Weed, Voix et hallucinations : schizophrenie ou bad trip ?

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Alors Premièrement bonjour à tous, je me présente, je suis un garçon de 18 ans tout juste et je me pose énormément de questions sur ma santé mentale. Merci d'avance de ne pas vous arrêtez à mon jeune âge car mon problème est très sérieux (dumoins à mes yeux). Je vous préviens d'avance, mon poste sera long parcque je vais essayer de donner un maximum de détail pour qu'on puisse m'éclairer. ( et excusez moi d'avance si mon topic est mal organisé, c'est la première fois que je publie sur un forum) et je vous prit de lire jusqu'au bout parcque l'élément le plus important est situé vers la fin.

Alors voilà , pour commencer je vais vous parler de ma consomation de Cannabis (qui n'a rien d'extraordinaire mais ça me parrait important). J'ai commencé à fumer il y a presque 2 ans, à 16 ans je fumais mes premiers joints. J'ai jamais été victime d'une réelle addiction, au début je fumais des joints de temps en temps, pas plus de 2 par mois pendant 3 mois. J'ai ensuite plus fumé pendant peut être 3 mois, puis j'ai fumé une fois un 20 avec quelques amis en décembre 2017. C'est en 2018 que ma consomation a commencer à s'accélérer. Je n'ai pas fumer jusqu'en juin ou la j'ai commencer à fumer un peu plus régulièrement, shit, Bheu, et c'est à ce moment là que j'ai commencer à fumer seul. Au début c'était un petit joint, puis un joint plus chargé. Je fumais surtout par période, ça m'arrivait de fumer tout les soir pendant une semaine un joint ou deux  puis ne plus fumer pendant 3 semaines . Bref, disons que ma consommation a augmenté pendant cet été. A la rentrée scolaire et pendant le premier trimestre plus précisément  je fumais de temps en temps un joint ou deux le soir de temps en temps, et un 10e tout les 2/3 week-end. Arrivé en décembre 2018, j'ai prit conscience que la Bheu avait prit une certaine place dans mon entourage et ma vie, je decida donc de pas fumer pendant tout le mois de décembre 2018 pour voir si j'étais dépendant, puis je me disais que ca ne pouvais pas me faire de mal (et aussi voir si ma santé mentale s'améliore, mais ça on en reparle après). J'ai pas trouver ça extrêmement difficile même si c'etait tentant de fumer quand on me proposais une taff ou quoi. Ne voyant pas de dépendance, je recommença à fumer après environ 28 jour d'abstinence, donc pendant ces vacances de Noël. J'ai fumer tout les jours pendant une semaine, de un à 3 joints. Et c'est la que le drame a commencer. Mon dernier joint date de dimanche dernier soit avant la rentré et il s'est passé quelque chose de surprenant, mais avant d'en parler je vais vous parler de mon rapport à la schizophrénie.

Ça fait environ un peu plus d'un an que je me méfie de la schizophrénie, soit depuis que j'ai apprit que ma tante et mon arrière grand père étaient schizophrene, ce qui, apparemment, multiplierait la probabilité que je le soit. Je me méfie de la schizophrénie car il peut m'arriver d'avoir certains symptômes: isolement, trouble de l'humeur, grosse flemme quand je doit faire une tâche, il m'arrive de buter sur des mots quand je parle (sorte de petit begayement), mémoire et attention pas forcément au top. Tout ces symptômes sont légers et ne sont pas tout le temps la. Il m'arrive aussi de parfois parler a moi même, quand je suis seul, en fait c'est plutôt comme si je réfléchissais à voix haute. Après m'être renseigné, j'ai vu que tout ces symptômes pouvaient très bien ne pas être liés à la schizophrénie et que beaucoup de personnes qui ne sont pas schizophrène on des doutes sur le fait de l'être, tout simplement par anxiété, et je suis plutôt anxieux surtout ces derniers temps. De plus, il ne m'était encore jamais arrivé d'avoir des hallucinations ou des voix, et sans ça on ne peut pas être considéré schizophrene.

En fumant je n'avais jamais rien connu de très traumatisant. Il m'était arrivé de temps en temps de me sentir pas très bien mais sans rien de plus. Une fois j'ai commencé à faire un bad trip mais j'en suis très vite sorti, c'était pas grand chose, je voyais noir, cœur qui battait très vite, peur mais en me concentrant sur ma respiration et en relativisant j'ai contrôlé ça en 30 min avec l'aide d'un amis. Il m'arrivait parfois de faire de la tres légère derealisation après avoir pas mal fumé. Il m'est arrivé une fois de faire de la derealisation sans m'en rendre compte, c'était la fois où j'avais le plus fumer de ma vie sur un week-end entier, de plus j'avais passer le week-end enfermé ou presque donc ça aide pas, mais en soit je trouvais pas ça très inquiétant, à vrai dire je ne sais pas si c'était vraiment de la derealisation mais je pense, mais je me sentais passif.

BREF VENONS EN AU PLUS IMPORTANT maitenant que j'ai présenté tout ce qui peut être un facteur qui joue. Alors voilà, comme dit plus haut, j'ai fumer tout les jours pendant une semaine après avoir arrêté presque un mois, et, le dernier joint que j'ai fumé m'a choqué, je sais pas ce que c'était, crise de panique, bad trip, ou schizophrénie.
Je situe le contexte, veille de la rentrée, 22h, stress de la rentrée sachant que je suis en terminale et que j'ai beaucoup de travail avec le bac. J'ai des résultats scolaires convenables mais j'ai jamais vraiment aimé l'école, surtout depuis le lycée. La veille et le jour même je m'étais disputé avec ma copine violemment et ça jouait sur mon moral . J'ai l'habitude de faire des insomnies, surtout le dimanche soir, surtout les dimanches soir de rentré. Il me restait de quoi faire un bon joint. Je roule fin mais j'ai mit la weed en premier dans la Slim et j'ai juste "saupoudrer"
Un peu de tabac au dessus. Mes parents ne savent pas que je fume. Pour ne pas que ça sente, j'ai ma technique. Alors là suivez bien ça va être un peu compliqué. J'ai une fenêtre assez grande, avec une barrière en métal et des volets traditionnels. Ma chambre est à l'étage. Je n'ai pas de balcon, ce que je fais c'est que j'entrouve les volets, les bloques, pose un coussin sur la barrière, m'asseoir sur le coussin en chevauchant la barrier et ferme la fenêtre de l'extérieur. De la certains voisins peuvent me voir à cause du vis à vis, mais je ferme ma chambre à clé et éteint la lumière au préalable. Alors me voilà, dans le froid et le noir, assis dangereusement et inconfortablement entre une fenêtre et deux volets dans un espace confiné. Aux facteurs précédent se rajoute le stress de la situation avec celui de me faire choper par mes parents si jamais ils sortaient dehors ou mes voisins. Je fume mon joint en regardant des vidéos YouTube sur mon téléphone. Arrivé au 3/4 du joint le délire commence. Au début rien d'inquiétant, juste l'impression d'entendre un homme au loin crier en continu. Je trouve ça bizarre mais n'y pense pas. Le joint se fini, le bruit est toujours là. Au moment de retourner a l'intérieur de ma chambre j'ai peur, plus que d'habitude. Peur de faire du bruit car j'entend mes parents en bas et ils pensent que je dorme. Je décide donc de rester dans le noir et de me faufiler directement sous ma couette. A ce moment là j'avais encore tout sur moi: briquet, chaussures, doudounes etc. Mais je me rend compte d'une chose, le cri en fond a été remplacé par... Le bruit d'une foule de gens qui m'insultent. J'entendais quelqu'un que je pensais être mon voisin me traître en boucle de connard pendant qu'une foule de personnes criait des injures dans ma tête. C'est à ce moment là que je me dit que je suis dans la merde, que si ça se trouve j'suis schyzophrene, j'ai très peur. J'essaie de me débarrasser de ces voix, mais j'arrive seulement à baisser le volume, le seul moyen efficace que j'ai trouvé c'est de chanter du Christophe Mae dans ma tête (J'vous jure). Les voix son parties. Je décide donc d'enlever ma doudoune et mes chaussures. Mais la c'est la merde . C'est dur à expliquer, mais c'est comme si ma voix habituelle que j'ai quand je réfléchis à voix haute n'étais pas la même que d'habitude. Je me rend compte qu'elle est beaucoup plus infantine et avait très peur. J'essaie de me rassurer, de "porter mes couilles" et la, la voix de mes pensées est une voix grave, d'homme viril. Et la je pense être schyzo. J'me dit que ma vie est fini, j'ai jouer avec le feu J'me suis brûler, j'suis schyzophrene, j'suis fou, je vais le rester, J'me dit Putain j'ai tout foutu en l'air tout ce que j'ai fait dans ma vie ça servira à rien, ma vie elle est fini à 16 ans. Puis je contrôle plus vraiment mes pensées, c'est horrible, je pense tout et n'importe quoi et je contrôle pas vraiment mes pensées, j'arrive pas à être le "vrai moi" quand je pense. pendant bien 45 minutes c'est l'enfer, plusieurs voix différente sont dans ma tête, et chacune correspondait à une de mes personnalités. C'est la que j'ai eu le plus peur, je m'explique. Je pense que tout le monde est différent en fonction d'avec qui il est, la situations etc. La voix d'enfant c'était en fait mon côté enfant, c'était moi mais avec 3/4 ans de moins. La voix du mec viril c'était moi quand je faisais "l'homme", j'avais une voix de moi papy, parcque j'ai souvent un comportement de papy ( oui ça parrait bizarre comme ça mais bon je vais pas développer). Il y avait aussi la voix de moi quand je suis un "jeune con" on va dire, l' adolescent un peu bebete qu'on a sûrement déjà tous été, c'est plutôt le moi quand je suis avec mes potes ça. Il y avait d'autre voix qui représentait d'autres personnalités mais je me souviens plus quoi. Bref, j'suis en panique, c'est la plus grosse peur de ma vie et de loin, jme dit que j'suis devenu un espèce de monstre schyzophrene avec plusieurs personnalités, que ma copine et ma famille vont me renier, que je mourrais sûrement d'un suicide etc. Dans ma tête mes pensées se contredisent: par exemple, j'ai longuement hésité à envoyer un message à ma copine qui disait "j'suis en train de faire un bad trip ou j'suis schyzophrene" mais au final je ne l'ai pas fait, mais pour cet exemple c'est comme si il y avait deux camps dans ma tête, l'un qui étais pour et l'autre contre. Bref, horrible, ça ne m'étais jamais arrivé, une multitude de voix dans ma tête, je pensais que j'allais rester comme ça à vie, j'étais pas maître de mes pensées etc.. . Je suis en stress total parcque je m'étais toujours rassuré sur le fait que je ne soit pas schyzo parcque je n'avais jamais eu d'hallucinations ou de voix dans ma tête, mais j'avais toujours la peur de le devenir  étant donné que la schizophrénie se développe généralement entre 15 et 25 ans. Le pire c'est qu'à un moment j'ai accepté la maladie, je me disais "ha mais c'est comme un jeu vidéo, je doit apprendre à manier mes personnalités et mes voix pour évoluer dans la vie, je doit utiliser ma personnalité qui correspond à chaque situation. (ex: je suis avec des potes j'vais prendre ma personnalité jeune con, je suis avec ma copine je prend le moi en plus jeune ou le moi viril en fonction de la situation ect. Une fois que la crise s'est calmé, j'ai but une tasse d'infusion et manger 2 yaourt je crois, ça commence à aller mieux, j'essaie de ne pas y penser même si c'est dur . Je finis par m'endormir vers 2h du matin, à croire que ça m'a prit toute mon énergie. J'appréhendais beaucoup le lendemain matin, c'était un peu comme si j'allais découvrir si j'étais réellement devenu schyzophrene ou pas.

Le lendemain matin, je suis bizarre, je ne me sentais pas plus schyzophrene mais j'étais vraiment encore sous le choc de ce qui m'étais arrivé la veille. Je n'arrivais pas à réaliser. Pareil quand j'y repensais dans ma journée. Le plus troublant c'est que j'étais incapable de déterminer ce que c'était. Un bad trip ? J'ai jamais vu de témoignage de bad trip similaires au mien. Une crise d'angoisse
? J'en ai jamais faite auparavant. Une crise de schizophrénie ? Peut être. Apparemment la maladie peut très bien arriver d'un coup. D'autant plus que la weed peut jouer un rôle dans son apparition. Ça me fait penser à la chanson de gringe "scanner" ou il parle de son frère qui est devenu schyzo suite à la prise de drogue mais il ne précise pas laquelle.

J'ai pas eu de symptôme de schizophrénie à nouveau depuis dimanche. Juste une mini dépression sur la vie qui a duré de lundi soir à mardi matin mais c'était rien, sûrement juste la rentrée et la fatigue  qui me faisais ça

Bref, depuis ce jour là je n'ai plus dutout envie de fumer, ça m'a même fait prendre conscience que la weed c'était de la merde pour moi, que j'avais 16 ans, le bac a passer, que j'avais encore des chances de m'en sortir dans la vie contrairement à beaucoup de personnes de mon entourage, que j'avais la chance d'avoir une famille, de pas vivre dans la merde etc et que ça serait con de me flinguer le cerveau à cause de la weed. Je pense donc que je vais arrêter, surtout que j'ai pas envie de reprendre donc c'est le moment parfait pour arrêter. Peut être que je refumerais un peu en été, je ne sais pas. Mais bon je veux plus tirer sur un joint avant un moment. Ce qui est bizarre c'est que avant ça j'aimais beaucoup la Bheu même si j'étais pas un vrai addict , tout les moments étaient bon pour fumer  si les conditions étaient là etc.

je suis perdu, aidez moi savez vous ce que j'ai
? Est ce que vous pensez que vu que j'ai peur d'être schizophrene, j'ai fait un bad trip ou une crise d'angoisse sur ce sujet ? Ou alors c'est juste la prise de Cannabis qui a dévoilé des gènes de la schizophrénie ?.
Pour l'hypothèse du bad trip ya toute les conditions cité avant : stress anxiété etc. Et pour l'hypothèse de la schizophrénie tout les symptômes cités avant: flm, mémoire etc...
Ou alors pensez vous que c'est autre chose ? Quoi ? Merci infiniment à vous si vous m'aidez
?

Ha oui aussi inutile d'uniqiement me dire d'aller consulter un psy ou de me faire dépister la schizophrénie par un spécialiste. Je ne le ferais pas tant que j'ai pas d'autre symptômes, surtout que je ne me suis jamais senti aussi peu schizophrene que maitenant.

  Bref, merci beaucoup d'avoir lu jusqu'ici et je m'excuse d'avance pour les fautes, ça fais une heure et demi que j'écris donc ça m'étonnerait pas qu'il en reste pas mal.

Dernière modification par Sufenta (09 janvier 2019 à  22:24)

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C'est le mot qui fait peur.

Dernière modification par Conscience (09 janvier 2019 à  20:28)


Retrouvez la saveur unique d'une dissociation accordée, retrouvez la sensation furtive de l'illumination infantile : gobez nos gélules de DXM

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Conscience a écrit

C'est le mot qui fait peur.

C'est a dire ?

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Up, aidez moi svp ou dumoins donnez votre avis

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Hé bien dis-donc, tu es doué pour t'auto-diagnostiquer schizophrène, alors que les psychiatres mettent souvent plusieurs mois avant de poser un début de diagnostic !

Ce que tu as fait, à n'en pas douter, c'est un méchant bad trip. Tu as eu des hallucinations. C'est relativement normal car, même si on l'oublie souvent, le cannabis est un léger psychédélique. Comme tu étais stressé, elles n'ont pas été bien agréables...

Ce qui me frappe dans ton récit, c'est que tu aies réussi à identifier ces voix comme étant des hallucinations directement, sans aide extérieure, alors qu'a priori c'est la première fois que tu y étais confronté. L'un des principaux trais des hallucinations des schizophrènes, c'est justement l'absence total de recul que la personne a sur le fait que ce qu'elle ressent est une hallucination. Souvent les schizophrènes cherchent des micros ou des caméras car ce qu'ils ressentent est profondément réel pour eux. Ce n'est qu'avec le temps, la confiance qui se développe avec l'entourage ou le personnel médical et souvent un traitement que la personne parvient à distinguer le vrai du faux, et encore pas à chaque coup.

Pour te donner un exemple, hier dans la rue mon mari m'a demandé si j'avais vu le monsieur avec le couteau qui est passé derrière nous. Rien que cette démarche (de me demander) témoigne du fait qu'il connait très bien sa maladie et qu'il a directement envisagé que cette "menace" pouvait ne pas être réelle. C'est une attitude que la plupart des schizophrènes ne parviennent à maitriser qu'après des années de maladie, 
s'ils répondent bien aux traitements et sont assez bien dans leurs pompes ...

Bref, je parierais plus sur des hallucinations "psychédéliques" assez noires parce que tu étais dans de mauvaises dispositions que sur des hallucinations dopaminergiques typiques de la schizophrénie. Et encore, même si c'était ce type d'hallucinations, la schizophrénie n'est pas du tout, mais alors pas du tout la seule raison qui peut en créer !

Maintenant que te conseiller ? Visiblement tu es anxieux. Le mieux serait, dans la mesure de tes moyens, de ne pas reconsommer de cannabis le temps que tout ça se tasse. Comme tu en as fait l'expérience, cannabis et anxiété font un mauvais ménage chez toi en ce moment.

Si tu ressens un besoin d'aide, tu peux consulter ton médecin généraliste qui t'aiguillera s'il le juge nécessaire vers un spécialiste.

En te souhaitant une bonne journée,

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Mister No homme
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Une crise d'angoisse
?

Difficile de savoir ce qu'est l'angoisse quand elle fait partie de la normalité de ton quotidien.
Nous ressentons tous à un moment donné de l'angoisse.

inutile d'uniqiement me dire d'aller consulter un psy

Je vais t'expliquer pourquoi le faire, cela peut prévenir des formes graves de la maladie ou des traitements lourds en urgence.
Là, je pense qu'en plus de l'angoisse, tu as développé une forme de paranoia forte peur avec ce sentiment d'être insulté ou pensé que tu as des personnalités multiples qui te parlent.
J'ai déjà eu des hallucination auditives, mais que du plaisant, l'impression d'entendre et de vivre la clameur d'un stade de foot en jouant au babyfoot après un de mes premiers joints avec du libanais.
C'est toujours très fugace, ça ne dure pas, et même quand c'est intense, l'impression parfois partagée d"avoir entendu le téléphone, ça n'engendre jamais d'anxiété, plus un sourire, plus ou moins fugace.
La persistance des effets dans le temps doit t'inciter à la prudence avec le cannabis surtout si c'est accompagné de choses que tu vis mal.
Il me semble nécessaire que tu consultes pour justement faire le point, sans forcément engendrer de traitement tant que tu ne vis pas ces hallucinations en permanence.
Un ami qui a vécu la même chose que toi a aussi tenter de chanter, puis de mettre la musique à fond, du reggae pour tenter d'avoir moins accès à ses hallucinations.
Lui a du prendre un traitement car sa vie était devenue difficile.
Vu les difficultés et angoisses que tu expliques, qui semblent en phase avec un jeune homme qui vit les difficultés de notre monde, le terrain favorable de ta famille, une simple consultation avec un bon psy t'aiderait certainement à éviter de déclarer d'autres épisodes ou tout simplement la maladie.
Le fait que tu aies des prédispositions génétique ne te condamne pas à un pronostic lourd ou même un traitement, lourd ou pas.
Par contre, vue la situation, fais le point avec un pro de la santé ou plusieurs et choisis en un idéalement qui ne va pas te bombarder de médocs tant que tu ne le demandes pas et que tu fonctionnes bien avec les difficultés que tout le monde peut rencontrer.
Si tu dois refumer, veille à utiliser un produit léger idéalement beaucoup de CBD.
Profite d'aller bien pour consulter et prévenir ce que tu redoutes.

Je le redis, la prédisposition génétique est une chose, mais le milieu dans lequel nous évoluons a aussi un impact.

En lâchant prise et en discutant avec un psychologue ou un psychiatre, tu vas déjà modifier positivement ton environnement et diminuer les risques de laisser couler.

Mon pote a trop attendu, il avait tout perdu, famille, travail et finissait par se faire tirer dessus car il mettait la musique à fond pour se préserver de ses hallus.

Il a même cru qu'on lui avait implanté une technologie d'état, parlait parfois en ligne directe avec des émissaires des grands de ce monde.

Il démontait tout pour chercher micros et caméras espions et n'a pas eu accès aux soins dans de bonnes conditions.

Malgré ce fait, il a pu diminuer son traitement d'urgence super lourd au départ.
Réduis les risques, ça ne te condamne en rien ou ça ne pose pas un diagnostique ou forcément un traitement lourd.

ça passe d'abord par le dialogue.

Ensuite, tu gères et tu en fais ce que tu veux, mais n'hésite pas à mon avis, ça en vaut le coup que tu juges par toi même la démarche après l'avoir réalisée.

@+ et tiens nous au courant.

Prends du recul, essaie de ne pas paniquer, skyzophrénie ne veut pas dire "personnalités" multiples, déjà, dans un premier temps, un psy va aussi te rassurer sans forcément "t’assommer".

Dernière modification par Mister No (10 janvier 2019 à  11:06)


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