement

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micha homme
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Je suis actuellement en TSO ( bupré ) et vivant en couple avec ma femme qui elle n'a jamais touché plus que le pétard et, j'avoue être chanceux car je n'ai pas vraiment eu besoin qu'elle prenne conseil pour m'accompagner. Je pense que le secret, c'est de ne pas diabolisé, de ne pas exclure et aliéné catégoriquement  un comportement ou une envie que l'on ne comprend pas car pas vécu ( aussi fou que ça puisse être .) D'essayer de comprendre, et si tu l'aime et que tu est certaine qu'il en vos la peine, fait les sacrifices nécessaires et +/- indirectement tu participera a la guérison de ton chéri. Pas d'acceptation aveugle, pas de diabolisation, juste de la compréhension et une analyse objective et bien que parfois dur a entendre,  utilitariste.

Amicalement, micha

Dernière modification par micha (11 novembre 2018 à  18:50)


C'est pas parce qu'ils sont nombreux a avoir tort qu'ils ont forcement raison comme dirais l'aut con.

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Mag8932 femme
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Merci  micha de ton témoignage,  oui je crois en lui  et je l'aime.Donc cela ne peut  que l'aider.
Parfois  je me sents  impuissante de ne pas pouvoir  en faire  plus ...C'est comme  ça  faut  l'accepter...

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