SEVRAGE mon expérience

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Anonyme1756
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sara7 a écrit

Je vois bien que l'anxiété et le stress sont les gros problèmes que me cachait l'alcool, là-dessus c'est juste ce que tu dis. Je suis persuadée que l'alcool était mon anesthésiant, anxio, medoc, parfait jusqu'au jour où il s'est retourné contre moi clairement. D'où l'arrêt total et définitif.

Mon challenge c'est de pouvoir vivre maintenant. Pas juste survivre. ça ne me va pas.

LA solution je crois bien qu'il n'y a que moi qui peut la trouver...on va me dire: "fais du yoga", "va voir un psy" etc...mais en fait je suis seule avec ce problème que j'ai à comprendre.

Oui, c'est plus un problème existentiel, et je conviens parfaitement avec toi et d'autres que l'alcool est un remède insidieux dans ce genre de situation.

Toutefois tu n'as pas à rester seule avec ce problème si tu acceptes d'en parler à un médecin, à un psychiatre ou un psychologue par exemple. Seul(e) parfois on tourne un peu en rond, on a du mal à aborder le problème sous des angles nouveaux, à remettre en question la façon inefficace dont on l'aborde, donc n'hésite pas à faire le pas d'en parler à quelqu'un.

sara7 a écrit

Je me suis réveillée en me disant "j'en ai ras le Q d'être alcoolique! Et alors?!" J'ai l'impression d'en faire une montagne de ce qui m'arrive! Est-ce si grave, vu que je ne bois plus? On m'a dit que c'était une maladie chronique, incurable, mortelle. Ben j'en ai marre! Vu que je ne bois plus qu'on me foute la paix. A entendre les autres membres de mon asso d'anciens buveurs, on dirait qu'on ne s'en sort jamais. ça ne me va pas!!!!! ça ne me convient pas!!!!! je ne suis pas d'accord!!!!!

C'est un discours qui est remis en cause par l'expérience de nombreux anciens buveurs, qui réussissent et vivent bien leur abstinence totale ou partielle. Si ce discours te pèse, tu n'es pas obligée de rester dans cette association...

sara7 a écrit

Ce qui m'énerve c'est qu'on dirait que voilà: t'es alcoolique, pas de rédemption possible. T'es dans la merde et point barre, jusqu'à ta mort. Et ben NON je ne veux pas y croire. J'ai cessé de boire, allez vous faire foutre, je suis en bonne santé et guérie tant que je ne bois pas.

Oui, envoie-les se faire f... et passe à autre chose, d'autant que tu as bien conscience que ton problème ce n'est pas l'alcool c'est l'anxiété, et c'est à cela que tu dois t'attaquer, et non pas rester enfermée dans une identité qu'on t'a collé dessus parce ce que à un moment de ta vie tu as pris conscience que tu buvais en excès.

Take care.

 

sara7 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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J'adore tes réponses, oui en gros j'en ai ral-le-bol d'avoir cette étiquette d'alcoolo. Et j'avoue que c'est moi-même qui me pourrit la vie avec ça!

J'ai bien compris, à moi de ne jamais oublier, tout comme on ne peut pas oublier quand on est allergique aux fruits de mer!!!

J'ai envie d'avancer pas de tourner en rond. Je veux bien voir un psy, un pro, mais faudrait qu'il soit remboursé! je ne peux pas me le permettre, financièrement, surtout en ce moment!

Mon doc du CSAPA que je vois 1 fois/mois m'avait dit que tous ces symptômes c'était l'anxiété.
Ben voilà l'alcool c'est l'arbre qui cachait la forêt, la forêt anxiété.

On m'a donné des astuces comme la respiration, etc...mais ça me saoule vite. Je commence puis j'arrête. Dur d'être rigoureux.

Je ne sais pas quoi faire...
Bizz

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Anonyme1756
Invité

sara7 a écrit

J'adore tes réponses, oui en gros j'en ai ral-le-bol d'avoir cette étiquette d'alcoolo. Et j'avoue que c'est moi-même qui me pourrit la vie avec ça!

Oui, alors fais attention si c'est toi qui t'auto-infliges cette étiquette et t'auto-pourris la vie. C'est là qu'un ou plusieurs regards extérieurs peuvent être utiles, pour t'aider à te percevoir autrement et de façon moins étroite, réductrice et surtout anxiogène.

Dans ce contexte, l'esprit de l'association qui t'a peut-être aidée au départ à créer le déclic nécessaire au sevrage, ne te convient peut-être plus si cela t'enferme dans des réflexes d'auto-flagellation. Tu t'es attaquée à ce problème qui te pourrissait la vie, mais tu ne te réduis pas à cette faiblesse. Il y a la force qui t'a permis de la surmonter, mais il faut t'envisager de façon encore plus large.

Pour consulter il y a les CMP, les centres médico-psychologiques, où les consultations sont prises en charge par la Sécu. Cela peut être une première étape. Je ne sais pas s'il est possible d'y bénéficier de psychothérapie de type TCC, mais même sans cela ça peut t'aider dans un premier temps à mieux comprendre ce qui t'arrive et pourquoi cela t'arrive.

Pour être juste ou exhaustif, il faudrait peut-être mentionner le PAWS qui pourrait être une explication éventuelle à tes troubles physiques s'il ne s'agissait pas d'anxiété sous-jacente, le syndrome de sevrage prolongé, même si cela me semble improbable, mais regarde quand même au cas où. Le PAWS peut exister aussi dans le sevrage alcoolique mais je ne suis pas familière du sujet.

Le dernier point ce serait de faire un bilan médical au cas où si tu ne l'as pas déjà fait, pour t'assurer qu'il n'y a pas de cause organique, neurologique par exemple à tes problèmes et douleurs, mais si tu es prise en charge par un CSAPA, et qu'on t'a confirmé le diagnostic d'anxiété, normalement tu as dû être correctement examinée j'imagine.

Take care.

 

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Dégun homme
notre drapeau rouge est noir
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Salut,

Je veux pas en remettre une couche sur la respiration mais un truc tout simple qui fonctionne pas mal sur moi quand j'ai une crise d'angoisse c'est de respirer profondément avec un rythme de 5 secondes:
-Inspiration pendant 5 secondes
-Expiration pendant 5 secondes
-Etc...

J'ai même l'impression que le simple fait de se concentrer sur ça (compter les secondes pendant chaque phase) détourne l'attention et du coup éloigne l'angoisse.

Bon, si on respire vraiment profondément ça fait tourner un peu la tête (hyperventilation), mais ça détend...

Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.

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sara7 femme
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re-bonjour à tous!

Me voilà à quelques jours de 6 mois d'abstinence! 7 pour être exact!

Bon...j'observe que je suis dépressive. Je ne sais pas si c'est un état dû à l'arrêt de l'alcool ou si ça date de plusieurs décennies...car l'alcool m'a anesthésiée mes souffrances. Du coup pas possible d'identifier si la dépression vient de l'alcool ou si la dépression était là avant l'alcool. Et pis ça change quoi? Ah oui, je me pose des questions du style: suis-je condamnée à être dépressive pour le restant de mes jours????

Je suis allée voir le doc généraliste en lui disant que j'étais dépressive depuis au moins 5 ans ( car c'est ce que mon mari a constaté quand je lui ai demandé!) et il m'a prescrit un AD c'est du brintellix. Comme je ne suis pas medocs et que ça me fait quasi aussi peur que de reboire, j'ai rien pris.

A la place, je me suis commandée du millepertuis. Je l'aurai demain, et j'avoue je ne sais pas ce qui m'attend avec cette plante...combien de temps en prendre? Peut-on arrêter du jour au lendemain sans subir de "rebond"?

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Nico0 homme
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Salut !!

Je me suis permis de lire ton post en entier avant de répondre à ta question.

Alors concernant le millepertuis, je t’aurais recommandé de passer par un Nathuropathe pour le dosage ( pour rappel en Allemagne, on ne peut le prendre que sur prescription car il est le premier anti dépresseur prescript ), en France ce n’est pas le cas et souvent les personnes se font une automédication avec ce produit, chose à ne pas faire car même si c’est une plante, tu peux ressentir des effets secondaires, n’oublions pas que chaque médicament à la base est tiré d’une plante .....

Je t’inviterais à prendre de la valériane et de la passiflore également. ( pas mal pour les angoisses, l’anxiété à priori )

Il te faut un produit suffisamment dosé et tous les laboratoires n’ont pas les mêmes dosages.

Ah oui ! Il faut du temps pour voir une amélioration comme un ad classique , 3/4 semaines au bon dosage, ensuite si ça marche sur toi, il faut le prendre au moins 6 mois et non tu peux pas l’arreter du jour au lendemain, il te faudra effectuer un sevrage progressif par palier comme un anti dépresseur classique.

Voilou !

Et top ton abstinence !!!!
Courage !

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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sara7 femme
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Salut Nico,

Merci pour ta réponse et la lecture de mon post. Et tes encouragements! J'ai commandé le "millepertuis fort" qui est dosé à 920 mg/gélule soit 1 prise/jour.

Mais me connaissant je suis capable de ne pas le prendre!!!! thinkingtongue

je prend du magnésium et ça va mieux quand même, en tout cas c'est pas pire.

à+

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Nico0 homme
Psycho junior
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240 messages
Salut sara,

Oui avec le millepertuis c’est 900 mg par jour par contre je sais pas s’il faut commencer en progressif ou d’un coup.


De toute manière résultat probant sous 3/4 semaines.

Ce qui est sur c’est qu’apres une prise prolongé le sevrage est dégressif.

Si le magnésium te fais du bien c’est top, après le millepertuis c’est à toi de voir si jamais t’es à bout.

A +

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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Kratomman homme
Psycho sénior
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512 messages
Salut Sara7, félicitation pour ta longue période d'abstinence. Personnellement je pense que tu ne seras plus alcoolique si tu arrives à contrôler ta consommation d'alcool.

Si par toi même tu réalises que tu es sur le point de boire le verre de trop (celui qui te ferait replonger) et que tu te dis stop et que tu le fais, là pour moi tu ne seras plus considérée comme alcoolique.

Je suis moi même alcoolique. Je me limite à deux verres de bières ou vin par jour. Mais je sais que je pourrais très bien retomber dans mon addiction.

Je suis aussi addict au kratom ( 3 fois par semaine) mais pas aux rc par contre.

Porte toi bien.

Curieux avant tout ;-)

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Anonyme1756
Invité
C'est sympa d'avoir de tes nouvelles sara7.

sara7 a écrit

A la place, je me suis commandée du millepertuis. Je l'aurai demain, et j'avoue je ne sais pas ce qui m'attend avec cette plante...combien de temps en prendre? Peut-on arrêter du jour au lendemain sans subir de "rebond"?

Je sèche, aucune idée.

Sinon, depuis 7 mois donc maintenant que tu es abstinente, as-tu remarqué ou ressens-tu les effets bénéfiques de la fin de l'intoxication alcoolique?

Perso j'ai trouvé et trouve encore, que lorsqu'ils se font particulièrement présents s'attarder un peu dessus est un excellent moyen de réhausser son humeur. Et quand à la base tout va déjà bien ça peut me procurer un petit effet euphorisant pas désagréable du tout...

 

sara7 femme
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Merci Nico pour les précisions! Je t'avoue que je ne suis pas certaine d'y toucher au millepertuis, à cause du "rebond". Je vais essayer sans, en espérant que je me porte bien. Sinon, c'est clair que je n'hésiterai pas à en prendre si je me sens en danger.

Kratomman, même pas pour rire j'essaierai de re-boire ne serait-ce qu'un seul verre d'alcool. Même pas en rêve. J'en ai trop chier, et l'alcool pour moi c'est comme de l'arsenic; je suis écœurée.

Salut Ile, moi aussi contente de te revoir ici! J'ai dû mal m'exprimer, j'ai bientôt 6 mois d'abstinence! (dans 7 jours!!!! et maintenant dans 5 jours!)
C'est vrai que je ne me concentre pas vraiment sur les bénéfices d'une vie sans alcool, mais plutôt je focalise sur ce qui va pas! J'ai compris que la déprime était sévère!!!

Le gros PB chez moi c'est que je suis seule, toute la journée, sans voir personne, sauf mon conjoint le matin et le soir (il bosse et moi pas). J'aimerais tant pouvoir trouver des loisirs sportifs et autres et ben j'y arrive pas. C'est pas évident, je cherche un truc qui fait "bander" pas un truc ra-plat-plat...big_smile

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Kratomman homme
Psycho sénior
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Et bosser tout simplement? Ça te permettrait d'établir des contacts sociaux même si ce sont des collègues. Ils pourraient devenir des amis à la longue.

Curieux avant tout ;-)

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sara7 femme
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C'est ce que j'ai cru, y a 2 mois...j'ai cherché un job, j'ai trouvé en CDD, et malgré toute ma bonne volonté, pas de bol pour moi je suis tombée sur une équipe où y avait pas d'entre-aide, ou si peu, et une autre gonzesse qui était alcoolique "pratiquante" et surtout méchante et agressive...(d'ailleurs elle doit être dans le déni total, tout le monde me disait qu'il fallait pas faire attention à elle à cause de son comportement)
Résultat: j'ai eu un excès d'angoisse-anxiété, une "poussée de fièvre" ça m'a mit à bout de nerfs, j'ai dû arrêter le travail sinon je crois qu'on se tapait dessus. Depuis suis en arrêt maladie, jusqu'à la fin du CDD. Et depuis suis en déprime. Avec en plus la peur de retrouver un travail de merde, pour la prochaine fois. Je ne supporte pas les mauvaises ambiances. J'ai besoin de calme et d'harmonie. Bref...est-ce trop demander? peut-être.

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Anonyme1756
Invité

sara7 a écrit

Salut Ile, moi aussi contente de te revoir ici! J'ai dû mal m'exprimer, j'ai bientôt 6 mois d'abstinence! (dans 7 jours!!!! et maintenant dans 5 jours!)
C'est vrai que je ne me concentre pas vraiment sur les bénéfices d'une vie sans alcool, mais plutôt je focalise sur ce qui va pas! J'ai compris que la déprime était sévère!!!

Désolée, je n'ai pas lu assez attentivement, c'était le sens qui allait de soi (plus que 7 jours).

Je te propose de contrebalancer le ressenti de ce qui ne va pas avec celui de ce qui va mieux sans alcool, parce qu'en toute logique si ton abus a duré suffisamment longtemps les bienfaits, ne serait-ce que physiques, de l'arrêt doivent se faire ressentir... Et c'est toujours ça de pris et sur quoi consolider la suite. :)

sara7 a écrit

C'est ce que j'ai cru, y a 2 mois...j'ai cherché un job, j'ai trouvé en CDD, et malgré toute ma bonne volonté, pas de bol pour moi je suis tombée sur une équipe où y avait pas d'entre-aide, ou si peu, et une autre gonzesse qui était alcoolique "pratiquante" et surtout méchante et agressive...(d'ailleurs elle doit être dans le déni total, tout le monde me disait qu'il fallait pas faire attention à elle à cause de son comportement)
Résultat: j'ai eu un excès d'angoisse-anxiété, une "poussée de fièvre" ça m'a mit à bout de nerfs, j'ai dû arrêter le travail sinon je crois qu'on se tapait dessus. Depuis suis en arrêt maladie, jusqu'à la fin du CDD. Et depuis suis en déprime. Avec en plus la peur de retrouver un travail de merde, pour la prochaine fois. Je ne supporte pas les mauvaises ambiances. J'ai besoin de calme et d'harmonie. Bref...est-ce trop demander? peut-être.

Tu n'as pas eu de chance avec ton CDD et compte-tenu de la stabilité qu'exigeait le sevrage, travailller dans ces conditions et poursuivre l'abstinence n'étaient pas compatibles à ce moment-là.

Calme et harmonie sont de plus en plus rares c'est vrai, pour autant il ne faut pas désespérer de tomber sur une ambiance globalement épanouissante. Tu peux aussi essayer un mi-temps pour démarrer, ou encore - mais là ça n'a plus rien à voir - t'orienter vers une psychothérapie avec pour objectif de t'aider à mieux réagir (à moins réagir ou plus placidement ou en reprenant le dessus...) face à l'agressivité des autres, bref à faire en sorte de ne pas en être négativement affectée comme tu l'es actuellement.

Pas sûr que ma suggestion soit très bandante, m'enfin... wink

 

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Mister No homme
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Je te propose de contrebalancer le ressenti de ce qui ne va pas avec celui de ce qui va mieux sans alcool, parce qu'en toute logique si ton abus a duré suffisamment longtemps les bienfaits, ne serait-ce que physiques, de l'arrêt doivent se faire ressentir...

Oui, mais malheureusement, l'argent, la beauté ou une amélioration de l'état physique ne font pas le bonheur.

Le gros PB chez moi c'est que je suis seule, toute la journée, sans voir personne, sauf mon conjoint le matin et le soir (il bosse et moi pas). J'aimerais tant pouvoir trouver des loisirs sportifs et autres et ben j'y arrive pas. C'est pas évident, je cherche un truc qui fait "bander" pas un truc ra-plat-plat...

Aller dans un club de sport, c'est pas très sexy, pourtant, en plus de l'état physique, cela permet de couper avec cette solitude.
Tu peux chercher dans le domaine des arts également, pas que dans le côté forcément sportif qui demande un suivi médical surtout si tu as consommé longtemps, mieux vaut y aller mollo avec un programme adapté surtout et ce quel que soit le sport.
Il va falloir accepter que beaucoup de choses seront moins sexy avec l'alcool, disons moins sexy tout de suite comme avec les effets de l'alcool.
Par contre, les effets seront bien meilleurs dans la durée, si tu peux te donner le temps de potentialiser les efforts que tu mets en place.
Tu peux également prendre le temps sur une reconversion pro, une formation ou une recherche de poste plus facile à vivre, quitte à étaler et bien peser le projet dans le temps.


Just say no prohibition !

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sara7 femme
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re-coucou tout le monde,

Merci pour vos messages.

J'avais envie de vous faire part d'un truc: je vais de temps en temps dans une asso d'anciens buveurs, et apparemment le fait que je sois "mal" c'est "normal" , et l'effet montagnes russes aussi. Un coup ça va à peu près, un coup ça va pas du tout c'est l'horreur. Y en a qui disent que cet état peut durer des... années!!!! genre 25 ans.

Euh...comment vous dire que c'est angoissant, rien que cette idée?! Je ne vais quand même pas faire de hauts et des bas jusqu'à ma mort!C'est terrible! Qu'en pensez-vous?

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Anonyme1756
Invité

sara7 a écrit

J'avais envie de vous faire part d'un truc: je vais de temps en temps dans une asso d'anciens buveurs, et apparemment le fait que je sois "mal" c'est "normal" , et l'effet montagnes russes aussi. Un coup ça va à peu près, un coup ça va pas du tout c'est l'horreur. Y en a qui disent que cet état peut durer des... années!!!! genre 25 ans.

Euh...comment vous dire que c'est angoissant, rien que cette idée?! Je ne vais quand même pas faire de hauts et des bas jusqu'à ma mort!C'est terrible! Qu'en pensez-vous?

Je ne sais pas. Tu parles d'être mal psychologiquement uniquement ou également physiquement?

Tous les anciens buveurs que tu as consultés ont-ils rapporté la même chose ou seulement quelques uns?

A titre perso ce n'est pas ce que je vis, il y a bien des hauts et des bas en termes de niveau d'humeur comme pour tout un chacun, mais qui ont des causes bien réelles et pas d'amplification particulière, mais en fait je me sens plus stable et c'est ce que me confirme le ressenti spontané de certaines personnes, dont certaines n'ont même pas eu l'occasion de savoir ou de constater que j'avais changé mes habitudes de conso d'alcool.

Sur les dimensions cognitives et physique la récupération est peut-être plus lente - du moins c'est mon sentiment-, mais pas d'oscillations particulières, sinon sensibles à l'hygiène de vie, qualité de l'alimentation et exercice physique en particulier (à mon tabagisme aussi évidemment mais c'est un autre sujet...).

Je suis retournée en page 1 pour me remémorer ton passé avec l'alcool. Même si tu ne nous a pas donné d'estimation en verres standards par jour ou par semaine, tu as consommé plus de 20 ans à dose soutenue apparemment, et commencé à l'adolescence, donc je pense qu'il faut être patient, laisser le corps récupérer, s'adapter à la nouvelle situation, c'est un peu tôt pour présager du futur.

Je suis à 14 mois d'arrêt de conso chronique et franchement je continue de faire le pari - ça ne me coûte rien - que ça va continuer d'aller mieux.

Pas de découragement!! :)

 

sara7 femme
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30 messages
Merci Ile pour ton message!

Oui je buvais depuis l'âge de 16 ans, pas tous les jours mais jusqu'à l'ivresse.
Les quantités?! Ben ça oscillait, 3 à 6 bières fortes ou 4 verres de vin blanc très fort en crème de cassis alcoolisée, parfois ou souvent la bouteille y passait.

Et en dernier, je buvais 6 à 8 bières et je n'étais plus du tout ivre, j'étais "normale"...

Non, tous les anciens buveurs ne sont pas passés par ce que je vis...certains ont posé le verre, et hop! c'était de l'histoire ancienne!!!! On n'est pas tous égaux!!!

Bien sûr que je ne me découragerai pas...car je SAIS ce qui m'attendrais, si je rebuvais  SEUL verre...et non la folie ce n'est pas moi! Je sais de quoi je parle!!!

J'ai pris du millepertuis hier soir, à 920 mg. Je me demande si je ne vais pas en prendre 1 jour sur 2 au début, car je sens que ça fait déjà son petit effet! Ce qui ne m'étonne pas, je suis très réactive à n'importe quelle substance...même au café. Alors peut-être y aller mollo serait une bonne chose pour ne pas subir des pbs à l'arrêt...

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Nico0 homme
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Salut sara !

J’espere Que tu vas bien, tu aurais peut être du commencer graduellement avec le millepertuis si tu es sensible comme tu le dis.

Peut être à 300 les premiers jours pour arriver à 900 en 2 semaines.

Surtout ne dépasse pas la dose de 900 par jour car même si c’est une plante, mal utilisé tu peux avoir des effets secondaires, c’est assez rare, mais ça arrive donc ....

Ensuite je pense que tu dois être régulière sur tes prises car logiquement il agit comme un antidépresseur classique c’est à dire au bout de 3,4 semaines ( c’est une fourchette ).

Logiquement c’est un traitement au long court ( 6 mois minimum ) avec une baisse graduelle.

Il y a beaucoup d’explications sur le net concernant le millepertuis, mais je pense que tu as du jeter un œil certainement avant de commencer.

A +

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sara7 femme
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Salut Nico,

en fait j'y comprend rien pour le dosage...mon produit se nomme "920" mais en fait ça ne doit pas être le dosage en millepertuis "pur"... je me permet de te mettre les "ingrédients" ci-dessous, si t'y comprend quelque chose?!!trompette


Composant                            Dosage    Poudre /Extrait      Poudre
Extrait naturel de millepertuis    230 mg       4/1                    920 mg
Maltodextrine BIO                     75 mg       
Stearate de magnésium             15 mg       
Dosage par gélule :                   320 mg    EQPS :    920 mg


L'efficacité par gélule
Equivalent Plante Sèche* : 920 mg

Dosage : 320 mg

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Nico0 homme
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Salut sara,

J’espere que tu vas bien ?

Je ne voudrais pas te dire de bêtise mais de mémoire c’est l’extrait naturel du millepertuis auquel il faut faire attention donc dans ton cas 230 mg et c’est 900 mg d’extrait naturel qu’il ne faut pas dépasser donc j’en conclu que sur la notice il doive te préciser de pas dépasser 3 gélules par jour ?

Je ne voudrais t’induire en erreur car le millepertuis peut induire des effets secondaires comme un ad classique donc mon explication est vraiment à prendre avec des pincettes et si j’étais toi je me rapprocherais soit du pharmacien ou soit d’un Nathuropathe confirmé.

Mais je sais que la plus part prenne du mildac 300 ( la marque ), je ne sais pas si on peut citer un produit, je m’excuse d’avance.

Voilou

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filousky homme
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sara7 a écrit

Ce qui m'énerve c'est qu'on dirait que voilà: t'es alcoolique, pas de rédemption possible. T'es dans la merde et point barre, jusqu'à ta mort. Et ben NON je ne veux pas y croire. J'ai cessé de boire, allez vous faire foutre, je suis en bonne santé et guérie tant que je ne bois pas.

Qu'en dites-vous?

Que ce que tu écris me parle ! J'ai vécu la même colère par rapport à ces préjugés idiots venus de l'inconscient collectif.

Chez les A.A., un grand reproche que j e peux leur faire est justement ce credo : "même abstinent, je suis toujours alcoolique" qui s'applique bien sûr sur tous les usagers de drogues de la part des non consommateurs.

Alors je te soutiens sara7, tu n'es plus alcoolique, tu es sara. Et moi, je rejette tous ceux, médecins de campagne cons compris, qui me péjugent alcoolique ou toxicomane.

Ce discours :"t'as touché au démon, donc tu seras démoniaque toute ta vie" est à mettre à la poubelle pour vivre débarrassés à jamais de ces culpabilisations et infantilisations que les préjugés mettent sur nos têtes.

Vis Sara, tu es vivante, une simple vivante et c'est infiniment légitime que de vouloir vivre en avançant sans traîner les valises dont tu t'es débarrassée.

Amitiés

Fil

Dernière modification par filousky (23 décembre 2018 à  15:48)


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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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sara7 femme
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Salut Fil,


Ben oui, merde, en dernier ça me faisait déprimer encore plus que de devoir dire devant tout le monde pour la N ième fois: "je suis alcoolique, blablabla..." Il y a quelque chose de malsain je trouve, c'est de se répéter ça comme si la fatalité passée allait se répéter à vie...quelle horreur...Je crois que c'est très bien pour ceux qui n'ont pas eu réellement le déclic, ceux qui ne s'en sortiront pas sans s'accrocher au groupe et se rappeler sans cesse leur alcoolisme...Et merde où est le positif dans tout ça??!!

J'aimerais entendre; "j'étais dans la merde et c'est fini je suis guéri je ne bois plus, et je ne boirai plus", ou mieux encore: "je suis guéri, c'est possible, courage"

Bref...après je ne leur jette pas la pierre car à un moment donné j'étais bien contente de les avoir trouvés...mais chaque chose en son temps, et comme on change-on passe d'alcoolique à abstinent-donc de malade à guéri-forcément les besoins changent...

Merci pour ton intervention musclée comme j'aime!bravolol

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Post-it femme
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4 messages
Bonjour tout le monde,

J'étais en train de taper dans un moteur de recherche "tenir le coup pendant le sevrage alcoolique" et je suis tombée sur ce forum.

J'ai hésité, je vous ai lu, cela m'a donné du courage de voir certains témoignages. Je me suis dit que je n'avais rien à perdre.

Je consommais tous les jours depuis un peu plus de six ans. A l'apéro, essentiellement, même si parfois le midi quand j'étais chez moi, je m'autorisais quelques verres pour me détendre...le soir, je tentais de me contrôler en remplissant une bouteille d'un demi litre de vin blanc. Parfois j'arrivais à m'en tenir là, parfois non. Le week end, j'augmentais les doses. Je suis passée par le baclofène qui a marché un temps, mais j'ai rechuté, j'en avais marre de prendre tout le temps des cachets.

J'ai arrêté le lendemain du réveillon, le 25 donc, et les trois premiers jours se sont très bien passé...mais là, depuis hier, c'est très très dur. J'ai pleuré hier une partie de la soirée. Ce soir, j'ai envie de tuer tout le monde, j'ai l'impression que quelqu'un me manque, je me sens mal avec cette idée mais je voudrais vraiment tenir, au moins un mois d'abord, le but étant simplement de ne plus avoir de problème avec l'alcool...

Je suis ravie de lire que certains ont remis en cause le fameux adage "alcoolique un jour alcoolique toujours" parce que comme Sara (je crois), ce genre de phrase est déprimante et je pense qu'on peut guérir.

Et j'ai également envie de déculpabiliser. Même si je rechute. Me regarder avec compassion. Parce que pendant six ans, il n'y a pas un seul jour où je n'ai pas eu honte.

Auriez vous des conseils à me donner, des trucs qui ont marché pour vous, pour faire passer cette putain d'heure du soir où d'habitude je joue à la mère de famille parfaite (linge, cuisine, bain, devoir) mais dopé au cubis ? Je pense en plus que vous, vous me comprenez. Cette sensation d'être dépassé-e, complètement, mais de savoir qu'on peut faire face grâce à la détente merveilleuse de la picole... J'ai l'impression que je n'arriverai plus jamais à avoir de la patience sans alcool dans le sang. Je sais que c'est faux. Mais là, j'ai simplement besoin de choses concrètes.

Je vous remercie d'avance.

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Anonyme1756
Invité
Hello Post-it et bienvenue,

Déjà je suppose que tu n'avais pas de dépendance physique, et que les recommandations d'usage lors d'un sevrage sec ne s'appliquent pas (supplémentation en vitamine B1 et support de benzos les premiers jours).

Post-it a écrit

Auriez vous des conseils à me donner, des trucs qui ont marché pour vous, pour faire passer cette putain d'heure du soir où d'habitude je joue à la mère de famille parfaite (linge, cuisine, bain, devoir) mais dopé au cubis ? Je pense en plus que vous, vous me comprenez. Cette sensation d'être dépassé-e, complètement, mais de savoir qu'on peut faire face grâce à la détente merveilleuse de la picole... J'ai l'impression que je n'arriverai plus jamais à avoir de la patience sans alcool dans le sang. Je sais que c'est faux. Mais là, j'ai simplement besoin de choses concrètes.

Je n'ai pas gérer cette heure du soir-là -c-à-d que sans enfants ce n'est pas la même chose... - , mais je vois ce que tu veux dire.

Le truc qui marche pour moi aujourd'hui si je me trouve dans une situation comparable, c'est de me prendre une bière sans alcool, ça m'offre une détente mentale sans la détente alcoolique. Mais bon, ça fait presque 15 mois que j'ai arrêté aussi je ne sais pas si ça aurait marché au départ. Et je ne le fais pas souvent.

Ce qui est certain c'est qu'avec le temps même si cette putain d'heure du soir restera exigeante, normalement l'appel de l'alcool devrait disparaître, ainsi que le besoin d'absolument ou systématiquement prendre un truc pour te soulager. C'est vraiment une question d'habitude, à la fois du corps, mais aussi psychologique. Et vraisemblablement tu devrais aussi récupérer de l'énergie qui te permettra d'affronter plus facilement ces moments-là.

Bon courage.

 

Post-it femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 30 Dec 2018
4 messages
Merci Ile, c'est rassurant de lire que ça ne durera pas !
Bonne soirée !

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Anonyme1756
Invité

Post-it a écrit

Merci Ile, c'est rassurant de lire que ça ne durera pas !
Bonne soirée !

Par contre si tu as un conjoint par exemple et qu'il est au courant de ta résolution, peut-être dans un premier temps peut-il se charger davantage des éléments que tu trouves le plus pénible pendante cette heure-là le soir, pour que tu la vives mieux, avec moins de tension, le temps que tu retrouves un fonctionnement de croisière?

 

sara7 femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Aug 2018
30 messages
Salut Post-it,

Pour tenir le coup, ce qui a marché pour moi c'est de voir que, lorsque j'étais en totale panique-crise-etc... je me suis dit: l'alcool est en train de vouloir me rattraper, me "baiser", il veut que je re-consome...pour moi ça a été l'enfer et je pèse le mot. J'ai tenu bon, alors que c'était le cauchemar...hallucinations, transpirations, migraines, insomnie, pleurs pendant des mois (oui des mois!!!!) et j 'arrête là sinon c'est trop long.

Dis-toi bien que l'alcool cherche à te baiser, car ça fait des années que le corps, l'esprit, ont pris l'habitude de "se détendre" avec ce poison, car oui c'est un poison qui se retourne tôt ou tard contre le consommateur...on le voit quand on touche le fond, ce qui est mon cas...

Pour aller mieux: bouger, marcher, nager, lire, écouter de la musique, respirer, caresser son chien, se donner des pieds au cul, faire des siestes, prendre soin de soi, aller chez le coiffeur...punaise la liste est longue...parler à un ami et si on n'en n'a pas, contacter une association d'anciens buveurs pour parler, pour extérioriser son mal-être...se faire plaisir, se pardonner, cesser de penser, écrire ses ressentis dans un journal intime...

Je te dis courage et ne lâche rien, et si tu rechutes, et ben pas grave, n'oublions pas que l'alcool est une DROGUE DURE donc c'est pas pour rien que c'est dur de lui dire adieu! Des bisous!!!

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sara7 femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 03 Aug 2018
30 messages
Ps: prends de la vitamine!!!! Essaie, ça vaut le coup, la B1, B6, la vit. C aussi! et pourquoi pas un complexe vitaminique qui contient de tout contre l'épuisement.

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Post-it femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 30 Dec 2018
4 messages
Je vous remercie pour votre soutien, ça m'aide !

Mon conjoint est déjà adorable, il me fait des cocktails aux fruits sans alcool et prend le relais (il est en vacances pour le moment)

Je suis allée courir là tout à l'heure pour me sentir bien à  l'heure de l'apéro. J'ai appelé une amie qui me soutient, je prends mon temps.

Je ne sais pas si ça vous l'a fait, mais ce qui est difficile pour moi (et pourtant, non, je ne suis pas dépendante physiquement, j'ai la chance d'être petite et menue, donc je n'ai jamais eu à boire des quatités énormes pour être vite déchirée) c'est que plein de choses me rappellent mes rdv picole ;

le bruit des casseroles
le jingle de mon émission préférée
le coucher de soleil
plier le linge (comme je l'ai dit)
passer une moment dans mon bureau sur internet...
feuilleter un magazine le soir...

merde, je réalise que ça fait pas mal ! des pans entiers de ma vie...!

Et ce soir, c'est le réveillon, alors je vous en parle même pas !...

Mais je vais tenir, vraiment, je commence à avoir des bénéfices, je dors bien mieux, je n'ai plus de douleurs aux jambes dûs à la circulation, j'ai les joues moins rouge...et surtout, surtout, je n'ai plus honte. Mais putaint c'est dur !

je vais prendre des vitamines, et je vous tiens au courant. Encore merci !

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