[ Micro-dosage ]
Microdosage du LSD contre la dépression

#1 
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Morning Glory femme
Modératrice (en stand by)
07 juillet 2018 à  16:35
Salut,

Je n'ai pas d'expérience avec les psylo, mais avec le LSD oui :)
Ce n'était pas non plus pour améliorer mes performances à la base, mais contre la dépression.

En parlant d'expérience, j'ai donc tenu un journal pendant les 17 jours de test, à raison d'une micro-dose tous les 3 jours.

Mon objectif était d'en faire un blog, ici sur PA, mais cela s'est finalement achevé plus vite que prévu à cause des effets secondaires.


Pour résumer, j'ai obtenu des résultats prometteurs mais la descente était souvent compliquée le soir, malgré le faible dosage. Mes sens et mon humeur étaient assez augmentés, sans pour autant être alterrés. J'avais une confiance en moi supérieure à d'habitude, et une énergie tranquille mais effective.

Difficile cependant de dire si j'arrivais mieux à me concentrer. J'avais certes beaucoup moins de pensées qui fusaient et me distrayaient, l'esprit plus clair; mais mon attention était en contrepartie facilement attirée par mon environnement (de belles couleurs, un son qui me parvenait plus facilement, etc).

Mais ce furent ces fameuses angoisses qui mirent fin à l'expérience. Ces angoisses très particulières, pas naturelles, que je ne retrouve pas souvent en lisant les autres témoignages (serais-je la seule à expérimenter ça?...), mais que moi je connais très bien lorsque j'abuse de lysergamides sur la durée. Ces  minis flash-backs, qui me déréalisent beaucoup et amènent leur lot d'angoisse oppressante, ces mêmes angoisses que lorsque vous faites un cauchemar, vous savez: cette sensation malsaine... La même, mais en étant éveillée.

Terrorisée à l'idée de replonger dans cet état que j'avais connu avec le LSA, j'ai arrêté l'expérience et n'aie donc pas jugé utile d'en faire un blog. Les angoisses ont disparu une poignée de jours après l'arrêt, et ne sont heureusement pas revenues.
A noter quand même qu'il y a là une variable confondue: j'ai cessé la vortioxetine à peu près au même moment, ce qui a peut-être pu précipiter ces effets secondaires. Je pense que c'était plutôt le LSD vu les effets, mais c'est subjectif et il est donc difficile de trancher. Toujours est-il que j'eu suffisemment peur pour cesser le microdosage à ce moment.
Je réessayerais peut-être un jour sans aucun autre antidépresseur à côté, je sais pas.

Notons enfin qu'en cas de prise chronique, des prblèmes cardiaux (valvulopathie) peuvent survenir à terme.


Tant qu'à faire puisque j'y suis et que ça peut peut-être aider, voici ledit journal détaillé:

Lorsque le monde vous semble assez noir suffisamment longtemps pour que vous sautiez sur toutes les possibilités d’évasion imaginables, forcément, vous finissez par accepter de faire cobaye…
C’est ce à quoi je me suis risquée récemment, en toute connaissance de cause.
Les lignes qui suivent n’impliquent que moi, chaque personne est différente et il est à noter qu’au court de cette expérience d’autres substances ont été prises, arrêtées, changées. Je tiendrais compte de tout ça dans mes écrits.

Donc de nombreux biais et autres variables parasites à déplorer, que je tenterais de contrôler en les différenciant de ma variable indépendante : la prise de LSD. Mais je me suis dit que peut-être, cela pourrait intéresser d’autres personnes dépressives et résistantes aux traitements conventionnels, ou qui simplement voudraient tester le microdosage, à titre informatif ?

Les risques pris (non exhaustif) :
   -  D’après Internet : - Syndrome post-hallucinatoire persistant (HPPD)
                                        - A terme, une valvulopathie cardiaque à cause de l’agonisme du LSD sur les récepteurs 5HT2b.
   -  D’après mon addictologue : Pas tant de risques que ça au vu de mes autres consos à côté (2c-b, mdma, mxp, 3-meo-pcp, 6-apb), mais principalement une augmentation de l’anxiété.

=> Je vais donc tenir un journal sur les effets d’un microdosage de LSD à raison d’une dose tous les trois jours, sur une personne dépressive et anxieuse chronique (moi). J’écrirais lorsque de nouveaux effets (souhaités ou iatrogènes) surviendront.


08/04/2018, 16h15 :
Les antidépresseurs (vortioxetine 10mg) m’ont encore fait faire des cauchemars la nuit dernière. Je suis sensée me sentir mieux avec ces trucs ?... Franchement j’en ai marre, ça fait plus de 4 années sous cachetons au total, pour de moins en moins d’effets !
…et hier surtout, j’ai découvert le microdosage de psychédéliques.
J’ai foncé acheter de la vodka ce matin pour pouvoir faire mon dosage volumétrique. ¾ de buvard dosé (soit-disant, aucun moyen de vérifier…) à 200ug, dans 6mL de vodka + 4mL d’eau. Je mesure le volume dispensé par mon compte-gouttes : 30 gouttes sont environ égales à 1mL, et donc à 15ug de LSD.
Je laisse mon buvard mariner dans le mélange une petite heure et admire mon « œuvre ».
J’ai un peu de stress… mais allez, je tente ! Je prends donc 15ug à 10h30 dans un verre d’eau.
La petite montée a été un peu anxiogène, mais ça a fini par passer. Et une fois en haut…
Que d’énergie :) Mais pas celle ecstatique, débordante voire parfois agressive que j’ai avec les antidépresseurs : une force plus tranquille. Comme un lac trop longtemps asséché qui vient de retrouver sa source. La surface reparait, calme, placide. Et vous pouvez y puiser l’eau dont vous avez besoin à la demande. C’est cette sensation que j’ai actuellement : ma réserve d’énergie à nouveau pleine. Ca faisait longtemps !
Le moral est légèrement remonté, et ma confiance en moi aussi (cela dit je suis restée chez moi, donc je ne sais pas ce que ça aurait donné avec ma phobie sociale). Je me suis quand même mise à vouloir faire des trucs, ce qui est assez nouveau depuis quelques mois^^
Légère augmentation de l’appréciation de la musique, et de la luminosité aussi malgré un ciel désespérément gris.
Une petite déréalisation est à noter quand même, et quelques acouphènes… Ces derniers pouvant provenir tout aussi bien du concert auquel je suis allée avant-hier, donc à voir par la suite.
Après quelques heures une stimulation de la libido est aussi à noter, à l’inverse des SSRIs qui me la plombent.

20h :
La descente se fait nettement plus sentir que ce à quoi je m’attendais pour une si petite dose ! Je me sens encore moins bien que d’habitude, tant sur le plan des angoisses que sur celui du moral. Ça en devient assez glauque ! 20mg de MXP en sublingual règlent finalement le problème, heureusement que j’en avais sous le coude.
Je tenterais de prendre seulement 15 gouttes la prochaine fois, d’autant qu’une utilisation prolongée de psychédéliques peut entrainer une valvulopathie chez certaines personnes. Très rassurant. Mais au point où j’en suis rendue, je veux juste me sentir mieux le plus rapidement possible ! Les médecins n’ont plus grand chose d’intéressant à me proposer alors…



11/04/2018, 13h19 :
Les deux jours ayant suivi la première prise ont été d’une banalité affligeante. La dépression et les angoisses ont repris leurs droits comme s’il ne s’était rien passé. Cela dit même les SSRIs mettent à minima deux semaines pour faire effet : j’ai bon espoir d’obtenir une amélioration durable d’ici la fin du mois.

Aujourd’hui donc comme prévu, environ 7,5ug : c’est moins efficace. Un peu plus d’énergie que la « normale », mais la motivation ne suit pas. Je me sens moins performante qu’avec les derniers 15ug, moins confiante en moi aussi. Pour tout dire la substance a du mal à percer la déprime. Cependant des effets restent présents, toujours une légère meilleure appréciation de la musique et de la lumière. Mes angoisses restent palpables mais Lucy fait quelque peu écran.
Côté effets secondaires, la déréalisation est toujours présente mais moindre que la dernière fois comme il fallait s’y attendre, et pour l’instant pas d’acouphène à signaler.
Après une heure de sieste j’ai de légères paresthésies (fourmis) qui remontent jusqu’au-dessus des genoux et des coudes.

21h00 :
Descente encore assez désagréable. J’utilise 20mg de MXP à nouveau, avec succès mais je trouve dommage de devoir user d’une seconde drogue pour compenser les effets secondaires de la première…


14/04/2018, 19h50 :
J’ai revu mon addicto hier, bilan : je ne supporte pas la vorioxetine. Je repasse à 5mg par jour pendant une semaine puis je la remplacerais par de la mirtazapine sur son conseil.
Je l’ai aussi mise au courant de ma petite expérience, m’attendant à des remontrances. Elle m’a dit que ça ne l’inquiétait pas outre mesure, surtout à ces dosages-cis et au vu de tout ce que je prends à côté… Elle m’a juste avertit qu’on a peu d’études sur le sujet et qu’il y a un risque d’exacerbation de mon trouble anxieux. Je l’aime bien mon addicto^^ C’est la première psychiatre ouverte d’esprit que je croise depuis des années… bref :)

Aujourd’hui nouvelle prise à 7,5ug.
A noter que le setting était différent de d’habitude puisque j’étais en déplacement, 4h de voiture (en passagère hein, je ne prendrais pas le volant sous Lucy). Humeur un peu moins morose que d’habitude, prendre l’air ça aide.
La montée s’est passée de la même manière que les deux précédentes : de l’anxiété l’espace d’une petite heure, gérée avec des exercices de respiration.
Effets plus prononcés que la dernière fois pour le même dosage, ce qui est facilement explicable par la baisse des antidépresseurs. Je me suis sentie vachement légère niveau moral. Je me suis même surprise à faire une ou deux blagues en fin de journée… Ca faisait deux mois que je n’avais plus blagué oO 
J’eu aussi l’esprit très rêveur, dans un sens artistique et émotionnel. Mes pensées étaient (et sont toujours) étrangement calmes, pas de petite voix qui tourne en rond dans la tête. Très agréable.
TRES légères déformations visuelles en me concentrant bien par moments, peut-être même qu’il s’agit de placebo. Je ne me serais pas permise de prendre le volant ne serait-ce que par précaution : après tout, je ne connais l’impact d’un microdosage ni sur les réflexes, ni sur l’acuité.
Aucun acouphène.
Je dois être actuellement en pleine descente mais je n’ai pas cette espèce de petit « crash » émotionnel des deux premières fois. EDIT 22h00 : Toujours nickel niveau humeur, petit retour de mélancolie mais rien de méchant. Pour la première fois je n’ai pas besoin de MXP pour amortir la descente.

Hypothèses :
    • Il faut tout comme pour les SSRIs attendre un moment après le début du traitement pour commencer à sentir l’effet souhaité.

    • Le setting joue un rôle de même importance dans le cas d’un microdosage que pour un trip (très probable).
Si c’est le cas, prendre de la Lucy tous les trois jours sans rien faire à côté pourrait s’avérer inutile, voir contre-productif ! S’aérer l’esprit et faire des activités qui d’ordinaire nous plaisent est surement indispensable, le LSD faisant ressurgir ces plaisirs éteints par la dépression (il réduit l’anhédonie, en somme). Et ces plaisirs retrouvés pourraient mécaniquement chasser la maladie. J’espère que je suis claire dans mon raisonnement :x


20/04/2018, 23h50 :
La fois précédente n’ayant rien apporté de plus par rapport aux autres, je n’ai pas jugé utile d’écrire dessus.
Aujourd’hui prise à 11h30 de 7,5ug environ. Au départ rien de transcendant, comme d’hab quand j’en prend… et finalement d’un seul coup mon humeur s’est envolée en milieu de journée, vers 15-16h ! Les choses me sont revenues plus comme si je n’étais pas malade : les sons les odeurs, les couleurs… J’avais même envie de rire. Par contre idées confuses, quelques petites boucles de pensées notamment lorsque j’ai voulu contribuer au forum Psychoactif. Là tout de suite je remarque de la « neige » visuelle, l’image qui grésille un peu comme sur une vieille télé, mais ça reste très léger.
Surdosé ? Pourtant j’ai bien compté 15 gouttes pas une de plus, mon flacon est assez petit pour qu’il n’y ait pas d’évaporation conséquente de liquide, et j’ai bien remué avant usage comme les autres fois… donc je vois pas oO Peut-être à cause de la substitution de la vortioxetine par de la mirtazapine alors, je vois que ça. La mirtazpine ne semble pas connue pour réduire les effets de Lucy, contrairement à la vortioxétine. L’échange complet s’est fait lundi 15/04, et la demi-vie de la vortioxétine est de 72h en moyenne, donc je pense que tout se tient :)
Je suis actuellement en descente et une petite anxiété est à noter mais c’est tout, le moral reste assez haut !


25/04/2018
Les chaleurs printanières reviennent, et avec elles deux flash-backs consécutifs dimanche et avant-hier, dimanche accompagné de ces fameuses angoisses pas naturelles, super oppressantes façon cauchemar mais dans la réalité. A noter que l’arrêt des antidépresseurs peut engendrer de fortes angoisses, mais du coup… j’ai préféré discontinuer le microdosage de Lucy. J’ai déjà connu un vrai retour d’acide avec de VRAIES angoisses MONSTRUEUSES, tout mais pas ça !!

Lysergamides => consommer avec modération...

La chaine PsychedSubstance a également fait une vidéo sur le sujet (en anglais), pour celleux que ça intéresse:

https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=q7eI-uj6zT4
 


Faites quand même attention, chaque personne réagit différemment^^

xoxo,

Morning

Dernière modification par Morning Glory (07 juillet 2018 à  17:19)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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#2 
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SillyCone homme
Ex-penseur de conscience Belgique
08 juillet 2018 à  01:04

Morning Glory a écrit

A noter quand même qu'il y a là une variable confondue: j'ai cessé la vortioxetine à peu près au même moment, ce qui a peut-être pu précipiter ces effets secondaires. Je pense que c'était plutôt le LSD vu les effets, mais c'est subjectif et il est donc difficile de trancher. Toujours est-il que j'eu suffisemment peur pour cesser le microdosage à ce moment.
Je réessayerais peut-être un jour sans aucun autre antidépresseur à côté, je sais pas.

Ça ne m'étonnerais pas en effet qu'il y ait interaction entre les tryptamines et les antidépresseurs, les deux agissant sur les mêmes neurorécepteurs dans le cerveau (5HT2A, 5HT2B, etc.), les tryptamines étant assez proches chimiquement de la sérotonine. La Vortioxetine est un modulateur et stimulant de la sérotonine, et en conjonction avec d'autres substances agissant sur le même circuit neuronal, peut provoquer un syndrome sérotoninique, qui peut être assez dangereux, voir fatal (tempête sérotoninique.)

J'ai été moi aussi pendant plusieurs années sous AD de type SSRI, et le sevrage était assez violent alors que je ne prenais pas de tryptamines à ce moment là. Si ça se trouve, tu aurais peut-être eu des effets secondaires même sans le microdosage ?

D'ailleurs, quand je guide des gens avec les champignons ou autres tryptamines (dans les pays où c'est autorisé, bien entendu), la première question que je pose est : "suivez-vous un traitement médicamenteux psychiatrique ?" et si la réponse est "oui", je ne prends pas le risque, sauf éventuellement avec les benzos. (un ami que j'ai soigné aux champis était accro au valium et une seule prise de champis lui a permis d'arrêter son addiction net et sans effets secondaires.)


Je ne réponds pas aux demandes d'information par MP.
Faites les en public que tout le monde puisse y répondre.
Gratitude

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#3 
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mamajiF femme
Nouveau membre
02 août 2018 à  13:56
Salut, j'apporte mon expérience en complément de la tienne.

J'ai fait du microdosage lsd pendant 2 mois l'hiver dernier, entre 5 et 10 microG par jour, par séries de 10 jours espacés de 10 jours (en gros).
J'ai pu me procurer des buvards dosés à 10 microG, ce qui fait que je suis très certaine de ce que j'ai consommé.
C'était dans le but de réduire mon anxiété, sociale notamment.
J'ai vraiment apprécié l'expérience, ça m'a bcp aidée, hyper interessant, pas d'effet secondaires.

Ma rencontre avec le lsd était toute récente, et ça n'avait pas du tout eu sur moi les effets psyché que d'autres racontent mais bien au contraire quelque chose de très centrant, très "grounding" (seul ce terme me parait décrire véritablement ce que j'ai ressenti). J'ai trouvé ça passionnant et je n'avais aucun doute que la version micro serait positive, et ça m'a effectivement aidée à mettre une saine distance entre moi et les gens, comme une protection qui a rendu les relations sociales bien plus faciles pendant cette période.

Le seul bémol, même si ça n'en n'est pas un, c'est qu'à moment donné, j'ai senti très fort que il fallait s'arreter là, tout de suite. C'était très impérieux, je sentais qu'il ne fallait surtout pas mélanger avec autre chose.
Cette autre chose, c'etait une histoire sentimentale qui m'amenait très loin de là où je voulais aller avec le micro-lsd, et j'ai suivi mon coeur plutot que mes buvards (j'ai eu tort, mais c'est une autre affaire).
Je précise : je suis assez agée pour très bien me connaitre et sentir finement ce que mon corps peut encaisser, je pousse pas si le corps dit non.

Fast forward à maintenant je suis en sevrage tabac alcool, et je pensais que micro doser m'aiderait, notamment à gérer les crises d'angoisse qui n'ont pas manqué de m'assaillir.

Or, il se trouve que pour limiter l'anxiété, et aussi pour créer du rituel à la place du rituel, j'ai pendant une semaine pris le temps de ramasser chaque jour du millepertuis frais pour m'en faire une forte tisane pour ses effets Anti Depresseurs.
Et bien figure toi que toutes mes tripes m'ont interdit de prendre du lsd, même juste 5microG, dans les 48h qui suivaient la prise du millepertuis.
Et réciproquement, il y 3 jours, j'ai pris 40 microG de lsd (contre une angoisse vicieuse qui passait pas et qui a fini par céder sous le lsd), du micro dosing bien dosé on va dire, et je n'ai absolument pas eu la moindre envie de millepertuis depuis !

Le millepertuis est reconnu par la commission E comme anti depresseur léger (et tres efficace si on le prend en début de dépression, sans les effets secondaires du médicaments).

Tout ceci pour dire que, depuis cette petite expérience, je pense comme vous que lsd et antidepresseurs sont susceptibles de faire tres mauvais menage.
Je me pose meme des questions sur lsd et depression, pas sure que ce soit le bon mix.
Dans mon cas, ce sont des troubles anxieux qui me terrassent, pas une dépression véritable, meme si à terme ça peut se ressembler furieusement...

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#4 
Vacuité homme
Nouveau membre Belgique
25 décembre 2018 à  21:49
Salut Morning Glory,

Une partie de ton témoignage m'interpelle. Tu parles d'angoisses pas naturelles lorsque tu abuses. Je souhaiterais en savoir plus car j'ai l'impression d'expérimenter cela avec les champignons.

J'ai consommé des champignons (2g de cubensis) 8 fois sur 3 ans dont 4 fois sur une période de 6 mois. Je suis assez stable émotionnellement car je pratique beaucoup la méditation même s'il y a 8 ans, j'ai fait une dépression sévère. Mes 6 premiers trips, plutôt espacés dans le temps, furent géniaux malgré des sensations désagréables en début de trip, des sensations comme tu le décris "non naturelles", non habituelles.

Sans raisons que je puisse identifier, mes 2 derniers, plus raprochés dans le temps, furent difficiles malgré des setting toujours super (beau temps, parc agréable sans personne autour, un ami avec moi en qui j'ai une grande confiance). Je ne sais pas si je peux parler de bad trip car en méditant, j'ai l'impression d'avoir limité les dégats et avoir pu profiter de la deuxième moitié de ces trips mais c'étaient certainement des expériences difficiles au début.

J'ai testé un peu de micro-dosage et j'ai à chaque fois ces petites angoisses "pas naturelles".

Bref, j'ai l'impression de vivre quelque chose de similaire surtout lorsque j'ai augmenté la fréquence des prises.
Pourrais-tu me parler de la fréquence et du dosage de tes prises de LSD pour voir si la similitude est bien là.

En espérant avoir été assez clair et au plaisir de te lire :)
Joyeuses fêtes :)

Dernière modification par Vacuité (25 décembre 2018 à  21:50)

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#5 
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Morning Glory femme
Modératrice (en stand by)
25 décembre 2018 à  23:27
Yop Vacuité,

Mes 6 premiers trips, plutôt espacés dans le temps, furent géniaux malgré des sensations désagréables en début de trip, des sensations comme tu le décris "non naturelles", non habituelles.

Ca je pense que c'est normal. Les montées de psychés sont selon moi plus souvent désagréables qu'agréables.

Concernant les doses et fréquences j'en parle dans mon témoignage: 15ug environ tous les trois jours.


Alors tu as bien fait de relancer ce topic parce que je m'étais dit que je laisserais une note de mise à jour et finalement je l'ai pas fait, zapé.

Sillicone a peut-être raison dans mon cas, car j'ai retenté un mois et demi de micro-dosage sans antideps, et je n'ai pas eu de problème de grosses angoisses comme ça.
En revanches j'ai à nouveau arrêté car manque d'efficacité globale (pas mieux ni moins bien que les antideps, soit effet quasi nul aujourd'hui sur moi) et des effets secondaires tels que irritabilité (mais à un degré moindre qu'avec les ADs), sortes de douleurs diffuses au côté gauche de la poitrine (le coeur? Difficile à dire), déréalisations, et effectivement anxiété: mais nettement moins forte et plus naturelle que ce que j'avais expérimenté plus tôt, vraiment pas le même genre que cet oppressement cauchemardesque brrrrr. C'était pas agréable pour autant hein, mais différent. Voilà voilà.

Du coup je ne sais pas: les psychés peuvent théoriquement effectivement provoquer des angoisses, et même les jours (semaines en cas d'abus??) suivant l'administration vu qu'ils désensibilisent temporairement les sites de liaison séroto. Et surement que dans mon cas, le sevrage aux ADs (donc chute de la quantité de sérotonine dans la fente synaptique) par dessus m'a achevée. Simple hypothèse bien sur, mais je la trouve très plausible.


Vacuité, je ne trouve pas ton usage abusif du tout en fait. Tes deux derniers "plus rapprochés dans le temps", tu les as fais à combien de temps d'intervalle? Après chaque personne est différente, mais là je ne pense pas que ta fréquence d'utilisation soit en cause. Peut-être que tu ne supportes plus bien les cubensis? hmm
As-tu un traitement médicamenteux ou même utilises-tu des plantes particulières? As-tu des cas de maladie(s) psychique(s) dans ta famille?

Après encore une fois, il est "normal" d'avoir de l'anxiété en montée. Les cinq sens se modifient, on peut avoir l'impression de trembler, des nausées... Moi je sens mon coeur s'amballer aussi, résultant en une sensation d'oppression de la cage thoracique et de gêne pour respirer (alors qu'en fait non: oxymètre à l'appui, je n'ai objectivement jamais eu de problème respiratoire avec les psychés classiques; en plus ils ne sont pas connus pour ça).
En revanche c'est sensé rester à peu près gérable et se stabiliser en arrivant au plateau! Ca m'est déjà arrivé une ou deux fois avec le 2C-B de craindre un début de bad lors d'une montée un peu sale, mais s'ensuivit une heure plus tard une claque colorée pluuutôt agréable :)

Dernière modification par Morning Glory (25 décembre 2018 à  23:44)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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#6 
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Wonderland femme
Borderline & beyond France
26 décembre 2018 à  09:20
Salut

Je n'ai jamais microdosé a proprement parler. Ni même tout court.

En revanche, j'étais en sevrage de Venlafaxine a l'époque ou je revisais pour les partiels. Pour vous situer, j'étais dans un moment compliqué ou une maladie physique qui m est encore inconnue se liait au psychique de plus en plus bas. Je n'arrivais pas du tout à me concentrer (effet de la Venlafaxine sur moi) et j'étais à bout. J'avais des buvards de 1PLSD en stock et ayant lu pas mal sur les effets sur la concentration a petites doses je me dis que je vais tester.

Je prends donc un quart (et un chouïa) de buvard et attends gentiment que ça monte. Étant donné que j'étais tout de même sous Venlafaxine, et que toutes mes expériences psyche n'ont eu que très peu d'effets, Je me dis je vais prendre un peu moins de la moitié (environ 50mcs). Je ne saurais dire à quel moment j'ai commencé à sentir les effets mais j'ai vite aperçu les "respirations" de ce qui m'entourait.

A un moment je sentais la chaleur monter en moi sans que je puisse rien y faire. Je ne me sentais pas à l'aise j'avais une envie de sortir de mon corps sans réellement savoir ce que j'avais. Pour la concentration cetait fichu, Je ne pensais qu'aux effets que je ressentais a ce moment là. Je n'étais plus capable de faire quoi que ce soit. Je sentais même physiquement l'espèce de décontraction musculaire qu'on a sous champs ou LSD. Sauf que la elle était trop présenté par rapport à la dose que j'ai ingerée et trop gênante comparé à d'habitude. J'avais également un sentiment d'angoisse persistant que je n'arrivais pas à chasser sans que je sache ce dont il s'agissait exactement. J'étais juste angoissée et anxieuse. J'attends quelques heures en me disant que ça finirait éventuellement par passer. il me semble avoir fume un joint pour essayer de me détendre mais je ne saurais dire si ça a eu l'effet que je cherchais ou pas.

Toujours est il qu'au bout de quelques heures, Je décide de prendre un xanax car la sensation était beaucoup trop désagréable. Du coup mon expérience est un peu tombée à l'eau (Et mes révisions aussi lol).

En lisant ton post Morning Glory ça m'y a fait penser même si ce n est pas tout à fait pareil. J'aurais tendance à dire que sous Venlafaxine, j'ai pris du LSD et des champs et pour ces derniers j'ai senti une angoisse (gérable). J'ai l'impression (et seulement l'impression, pas de preuves) que l'AD y était pour beaucoup.

Merci en tous cas pour ton témoignage. je ne suis plus sous AD, j'ai pensé qu'eventuellement je pourrais microdoser (j'ai encore pas mal de 1PLSD qui attend) mais je vais attendre lol.

Fais attention à toi.
Wonderland

"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards

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#7 
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Morning Glory femme
Modératrice (en stand by)
26 décembre 2018 à  21:09
Salut Wonderland,

Je ne sauais dire si c'est la venlafaxine qui a créé ton problème mais je dois te prévenir que 50ug pour de la concentration, c'est beaucoup trop^^ Tu as pu aussi faire un mini bad car le set&setting ne se prétait simplement pas à un trip même minime, pour le coup? Essaye autour de 10-15ug si tu devais retenter un jour. En microdosage si tu sens clairement les effets, c'est que tu doses trop. Cela dit je n'ai pas trouvé tant d'amélioration sur ma concentration non plus personnellement :p

++

Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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#8 
Vacuité homme
Nouveau membre Belgique
27 décembre 2018 à  11:17

Morning Glory a écrit

Yop Vacuité,

Vacuité, je ne trouve pas ton usage abusif du tout en fait. Tes deux derniers "plus rapprochés dans le temps", tu les as fais à combien de temps d'intervalle? Après chaque personne est différente, mais là je ne pense pas que ta fréquence d'utilisation soit en cause. Peut-être que tu ne supportes plus bien les cubensis? hmm
As-tu un traitement médicamenteux ou même utilises-tu des plantes particulières? As-tu des cas de maladie(s) psychique(s) dans ta famille?

Merci pour ta réponse.
J'ai réalisé une prise de 2g de cubensis puis une semaine plus tard, un jour à 0,2g puis à nouveau 0,2g une semaine après puis 2 semaines après une prise de 2g donc le tout sur un 4-5 semaines.

Clairement je suis sensible au niveau digestif, je suis facilement malade en voiture, dans les attractions fortes, etc. Je ne sais pas si c'est ça. J'imagine que le LSD évite ce problème?

Je prends du finastéride, un inhibiteur d'une enzyme de conversion de la testostérone et je sais que des études ont documenté un risque accru de dépression (mais minime). Sinon je n'utilise rien et ne prends rien, même pas du café (un joint 4 fois par an donc je ne pense pas que ça ait une quelconque influence).

Tout le monde est dépressif du côté de la famille de ma mère d'où certainement la dépression que j'ai faite mais maintenant la pratique de la méditation m'a stabilisé et je me sens super bien.

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#9 
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Morning Glory femme
Modératrice (en stand by)
27 décembre 2018 à  20:01
Alors:

Le LSD est connu pour être très clean physiquement parlant (et même psychiquement je trouve). Il est effectivement souvent décrit comme moins désagréable au niveau digestif que les champotes bien que je n'ai personnellement jamais tenté ces dernières.
Cela dit, il m'arrive tout de même d'avoir des nausées sous LSD et maux de ventre, surtout pendant la montée, mais effectivement moins qu'avec d'autres psychés.

Oui je vois ce qu'est le finastéride, je confirme le risque pour la dépression et les angoisses reste assez minime par rapport à des anti-androgènes bruts par exemple (mais il existe quand même).
Quant à l'interraction avec les psychés là par contre, je sais pas... Peut-être que le premier te donne une petite fragilité au niveau du moral quand même, dans laquelle s'engouffreraient les secondes?


Concernant la fréquence de tes dernières prises: c'est un peu trop rapproché en effet. Enfin, quoique... c'est des petites doses les deux au milieu donc il me reste un doute mais bon au cas où je t'en parle:

Les substances sérotoninergiques toutes confondues, faut laisser quelques semaines entre chaque session car le système séroto est un système "lent", il n'est pas sensé faire des hauts et des bas sur de courtes périodes comme le fait la dopamine par exemple.
Du coup ici, deux choses:
- Avec les tryptamines généralement, la tolérance se créer quasi instantanément suite à la prise. Donc les effets recherchés laissent rapidement place à plus d'effets secondaires si on attend pas pour en reprendre.
- Tes récepteurs séroto sont désensibilisés après un trip, ce qui signifie que ton corps régit à ce qu'il interprète comme un surplus de sérotonine (ici la psylocine) en désactivant temporairement certains récepteurs pour contre-balancer. Ca marche également avec les autres neurotransmetteurs, mais avec la séroto les mécanismes sont plus lents, et mettent donc généralement plus de temps à revenir à la normale. Cette désensibilisation si elle est répétée, peut à terme donner des états pseudo-dépressifs ou de l'anxiété, entre autres.

=> Certains disent que deux semaines entre chaque trip suffisent. Bon perso je suis pas d'accord lol, moi j'essaye de me rapprocher au maximum de un mois (mais j'ai du mal, ça fait souvent plus trois semaines lol, c'pas sérieux). Et d'autres encore se sentent mal si ils attendent moins d'un mois et demi - deux mois. Bref, ça dépend des gens mais faut attendre plus d'une semaine le temps que ton cerveau digère ce que tu lui as balancé dans la tronche ça c'est certain^^


YEEES la méditation, GG collègue, surtout continue wink

Dernière modification par Morning Glory (27 décembre 2018 à  20:08)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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Ola si j'avais sue j'aurai répondue ici aussi au lieux de faire un topic nommée "démolecularisation" j'ai essayer moi même le micro-dosage après c'étais plus du réajustage mais ca a finie en microdosage 1 mois pile et passée depuis la petite experience je me tate a réitérer.

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#11 
Jerem67 homme
Nouveau membre France
05 janvier 2019 à  13:04
Yop à tous, je cherche quelques infos sur le micro dosage des champignons sec ?
Quelle variété ? Quel dosage?
Je ne suis aucun traitement médical ! Par contre j'ai eu quelques soucis de dépression chronique , fatigue chronique, etc

Si quelqu'un à des infos sur le sujet car il y'en à beaucoup et je me perd !

Merci à tous

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#12 
Danny1006 homme
Nouveau membre Suisse
05 avril 2019 à  14:34

mamajiF a écrit

Fast forward à maintenant je suis en sevrage tabac alcool, et je pensais que micro doser m'aiderait, notamment à gérer les crises d'angoisse qui n'ont pas manqué de m'assaillir.

Salut Mama, témoignage très interessant, quand est il de ton sevrage via le micro dosing LSD, as tu vu une diminution de consommation d'alcool?
Merci

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#13 
avatar
mamajiF femme
Nouveau membre
27 avril 2019 à  09:30
Salut Danny

L'alcool, c'était pour faire une pause quelques semaines, ça m'a manqué psychologiquement mais je n'ai pas ressenti de manques physiques.

Pour le tabac et la nicotine (je consommais des tonnes de comprimés de nicotine de pharmacie, en plus de fumer), le sevrage a été atroce en revanche. Ca fait 9 mois et ça me manque toujours régulièrement. Et ce qui a rendu les choses plus difficiles, c'était de ne plus pouvoir mettre de tabac dans mes joints. J'ai découvert ainsi que l'herbe pure est une drogue différente que herbe et tabac,  parce que le tabac potentialise beaucoup j'ai l'impression.

J'ai repris l'alcool depuis, mais mon corps l'accepte moins bien, ça pique le lendemain plus que dans le passé, ce qui est pas plus mal je suppose, si ça peut m'aider à ne pas trop abuser, tant mieux.

En ce moment je suis en pause de weed, c'est pour ça que je me suis reconnectée sur le forum, parce que c'est pas si facile.

Pour en revenir au microdosage de lsd, c'est marrant parce que mon corps me dit très clairement quand il ne faut pas en prendre. Depuis ce post précédent, j'ai refait 3 sessions de microdosage, à chaque fois ça dure 5 à 10 jours, ça me fait un bien fou, et un jour, spontanément, ça ne me fait plus du tout envie.

Bien fou, je précise : les relations sont tres compliquées pour moi, microdoser réduit +++ l'anxiété sociale, je peux même passer des couprs de fil ! Je me sens bien moins angoissée, bref c'est magique un peu ce truc

J'ai noté un phénomène sur le dosage de base (je sais plus si c'est 10 ou 20 microgrammes qu'on m'a vendu, mais c'est les memes depuis le debut) :
en général je le prends le matin avec mon café, la matinée se passe crème mais ça fait des nausées un peu tout de même, et puis quand je mange à midi, il y a comme une potentialisation des effets, ça fait des sensations qui durent quelques secondes, comme une montée de lsd en dosage normal, ça peut provoquer quelques petits effets visuels et bourdonnements vertiges. Ca dure une heure ou deux. Ca pose un peu problème au boulot :-/
Pour la prochaine session, je diviserai les microbuvards en deux, c'est comme ça que j'avais demarré, donc je suppose que c'est mieux.

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#14 
Danny1006 homme
Nouveau membre Suisse
13 mai 2019 à  19:28
Merci Mamajif pour ton retour

Mon retour d'experience de micro dosing: créativité, boost controlé, endurance, baisse de stress et anxiété et baisse d'alcool donc après 6 semaines premier retour concluant. Je compte faire un mini break laisser mon corp sortir de cette demandante et reprendre gentiment au meme rythme

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#15 
avatar
mamajiF femme
Nouveau membre
17 mai 2019 à  08:55

Danny1006 a écrit

Je compte faire un mini break laisser mon corp sortir de cette demandante et reprendre gentiment au meme rythme

Chouette que tu ais pu expérimenter ces effets positifs. Moi aussi j'aime vraiment beaucoup ce que cette substance m'appporte.

Mon expérience me dit qu'on peut réduire bcp les doses, et les espacer beaucoup, tout en bénéficiant de ces bons effets. Notamment, j'ai l'impression que j'ai maintenant la capacité d'"appeler" le lsd en moi, en me concentrant sur le souvenir des effets que j'ai le plus aimés. Je sais pas si tu vois l'idée, comme si une fois que le chemin était ouvert par le lsd, je n'ai pas forcément besoin d'en reprendre, parce qu'il en reste (resterait ?) un peu stocké ici ou là dans mon cerveau et qu'il suffit de l'invoquer, de s'ouvrir à la drogue, pour qu'il revienne et agisse tout en douceur...

Comme c'est très subtil et que par ailleurs, je suis un bourrin qui adore la défonce, ça exige d'exercer un contrôle sur moi-meme, mais je me dis que ça me donne les billes pour avoir recours au lsd sur de tres longues années, alors que si je me laisse aller à la conso que je voudrais spontanément avoir (même juste en microdosant), je grille mes cartouches. Bref je vois ça comme un investissement sur l'avenir cool

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