J'ai longtemps fait face à ce problème, j'ai eu mes premières expériences avec la
MD lorsque j'avais un
AD comme le tient (ISRS) si je ne me trompe pas.
Je prenais de doses "fortes", dans le sens ou j'avais ajusté la dose avec mon psy jusqu'à arriver à la posologie "max". Mais je venais de découvrir ce produit, les premières fois sont intenses. Pour minimiser les risques, je stoppais mon traitement 1 semaine avant la prise pour éviter toutes interactions (je sentais déjà la déprime pointer le bout de son nez après 3-4j d’arrêt brutal, donc j'étais mal avant la prise, mais ce n'était pas grave, dans 2h j'allais planer, et ça, ça n'a pas de prix. La nuit passais, je reprenais progressivement mon traitement après la
descente et la fatigue de la prise (quelques jours).
Honnêtement, j'ai très mal géré la chose, quelques heures d’euphorie ne valent pas 1 semaine de déprime. J'ai simplement arrêté de la faire pendant 2-3 ans.
Un soir, sans prévenir, un ami débarque un
taz à la main. J'étais encore sous
AD, mais à une dose plus légère
Allez, 50mg en
para.
AD ou pas, j'ai été dans un état critique qui m'a mené dans un état assez inquiétant en terme d'effets secondaires, la
syndrome sérotoninergique avais même été soupçonné. J'étais loin d'imaginer ce que j'allais vivre, rêves éveillés, émotions très inconfortables etc..
Donc je l'ai tout simplement banni, enfin, ça m'arrive d'en prendre, mais lorsque je ne suis pas sous
AD. On réagit tous différemment, mais pour moi, ça n'a pas fonctionné.
Cependant, j'espère que tu trouveras une solution, mais l’unique conseil que je peux te donner : si ton
AD ISRS te convient aux doses prescrites, considère ça comme quelque chose de très précieux
Bon courage à toi !
Dernière modification par GrosDodoZepam (27 novembre 2020 à 17:20)