[ Expériences ]
La 3-fluorométhamphétamine, un bon compromis entre fonctionnalité et plaisir

#1 
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ff4life homme
Wheels, iron, music & stims France
02 mai 2019 à  19:47
Certains l'ont sans doute remarqué, la 3-fluorométhamphétamine (3-FMA) a récemment fait son retour sur le marché des research chemicals, en particulier sur les sites basés en Hollande. C'est un analogue de la fameuse méthamphétamine, dont elle se différencie uniquement par la présence d'un atome de fluor en position 3 du cycle phényle. Elle fait partie d'une série d'amphétamines fluorées (2-FA, 2-FMA, 2-FEA / 3-FA, 3-FMA, 3-FEA / 4-FA, 4-FMA, 4-FEA) vendues en ligne depuis un certain nombre d'années, mais plus ou moins difficiles à se procurer en fonction de la molécule concernée.

Toujours est-il que j'en ai récemment commandé un gramme en ligne histoire de me faire une idée plus précise de la bête. À titre informatif, j'ai déjà consommé plusieurs de ses consœurs fluorées par le passé (2-FMA, 3-FA, 3-FEA, 4-FA, 4-FMA et 4-FEA).

Commande réceptionnée au bout d'une semaine. Le produit se présente sous la forme d'un gros cailloux blanc à l'apparence poudreuse :

3-FMA

Pas vraiment d'odeur particulière, si ce n'est l'absence de l'odeur caractéristique des cathinones (ce qui me rassure, au cas où on m'aurait refourgué une vieille cathinone toute pourrie). Confortablement installé chez moi, je commence par vaporiser quelques milligrammes dans ma pipe en verre à titre d'essai préliminaire. Aucun effet particulier, si ce n'est un goût dégueulasse, très similaire à celui des autres amphétamines fluorées lorsqu'on les vaporise (y compris la 3-FPM), ce qui néanmoins me rassure quant à la nature du produit. J'attends un peu et augmente la dose, passant à une trentaine de milligrammes, toujours avec la même méthode. En expirant la vapeur, je ressens une sensation immédiate d'énergie plutôt agréable, l'envie de faire quelque chose. Cela durera un peu moins de trente minutes. Il n'y a pas de véritable euphorie comme avec la série des 4, mais une bonne dose de motivation et de bonne humeur. Quant aux effets secondaires, rien de nouveau sous le soleil : accélération du rythme cardiaque, hausse de la tension artérielle, léger serrement des mâchoires, refroidissement des extrémités (sous l'effet de la vasoconstriction), assèchement de la bouche, petite dilatation des pupilles. Je tiens quand même à préciser que, pour ma part, ces sensations ne sont aucunement désagréables et ne nuisent en rien à l'expérience. Dans mon cas, absolument TOUS les dérivés amphétaminiques qui agissent dans le cerveau en libérant les neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine) s'accompagnent d'effets secondaires mineurs et non gênants. Alors que, dans le cas des substances qui agissent uniquement en inhibant la recapture desdits neurotransmetteurs (pyrovalérones, phénidates...), la gêne physique est à la limite du supportable et nécessite absolument le recours aux benzodiazépines pour soulager les symptômes de la stimulation adrénergique (sensation de contraction au niveau de la poitrine, tachycardie, anxiété, etc.). Mais il faut garder à l'esprit que chacun réagit différemment à une molécule, et ce qui vaut pour moi ne vaudra pas forcément pour un autre. Comme disent les anglophones, your mileage may vary.

Pour ce qui est de l'administration par voie nasale, que j'ai expérimentée quelques jours après, j'ai remarqué que l'action de la 3-FMA était plus intense par rapport à la vaporisation, mais moins intense que la voie orale (qui, elle, est subtile, moins perceptible et plus longue). L'insufflation n'est pas sans douleur, mais celle-ci ne subsiste pas plus de 20 secondes et disparaît aussi brutalement qu'elle est apparue. C'est en tout cas beaucoup moins douloureux que la 4-FA, il n'y a pas le moindre doute là-dessus ! Les doses utilisées étaient d'environ 50 mg à chaque fois, réparties sur plusieurs heures. Le fait de redoser dans un court laps de temps ne semble pas accentuer les effets physiques, ni même le plaisir ou les effets "recherchés" de manière générale.

Je pense que ce produit s'inscrit davantage dans le cadre d'une utilisation fonctionnelle (travail, études, révision, corvées ménagères, besoin de rester éveillé, etc.), dans la mesure où il rend l'exécution des tâches plus agréable et beaucoup moins fastidieuse, plutôt que d'une utilisation récréative. Il semble être, par certains aspects, un bon compromis entre la 2-FMA, qui est purement fonctionnelle (car agissant essentiellement sur la dopamine) et la 4-FMA qui est beaucoup plus euphorique et entactogène (car agissant fortement sur la sérotonine) et, de ce fait, plus adaptée à un contexte festif (bar, soirée, boîte, festival).

Merci d'avoir lu ! :)

Hors ligne

 

J'avais testé la 3-FMA en 2017 lors de sa sortie. Voici le TR :

Age : 29 ans
Poids : 75kg
1er jour : 40mg + 40mg - 2e jour : 15mg + 15mg
Quantité : 110mg
Redosage : 4 redrop
ROA : Rectale/Plug


Nous sommes un mercredi matin, il est 9h. Je drop 20mg. La montée est rapide, sans rush, je suis juste bien stimulé/lucide.

09h30 : Drop de 20mg. La montée est brutale, forte, mais très douce. Je suis mentalement serein, super motivé pour attaquer la journée. Envie de faire pleins de choses.

14h00 : Drop de 20mg. Là, ça devient vraiment sérieux en terme d'expérience du corps et de l'esprit. Mon coeur est lancé à 120bpm, je suis presque cassé/smooth pendant le rush. Cet effet dure une heure et laisse place à une stimulation hyper forte. Je maîtrise encore mon état, mais je sens que je parle beaucoup trop. La mâchoire est bien serrée. Bref, des effets secondaires négatifs pointent le bout de leur nez.

15h30 : Drop de 20mg. Bon, comment dire.. Euphorie, sentiment d'hyper lucidité, de tout maîtriser. Tout est maintenant très clair, net et précis au niveau de ma pensée. Je prends tout de même 2mg d'Etizolam, parce que je sens bien qu'au niveau du corps ça tape. J'ai des fourmillements dans les deux mains, pas en permanence, par moment. Pression dans la poitrine, douleurs dans le dos, les épaules. Je reconnais déjà la toxicité de la 3-FA démultiplié sur la -FMA.

Je continue ma journée, le soir c'est bière/spliff/etiz. Etalage de post sur le fofo (^^).

04h00 : A force d'etizolam, j'arrive à calmer assez la stimulation pour aller dormir. La surprise sera pour demain... Je me crois descendu mais....

09hOO : Le réveil sonne, j'suis dans le cul l'espace de 2 minutes, puis d'un coup je ressens bien l'effet de cette putain de 3-FMA. Là j'me dis putain mais c'est pas possible, je vais voir mes pupilles... C'est comme si j'avais drop un para de MDMA... Bon OK. Ainsi soit t-il...

09h45 : Drop de 15mg. Je remonte aussi sec aussi haut que la veille. Je tiens à préciser que l'euphorie et le kiff lié aux stimulants sont présents autant que la veille. Les effets secondaires de merde déjà décrits sont maintenant présents tous le temps, enfin en intermitence dans le temps, mais pointant le bout de leur nez régulièrement. Mais l'euphorie est si forte que je m'en bats les couilles royal de tous ces effets, pourtant assez inquiétant.

15h30 : Drop de 15mg. Histoire de "relancer" un peu la machine qui commençait à faiblir. Rien de nouveau à l'horizon, ça tape toujours autant.

01h30 : Un pote débarque à la maison. Je suis mort physiquement, je le sens, mais la stimulation est toujours aussi forte, aussi nette. On descend quelques bières avec des pétards, on/je parle beaucoup. J'ai l'impression que plus rien n'arrêtera le produit.

06h30 : Je pars dormir quelques heures, histoire d'avoir au moins un ou deux cycles de sommeil pour le vendredi.

Vendredi :

Le réveil sonne, je cache pas que je suis sonné.... Mais comme la veille il ne me faudra pas longtemps pour ressentir à nouveau la 3-FMA... Bah putain... Ce truc ne lâche plus rien ni personne. Genre le pote un peu gluant là... Je prends le truc avec philosophie tout en étant très humble et impressionné devant l'efficacité/longueur du produit. Le pire c'est que c'est pas un résiduel dégueulasse, désagréable, mentalement je suis toujours assez haut... Mais je décide d'arrêter de jouer avec ma santé aujourd'hui, il n'y aura pas de redrop. Ce sera une journée Etizolam.

10H00 : Drop de 3mg d'Etizolam avec un spliff. C'est bon là j'suis OP pour de bon...

14h00 : Drop de 2mg d'Etizolam. Tout se passe relativement bien, au vu des dernières 48h mdr... Je suis toujours stimulé, nette, sentant tout de même une petite pente descendante pointer le bout de son nez. Mais on est loin du crash amphétaminique, le truc ne me lâchera pas et me permettra d'assurer ma journée correctement. Et je parle toujours beaucoup plus que d'habitude.... C'est pas une logorrhée non plus, mais c'est pas loin.

19h00 : 4mg d'Etizolam. Une bière. Je pars en balade pendant 1h30, histoire d'évacuer le plus possible la stimulation, tenter de l'user au maximum. En vain.

22h30 : Quelques mg d'Etizolam/spliff plus tard, je sens enfin que c'est la fin, je vais pouvoir aller me faire une vraie nuit. Content que l'expérience se termine.


[b]Remarques :

Stimulant/empathogène, ultra long et puissant. J'ai clairement sous évalué sa durée d'action. Avec mes 80mg du premier jour je ne me savais absolument pas parti pour 72h... Bref, j'ai fait avec, et c'était pas désagréable au final. Vu que j'adore analyser/constater les effets d'une molécule sur mon corps. Une autre personne aurait pu mal le vivre. Tout comme si je ne m'étais pas gavé d'etizolam, l'expérience aurait pu être beaucoup plus stressante. Voir insoutenable. La toxicité est avéré, sure et certaine. Alors pour les curieux qui voudront tout de même tester cette molécule, sachez bien que c'est PLUS mauvais que l'alcool, ça se sent direct. Le truc te fout des putains de douleurs dans la poitrine, intercostales, flingue la digestion. Avec de bons pic douloureux niveau intestinal.


Effets secondaires :

-Serrage de dents +++
-Bouche sèche ++
-Sensation de serrage dans la poitrine
-Sensation de décharge électrique sur la peau
-Douleurs intestinales
-Nausée
-Maux de tête
-Logorrhée
-Gout chimique en bouche


Conclusion :

Molécule que j'ai voulu tester parce que je suis con. J'avais test par le passé toutes les X-FA/X-FMA, SAUF, cette 3-FMA qui n'était jamais apparu par le passé. Et déjà à l'époque, adorant la 2-FMA et la 3-FA, j'avais bien senti le potentiel sur le papier... Pour le coup je suis pas déçu, c'est rare qu'un produit me dépasse à ce point de par sa puissance. Et je ne m'attendais pas à une toxicité aussi marquée (j'ai parfois un peu flippé, j'avoue...). Et donc ce sont les mêmes conclusions qu'avec la 3-FA, l'effet de stimulation est le plus équilibré entre la stimulation pure et l'aspect empathogène. MAIS c'est vraiment trop dégueulasse pour le corps.....

Un produit plus puissant que le fameux Crystal Meth, que je placerai entre celui-ci et la MDMA pour l'effet général ressenti. La longueur et l'effet fort sur la séroto m'a beaucoup rappelé le DOi. Quelques couleurs "façon psyché" peuvent apparaître, genre les traînées jaune/verte/bleu qui passe dans le champs de visions avant de disparaître rapidement. Un bon réhaussement des couleurs, un peu comme sous psyché, avec un petit halo lumineux blanc qui entour le mobilier en surbrillance.

Dernière modification par PaRaLLeL (01 novembre 2019 à  02:41)

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Je fais un petit retour du peu que j'ai testé. 4/5 jours entre les différents tests.

Premier essai à 15mg nasal à 10h, ça pique et ça passe assez vite, une stimulation effective mais pas forcément d'assurance décuplée, peut être même l'inverse je ne suis pas forcément à l'aise. Je m'occupe bien quand quand même, ça motive.

Second essai 25mg oral à 10h, la montée commence environ 45 min après la prise le cœur un peu plus emballé que la fois précédente mais pareil, pas de sensation d'assurance et une tchatche légèrement augmentée. Je n'étais pas forcément très focus, je pense qu'il faut encore monter dans les dosages. Quelques petit rush de plaisir au niveau du front de temps en temps (dur à expliquer). Par contre très emballé pour la composition de guitare acoustique instrumentale, les idées arrivent vite, le plaisir aussi, à approfondir...

Troisième essai, je reviens de trek en montagne ou j'ai pu l'essayer, 25mg encore pris à 10 h et 6h30 de marche pour atteindre un pic de 2800m d'altitude. L'effort physique est biensur facilité et je ressens le produit bien sur les tempes, l'effort physique fait bien monter le prod, une bonne expérience.
La personne avec qui j'étais (25mg aussi) qui est souvent loin derrière arrivait à beaucoup mieux suivre sans se plaindre fume_une_joint

A ses doses il est possible de manger et ne ressens pas de craving, je prends un petit benzo pour la soirée à partir de 20h et pas de difficultés à dormir(je traine jusqu'à 1h). Le lendemain pas trop de down, la journée se passe bien.
Je vais encore tenter de monter un peu, peut être 35mg la prochaine fois? Parce qu' un peu frustré de ne pas ressentir l'assurance et la tchatche des amphés.

Dernière modification par Nomad Soul (27 août 2020 à  09:16)

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