grammes de
speed alors...
Et pour ceux qui réagissent au traitement, on a un légume, l'élocution je la reconnais direct, vous donne l'air abruti. D'ailleurs vous l'êtes. Moi non, à part les benzo en masse, et du théralène rien ne me calme, ah si, le THCN l'indica ou le
shit quoi.
Il a fallu quinze ans de combat et surtout de résignation (des heures de manque inutiles et subies sans choix, en benzo et metha). Et on ne me croit toujours pas pour le xéroquel (tous ceux que je connais le jette, trop fort, un marteau), et comme tout le monde ment, ou n'a pas fait médecine, et surtout n'a pas quatre cachets sponsorisés à distribuer (sinon pourquoi est-ce partout pareil?), on dit que le mal vient du patient, il est
speed, on y peux rien, le xéroquel, augmentez...
J'ai accepté le lithium (inoffensif, puis finalement lourd, et dangereux!), avec le lamictal.
J'ai eu beau leur parler des effets secondaires, qui m'ont obligé a arrêter de bosser. Mes mains tremblaient, pour un chef cuisinier, il y a mieux.
Vous avez l'air bien, me dit-on, alors que je viens de dire le contraire, que j'ai vécu sous ce traitement les pires dépressions, avec angoisse (nouvelle qui n'est apaisée que par le tranxène. Mais "on ne prescrit pas deux benzo..." tatati on prescrit ce qui marche, s'il a peur d'une dépression respiratoire pour moi, il devrait savoir que je peux prendre 500 mg de métha et courir partout...Chacun a droit a son traitement adapté.
Je n'ai jamais atteint de desespoir aussi loin qu'avec les traitements de lithium et lamictal. Avant il y a eu le Depakote, couplée à la baisse de la métha, d'office (rechute après 10 ans sans
héro, bravo!). J'étais coupé de moi même, plus d'émotions, que de la peur. Je n'aimais plus ma femme, et la vie de rêve que nous nous étions construits. Elle dirait que je cherche des excuses, je dis qu'il n'y a pas de dialogue, que les addictologues ont fait n'importe quoi, qu'à ce moment là, oui les benzos ça marche, et comme une béquille, on apprend progressivement à s'en passer. En créant des nouveaux foyers allumés de
dopamine naturelle.
Mais le même dogme débile qui préside à la prescription de la
morphine, touche les méchants et addictifs benzos.
L'urgence n'est pas d'arrêter le benzo mais de le commencer, s'il faut ça pour que je puisse écrire et vivre, c'est déjà pas facile, sans, ce n'est même pas la peine. Ils m'ont vu, au
Csapa, soudain privé de
valium (le tranxène était censé compenser, pas du tout, du tout, du tout). Je suis en
TSO do,c la dépendance est énorme, qu'est-ce que cela peut bien me faire de prendre un calmant qui calme, pour ne pas finir à l'HP?
Quand le calmant qui speede et le traitement anti psycho qui donne des envies suicidaires (jamais connues avant d'une telle ampleur, on passerait à l'acte...).
J'ai arrêté en profitant du fait que les effets secondaires devenaient graves (cloques aux mains et pieds dues au lamictal), pour leur répété que j'allais plus mal avec que sans. Mais il disent et pense, et c'est très grave, que le patient ne peut pas savoir s'il va bien!
Donc si je vais mal, ça va. Tant que je prends le traitement, sans aucun bilan.
Maintenant on me menace de me lâcher sur les benzos. En fait je vais devoir trouver un bon docteur en ville, qui m'écoute et me croit, sinon je fais mon traitement sur internet et voilà!
*C'est dingue ça quand même, arrêter ce qui marche, décider à la place, et traiter tout par le traitement le plus dur à évaluer possible. Et tous ces préjugés, la mparole des patients est devenue celle de gens qui ne savent pas (alors qui?). Il est en effet dur à dire quand ça marche. Est-ce dû au xéroquel à long terme, au lithium?
Partez du principe que votre médecin se trompe forcément puisqu'il ne vous connait pas. Vous répondez au traitement, tant mieux, mais encore, que savez vous du long terme, et de votre organisme qui peut très bien être réfractataire comme le mien. Et au bout de trente ans, batailler pour ne pas prendre de neuro et anti-psy. C'est quinze ans de ma vie perturbés par le soin. Oui. Par le soin. Le soin à l'
héro a fait des dégâts sociaux, mais ce sont les
neuroleptiques qui ont posé l'étiquette "AH" et alors que j'avais toujours refusé ce statut, m'a transformé en looser, en légume. Car l'effet même recherché, vous
coupe de votre coeur, rend inaccessible vos émotions, et tout travail psy. On ne peut que stagner. Pourquoi, les traite t-on au bazooca, ces addictions?
Parce qu'en psychiatrie l'impression clinique du docteur est loi, il ignore que vous êtes un petit génie ou un grand sportif? Il vous trouve "cool" relax, alors que vous n'êtes pas 10% de vous même. Eteint.
Le but n'est pas de survivre à la toxicomanie, mais de s'épanouir en tant qu'homme. Ce qu'on me dit être bien, c'est à dire abstinent, tu souffres mais tu ne shoote pas (preuve que la souffrance est là avant, et c'est là qu'on arrête, puisqu'on est "bien" sous xéroquel, bien par rapport à quoi? Une semaine dans ma peau et ils ne diraient plus la même.
Franchement ce serait à refaire je refuserais tout traitement non
opioïde, en commençant déjç par la bonne dose, et des benzos, car il y a des cas, comme le mien, où ils sont efficaces et indispensables (attaques de panique par exemple, impossible sans un benzo, epilepsie, pouvoir se poser, c'est même pas assez il m faut du
shit, et on me parle de xéroquel...
J'ai essayé tous les cachets dans la liste. Tous étaient des désastres, qui ne reposaient sur rien, à part les dires du médecin. Qui je le sais, n'y connais rien en Ismael. Il faut connaître son patient et le croire, sinon, c'est pas la peine, et bien le psy du
csapa ne connait pas mon nom, ni le calvaire que j'ai traversé à cause (avant je croyais malgré mais c'est pire, je le sais depuis que j'ai arrêté, je vais mieux! Il se préoccupe de mon état futur, beaucoup se suicident, mais quand sous l'effet de ces traitements je répétais sans cesse mes problèmes (envolés à l'arrêt comme par hasard), j'ai été à l'hosto à cause de ce traitement, et on devait me tirer l'urine par une pompe dans le trou du gland). Empoisonné vraiment!
Faites attention aux médicaments, et pas ceux qu'on croît, les docteurs ne peuvent pas connaître leur effet sur vous, car déjà ils ne vous connaissent pas. Mon diagnostic bipolaire n'était qu'un coché barré, dix questions. Et on déroule un traitement...
Non le xéroquel n'est pas un médicament miracle à la limite il ne répond à aucune
demande en addicto. Ah si, les commerciaux l'adorent...
Xéroquel...arnaque, chanceux ceux qui aiment car il y en a! Quant à moi je n'ai pas grand espoir, ce sera de plus en plus dur de ne pas être pris pour un fou, avec un traitement de fou.
Voyez, après 20 ans de
TSO je suis moins bien évalué qu'un nouveau ou moins écouté qu'un simple addictologue (juste une formation pas dure), mais les enjeux dépassent l'abstinence, c'est sa vie, pouvoir se réaliser. Alors on serait bien sage comme des toutous sous xéroquel ok,si ça marchait pour la créativité, l'energie, la dépression, accompagnait la thérapie (mais non on a du mal faire une thérapie sous ce genre de molécule aliénante).
Je me souviens de ce type arrivé plutôt frais et qui ne peux plus articuler, xéroquel.
Bénéfice? Aucun.
Le benzo il marche au moins, et on peu l'arrêter, les traitements de fonds et non addictifs on ne les arrête pas! On sait même pas pourquoi on les prend, il y en a d'autres des calmants plus connus sur le long terme. Remarquerez que tout le dépakote donné avant, on ne s'en vante pas...