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Arrêter le Seresta 50mg sans effets secondaires dûs au savrage
#61
- Nico0
Psycho junior - 04 décembre 2018 à 10:11
Salut chêne !
Je crois que tu essayes d’arrêter la clope ? J’espere Que tu as y arriver.
Je suis entièrement d’accord avec toi sur les AD ( j’en ai essayé plusieurs et aucun n’a fonctionné ), en revanche ils sauvent des vies c’est certain dans des cas bien précis et ça on ne peut pas le dénigrer.
Mais je te rejoins sur le fait qu’ils sont souvent administrées pour des raisons qui ne sont pas les bonnes ( deuil, divorce, perte d’emploi ).
Car n’oublions pas que c’est humain d’être triste, anxieux ce sont des processus logique dans la vie d’un être humain. ( le deuil par exemple )
J’ai pu lire que 50 % des ad prescrit ne l’était pas à juste titre ce qui classe la France comme premier consommateur de psychotrope.
Normal ?
D’ailleurs on en revient à qui les prescript en majorité ?
Souvent on s’aperçoit que ce sont les généralistes alors que c’est plutôt du ressort d’un psychiatre qui logiquement devrait entamer un processus de parole via les techniques de thérapies ( comportemental, emdr, hypnose ) en premier choix après diagnostic.
Mais combien le fond ?
Ce qui me dérange perso avec les psy c’est qu’ils trouveront toujours une pathologie, d’ailleurs qui a vécu le cas d’un psy qui a dit un patient :
Mr ou Me vous n’avez rien, laissez le temps faire les choses et essayer les plantes par exemple pour vous détendre. Le sport etccc.
Je pense aucun !
Et d’ailleurs je vais même aller plus loin :
Si tu fais 10 rdv avec des psy différents : je suis certain que tu auras au moins 3 diagnostics différents.
Mais je ne cracherais pas dans la soupe quand même car en France nous avons de la chance et beaucoup de chance.
D’avoir accès au soins gratuitement.
D’avoir la médecine la plus compétente du monde ( en générale )
Des centres adaptés pour les gens toxicomanes ( alcool, médocs, drogues etcc ).
Donc à nous ( patients ) de faire les bons choix quand la lucidité et le recul nécessaire sur notre état le permet.
Pour ma part je pense que la prise d’un ad est moins dangereux que la prise d’un benzo. ( je vais essayer un nouvelle Ad pour m’aider dans mon sevrage benzo ).
En revanche c’est une béquille sur laquelle il ne faut pas se reposer pendant 10 ans sans rien entreprendre en parallèle.
Bonne journée
Un retour d’ancien consomateurs ou de nouveaux seraient la bienvenue.
Je crois que tu essayes d’arrêter la clope ? J’espere Que tu as y arriver.
Je suis entièrement d’accord avec toi sur les AD ( j’en ai essayé plusieurs et aucun n’a fonctionné ), en revanche ils sauvent des vies c’est certain dans des cas bien précis et ça on ne peut pas le dénigrer.
Mais je te rejoins sur le fait qu’ils sont souvent administrées pour des raisons qui ne sont pas les bonnes ( deuil, divorce, perte d’emploi ).
Car n’oublions pas que c’est humain d’être triste, anxieux ce sont des processus logique dans la vie d’un être humain. ( le deuil par exemple )
J’ai pu lire que 50 % des ad prescrit ne l’était pas à juste titre ce qui classe la France comme premier consommateur de psychotrope.
Normal ?
D’ailleurs on en revient à qui les prescript en majorité ?
Souvent on s’aperçoit que ce sont les généralistes alors que c’est plutôt du ressort d’un psychiatre qui logiquement devrait entamer un processus de parole via les techniques de thérapies ( comportemental, emdr, hypnose ) en premier choix après diagnostic.
Mais combien le fond ?
Ce qui me dérange perso avec les psy c’est qu’ils trouveront toujours une pathologie, d’ailleurs qui a vécu le cas d’un psy qui a dit un patient :
Mr ou Me vous n’avez rien, laissez le temps faire les choses et essayer les plantes par exemple pour vous détendre. Le sport etccc.
Je pense aucun !
Et d’ailleurs je vais même aller plus loin :
Si tu fais 10 rdv avec des psy différents : je suis certain que tu auras au moins 3 diagnostics différents.
Mais je ne cracherais pas dans la soupe quand même car en France nous avons de la chance et beaucoup de chance.
D’avoir accès au soins gratuitement.
D’avoir la médecine la plus compétente du monde ( en générale )
Des centres adaptés pour les gens toxicomanes ( alcool, médocs, drogues etcc ).
Donc à nous ( patients ) de faire les bons choix quand la lucidité et le recul nécessaire sur notre état le permet.
Pour ma part je pense que la prise d’un ad est moins dangereux que la prise d’un benzo. ( je vais essayer un nouvelle Ad pour m’aider dans mon sevrage benzo ).
En revanche c’est une béquille sur laquelle il ne faut pas se reposer pendant 10 ans sans rien entreprendre en parallèle.
Bonne journée
Un retour d’ancien consomateurs ou de nouveaux seraient la bienvenue.
Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.
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#62
- Minitete
Nouveau membre - 21 avril 2019 à 10:57
Bonjour,
Je partage mon expérience.
Suite à une série de malheurs il y a 3 ans j'ai été sous AD et seresta 50 mg (une prise). 4 mois de traitement et j'ai fini par arrêter tout d'un seul coup ! Je ne sais pas comment j'ai fait. J'ai compensé l'absence de seresta par une prise d'alcool quand j'étais trop nerveux et stressé, et j'ai arrêté. Malheureusement, un an après, j'ai eu une rupture douloureuse et j'ai rechuté. Cette fois-ci pour de bon. J'ai tenté par la suite d'arrêter le seresta mais eu des symptômes assez graves, comme par exemple des crampes aux jambes terribles. Un jour en partant en week-end, j'avais oublié mes comprimés et en rentrant je ne sais pas comment j'ai fait pour conduire, mes mollets étaient raides comme du bois.
Je pense être durement dépressif. Le problème du seresta est qu'il y a une forme d'accoutumance. Au début l'effet est "wahou", libérateur, et après, pas grand chose si ce n'est d'éviter les angoisses et le stress. Du coup, avec ma dépression, j'ai commencé il y a presque deux ans à boire de l'alcool, au début occasionnellement, puis de plus en plus régulièrement, ce qui m'aidait à compenser l'effet d'accoutumance au seresta. C'est une erreur terrible. J'insiste lourdement. Là on entre dans une spirale, un cercle vicieux difficile à s'en sortir. Le seresta ne m'aidant pratiquement plus à dormir, je suis arrivé aujourd'hui à des doses d'une demie bouteille de whisky par jour ou presque ! Ayant un foie pas très efficace, quand les effets de l'alcool s'estompent, c'est la gueule de bois. Auparavant avec de telles doses je serai bien soûl, aujourd'hui malgré la gueule de bois je ne sens plus une ivresse aussi intense, ce qui m'inquiète. La gueule de bois aggrave ma dépression, et les pensées noires arrivent très vite.
Par expérience, les effets du seresta s'améliore avec l'arrêt de la prise d'alcool, ce qui veut dire qu'à mon humble avis il vaut mieux traiter d'abord la dépendance à l'alcool. Ensuite, si je n'arrive pas à arrêter le seresta, c'est à cause de ma dépression. Il faut donc coordonner le soin de la dépression et si c'est efficace, commencer à diminuer les doses de seresta pour s'en débarrasser.
Je partage mon expérience.
Suite à une série de malheurs il y a 3 ans j'ai été sous AD et seresta 50 mg (une prise). 4 mois de traitement et j'ai fini par arrêter tout d'un seul coup ! Je ne sais pas comment j'ai fait. J'ai compensé l'absence de seresta par une prise d'alcool quand j'étais trop nerveux et stressé, et j'ai arrêté. Malheureusement, un an après, j'ai eu une rupture douloureuse et j'ai rechuté. Cette fois-ci pour de bon. J'ai tenté par la suite d'arrêter le seresta mais eu des symptômes assez graves, comme par exemple des crampes aux jambes terribles. Un jour en partant en week-end, j'avais oublié mes comprimés et en rentrant je ne sais pas comment j'ai fait pour conduire, mes mollets étaient raides comme du bois.
Je pense être durement dépressif. Le problème du seresta est qu'il y a une forme d'accoutumance. Au début l'effet est "wahou", libérateur, et après, pas grand chose si ce n'est d'éviter les angoisses et le stress. Du coup, avec ma dépression, j'ai commencé il y a presque deux ans à boire de l'alcool, au début occasionnellement, puis de plus en plus régulièrement, ce qui m'aidait à compenser l'effet d'accoutumance au seresta. C'est une erreur terrible. J'insiste lourdement. Là on entre dans une spirale, un cercle vicieux difficile à s'en sortir. Le seresta ne m'aidant pratiquement plus à dormir, je suis arrivé aujourd'hui à des doses d'une demie bouteille de whisky par jour ou presque ! Ayant un foie pas très efficace, quand les effets de l'alcool s'estompent, c'est la gueule de bois. Auparavant avec de telles doses je serai bien soûl, aujourd'hui malgré la gueule de bois je ne sens plus une ivresse aussi intense, ce qui m'inquiète. La gueule de bois aggrave ma dépression, et les pensées noires arrivent très vite.
Par expérience, les effets du seresta s'améliore avec l'arrêt de la prise d'alcool, ce qui veut dire qu'à mon humble avis il vaut mieux traiter d'abord la dépendance à l'alcool. Ensuite, si je n'arrive pas à arrêter le seresta, c'est à cause de ma dépression. Il faut donc coordonner le soin de la dépression et si c'est efficace, commencer à diminuer les doses de seresta pour s'en débarrasser.
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#63
- Chêne
Banni - 21 avril 2019 à 21:40
Bonsoir Minitete,
Il serait sans doute bénéfique que tu consultes dans un CSAPA et/ou un CMP (les consultations dans ces structures sont gratuites) afin de traiter la dépression et l'addiction. Ce sont des processus longs, mais il faut une prise en charge, car dépression + alcool + séresta (qui joue sur les mêmes neurorécepteurs que l'alcool), ça peut très mal finir, qu'il s'agisse d'un acte volontaire (suicide) ou d'une dépression respiratoire fatale due à la synergie alcool/séresta.
Il serait sans doute bénéfique que tu consultes dans un CSAPA et/ou un CMP (les consultations dans ces structures sont gratuites) afin de traiter la dépression et l'addiction. Ce sont des processus longs, mais il faut une prise en charge, car dépression + alcool + séresta (qui joue sur les mêmes neurorécepteurs que l'alcool), ça peut très mal finir, qu'il s'agisse d'un acte volontaire (suicide) ou d'une dépression respiratoire fatale due à la synergie alcool/séresta.
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#64
- Minitete
Nouveau membre - 30 avril 2019 à 00:20
Non,
ça ne sert à rien tout ça. Il n'y a que la volonté qui marche.
ça ne sert à rien tout ça. Il n'y a que la volonté qui marche.
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#65
- Chêne
Banni - 02 mai 2019 à 07:26
Dépression, alcoolisme et addiction au Séresta. Ben bonne chance pour te soigner avec comme seule arme la volonté. Et si tu convulses ou fais un délirium, tu lui diras merci.
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