Sexualité et endométriose

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Mauddamier femme
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Tout est dans le titre,
Je cherche des témoignages de femmes qui vivent chaque jour avec l’endométriose. Est ce que vous en parlez avec vos/votre partenaire(s) ?
C’est compliqué d’expliquer que tu prends beaucoup de plaisir mais que parfois tu es juste fatiguée de devoir passer les heures suivantes avec une bouillotte. Sans compter les 3-4 jours qui suivent où tu sens ton ventre complètement retourné.

J’ai fais de multiples examens et à priori tout est ok, sinon que des masses ont déjà fait leurs apparitions. L’une de 3cm et l’autre de 4,8cm près de chaque ovaire.
Je commence à peine dans la vie, et j’avoue que ça commence déjà à me rebuter.
Je ne suis pas contre m’amuser mais je trouve que le prix est trop cher à payer.
La nuit blanche qui suit ou tu te poses vraiment des questions.
J’ai rdv le 1er septembre et je compte en parler à ma gynécologue, seulement je ne crois pas qu’il existe de solutions médicales. On a mis en place une pilule pour stopper les cycles et sinon j’ai de la codéine.

C’est devenu absolument nécessaire après l’acte tant les crampes sont affreuses, et je continue sur deux ou trois jours car je suis incapable de marcher ou courir ou soulever...
A part la bouillotte, avez-vous une idée au moins pour les premières heures ?

Ça m’est déjà arrivé de respirer du poppers en espérant que ça aide à détendre mais le,probleme  ce n’est pas l’acte, mais toute la vague qui suit ensuite quand tu as l’impression d’avoir expulsé un bébé.

Si vous avez autre chose, d’autres idées que la codéine, je voudrais en parler avec ma gyneco histoire d’un jour envisager d’avoir une relation sans anticiper tout ce bordel horrible derrière.

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Mister No homme
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Bonjour,

Tu devrais proposer ces études à ta gyneco ou ton généraliste,une solution médicale permet de soulager la douleur avec l'usage de cannabis riche en CBD.
Certaines études suggèrent une diminution des masses.

Si tu ne trouves pas de soutien avec tes médecins, tu peux consulter dans une clinique spécialisée que je mets en lien.
Tu as possibilité de téléconsultation.

Ça me peine de faire de la pub pour une clinique privée sur Barcelone, mais ils doivent sauver la mise de personnes dans l'impasse thérapeutique.
Ça me peinerait davantage de ne pas le faire.


https://www.cannabis-med.org/index.php? … Rechercher

https://www.kalapa-clinic.com/fr/tag/endometriose/

https://www.alchimiaweb.com/blogfr/cann … ometriose/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3462249/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26887427/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2972363/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27821707/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5436335/

Tu trouveras le témoignage de femmes quand elles ont accès à l'usage médical des cannabinoïdes.
Tu as aussi les deux assos en France avec ufcmed.org et principesactifs.org.

Dernière modification par Mister No (17 juillet 2020 à  08:32)


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Mauddamier femme
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Mon généraliste ne veut tout simplement pas entendre parler d’endométriose. Selon lui j’exagère la douleur de mes cycles. Pour un renouvellement de pilules et codéine je suis reparti avec du spasfon.
Là j’avoue la nuit en boule dans le lit à trembler. Obligée me lever de 2h à 7h. Bouillotte.

Je capte pas ce qui se passe, on dirait une anxiété puissance mille. O.bigee d’avoir les jambes surélevée sur l’accoudoir du canapé.
Honnêtement si ça pour si peu, je préfère m’abstenir
Heureusement je suis tombée sur quelqu’un qui a remarqué le problème et ne fera rien mais à la fin il va anticiper lui aussi et se barrer.

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Mister No homme
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Tu peux tester du CBD sans THC en teinture et dispo en vente libre, mais une prise en charge par un médecin qui te prescrira le plus adapté dans ton cas peut améliorer ton confort de vie.
Demande avis auprès d'un autre gynécologue ou consulte à l'étranger si tu en as les moyens, avec l'adresse que je t'ai donné, tu seras aiguillée vers un spécialiste qui prescrit des cannabinoïdes.
Rien ne t'empêche de l'autoriser à faire le lien avec le tien sur place.
La douleur physique nous fragilise psychologiquement, même si tu t'accroches.
Risque de troubles du sommeil, de l'anxiété, de l'humeur, c'est mécanique et tristement normal.

Dernière modification par Mister No (17 juillet 2020 à  11:29)


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Mauddamier femme
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Surtout que je ne supporte absolument pas le thc.
Je viens de prendre 50mg de tramadol car la codéine a 7h n’a rien fait. Je voudrais demander quelque chose qui aide à se détendre. Un décontractant musculaire peut être mais surtout en attendant le 1er septembre je n’imagine pas m’abstenir. Il m’a retrouvée dans le canapé tremblante avec ma bouillotte.
C’est tellement la honte de devoir dire à quel point tu souffres juste après. Zéro romantisme et obligée de simuler pour que enfin ça s’arrête.

Je voudrais savoir ce que je pourrais prendre pour au moins dormir. Cette journée est interminable, je me sens trop minable.

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Mister No homme
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Surtout que je ne supporte absolument pas le thc.

Généralement, ce qui est prescrit est très bien supporté et n'a rien à voir avec le cannabis que tu connais.
Tu as aussi des teintures sans THC avec CBD CBG, sans effets cannabis, mais les médecins ajoutent toujours un petit dosage de THC qui n'a rien à voir avec l'herbe que tu connais.
Les herbes vendues en pharmacie même bien chargées en THC sont très confortables et se supportent bien.
Pour te faire un avis, il te faut une prise en charge médicale avec des produits adaptés.


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Fluche femme
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Hello Maudammier,

Si j'ai bien compris, tu as des contractions utérines très violentes après tes rapports ?

Tu peux essayer des infusions de mélisse, ça ne va pas faire des miracles mais ça peut aider un peu (à ne pas prendre en cas d'hypothiroïdie). Perso j'y rajoute de la sauge, mais ce n'est pas conseillé quand on a un traitement psychotrope à côté (ce qui est ton cas il me semble).

Si ton médecin traitant ne veut rien entendre au sujet de ton endométriose, il faudrait aller voir ailleurs non ? Ce n'est pas normal qu'il te laisse souffrir.

Une autre approche serait aussi de voir avec ton partenaire si vous ne pouvez pas y aller plus progressivement. Désolée pour le manque de glamour des explications, mais commencer par un doigt ou deux, ou même rien dedans ; il y a déjà de quoi bien s'amuser dehors. Peut-être que progressivement ça ira mieux ?

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Mauddamier femme
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Fluche a écrit

Hello Maudammier,

Si j'ai bien compris, tu as des contractions utérines très violentes après tes rapports ?

Tu peux essayer des infusions de mélisse, ça ne va pas faire des miracles mais ça peut aider un peu (à ne pas prendre en cas d'hypothiroïdie). Perso j'y rajoute de la sauge, mais ce n'est pas conseillé quand on a un traitement psychotrope à côté (ce qui est ton cas il me semble).

Si ton médecin traitant ne veut rien entendre au sujet de ton endométriose, il faudrait aller voir ailleurs non ? Ce n'est pas normal qu'il te laisse souffrir.

Une autre approche serait aussi de voir avec ton partenaire si vous ne pouvez pas y aller plus progressivement. Désolée pour le manque de glamour des explications, mais commencer par un doigt ou deux, ou même rien dedans ; il y a déjà de quoi bien s'amuser dehors. Peut-être que progressivement ça ira mieux ?

Mon médecin traitant pense que je viens taper de la codéine. Hors j’ai également cette pilule pour arrêter mes cycles. Et j’y suis également allée avec les résultats de ma dernière écho ou on voit clairement les deux masses.
Il avance justement l’hypothèse que c’est la codéine qui déclenche ces douleurs.... le gros naze. Il était le premier à refuser de me renouveler valium et imovane et me dire « tu ferais mieux de sortir et de voir du monde ! »

Et maintenant que j’ai une petite chance de vivre, je dois bien avouer que ça nous rebute tous les deux.
J’ai attendu qu’il dorme pour m’enfuir. En boule dans le canapé avec la bouillotte Il m’a retrouvée avec les larmes aux yeux tellement j’ai trop honte. On dirait que je viens d’accoucher, ça pousse vraiment fort. On dirait qu’aucun organe n’est à la bonne place. Ça me déclenche des contractions puissantes des reins à la sortie du vagin. Impossible de m’assoir et toute la journée j’ai du me tenir Debout, essayer de marcher pour me détendre alors que je suis épuisée.

Pour être franche je suis vierge. Je voulais préparer mon corps alors nous utilisons des jouets, très petits et pourtant la douleur est juste insupportable... alors ça ne laisse rien présager de positif pour l’avenir.
Je suis dans la baignoire depuis 1h30, ça se dissipe enfin un peu... 24h que j’en ai la mâchoire archi serrée. Dans l’après midi j’ai failli aller aux urgences parce que vraiment entre codoliprane et même un tramadol, j’en pouvais plus.
Je pensais franchement qu’après quelques premiers essais, j’allais m,habituer à une présence. D’autant qu’il prend mille précautions mais je le sens bien se décourager alors je fais semblant.
Sur le moment ça ne fait pas mal, je sais par la gyneco que tout fonctionne, je sais avec Les Échos que tout est normal. C’est juste les muscles. J’ai clairement un problème quand il s’agit de m’en remettre.

On dirait que mon corps lutte contre quelque chose et que je sois seule ou avec lui, c’est de pire en pire j’ai l’impression.
Honnêtement j’ai cru que ma bouteille de poppers serait ma meilleure amie, même après, pour que juste les muscles arrête de se contracter. Dire que certaines font de la rééducation. Moi j’aimerais vraiment que mon corps s’arrête. Il n’y a pas de plaisir, juste cette douleur et le ventre dur comme du bois. On dirait qu’un corps étranger est resté dedans et que je lutte pour l’expulser.

A voir avec la gyneco le 1er septembre mais je crois qu’elle me dira que je suis étroite. Elle me dit toujours « je ne vais pas vous déranger » donc elle même ne glisse qu’un doigt. On n’avait pas envisagé que je puisse rencontrer quelqu’un d’aussi patient et gentil.

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Fluche femme
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Ça ressemble vraiment beaucoup à du vaginisme ce qui t'arrive => https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaginisme

Il faudrait voir avec ton gynécologue pour les causes physiques. Mais la plupart du temps il s'agit d'un trouble (physique ! ce n'est pas "dans la tête") dont les causes sont psychologiques. Un bon suivi psychologique et de la patience permettent souvent d'en venir à bout.

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