Alcool et cannabis, mon histoire et mes questions

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Anonyme 145678 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour,

J'ai 39 ans et problèmes de cannabis et d'alcool depuis très peu de temps environ 6 mois. Problèmes de boulimie anorexie dès l'âge de 12 ans, addiction sexuelle aussi très jeune.

Jusqu'à 2018 je consommais l'alcool "comme tout le monde" quelques verres pour les occasions. C'est devenu quotidien depuis juin avec très vite augmentation des doses pour réussir à dormir. Je bois du rhum à 40°C, début de semaine j'ai bu 1.5 litre en moins de 24h + une dizaine de joints + médocs (benzo notamment que j'avais pris pendant plusieurs années et arrêtés il y a 8 ans reprise depuis août)

Pareil pour le cannabis. J'ai commencé très tard à 30 ans, j'en prenais le week-end en festif. J'ai arrêté quand j'ai rencontré mon mari, sans aucun problème de dépendance. J'ai repris en juin pareil en festif. Mais c'est vite devenu quotidien avec forte augmentation des doses environ 5 joints par jour bien fournis. Je n'ai plus l'effet "Je rigole toute la nuit" mais ça me fait sortir de la réalité et de l'espace temps et je suis accro à ça.

J'ai pris 4 ou 5 fois de la cocaïne mais très déçue de l'effet chaque fois surtout vu le prix. Jamais rien pris d'autre sans doute par manque d'occasions.

Je veux arrêter car je vais divorcer, mon mari ne supporte plus ma maladie (Je suis borderline) et j'ai peur de perdre la garde de mes enfants. (2 enfants de bientôt 3 ans et 4 ans et demi) J'ai peur de perdre mon boulot aussi je suis en arrêt depuis fin septembre sachant que mon travail est à peu près la seule chose qui allait dans ma vie. J'ai flingué ma voiture début de semaine en conduisant bourrée et pas les moyens de la réparer. Mes dérapages me font tout perdre. Je ne sais pas être dans la mesure genre 1 joint le soir pour me détendre.

J'ai été hospitalisée 2 fois depuis octobre pour sevrage, et virée des 2 établissements pour consommation à l'intérieur des locaux.

J'ai atterri ici sur les conseils de drogue info service que j'ai appelé hier soir pour tenir mon sevrage (j'entame le 4eme jour sans rien prendre) pour lire des témoignages de maman addict car je culpabilise beaucoup par rapport à mes enfants.

Il y a encore 1 an de ça j'étais du genre à juger les mamans toxico et aujourd'hui c'est moi même qui suis totalement hors contrôle...

“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” (Oscar Wilde)

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RandallFlag homme
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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Salut @Femme a la mer.

Tout d'abord bienvenue sur psychoactif.

Il y aurait beaucoup de choses à te dire, mais il faudrait tout reprendre point par point et ce ne serait pas forcément constructif.

Pour commencer, il est rare que la drogue soit "le" problème.
Souvent les consommations excessives sont révélatrices "d'un" problème.

Mais quel est ce "problème" ?

Est ce que tu vois un psy ?

Tes consommations ne te servent elles pas d'exutoire a une situation stressante ? (Divorce en vue)

Bref....
Rien n'est simple.
Si un sevrage pouvait tout régler ce serait (trop) facile.

A bientôt sur le forum.

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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Sufenta
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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J’ai recréé un thread ça sera plus facile pour t’apporter des réponses

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Sufenta
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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À Femme à la mer :

Si je peux me permettre quelques petits conseils.

Cadre tes consommations cad si tu bois fait le dans un environnement secure et pas de conduite après, tu m’en diras tu n’as plus de voiture maintenant mais bon tu n’as tué ou blessé personne, tu as encore ton permis (enfin je crois) du coup ça n’est pas facile mais ça va s’arranger.

Après essaye de garder un contrôle sur la consommation surtout avec la bouteille car c’est une dépendance insidieuse, la fluette juste le soir oui c’est tout à fait possible ou même juste le week end à toi de trouver ton rythme sans que cela impact trop y’a vie.

Tu dis ne pas aimer la coke voilà déjà quelque chose de facile à régler alors et tant que ça n’est pas compliqué..

Je te conseil aussi d’avoir un suivi avec des professionnels de l’addiction il y a des Csapa dans chaque département (centre de soins en addicto) et / ou dans un premier temps tu peux aussi en parler avec le psy qui te suit si ce dernier est à l’ecoute et non jugent.

Sinon nous ici comment pouvons nous t’aider ? Que souhaites tu trouver sur PA ?

Amicalement

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Anonyme 145678 femme
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Bonjour

Merci pour vos réponses.

En effet la drogue ou l'alcool ne sont pas "le" problème. J'ai des conduites addictives avec la nourriture et le sexe depuis presque toujours, avec plus ou moins de hauts et de bas mais ça a toujours été un problème. J'ai été agressée sexuellement à de nombreuses reprises à l'âge de 12 ans là où ont commencé mes crises de boulimie. Beaucoup de problèmes relationnels avec ma mère qui est très toxique. J'ai coupé les ponts pendants 2 ans avec mes parents il y a quelques années et je leur reparle mais je suis partie vivre à 800km de chez eux car à chaque visite ma mère m'enfonce plus bas que terre.

Je n'ai eu un suivi psy qu'à partir de l'age de 25 ans, de ma propre initiative (alors que mes parents étaient au courant pour les agressions sexuelles mais ne m'ont jamais emmené consulter). J'ai interrompu le suivi plusieurs fois, ne trouvant pas de psy avec qui "Ça passe". J'ai été opérée de l'estomac il y a 10 ans ce qui a résolu physiquement le problème des crises de boulimie. Je me suis alors reporté sur les achats compulsifs de vêtements surtout avec 70 kg en moins je me faisais plaisir.
J'ai toujours un rapport conflictuel avec la nourriture même si je n'ai pas repris mon poids. Je mange du sucre pour apaiser mes émotions négatives.

Je suis de nouveau suivie depuis septembre 2017 par une psychologue avec qui ça passait bien mais vu que ce n'est pas remboursé je n'y allais qu'une seule fois par mois ce qui est insuffisant. Et avec la séparation inutile de penser même y aller une fois par mois mon budget va être trop serré.

En juin j'ai eu un gros chagrin d'amour, mon amant, un collègue de travail, m'a quitté alors que j'avais trouvé une espèce d'équilibre entre ma vie de famille à la fois harassante et ennuyeuse, et lui qui me donnait l'adrénaline dont j'ai besoin. Puis c'est mon mari qui décide de me quitter à cause de cette infidélité en partie. Mon mari est la seule personne qui avait réussi à me "canaliser" et me faire avoir une vie "normale".

Depuis septembre j'ai été hospitalisée dans 2 établissements différents, avec un bon suivi psy dans le 1er établissement et aucun dans le second où ils se contentaient de me shooter de loxapac pour me faire dormir 2 jours en cas de crise. J'ai rdv au cmp mardi (Rdv pris depuis novembre, avec un infirmier qui decidera si je dois rencontrer un psychologue ou pas la bonne blague) et rdv avec le psychiatre qui m'avait suivie au début de ma 1ere hospi le 24 janvier.
J'ai également rencontré entre les 2 hospi un psychologue du csapa près de ma commune je l'ai vu 2 fois j'y suis allé complètement défoncée. Il m'a beaucoup laissé parler mais ne m'a rien apporté de concret. Je suis repartie avec des interrogations pourquoi je fais ça sans trouver forcément de réponse même si je pense que le fait que mon mari m'ait délaissée n'y est pas étranger.

Je n'ai jamais supporté les ruptures amoureuses j'ai fait 2 tentatives de suicide en 2010 et 2011 suite à une rupture.

Je finis par me dire que si je parviens à me débarrasser du shit et de l'alcool je vais devenir joueuse compulsive...

Pour répondre oui j'ai toujours mon permis et je n'ai blessé personne. Je ne peux pas faire de déclaration à l'assurance vu que j'étais bourrée l'expert va forcément voir que je ne me suis pas pris qu' un trottoir j'ai tapé de partout.

Ce que je cherche? A vrai dire je ne sais même pas je suis complètement paumée...

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Sufenta
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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Bon déjà pour la voiture c’est une bonne nouvelle après tu peux tjrs dire que tu as voulu éviter un chat et perte de contrôle bim bam bom ..

Enfin c’est déjà très bien que personne ne soit blessé ou pire et que tu n’as pas fini en GAV .. voit le comme une chance mais il faut en tirer les leçons.

Sinon les ruptures sont évidemment des moments difficiles à passer et même si ce que je vais te dire là ne t’aidera pas (je l’ai aussi déjà vécu) ça passe, le temps, les nouvelles rencontres changent la donne mais qd on est en plein dedans on paye et on a l’impression de ramer .. courage

Sinon pas de soucis si tu n’as pas de réponse à ce que tu recherches parfois simplement discuter, échanger permet d’aller mieux ou juste de se changer les idees

Continue ton suive addicto / cmp là aussi c’est un processus long mais au moins tu n’es pas toute seule ..

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Lecoq homme
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Bonjour à toi,


mon histoire et mes questions

J'ai bien lu ton histoire mais je n'ai vu aucune question.
Souhaites-tu simplement parler ?


pourquoi je fais ça

Qu'entends tu par "ça" ?


amicalement,


La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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RandallFlag homme
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Lecoq a écrit

Bonjour à toi,


mon histoire et mes questions

J'ai bien lu ton histoire mais je n'ai vu aucune question.
Souhaites-tu simplement parler ?


pourquoi je fais ça

Qu'entends tu par "ça" ?


amicalement,

Le titre a été créé par sufenta car notre nouvelle amie avait fait ce post dans le topic "présentation".
Et Suf a préféré lui ouvrir un topic pour qu'elle puisse avoir des réponses sans que ce soit noyé dans ledit topic.

Ne te focalise donc pas sur le titre.

Et oui je pense que notre amie a besoin d'échanger.


Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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Anonyme 145678 femme
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Oui le titre a été changé par le modérateur car j'avais posté ça en présentation.

Par "Ça" j'entends des comportements à côté de la plaque du genre me défoncer la gueule devant mes enfants, conduire bourrée et/Ou défoncée chose que je ne faisais jamais avant, dormir dans ma voiture par -2°c au lieu de rentrer chez moi. Dormir chez un inconnu qui me récupère titubant dans la rue.
Repartir dans un délire sexuel qui me fait faire n'importe quoi.

Mais si j'ai une question à propos du sevrage alcool cannabis. Je pensais que le 1er jour serait le plus difficile mais en fait pas du tout. J'en suis au 4eme jour sans rien prendre et je n'en peux plus j'ai une boule d'angoisse permanente, je ne pense qu'à ça et en plus à part ma meilleure amie qui fait preuve de compréhension même si elle n'est pas du tout dans le même délire que moi, personne autour de moi ne comprend à quel point c'est dur et que c'est un combat de chaque instant. Mes "amies" ne font que me balancer des reproches à la gueule ou des "mets toi un coup de pied au cul" (c'est vrai j'y avais pas pensé bande de nazes). Je me demandais au bout de combien de temps le sevrage devient plus "facile" ?

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Sufenta
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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Oui un sevrage n’est vraiment pas le plus difficile le premier jour ..
De mon expérience, j’ai vécu des sevrages de cannabis, d’opiacés / opioide et de benzo..

Pour le canna j’ai stoppé net après 5 ans de fumette quotienne, en 15 jrs c’etait plié, j’y pensais plus mais faut dire que je voulais arrêter car ça me mettais pas bien.
J’ai eu un peu de mal à dormir les 10 premiers jours puis c’est rentré dans l’ordre.

Les benzo après 6 ans de Xanax à 10cp par jour j’ai fait un dégressif jusqu’à 1/2 cp tous les 3 jours, c’est passe sans encombres juste qlq tremblement puis en 4 ou 5 semaines après le dégressif (lui a duré 6 mois) j’etais libéré de cette dépendance qui me pesait.

Les opi c’est le plus raide car au bout de 24h aie aie aie, puis de 1 à 7 jours c’est mortel, t’es couché à plus en pouvoir t’as mal partout tu te vides de partout.
Puis semaine 2 ça commence à aller un peu mieux à la fin de la semaine 3 t’es sevré mais commence alors un processus de reconstruction psychologique (Paws) ou il faut réapprendre à vivre sans et la c’est long j’ai jamais tenu plus de 3 mois et soit je reconsommais soit je me foutais en l’air ..

J’ai trouvé un équilibre ac la substitution.

Pour l’alcool je ne connais pas personnellement le sevrage mais j’en ai encadré plusieurs dont celui d’un membre de ma famille .. c’est hard vraiment du niveau des opi avec un risque supplémentaire de faire un DT et des convulsions..
Mais grosso modo il faut 1 mois pour passer le gros du physique, le mieux étant qd même d’etre soutenu et suivi par des personnes compétentes et/ou des proches qui sont bienveillants..

Est ce que tu as des syndromes de sevrages (tremblement, sudation, ect) ou c’est juste une grosse envie ?

Dernière modification par Sufenta (14 janvier 2019 à  10:07)


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Anonyme1756
Invité

Anonyme 145678 a écrit

Je veux arrêter car je vais divorcer, mon mari ne supporte plus ma maladie (Je suis borderline) et j'ai peur de perdre la garde de mes enfants. (2 enfants de bientôt 3 ans et 4 ans et demi) J'ai peur de perdre mon boulot aussi je suis en arrêt depuis fin septembre sachant que mon travail est à peu près la seule chose qui allait dans ma vie. J'ai flingué ma voiture début de semaine en conduisant bourrée et pas les moyens de la réparer. Mes dérapages me font tout perdre. Je ne sais pas être dans la mesure genre 1 joint le soir pour me détendre.

J'ai été hospitalisée 2 fois depuis octobre pour sevrage, et virée des 2 établissements pour consommation à l'intérieur des locaux.

Anonyme 145678 a écrit

J'ai atterri ici [...] car je culpabilise beaucoup par rapport à mes enfants.

Il n'y a pas de doute que dans cette situation il est dans l'intérêt de tes enfants que ton mari en ait la garde. Aussi je comprends que le désir de les garder avec toi engendre un vif sentiment de culpabilité.

 

Anonyme 145678 femme
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Bonsoir

Oui j'ai des symptômes tête qui tourne nausees et tremblements des mains.

Ce soir j'ai dit à mon mari que j'étais prête à lui laisser la garde et les avoir un week-end tous les 15 jours. Que moins elles me verront mieux elles se porteront..

Dernière modification par Anonyme 145678 (13 janvier 2019 à  22:12)


“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” (Oscar Wilde)

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Anonyme1756
Invité

Anonyme 145678 a écrit

Oui j'ai des symptômes tête qui tourne nausees et tremblements des mains.

Ce n'est peut-être pas grave, mais quand même ce serait mieux que tu en parles à un médecin (je n'ai pas compris si ce dernier servrage était de ta seule initiative ou si tu étais accompagnée par un médecin avec benzodiazépine et vitamine B1?) au cas où tu risquerais de faire une crise d'épilepsie ou un delirium tremens. Enfin si tu as déjà fait des sevrages hospitaliers tu dois être familiarisée avec le protocole.

J'ai eu ces symptômes à l'arrêt de l'alcool sauf la tête qui tourne (mais ça vient peut-être de l'arrêt du cannabis?).

 

Anonyme 145678 femme
Banni
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Bonjour

Sevrage de ma propre initiative vu que les 2 sevrages en hospi ont échoué (truc de ouf tout ce qui tourne en clinique et hp on trouve plus facilement que dans la rue et toujours quelqu'un pour proposer à qui je sais pas dire non)

Je suis déjà sous benzo (seresta 50 trois fois par jour) +2 anti depresseurs. La psy m'a prescrit aussi des vitamines mais je ne les ai pas prises à la pharmacie je ne pensais pas que c'était si important?

Hier soir j'ai pas tenu j'ai bu un bon gros verre de rhum, disons que je l'ai bien rempli et ajouté un petit peu de jus de fruits... Et j'ai fumé un petit joint. Et ce matin pas de tête qui tourne. Et je me suis endormie facilement au lieu de tourner la moitié de la nuit et pas d'effet "j'ai abusé hier soir" ce matin.

J'ai rdv avec mon médecin traitant ce matin je vais lui poser la question pour le baclofene je trouve bizarre qu'aucun médecin ne m'en ai prescrit, c'est peut-être contre indiqué avec les medocs que je prends déjà. Mais de toute façon je "reporte" toujours, soit je bois peu mais je fume beaucoup genre une dizaine de joints bien chargés pour la journée, soit je fume moins 4 ou 5 mais je bois comme un trou. Et je sais que pour le cannabis aucune aide médicamenteuse possible.

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Sufenta
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Le baclo est un ttt particulier qui joue sur les craving mais c’est pas garanti de marcher et il y a beaucoup d’effets secondaires..

Pour un sevrage les vit b1 b6 sont primordiaux afin d’eviter Une encéphalopathie hépatique ou un korsakoff..

Je te recommande vivement de les chercher auj

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Lecoq homme
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Bonjour Femme à la mer,

Tout le monde a en lui ce que l'on peut appeler "un corps de souffrance".
Ce sont des mécanismes mentaux qui sont associés à une charge émotionnelle plus ou moins importante.

Lorsque l'on se retrouve seul(e) sans rien faire, sans télévision ni ordinateur, sans livre ni aucune autre occupation, le corps de souffrance ne tarde pas à se manifester.
C'est pourquoi la plupart d'entre nous sommes incapables de rester sans rien faire.

Rester seul(e) avec son corps de souffrance est généralement insupportable.

/forum/uploads/images/1547/solitude.jpg


La vie n'étant pas juste, ce corps de souffrance est fonction de l'individu.
Il dépend de la façon dont on perçoit les problèmes existentiels mais aussi et surtout du vécu de chacun.

Ces mécanismes sont généralement inconscients même si on peut parfaitement être conscient des causes qui les déclenchent.

Certains peuvent être effrayés par une chose tout à fait banale.
Cette chose anodine déclenche chez eux un processus mental qui aboutit à une charge émotionnelle qui génère une très grande souffrance.


Pour éviter l'effondrement, l'ego, cette partie du mental chargée de s'occuper du moi, va tout faire pour échapper à cette très grande souffrance.

Et pour ce faire, il met en place des STRATAGEMES.



Stratagème n°1 : les addictions

Le rôle d'une addiction est de permettre au mental d'échapper à la souffrance.

En détournant le mental de la souffrance, l'addiction joue un rôle protecteur.
Elle est non seulement utile, mais nécessaire voire indispensable.

Tu l'as parfaitement compris d'ailleurs puisque tu écris :

Je finis par me dire que si je parviens à me débarrasser du shit et de l'alcool je vais devenir joueuse compulsive...

Tu as besoin de tes addictions car elles te protègent d'une souffrance insupportable.

Tant que la charge émotionnelle générée par la souffrance est trop importante, la seule chose raisonnable qui peut être envisagée est de remplacer une addiction par une autre où d'essayer de la guider vers des addictions moins néfastes pour ta santé, d'où l'intérêt de la RDR.

Sexe, achats, nourritures, alcool, drogues, sport, loisir etc. La plupart des activités humaines peuvent devenir addiction.

Ton effort doit consister à faire diminuer cette charge émotionnelle et non pas l'addiction elle-même.

Quand la charge émotionnelle baissera, tu ressentiras tout naturellement l'envie de diminuer l'intensité de tes addictions.

Traiter tes addictions avant ton corps de souffrance, c'est mettre la charrue avant les boeufs. Au mieux tu n'y arriveras pas (l'ego étant d'une puissance remarquable) Au pire tu souffriras de plus en plus.


Stratagème n°2 : la prise de risques

"Quand on risque sa vie, on se sent vivre" A.Delon dans deux hommes dans la ville.

Il existe des mécanismes physiologiques qui permettent à l'être humain de faire face à des situations dangereuses.

/forum/uploads/images/1547/prise-de-risque.jpg


Face à un danger imminent, le corps humain met en place tout un tas de mécanismes qui lui permettent de faire face. Cela s'appelle le stress ou l'instinct de survie. Le coeur s'accélère, le corps développe des hormones dont l'adrénaline. Les muscles se préparent à combattre etc.

L'un des mécanismes de survie le plus intéressant se trouve directement lié au fonctionnement du mental.

Face à un danger imminent, le mental coupe toutes les activités qui ne sont pas directement liées à la survie et donc le corps de souffrance ne peut plus se déclencher. C'est un énorme soulagement.

Les hommes aiment faire la guerre pour échapper à leur souffrance.
Ils pratiquent des activités à risques pour la même raison.

Tu fais

Par "Ça" j'entends des comportements à côté de la plaque du genre me défoncer la gueule devant mes enfants, conduire bourrée et/Ou défoncée chose
que je ne faisais jamais avant, dormir dans ma voiture par -2°c au lieu de rentrer chez moi.
Dormir chez un inconnu qui me récupère titubant dans la rue. Repartir dans un délire sexuel qui me fait faire n'importe quoi.

Pour la même raison.


Stratagème n°3 : les mécanismes d'auto destruction

Ces mécanismes ont les mêmes causes pour déboucher sur les mêmes conséquences que les stratagèmes précédents.

Ils expliquent tous les comportements "masochistes" qui pousse l'individu à faire sans plaisir quelque chose qu'il sait néfaste pour lui.



Pourquoi es tu attiré par l'alcool et le cannabis ?

Ces deux substances ont un effet sur la mémoire à court terme.
Or le souvenir à court terme d'une pensée peut déclencher tout un processus mental qui peut conduire au corps de souffrance.

Pour moi il existe une différence entre ces deux produits. L'alcool est souvent incontrôlable alors que le cannabis permet avec un peu d'habitude d'observer
ce mécanisme et d'auto-contrôler son mental.
Avec le cannabis, on peut prendre conscience que tel ou tel stimuli va déclencher telle ou telle pensée qui inexorablement va déboucher sur une souffrance et on peut tenter d'agir en amont pour arrêter ce processus. C'est ce que l'on appelle un travail de pleine conscience.

Il s'agit de rompre les liens automatisés qui conduisent un stimuli à une souffrance.


Une psychothérapie permet de trouver l'origine de la souffrance. Prendre conscience de la cause de la souffrance est libérateur.

Bien souvent, on connait la/les cause(s) principale(s) du corps de souffrance mais on subit l'automatisme des conditionnements qui conduisent les stimulis du quotidien à une souffrance importante.

Ton pire et seul ennemi, c'est toi même
ou plus précisément ce que l'on appelle "ton moi"



Dans ce cas il n'y a pas d'autres choix que de faire un important travail sur le moi.
Les techniques de pleine conscience comme la méditation sont extrêmement efficaces mais tu peux aussi essayer l'hypnose etc.

/forum/uploads/images/1547/chaines.jpg


Tu dois détruire la charge émotionnelle qui est liée de manière consciente ou non à tes pensées. Tes addictions et tes comportements à risques se résoudront alors tout naturellement.

amicalement,

Dernière modification par Lecoq (14 janvier 2019 à  12:48)


La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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Anonyme 145678 femme
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Bon suite à mon rdv médecin ce matin, elle ne m'a pas prescrit de baclofene car "ne connaît pas assez ce médicament pour le prescrire". Elle m'a confirmé qu'il fallait absolument prendre les vitamines b1 et b6 pour éviter des troubles neurologiques.
Et enfin elle m'a dit de ne pas tout arrêter d'un coup et de réduire au maximum ma consommation.

Psycho merci pour ce long post. L'origine de mes troubles je les connais mais malheureusement même en errant de psy en psy, je reste sur des fonctionnements automatiques dont je n'arrive pas à me défaire. Systématiquement lorsqu'une addiction cesse ou régresse fortement, une autre prend le relais. J'avais essayé l'hypnose pour les crises de boulimie, cela avait été totalement inefficace et le thérapeute m'avait dit que je n'étais pas réceptive. Pour ce qui est de la méditation, les rares fois où j'ai tenté de m'y mettre, c'est une catastrophe. Au mieux ça me fait piquer une crise de fou rire, au pire une boule d'angoisse et je ressors de la séance en larmes, ne parvenant pas à réguler ma respiration...

En fait seul mon mari avait réussi à me stabiliser un tant soi peu et à me tirer vers le haut. J'ai mis des années avant de construire un peu d'estime de moi, et le peu que j'avais est parti en fumée en quelques mois...

Le médecin traitant m'a redonné rdv lundi prochain pour ne pas être lâchée seule dans la nature le temps d'avoir rdv avec mon psychiatre, car j'ai de fortes envies suicidaires depuis 6 mois et en plus je suis de nature très impulsive, je peux vriller en une heure de temps, raison pour laquelle j'ai fini plusieurs fois aux urgences ces derniers mois.

Bon du coup j'ai moins la pression déjà, et j'attends le plus tard possible dans la journée pour m'accorder mon bon gros verre de rhum et mon joint, je vais essayer de me limiter à ces quantités pour l'instant déjà pour arrêter de faire n'importe quoi.

Et sinon pour te répondre, l'alcool me détend et m'aide à m'endormir. Et le cannabis me fait sortir de l'espace temps qui est ingérable pour moi en ce moment (cohabitation encore un bon mois avec mon futur ex mari) et aussi les émotions négatives coulent sur moi. Même s'il m'est arrivé plusieurs fois de trop forcer sur la dose et d'être très mal avec palpitations, vomissements, difficultés à respirer. Ce truc avec les émotions qui coulent sur moi me rend fortement dépendante psychologiquement car étant borderline, je précise même si ce n'est pas le sujet du forum, je ressens les émotions (négatives comme positives) beaucoup plus fortement que la normale et elles durent beaucoup plus longtemps aussi. Les troubles addictifs et conduites à risque font d'ailleurs partie de cette pathologie également.

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Lecoq homme
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L'origine de mes troubles je les connais mais malheureusement même en errant de psy en psy

Un psychiatre est essentiellement fait pour découvrir ou faire découvrir à son patient les causes de ses problèmes. Si tu les connais, l'aide que tu peux en attendre est plus relative.


je reste sur des fonctionnements automatiques dont je n'arrive pas à me défaire

Ce sont des conditionnements qui ont certainement mis des années à se mettre en place. Ils sont ancrés en toi très profondément et cela ne va pas être facile de les détruire. Cela ne se ferra pas par quelques rendez vous par semaine avec ton médecin.


En fait seul mon mari avait réussi à me stabiliser un tant soi peu et à me tirer vers le haut.

Ton mari, ton amant et tes enfants te permettaient d'échapper à ton corps de souffrance au même titre que tes addictions et tes conduites à risques. C'est le sujet de mon post précédent. Si j'ai bien compris, ton mari ton amant et tes enfants ne vont plus pouvoir te servir de "bouclier".

Tes addictions ne sont certainement pas les causes de ton problème mais ils te servent en partie de "bouclier" eux aussi.


de réduire au maximum ma consommation.

Tout ce que tu décris comme problèmes ne sont en réalité que des symptômes.

Comment espères-tu passer ce cap délicat si tu te retrouves sans défense seule en face de ton corps de souffrance sans connaitre aucune technique permettant d'y échapper (le lâcher prise par exemple) ?

Réduire une addiction ne ferra que déplacer le problème. Tu le sens d'ailleurs très bien. Arrêter une addiction, même si tu y arrives ne changera rien au problème, il ne ferra que l'aggraver.

Pour ce qui est de la méditation, les rares fois où j'ai tenté de m'y mettre, c'est une catastrophe. Au mieux ça me fait piquer une crise de fou rire, au pire une boule d'angoisse et je ressors de la séance en larmes, ne parvenant pas à réguler ma respiration...

On ne se met pas à la méditation facilement. Ces crises de fou rire et cette boule d'angoisse sont les réactions de ton ego qui refuse de voir diminuer son importance.

Je ne connais certainement pas toutes les pratiques. Il paraît que l'Ayahuasca peut être utilisé, je n'y connais rien. D'autres pourraient t'en dire plus.

Mais je ne vois absolument pas comment tu pourrais éviter un travail sur ton mental. Je te conseille d'en parler à ton médecin.


voilà, de tout coeur avec toi, je te souhaite le meilleur pour la suite,

amicalement,


La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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Anonyme 145678 femme
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Oui je sais bien qu'il faut un travail sur soi. Mais si tu dis que les psychiatres ne sont plus utiles une fois qu'on connaît les causes, pense tu qu une (longue) psychothérapie avec un psychologue puisse être utile?

Conditionnement: totalement! Mon corps fonctionne comme ça depuis mes 12 ans et je vais en avoir 40. Soit plus de temps avec un comportement addictif qu'avec des réactions normales. Je me demande sincèrement si on peut inverser un processus qui a duré plus longtemps que la normalité?

Et oui effectivement mon mari mon amant me servaient d'appui chacun à leur façon. Et mes enfants aujourd'hui je me trouve une mauvaise mère du coup compliqué de se motiver à autre chose que les protéger de moi.

Répondre à la suite compliqué j'ai pas pu attendre ce soir pour le joint suis bien bien même que le bruit des travaux dans la rue même pas ils m'enervent lol

“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” (Oscar Wilde)

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Sufenta
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Tu as récupéré tes B1 et B6 ? Important hein ...

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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Anonyme 145678 femme
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Oui je suis allé les chercher ce matin 41 balles non remboursé les 3 boîtes!

Dernière modification par Anonyme 145678 (14 janvier 2019 à  16:18)


“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” (Oscar Wilde)

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Lecoq homme
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pense tu qu une (longue) psychothérapie avec un psychologue puisse être utile?

Je ne suis pas un spécialiste. Je laisse donc le soin à d'autres de répondre à cette question.

Je me demande sincèrement si on peut inverser un processus qui a duré plus longtemps que la normalité?

J'ai été il y a quelques années confronté à une situation similaire.
Seul en face d'un corps de souffrance très important qui me poussait à faire un peu n'importe quoi et des conditionnements qui me conduisaient toujours dans les mêmes travers.

Il a d'abord fallu que j'en prenne conscience et j'ai du apprendre des techniques qui auparavant me paraissaient totalement farfelues.  C'était pour moi une question de vie ou de mort.

Je m'en suis sorti grâce à méditation. Cela m'a demandé environ six mois de pratique intense pour pouvoir diriger à nouveau ma vie.


La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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Anonyme 145678 femme
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La méditation tout seul avec un bouquin ou tu es allé voir un "prof" ?
On me la conseille souvent mais comme déjà dit j'ai du mal avec ça.

“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” (Oscar Wilde)

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Lecoq homme
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Bonjour Femme à la mer,


Mon propos consistait à dire que je ne te vois pas continuer dans ta situation sans faire un travail sur ton mental.

La méditation est un outil parmi d'autres et si elle ne te convient pas, essaie d'en trouver un autre.

Mon cas (comme tous les cas) est un peu particulier.
J'ai été alité pendant presque un an à la suite d'un accident et avec tout un tas de gros problèmes dont la perte d'un enfant.
Je me suis alors retrouvé seul de chez seul en face de moi-même.

J'ai quasiment commencé la méditation sans le savoir. Mon mental en surchauffe s'est un jour déconnecté, un peu comme un coupe circuit pour éviter l'incendie. Ce doit être aussi un ultime stratagème du corps humain pour éviter le gouffre.

C'est après que j'ai compris et appris la méditation. Je n'ai pas eu besoin de prof mais encore une fois pour moi c'était marche ou crève (ça motive). C'est d'ailleurs extrêmement simple à apprendre, la difficulté consistant, dans les premiers temps, à pratiquer.

Ce fut un tel soulagement que je n'ai pratiquement fait que cela les mois suivants.
Je m'endormais le soir en disant vivement demain matin que je puisse m'y remettre comme quand on fait une activité qui vous passionne.

Aujourd'hui, je me souviens de tout mais cette période ne provoque, chez moi, plus aucune charge émotionnelle et tous ces problèmes ne me reviennent en mémoire que lorsque je le souhaite.

Très belle journée à toi,

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kameo femme
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Salut!
Je me retrouve tellement dans tes dires...
Excepté que depuis que je suis avec mon mari je ne l'ai pas trompé (soit ça fait 6ans et c'est le seul... car comme toi j'ai une forte addiction sexuelle)
On a déménagé au milieu de nulle part en Auvergne pas de voisins, pas de tentations.
Je suis mère au foyer, 3ans et 4ans1/2, j'ai réussi à arrêter les joints le 26 juin 2018 après 12ans de fumette intensive (joints bangs etc, sur la fin env 10 joints bien chargés/jour)
J'ai un passé avec l'héroïne, je suis depuis sous méthadone(avec un arrêt de 2ans)depuis une 10aine d'année.
L'alcool je suis jamais tombée dedans(sauf vers 20ans, les soirées tout ça tout ça)car mes parents ont le nez dedans et les voir s'auto détruire me calme on va dire
J'ai un ttt benzo(xanax) + AD (effexor) et du tercian quand j'arrive pas à dormir.

Étant aussi borderline je me sens mauvaise mère très très souvent, et le seul pilier, la seule chose qui soit stable dans ma vie c'est mon mari, mes enfants et mes animaux. Sans lui je ne sais pas où j'en serai aujourd'hui...

Il ne me comprend pas toujours mais me soutient et c'est ça qui rends ma vie +/- stable.

J'ai eu un suivi psy mais comme bcp de borderline j'ai du mal avec la régularité...

Je ne sais pas comment je ferai sans mon homme, alors je t'envoie tout mon courage pour que tu te sortes de ce cercle infernal/invivable pour toi et trouves une sérénité, une béquille qui t'aidera à avancer.

Ma belle mère m'avait dit un jour que ses enfants (quand ils étaient + âgés) l'avaient beaucoup aidée et soutenue, qu'ils lui disaient des choses qui l'aidait énormément sans même qu'ils s'en rendent compte, j'ai hâte d'en arriver là.

Si tu veux qu'on discute par MP y'a pas de soucis.

Gros câlins bisous
Prends soin de toi

Kameo

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Anonyme 145678 femme
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Psycho moi aussi j'en suis rendue au point où c'est marche ou crève mais je n'ai ni le courage de me suicider ni le courage de rien d'ailleurs alors je me laisse couler...

Kameo j'ai "tenu" 5 ans sans tromper mon mari et c'est la 1ere fois que je tiens si longtemps... jusqu'à ce qu'il me mette de côté. Il m'avait toujours soutenu et là plus rien. Je ne sais plus à quoi m'accrocher car il était le pilier qui me permettait de rester à peu près stable et ne pas partir dans des idées suicidaires même en cas d'épreuve. (J'ai des idées suicidaires depuis l'âge de 14-15 ans) J'ai de l'effexor aussi 150/jour, de la mirtazapine, et depuis cet été j'ai alterné lexomil xanax et seresta.
Ma fille de 4 ans me dit déjà des trucs des fois... hallucinant pour son âge! Un soir où j'étais restée sobre, elle m'a dit "maman je préfère quand t'es pas morte"... Et un après midi où elle m'a trouvé en train de pleurer et qu'elle m'a demandé pourquoi j'étais triste, je lui ai simplement répondu que c'était parce que papa n'est plus amoureux de maman. Elle a souri en haussant les épaules et m'a dit "ben c'est pas grave maman t'en trouveras un autre d'amoureux!"
Je veux bien parler avec toi en mp volontiers.

Ce matin j'ai fumé dès que les enfants sont partis puis je me suis rendormie comme une merde dans le canapé. Je suis toujours en pyjama, je vais aller me préparer pour mon premier rdv cmp (avec infirmier dans un premier temps)

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kameo femme
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Moi aussi je reste en pyjama quand j'emmène pas les enfants à l'école, et j'ai tendance à passer la matinée devant netflix couchée dans le canapé.
Puis je fais à manger, ensuite 2 xanax 0,5 et sieste en même temps que le plus petit qui n'a pas école l'après-midi. Ensuite je vais chercher sa soeur et là  c'est ménage je m'occupe des animaux (chiens chats furets)
À 18h30 19h on mange et au lit. Mon homme fait les 3×8 mais quand il est d'aprem j'ai même pas le courage de l'attendre, je vais au lit comme mes gosses, me prends 3/4 voire 5/6 xanax, l'AD et dodo.

Quand je veux en faire un peux plus je prends entre 20 et 40mg de méthadone en + pour être motivée (et ça marche!)

Purée j'ai pas là sensation que les enfants le voient mais vu ce que tu me dit sûrement. Avant mon ttt(Je ne prenais plus rien)ma fille me demandais pourquoi je pleurait je disais que c'était une poussière dans mon oeil, un oignon etc.
Et les médoc je dis que j'ai mal dans ma tête...

Déjà je gueule plus pour que dalle grâce au ttt et ça doit vraiment les aider(Bon ok, ça dépend aussi des conneries mais j'essaye d'être plus stable, de m'agacer pour les mêmes raisons et pas un jour oui le lendemain ça me fait rire...)

Allez je vais faire le repas, mon lit m'appelle lol

(J'ai aussi des idées suicidaires depuis mon ado, je me suis toujours dit que je mourrai comme ça, mais depuis que j'ai des enfants ça s'est pas mal calmé, même si ça n'a pas disparu non plus...)

Bonne soirée :)
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Anonyme 145678 femme
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Moi aussi je me retrouve dans tes mots.
J'ai encore fait n'importe quoi hier soir.
J'envoie un sms à mon mari pour lui dire "Je rentre pas"
Et lui même pas il me demande où ni avec qui je dors. Sachant que je lui fais le coup 1 à 4 fois par semaine.

J'ai passé la nuit à me dire qu'il fallait vraiment que j'arrête de faire de la merde. Et le premier truc que je fais en rentrant c'est me défoncer...

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Anonyme 145678 a écrit

J'ai encore fait n'importe quoi hier soir.
J'envoie un sms à mon mari pour lui dire "Je rentre pas"
Et lui même pas il me demande où ni avec qui je dors. Sachant que je lui fais le coup 1 à 4 fois par semaine....

C'est plutôt normal vu que apparemment vous divorcez suite a une infidélité.
(Je pense qu'à sa place je ferai de même)

Il faut que tu fasses le deuil de l'attention qu'il te portait.
Et que tu le sorte de l'équation. (Pas en tant que Père de tes enfants bien sur)


Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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Anonyme 145678 femme
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Le sortir de l'équation et faire le deuil de l'attention qu'il me portait...
C'est tout à fait ça mais je n'y arrive pas. J'ai changé de mode de vie pour lui, je me suis forcé à m'aimer un peu pour lui plaire. Je suis devenue fidèle plusieurs années de suite. J'ai canalisé mes dépendances pour pouvoir continuer ma vie avec lui. En fait tout était tellement fonction de lui que tout s'écroule et je n'ai plus que mes anciens remèdes comme repaires: les dépendances...

Sauf que là c'est tout en même temps je ne gère plus rien.

Ce matin j'ai reçu une convocation de la police nationale pour être entendue dans le cadre des infractions dont je suis soupçonnée: "Non assistance à personne en danger, usage, détention, offre et/ou cession de stupéfiants"
Je ne détaillerais pas l'affaire ici, mais je ne suis coupable d'aucune de ces infractions pour ce cas précis. Et pourtant je sens que je vais en prendre plein la gueule parce qu'un petit groupe de jalouses sont prêtes à faire de faux écrits pour me nuire. Toujours est-il que même si je suis innocente, c'est le genre de situation auxquelles je n'aurais pas pu participer il y a moins d'un an. Donc je vois bien la dégradation de ma situation et le lien avec les substances...

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