Gérer un sevrage brutal après hospitalisation

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Flushkay homme
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Bonjour à tous

Aujourd’hui j’ecrit dans ce forum car j’ai besoin de votre aide sur cette substance à laquelle je ne connaît pas grand chose
J’habite depuis quelque temps chez une amie qui m’heberge de bon cœur, en retour je l’aide pour les actes de la vie quotidienne car la pauvre sors d’une opération du dos assez sérieuse et a maintenant débuté sa longue ré-éducation pour pouvoir de nouveau marcher droit
Elle se remet à une vitesse carrément folle d’ailleurs, au bout du premier mois elle n’avait déjà plus besoin du fauteuil roulant et au bout du deuxième elle a pu dire adieu aux béquilles! Mais c’est là que commence les problèmes malheureusement, car consciente de son bon rétablissement elle a choisi (contre l’avis de son docteur bien évidemment) d’arrêter brutalement le traitement à la morphine qui lui avait était prescrit, principalement à cause de l’etat de zombie dans laquelle ça la mettait. Elle s’est même vanté de ne pas ressentir de sevrage mais devinez quoi.. bah  c’est faux et elle ne s’en rend même pas compte
Ça fait maintenant quelque semaine et je voit bien les changements dans son comportement: on passe d’une fille pleine de vie, toujours joyeuse et souriante a une fille complètement bipolaire et agressive, par moment j’ai même l’impression qu’elle n’a plus aucune empathie. Des fois pour des sujets plus que futile elle pete tellement un câble qu’elle prends sa voiture et se barre pour une paire d’heure, j’avoue que je n’ai aucune idée de ce qu’elle trafique dans ces moments là
Je crois aussi qu’elle subit des insomnies car peu importe l’heure à laquelle je me réveille pour aller pisser elle est presque toujours devant la télé

Je pense qu’en fait elle ne se rends pas compte de tout ça car elle ne s’y connaît absolument pas ni en drogue ni en médicament, clairement elle pense être assez forte pour se sevrer d’un coup mais elle serait bien incapable de citer les syndromes d’un sevrage de morphine

J’avoue que cette situation commence à peser sur l’ambiance générale à la maison et j’aurais vraiment besoin de conseil pour savoir comment gérer son sevrage le plus proprement possible, j’ai essayer de lui parler calmement en lui expliquant qu’elle s’énerve trop vite sans réelle raison, que son comportement était différent
Bah je pense que j’me suis bien foiré car du coup maintenant elle prends un anxio matin et soir... mur
et ça arrange pas les humeurs une fois que le cacheton n’agit plus

Voilà vous savez tout je pense, je m’en remet à vous maintenant merci-1

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Hilde femme
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Flushkay a écrit

Bonjour à tous

Bonsoir Flushkay,

Une question d'abord : cette personne, cette amie, est-ce que tu la connais suffisamment intimement depuis suffisamment longtemps pour pouvoir juger de ce qu'elle est vraiment ou de ce qu'elle n'est pas?


Faut pas chercher midi à quatorze heures -
"19 heures c'est un peu tôt"

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Zazou2A homme
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Yop !

Les symptômes de sevrages à la morphine, lorsque l’on est dépendant sans être addict (j’entends par là que physiquement on a accrocher du à une prise sur du long ou moyen terme; mais qu’il n y’a pas de rapport problématique au produit) sont d’abord physique: douleurs, diarrhées, insomnie, nez qui coule et j’en passe
Et dure environ 5 à 7 jours.

Ce dont tu parles n’as pas l’air de ressembler à ça ! On pourrais penser au PAWS (syndrome post sevrage on dira, je te laisse lire le wiki) mais généralement c’est pareil ça s’applique plutôt au personne ayant eu une addiction longue

Alors peut être que sans morphine, il y a eu un retour même léger de douleurs qui rendent ton amis plus susceptible/ à vif

Ou peut être simplement que la cohabitation commence à devenir un peu longue, et que sans l’effet anesthésiant (psychologiquement je veux dire) de la morphine, cela devient plus dure pour elle de supporter cette contrainte; alors un peu comme Hilde, je me demande à quel point tu connais ton amie ?

sans vouloir paraître vexant, elle en a peut être simplement marre de t’avoir chez elle depuis si longtemps; encore plus si elle n’a plus ou moins besoin de ton aide, ce qui est certe pas cool, mais compréhensible
Ce n’est pas facile de cohabiter longtemps avec quelqu’un quand on en a pas l’habitude, et peut être qu’elle a mtn l’impression de subir la situation qui au final semble être plus problématique pour toi que pour elle, même si ton inquiétude est touchante elle peut sembler un ptit peu intéressé

Bien sûr c’est plus sympa si tout se passe bien, mais as tu penses à simplement la laisser seule ? Car crois moi si elle était en manque physique de morphine, elle n’aurait sûrement pas attendu que toi tu le remarque et pas elle, pour reprendre son traitement ...

Depuis combien de temps a t elle arrêter ? Quel dosage, pris comment etc
Désolé si ce n’est pas le genre de réponse que tu attendais, mais si ça fait un mois ou plus; je n pense pas que ce soit du côté sevrage qu’il faille forcément chercher en premier

Enfin, en nous donnant plus de détails on pourra peut être te répondre plus précisément; mais dans tout les cas, sache que l’on n peux pas aider quelqu’un qui ne le souhaite pas, et qu’il faudra de toute façon te préparer à la laisser vivre/gérer par elle même, et prendre ses propre décisions

drogue-peace

Zaz

Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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Flushkay homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 13 Mar 2019
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Bonsoir

Effectivement les comportement que j’ai décrit ne ressemble pas à ce que tu as pu énuméré, peut être que c’est simplement dû au fait qu’elle supporte beaucoup moins bien sa convalescence sans morphine.. c’est peut être moins pire que ce je pensait

Pour pouvoir situer un peu mieux le contexte j’ai était contraint de devoir abandonner mon logement faute de pouvoir continuer à payer le loyer. C’est elle même qui s’est proposé spontanément pour m’heberger pendant une visite à l’hôpital; son idée était de m’heberger gratuitement le temps que je puisse remettre un peu d’argent de côté et me refaire tranquillement.
J’ai donc habiter chez elle mais seul pendant le mois d’aout en attendant  qu’elle puisse sortir de son hôpital.
Ce que je veux dire par la c’est que même sans son opération elle se serait proposé pour m'accueuilir et que même sans qu’elle m'héberge j’aurais était là pour l’aider; ce ne sont nullement des échanges d’acte intéressé (ne t’inquiete pas je ne suis pas vexé du tout on est là pour débattre smile

Je connaît cet amie depuis quelque années maintenant et à mon sens suffisamment pour pouvoir dire qu’elle n’est pas son état normal en ce moment

J’en sait assez peu sur son traitement car elle en a pris l’essentiel pendant son séjour à l’hôpital; elle a arrêtée une semaine environ après sa sortie, donc ça fait environ 3 semaines que j’observe tout ces changements
Je sait simplement que c’etait un traitement sous forme de cachet, matin et soir si je ne dit pas de bêtise

Effectivement il est très dur d’aider une personne qui a décidé de ne pas être aidé, et justement je vais vite devoir la laisser seule car d’ici une semaine ou deux je m’en vais pour battre de nouveau de mes propres ailes, mon trou financier étant à présent complètement bouché et elle pouvant desormais vivre à peu près normalement; il ne lui reste plus qu’à réussir à se baisser de nouveau
J’avoue que j’aurais aimé la revoire complètement guéri avant cela, autant sur le plan physique que sur le plan psychologique

Merci pour vos réponse pleine de sens!

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