[ Injecter ]
cocaïne, injection et perte de contrôle

#1 
marnowi femme
Nouveau membre France
06 novembre 2025 à 07:52
Bonjour à tous,

Je suis un peu désespérée ces jours-ci, et je me suis dit que j'allais jeter une bouteille à la mer ici.
J'aimerais avoir des retours d'expérience de personnes pratiquant l'injection, ayant connu des pertes de contrôle, et qui sont parvenus à retrouver du pouvoir d'agir sur leur consommation.

Pour la faire courte, après une dizaine d'années sans autre prods que mon TSO et l'apéro, j'ai recommencé à consommer de la c il y a 2 ans environ. Ma pause de 10 ans était intervenue après une longue descente aux enfers, avec une conso complètement frénétique de speedballs en injection sur les derniers mois.
J'ai re-consommé surtout en traces, mais en ré-expérimentant quand même l'injection, et ça s'est très bien passé jusqu'au mois dernier, j'injectais une fois tous les 2 ou 3 mois, parfois moins, rarement plus.

Mais ma conso ne me convenait pas, c'était trop par rapport à ce que je m'étais dit au début. C'était trop mais c'était stable, ça semblait gérable. Et je souhaitais donc faire une pause.

Les 2 premières semaines se sont bien passées, puis il s'est passé un truc qui m'a fait vriller au niveau de l'humeur avec angoisses ++++, j'ai racheté de la c, je l'ai injectée...... Et depuis c'est la fuite en avant. Ca fait 2 semaines que je m'injecte quasi quotidiennement 4-5 voire 6 gros taquets tous les jours, sans parvenir à m'arrêter.
Je le cache, et cette pression du "quand vais-je me faire griller?", plus la culpabilité de ne plus réussir à reprendre le contrôle, c'est du pain béni pour alimenter le cercle vicieux.

J'essaie de me dire que c'est une période, que ça n'est ni figé, ni une fatalité.
J'essaie d'être pragmatique: ma tolérance a explosé, j'ai besoin de re-constituer les stocks de neuro-transmetteurs et notamment de dopamine, et j'ai besoin d'une pause ne serait-ce que pour "prendre soin" de ma conso, et pouvoir en profiter à nouveau. Retrouver une balance bénéfices/risques positive.

Mais jusque là je n'ai pas réussi à tenir plus de 24h.

Et je crois que ça me ferait du bien d'avoir des retours de personnes qui ont connu un épisode comme ça, parce que je me sens hyper seule dans ce truc.

Merci d'avance, et merci à l'équipe de faire exister cet espace.

Marnowi.

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Salut,

Le craving de cocaine est vraiment super fort comparé à d'autres substances mais ça peut être calmé. Je n'ai pas envie de te conseiller en disant que c'est mieux mais les benzos aide beaucoup pour redescendre et calmer les effets secondaires comme les angoisses. Sache que tu n'es pas le seul. Personnellement je ne consomme plus de cocaine même si j'en ai envie car je sais que je pars en cacahouète si j'en consomme. L'envie d'avoir toujours plus est horrible mais personnellement les benzos me coupait ça. Pour te dire je ne faisais jamais de session sans benzos car je savais que sinon j'allais mal tourné. La rechute fait partie de la guérison donc tu n'as pas à t'en vouloir. Un addictologue pourrait éventuellement aider. Sur ceux drogue-peace Little

Louable de surveiller la circulation de drogue dans les HLM, mais ne devrait-on pas également se préoccuper de la consommation de pastis dans les commissariats ? Guy Bedos

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#3 
marnowi femme
Nouveau membre France
08 novembre 2025 à 08:47
Salut Littleboy,

Merci beaucoup pour ta réponse!

Oui, c'est vrai que les benzos sont souvent utilisés pour "amortir" la descente, mais j'en n'avais pas.

Jeudi soir j'ai eu une consult psychiatre qui me suit pour le côté addicto, mais aussi TDAH et trouble bipolaire de type 2. J'appréhendais un peu, mais il a été plutôt encourageant, et a insisté sur le fait que c'était juste une étape dans mon parcours de rétablissement.

Il a aussi évalué que, même si là avec toutes ces interactions ça devient compliqué de comprendre qu'est-ce qui est dû à quoi, c'est l'angoisse qui est au coeur de tout chez moi. Il m'a prescrit du Lozapac. Je vais commencer aujourd'hui, avec aussi du Mucomyst qui pourrait aider dans le craving de c.... à voir.

J'ai retapé un demi en IV avant hier, et un autre hier. Mais après ce rendez-vous, j'ai trouvé le courage d'en parler à mon conjoint, qui est pas du tout consommateur. Il avait rien vu venir, mais il l'a pas mal pris en fait. Il m'a plutôt demandé ce qui se passait pour moi, et s'il pouvait faire quelque chose pour me soutenir, quoi, et comment. Incroyable.

J'en ai aussi parlé à la personne à qui j'achète, qui est plus un pote qu'un dealer, et si y'a besoin il veut bien m'aider à mettre le holà.

En fait, je vis ces 2 semaines comme une session qui déborde et qui déborde encore, sans que j'arrive y mettre un terme.
Ce qui est un peu ironique, c'est que parallèlement à cette fuite en avant, j'ai passé ces 2 semaines à mettre en visuels tout un tas de clés addicto au taf. Notamment le principe "effet/contre-effet", et le cycle de l'assuétude....
Donc je sais exactement où j'en suis, ce qui est en train de se passer, et ce qu'il faudrait faire pour casser le cercle vicieux....
Mais bon, si l'info suffisait à éviter les addictions on n'en serait pas là hein?!

Donc aujourd'hui, le coup d'arrêt, en sachant que je vais morfler les jours à venir.

Une semaine. Si déjà je peux passer cette semaine, on pourra re-causer de la suite.


Merci beaucoup pour ton message en tous cas, parce que le sentiment d'isolement et de solitude dans ces phases là, ça ide vraiment pas.

Bonne journée à toi!

Marnowi.

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Bonjour marnowi

Évident que 99% des usagers vont penser benzodiazépines pour calmer le craving de coke injectée ou fumée.

J'ai découvert moi-même avant de lire la confirmation dans des articles scientifiques que ce qui stoppe net le craving est le cannabis fortement concentré et dosé.

LA première fois, cela a fonctionné avec un très gros joint de shit crémeux. J'avais fini mes deux derniers grammes et il était 8 heures du matin. Mon dealer avait une loge de concierge dans un immeuble parisien. Donc je savais le trouver sans souci. Le dernier shoot réalisé, je me roule un très gros pétard pour l'aller retour, passage au distributeur de cash inclus.

Je démarre la voiture en banlieue parisienne pour me rendre sur les boulevards extérieurs facilement à 8 heures. Le temps de rejoindre le périphérique, j'avais du fumer les deux tiers quand la pensée obsédante de me garer pour réfléchir m'arrive, séparant la poussée de craving en train de s'effondrer du reste de mes pensées.

Ma pensée a de suite changé, et j'ai fait demi-tour pour aller me coucher.

Cet effet du cannabis consommé en DAB, donc à partir de BHO (Butane HAsch Oil) ou de tout autre super concentré actuel a fait l'objet de quelques études aux USA confortant que l'usage de ces concentrés permettaient aux crack heads et speed heads de Californie de décrocher sans trop de difficultés.

Je me suis mis à confectionner mes propres concentrés à cet usage. Et cela m'a été super utile depuis cette découverte faite il y a 25 ans.

Amicalement

Fil

Ps articles et études scientifiques sur le sujet :
- Cannabris
- Comment le Cannabis Peut Atténuer les Cravings de Crystal de Méthamphétamine et Réduire les Risques
- Le cannabis comme outil de substitution à l’alcool, aux opiacés ou au crack

Bonne journée

Fil
Reputation de ce post
 
Je plussois, pour moi le canna > benzo niveau craving! Zaz
 
Merci pour cette piste que je ne connaissais pas du tout

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#5 
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blouse44 homme
Psycho junior France
08 novembre 2025 à 16:10
bonjour ,

je ne peux que te comprendre , je suis consomatrice de chems type 3cmc , et mon preferer l'alpha , suite au ban nl et deux bel alerte santé (abces infecté ... drainage arret de travail pendant les soins ect...) j'ai reussi a en parler a mon medecin traitant et suivre un programe psy de quelques semaines seulement.

ça m'a beaucoup aider , mon compagnon a aussi compris les choses et nous avons pendant un temps reussi a stopper toute conso accompagner d'anxiolitique pour gerrer au mieux les cravings.

maintenant que les prods sont moins accessible sur le clear j'ai bien sur fait mes petites recherche pour acceder au dark (pas simple !!) mais bien accompagné on n'y arrive !!

tu te doute ou je veux en venir ??

j'ai reussi a passer commande et meme retrouver un prod quasi oublié ( le premier alpha pvp dit aussi flakka) tu imagine ma joie , et ma grande peur de rechuter !!

j'ai donc confié le colis a mon compagnon qui "me le distribue au compte goute" , mais tres vite l'envie reviens !!

j'ai retournée plusieurs fois la maison pour trouver la planque helas trois fois helas....

a mon grand regret je l'ai presque harceler la semaine derniere pour avoir une dose ...
j'ai fini par retournée voir mon medecin qui m'a de nouveau mise sous anxio, je dois aussi preciser que je suis en cours de transition (mtf) j'ai commencer le traitement il y a une semaine .

heureusement c'est tres compliqué en ce moment coté finance et c'est ce qui me convaint de ne pas recommander de suite , je tiens le coup comme je peut avec une session ou deux avec mon compagnon mais que va t'il adevenir quand le pochon sera vide !!

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#6 
silae homme
Adhérent PsychoACTIF France
08 novembre 2025 à 18:47
Bonsoir,
Le craving est quelque chose de vraiment dur à gérer je trouve, car ce n'est pas juste un manque physique qui s'atténuerait avec le temps. Je le vis plutôt comme une tension psychique forte dont l'intensité reste la même malgré les jours qui passent, accompagnée de la conviction que seul un produit en particulier (en l'occurrence, pour moi, le crack ou la coke injectée) pourra me soulager.

Cependant, le fait que ce soit un besoin psychologique est également un atout. Je trouve en effet que je peux plus facilement détourner mon attention d'un manque psy que d'un manque physique. Il me sera par exemple difficile d'oublier totalement des chauds-froids ou des douleurs articulaires liés à un manque d'opiacés.

Ainsi, même si je ressens une très forte obsession, si je m'occupe l'esprit, mon craving (tension + obsession) va disparaître totalement, au contraire d'un manque physique qu'il me sera difficile d'oublier car mon corps va continuer de crier sa souffrance.

Et je suis très fier de voir les jours qui passent sans prendre de nouveau de la C, j'en suis à 8 jours aujourd'hui et même si j'y pense régulièrement, je me rends compte qu'aujourd'hui n'est pas plus dur qu'hier et qu'il "suffit" de m'occuper pour ne plus y penser.

Bien sûr, le problème est que l'intensité du craving reste la même malgré les jours qui passent, au contraire d'un manque physique (nicotine, opiacé) où l'on ressent vraiment la tension qui baisse au fur et à mesure.

Mais je trouve que le fait de pouvoir facilement détourner mon esprit pour ne plus y penser est intéressant et rassurant.

Enfin, je pense qu'il est plus facile de tenir quand on sait qu'on s'autorisera un jour à reconso même si c'est pour plus tard. En effet, c'est compliqué de se dire "j'arrête et plus jamais j'en prendrais" et derrière de tenir un craving de C.

Je ne sais pas si ce que je raconte est clair, mais c'est mon ressenti. Je différencie en tout cas clairement un manque physique (le corps réclame) d'un craving.

Mais peut-être certains pensent-ils que cette distinction entre manque physique et psychologique n'est pas pertinente ?

Notre esprit n'est bien sûr pas désincarné et cette séparation n'est qu'une manière imparfaite de dire les choses, mais je ressens une réelle différence entre les 2 manques pour ma part, notamment le fait que je n'ai absolument aucun manque physique lorsque j'arrête la coke, mais je trouve pourtant qu'il est bien plus dur de l'arrêter et de tenir dans le temps lorsque je compare cet arrêt aux arrêts de produits dont le manque physique est au 1er plan (comme la nicotine où il "suffit" de baisser progressivement les doses pour ne pas souffrir, ou une personne sous morphine pour des douleurs chez qui on va diminuer médicalement les doses à l'arrêt des douleurs).

Attention, je ne suis pas non plus en train de dire que l'arrêt de la C serait plus dure que l'arrêt de la came, chacun est différent et selon les personnes, le manque psychologique de la came ou de l'alcool peut tout à fait être énorme pour une personne, et à ce manque, va se rajouter le physique donc ça peut être la double peine.

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#7 
marnowi femme
Nouveau membre France
09 novembre 2025 à 11:24

filousky a écrit

Bonjour marnowi

Évident que 99% des usagers vont penser benzodiazépines pour calmer le craving de coke injectée ou fumée.

J'ai découvert moi-même avant de lire la confirmation dans des articles scientifiques que ce qui stoppe net le craving est le cannabis fortement concentré et dosé.

Amicalement

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Ps articles et études scientifiques sur le sujet :
- Cannabris
- Comment le Cannabis Peut Atténuer les Cravings de Crystal de Méthamphétamine et Réduire les Risques
- Le cannabis comme outil de substitution à l’alcool, aux opiacés ou au crack

Bonne journée

Fil

Bonjour Fil, et merci, je ne connaissais pas ce "tips" craving.
Fabriquer ce concentré m'a l'air un peu technique, sans être non plus hors de portée....
Par contre, je ne suis pas sûre d'avoir compris comment le consommer après. Pourrais tu m'éclairer concernant le "dab"?
Je te remercie pour tes précieuses explications...

Marnowi

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#8 
marnowi femme
Nouveau membre France
09 novembre 2025 à 11:31

blouse44 a écrit

bonjour ,

je ne peux que te comprendre , je suis consomatrice de chems type 3cmc , et mon preferer l'alpha , suite au ban nl et deux bel alerte santé (abces infecté ... drainage arret de travail pendant les soins ect...) j'ai reussi a en parler a mon medecin traitant et suivre un programe psy de quelques semaines seulement.

ça m'a beaucoup aider , mon compagnon a aussi compris les choses et nous avons pendant un temps reussi a stopper toute conso accompagner d'anxiolitique pour gerrer au mieux les cravings.


tu te doute ou je veux en venir ??


j'ai donc confié le colis a mon compagnon qui "me le distribue au compte goute" , mais tres vite l'envie reviens !!

j'ai retournée plusieurs fois la maison pour trouver la planque helas trois fois helas....

a mon grand regret je l'ai presque harceler la semaine derniere pour avoir une dose ...
j'ai fini par retournée voir mon medecin qui m'a de nouveau mise sous anxio, je dois aussi preciser que je suis en cours de transition (mtf) j'ai commencer le traitement il y a une semaine .

heureusement c'est tres compliqué en ce moment coté finance et c'est ce qui me convaint de ne pas recommander de suite , je tiens le coup comme je peut avec une session ou deux avec mon compagnon mais que va t'il adevenir quand le pochon sera vide !!

Bonjour Blouse 44,
Et merci pour ton témoignage!
Mon conjoint ne consomme pas (ou alors vraiment à la marge de temps en temps), et j'envisage aussi d'utiliser ton "truc", et de lui confier la c dans le cas où j'en rachèterais ces jours-ci.
D'ailleurs c'est qqc que j'ai déjà fait, mais comme toi je me suis parfois retrouvée à retourner la maison pour la retrouver haha!
J'ai remarqué que si je ne me mettais pas de "pression" de type "il faut que tu la gardes au moins tant de jours", mais qu'au contraire on se mettait d'accord sur le fait que dès que j'en ressentais le besoin je pouvais la récupérer, ben j'y pensais vachement moins, et je tenais plus longtemps...

Bon courage à toi pour la suite en tous cas...

Marnowi.

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#9 
marnowi femme
Nouveau membre France
09 novembre 2025 à 11:54

silae a écrit

Bonsoir,
Le craving est quelque chose de vraiment dur à gérer je trouve, car ce n'est pas juste un manque physique qui s'atténuerait avec le temps. Je le vis plutôt comme une tension psychique forte dont l'intensité reste la même malgré les jours qui passent, accompagnée de la conviction que seul un produit en particulier (en l'occurrence, pour moi, le crack ou la coke injectée) pourra me soulager.

Cependant, le fait que ce soit un besoin psychologique est également un atout. Je trouve en effet que je peux plus facilement détourner mon attention d'un manque psy que d'un manque physique. Il me sera par exemple difficile d'oublier totalement des chauds-froids ou des douleurs articulaires liés à un manque d'opiacés.

Ainsi, même si je ressens une très forte obsession, si je m'occupe l'esprit, mon craving (tension + obsession) va disparaître totalement, au contraire d'un manque physique qu'il me sera difficile d'oublier car mon corps va continuer de crier sa souffrance.

Et je suis très fier de voir les jours qui passent sans prendre de nouveau de la C, j'en suis à 8 jours aujourd'hui et même si j'y pense régulièrement, je me rends compte qu'aujourd'hui n'est pas plus dur qu'hier et qu'il "suffit" de m'occuper pour ne plus y penser.

Bien sûr, le problème est que l'intensité du craving reste la même malgré les jours qui passent, au contraire d'un manque physique (nicotine, opiacé) où l'on ressent vraiment la tension qui baisse au fur et à mesure.

Mais je trouve que le fait de pouvoir facilement détourner mon esprit pour ne plus y penser est intéressant et rassurant.

Enfin, je pense qu'il est plus facile de tenir quand on sait qu'on s'autorisera un jour à reconso même si c'est pour plus tard. En effet, c'est compliqué de se dire "j'arrête et plus jamais j'en prendrais" et derrière de tenir un craving de C.

Je ne sais pas si ce que je raconte est clair, mais c'est mon ressenti. Je différencie en tout cas clairement un manque physique (le corps réclame) d'un craving.

Mais peut-être certains pensent-ils que cette distinction entre manque physique et psychologique n'est pas pertinente ?

Notre esprit n'est bien sûr pas désincarné et cette séparation n'est qu'une manière imparfaite de dire les choses, mais je ressens une réelle différence entre les 2 manques pour ma part, notamment le fait que je n'ai absolument aucun manque physique lorsque j'arrête la coke, mais je trouve pourtant qu'il est bien plus dur de l'arrêter et de tenir dans le temps lorsque je compare cet arrêt aux arrêts de produits dont le manque physique est au 1er plan (comme la nicotine où il "suffit" de baisser progressivement les doses pour ne pas souffrir, ou une personne sous morphine pour des douleurs chez qui on va diminuer médicalement les doses à l'arrêt des douleurs).

Attention, je ne suis pas non plus en train de dire que l'arrêt de la C serait plus dure que l'arrêt de la came, chacun est différent et selon les personnes, le manque psychologique de la came ou de l'alcool peut tout à fait être énorme pour une personne, et à ce manque, va se rajouter le physique donc ça peut être la double peine.

Bonjour Silae,

Oui ce que tu dis fait sens, hormis que pour l'instant je ne trouve pas ça facile de "détourner mon esprit pour ne plus y penser". C'est assez obsédant. Mais ça fait partie du process il me semble: puisque la dopamine est au ras des pâquerettes, c'est compliqué de retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien au début.

Et oui, je te rejoins sur le côté "arrêt définitif" qui donnerait encore plus le vertige. Dans l'idéal je ne voudrais pas arrêter "pour toujours", mais retrouver du contrôle sur ma conso.

Et effectivement, de ce que j'ai compris on ne parle plus trop de "dépendance physique" et "dépendance psychologique", mais plus de "tolérance" pour l'un, et "sensibilisation" pour l'autre. En sachant que l'un n'exclue pas l'autre. La sensibilisation correspond à la mémorisation profonde du cerveau de l'expérience de conso, tant sa physiologie que son contexte, et c'est ça qui explique les craving.
Et l'addiction se profile quand on commence à "sauter" la phase de récup, ça fait que le cycle tend à s'emballer et à devenir de plus en plus compulsif.


8 jours c'est super en tous cas je trouve, tu dois être content de toi et soulagé d'y être arrivé non?

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#10 
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filousky homme
Modérateur France
09 novembre 2025 à 12:26
Hello,

Le dab est une façon de consommer des concentrés (supérieurs à 60% de THC) type BHO, DHO, Rosine et déposant un frain de riz de ce concentré sur un clou en titane auparavant chauffé au rouge. On laisse refroidir un peu et le clou étant monté sur une pipe à eau, en une seule taff ce que tu as déposé est vaporisé intégralement.
Il existe maintenant des clous alimentés par l'électricité avec lesquels on peut choisir la température du clou pour être au plus près de la vaporisation, mais le but recherché est la baffe sur le craving ....

L'effet est très puissant (certains potes n'ont qu'à peine supporté, oreilles qui sifflent et marchant vite dans tous les sens en disant Oulalalala !). Mais ceux à qui j'ai fait goûter alors qu'ils étaient en séance crack ont posé la pipe et le reste du crack pour le lendemain.

Il y a un chapitre sur le Dab dans le Psychowiki :Comment réduire les problèmes respiratoires liés au cannabis
Reputation de ce post
 
Merci pour ces précisions, je vais regarder ça de plus près, ça m'intrigue bcp!

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#11 
silae homme
Adhérent PsychoACTIF France
09 novembre 2025 à 12:50

marnowi a écrit

Bonjour Silae,

Oui ce que tu dis fait sens, hormis que pour l'instant je ne trouve pas ça facile de "détourner mon esprit pour ne plus y penser". C'est assez obsédant. Mais ça fait partie du process il me semble: puisque la dopamine est au ras des pâquerettes, c'est compliqué de retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien au début.

Et oui, je te rejoins sur le côté "arrêt définitif" qui donnerait encore plus le vertige. Dans l'idéal je ne voudrais pas arrêter "pour toujours", mais retrouver du contrôle sur ma conso.

Et effectivement, de ce que j'ai compris on ne parle plus trop de "dépendance physique" et "dépendance psychologique", mais plus de "tolérance" pour l'un, et "sensibilisation" pour l'autre. En sachant que l'un n'exclue pas l'autre. La sensibilisation correspond à la mémorisation profonde du cerveau de l'expérience de conso, tant sa physiologie que son contexte, et c'est ça qui explique les craving.
Et l'addiction se profile quand on commence à "sauter" la phase de récup, ça fait que le cycle tend à s'emballer et à devenir de plus en plus compulsif.


8 jours c'est super en tous cas je trouve, tu dois être content de toi et soulagé d'y être arrivé non?

Oui, 9 jours aujourd'hui, je suis content ! D'autant que ça va, je n'ai toujours pas racheté, et plus les jours passent, plus je suis fier, donc je suis parti pour faire un record d'arrêt ! Mais je sais aussi que je m'autoriserai à reconso d'ici la fin de l'année donc ça m'aide à pas être trop frustré quand même. Et plus j'attends, plus l'effet sera cool donc je vais attendre le plus possible !

Par contre, comme toi, j'ai l'impression de ne plus réussir à ressentir du plaisir à mes activités habituelles et j'ai même un peu peur de m'être "flingué" mon système dopaminergique à force de trop consommer... Donc moralement, même si ça va mieux depuis 2 jours (avec un peu de triche puisque j'ai pris de la métha), ça n'allait vraiment pas fort cette semaine, d'autant plus avec cette idée de m'être "dégradé" ma capacité à ressentir du plaisir.

Mes activités me permettent bien de plus penser au produit, par contre, je n'y prends pas tellement de plaisir, mais bon, faut bien s'occuper et sortir de chez soi.

Bon, j'ai lu qu'il faut au moins 3 mois pour redescendre la tolérance, donc j'imagine que c'est le temps qu'il faut pour que le cerveau retrouve son équilibre chimique. Il va donc falloir être patient et surtout ne pas reprendre une conso régulière comme celle que j'ai depuis 1 an et demi !

Ca me met du plomb dans le crâne en tout cas pour garder mes conso espacées et pas me retrouver à supporter des semaines (ou des mois ?) de déprime profonde. Comme on dit pour la MDMA, c'est bien d'espacer d'au moins 1 mois et demi pour recharger la sérotonine. Pour la C, je vais tâcher de garder quelques mois aussi entre mes conso.

De toute façon si je fais pas ça, comme je disais, j'ai que du négatif, un effet nul à chier et je suis au fond du trou niveau moral, donc aucun intérêt !

Bon dimanche ensoleillé.

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bonsoir à tous et toutes, je tombe sur ce topic et me dis que je devrais faire part de mon expérience récente et très alarmante selon moi qui suis assez rodée... : je crois que c'est une "quasi OD" en injection qui m'est arrivé avec un dosage de + ou -  0.25g de cocaïne. Suivie de droles de symptômes flippants et je soupçonne un produit de coupe dangereux pour les usagers. je suis sûrement une personne assez habituée aux dosages "raisonnables" en premier shoot soit un quart de gramme c'est le plus grand dosage que je me permets face à un produit qu'on ne peut pas identifier ou avoir la certitude de l'avoir déjà goûté du coup voilà je précise que ces deux fois ci je n'avais pas été gourmande ou suicidaire je suis tombée de haut face à une réaction très lourde de sens :
- une paralysie de 3 à 5 minutes sans perte de conscience mais sensation de frôler la frontière de la crise de spasmes voire épilepsie (je n'ai pas jamais vécu cela mais je pense vraiment que je me trouvais en état de panique, cerveau déclenchant les alertes de saturation: nullement euphorique, la tête vibre vision en mode blocage avec l'impression que le cerveau convulse et nous dit " je vais craquer tu vas devoir faire qqchose sinon je réponds plus de rien j'ai même pas assez d'air pour faire communiquer un neurone avec un autre alors respire avant le fondu au noir") du coup je me suis mise à inspirer profondément par le nez et expirer par la bouche, histoire de ralentir les palpitations que je ne pourrai pas vous expliquer car je n'avais qu'une seule sensation : cerveau en panique et spasmes de l'encéphale comme s'il s'agitait dans tous les sens contre mes parois crâniennes, vision aussi mouvmentéee , incapable de parler ou de me relever je ne peux pas vraiment décrire cet état mais il était très effrayant et pas euphorisant du tout, j'ai pu reprendre un contrôle plus ou moins acceptable après une ou deux minutes semblant durer des heures mais ce que je ne comprends pas c'est que je n'avais pas fait d'excès, des fois je me mettais  4 ou cinq fois en tout la dose de départ en deux heures sans que cet étrange symptôme ne vienne me traumatiser pour dire j'ai souvent consommé des doses plus conséquentes sans compter les fois où je ne voyais pas ce que mon ami préparait sachant qu'il a la main lourde et concentre sa dinette plus que de raison (il m'a avoué consommer parfois 0.5 à 0.8 en une IV de 0.5 cc ) Bref j'ai par deux fois, chaque fois seule, vécu cette réaction semblant ressembler à l'avertissement ultime que l'on peut ressentir sans perdre conscience, mais je ne reconnais pas du tout les symptômes habituellement ressentis en cas de surdosage/ ou de produit trop concentré, (je me souviens avoir senti quelques fois mon cœur s'emballer ou faire des montagnes russes, des transpirations excessives ou des modifications de l'ouïe qui font des sons robotiques, un peu comme après de l' hélium et résonnant comme dans un compartiment frigorifique entre 4 murs métalliques ... mais rien de si effarant !) Je précise que ces fois où je ressentais je ne me suis jamais retrouvée paralysée ou paniquée comme lors de ces deux réactions anormales. Ma question est de savoir si vous avez déjà expérimenté cette sensation juste après une injection de C et si oui quand, récemment ou il y a des decennies ? Si vous pensez reconnaître le type de symptome que j'ai ressenti ces deux fameuses fois, si vous pouvez m'en dire plus sur l'état qui a provoqué ces soucis à mes yeux pas normalement  appréhensible suite à une IV de coco, je suis intéressée par vos avis et réponses. Je precise que personne dans mon entourage ne relate de tels effets mais je n'ai pas parlé à tant de gens que ça surtout que la plupart ne font que fumer .... Et encore une fois, aucun antécédent d'épilepsie ou autre tétanies, juste je vous fais part de mes autres consos qui ont pu entrer en interaction ces deux fois : benzos (deux maxi, valium ou xanax ) méthadone 20 à 40mg, peut être un peu d héroïne avant (moins d'un g) et la veille au soir Zolpidem 1 comprimé... Je suis asthmatique. Rien à signaler sur les conditions d'injection. Merci pour votre attention smile Be safe !

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#13 
marnowi femme
Nouveau membre France
12 novembre 2025 à 09:34
Salut Siana Lorelei.
J'espère que tu vas mieux?

Bon alors comme d'hab, on ne peut que supposer: la coupe est peut-être un facteur "aggravant" de ce qui t'est arrivé, mais sinon ben ça ressemble bien à un début d'OD, ou une "petite" OD.

Les quantités que tu annonces par shoot sont quand même élevées (4 fix pour 1g, il me semble que c'est la "moyenne haute" si je peux dire ça comme ça). Même si tu es habituée à ces proportions, le produit peut être différent d'un lot à l'autre. Celle là était peut-être plus dosée que d'hab. Et surtout, le produit et la quantité ne sont pas pas les seules variables de l'équation: il y a toi: il suffit que tu sois plus fatiguée, plus contrariée, plus à jeûn..... Et aussi le contexte, qui peut faire varier l'expérience, avec pourtant un même produit aux mêmes dosages (je ne sais pas si tu connais la formule E=SIC? L'Expérience de conso est toujours la combinaison de la Substance, de l'Individu et du Contexte)

J'ai déjà expérimenté des malaises comme tu décris, et à chaque fois c parce que j'avais frôlé l'OD.
D'ailleurs, il y a 15 ans, et alors que je remarquais déjà que je commençais à avoir des hallus auditives après mes fix, j'en ai fait un comme tu décris, avec la tête qui part en cacahouètes, tremblements (jétais tombée à genoux d'ailleurs), et à partir de celui là j'ai développé ce que les professionnels appellent une "psychose induite" (par la c), avec de grosses hallus visuelles et auditives très flippantes. Mais j'y retournais quand même..... Et j'ai fini par m'enfuir pieds nus de mon appart et à courir dans les rues d'Aubervilliers pour échapper aux créatures qui voulaient m'attraper. Assez terrible à vivre... Ca s'est arrêté quand j'ai pu stopper cette spirale de conso.

Et puis l'autre "problème", c'est qu'après des coups comme ça, ta tolérance peut encore plus exploser, et appeler à des dosages qui deviennent vraiment dangereux pour sentir qq chose.

Je suis terriblement mal placée pour parler de ça, mais peut-être qu'une petite pause ( Silae parlait plus haut d'un mois pour refaire le stock de dopamine), même qqs jours, pourrait permettre à ton corps de se refaire un peu, pour pouvoir de nouveau apprécier sans avoir à mettre de trop fortes doses dans la cup?

Bon courage à toi!

Marnowi.

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#14 
marnowi femme
Nouveau membre France
12 novembre 2025 à 09:54

silae a écrit

Par contre, comme toi, j'ai l'impression de ne plus réussir à ressentir du plaisir à mes activités habituelles et j'ai même un peu peur de m'être "flingué" mon système dopaminergique à force de trop consommer... Donc moralement, même si ça va mieux depuis 2 jours (avec un peu de triche puisque j'ai pris de la métha), ça n'allait vraiment pas fort cette semaine, d'autant plus avec cette idée de m'être "dégradé" ma capacité à ressentir du plaisir.

Mes activités me permettent bien de plus penser au produit, par contre, je n'y prends pas tellement de plaisir, mais bon, faut bien s'occuper et sortir de chez soi.

Salut Silae!
C super que tu arrives à "tromper" ton cerveau.
Moi j'ai pas encore réussi à mettre ce "coup d'arrêt", même borné à qqs jours...

Et comme toi, beaucoup de mal à ressentir du plaisir, et beaucoup de culpabilité d'avoir si peu à offrir en ce moment, surtout par rapport à ma famille.

Il faut que j'arrive à sortir de cette culpabilité qui est un puissant carburant de mon cercle vicieux. Je me réveille coupable, je passe ma journée à conso/culpabiliser, et je me couche encore plus coupable.

Il y a qqs jours j'ai fait 2 visuels autour du "cycle de l'assuétude" et du "rétablissement", je vais essayer de les joindre à mon message, et je me vois sur ces visuels: je suis la flèche rouge du 1er visuel!!! Et sur le 2d, sûrement celui qui boit la tasse.

Peut-être qu'il faudrait que je trouve un bon professionnel avec qui je pourrais démêler tout ça. Mais ça aussi, c le parcours du combattant...

A bientôt, et félicitations, ce que tu accomplis, c'est super!

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#15 
marnowi femme
Nouveau membre France
12 novembre 2025 à 09:57
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#16 
Maximus59 homme
Nouveau membre France
12 novembre 2025 à 10:26
Bonjour,j'ai était dans cette situation il y a de ça environ 20 ans..J'ai toujours fait les choses a fond et j'ai été très très loin avec la poudre blanche... J'étais dans une période où j'avais arrêter les stéroïdes et j'étais vraiment mal dans ma tête,ça n'allait pas bien du tout, j'avais des envies de suicide et d'en finir..Je m'envoyer des gros pain de 0.5 ,la monté était violente en meme pas 5 secondes j'avais un flash d'une intensité qui vous ferez peur,les sons devenait aigu et j'avais un goût d'essence dans la bouche, généralement je tombé par terre et sois je convulsé ou j'arrêté se respirer.Je suis passé dans le tunnel a une vitesse c'était incroyable j'étais tellement bien mais je suis revenu ici malheureusement...A l'époque la blanche et la marron c'était vraiment quelque chose,les produits étaient vraiment de bonne qualité dans le nord de l'Europe...La coke que j'avais a l'époque, elle coûtait 80€ le gramme elle brillait un peu et avait une odeur particulière,ils appelait ça de "l'écaille de poisson", putain cette époque était incroyable..

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#17 
silae homme
Adhérent PsychoACTIF France
12 novembre 2025 à 10:47
Il est tout a fait possible d'accéder à de la C avec un degré de pureté supérieur à 90% aujourd'hui, c'est même de plus en plus la norme. et ça me coûte 50 ou 60 euros le gramme max. Ecaille de poisson ne veut rien dire, c'est une appellation markéting pour vendre plus cher (ce qui ne veut pas dire que celle-ci n'est pas bonne).

Et avec ce type de produit, dépasser 250mg en IV fait vraiment courir le risque de faire une OD... Après bien sûr tout dépend de la tolérance.

De mon côté, vivre un tel crash de ma capacité à ressentir du plaisir me met vraiment du plomb dans le crâne pour ne consommer que ponctuellement en tout cas.

Tes dessins sont vraiment supers. En effet, je suis tenté par la satisfaction immédiate de consommer, mais si c'est pour altérer encore le long rétablissement de mon circuit de la récompense, je ne veux plus le faire, et cette prise de conscience me fait tenir, 12 jours aujourd'hui (et 35 pour la MD, 25 pour la et 26 pour la came) !

Dernière modification par silae (12 novembre 2025 à 10:48)

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#18 
marnowi femme
Nouveau membre France
12 novembre 2025 à 11:49

silae a écrit

Il est tout a fait possible d'accéder à de la C avec un degré de pureté supérieur à 90% aujourd'hui, c'est même de plus en plus la norme. et ça me coûte 50 ou 60 euros le gramme max. Ecaille de poisson ne veut rien dire, c'est une appellation markéting pour vendre plus cher (ce qui ne veut pas dire que celle-ci n'est pas bonne).

Et avec ce type de produit, dépasser 250mg en IV fait vraiment courir le risque de faire une OD... Après bien sûr tout dépend de la tolérance.

De mon côté, vivre un tel crash de ma capacité à ressentir du plaisir me met vraiment du plomb dans le crâne pour ne consommer que ponctuellement en tout cas.

Tes dessins sont vraiment supers. En effet, je suis tenté par la satisfaction immédiate de consommer, mais si c'est pour altérer encore le long rétablissement de mon circuit de la récompense, je ne veux plus le faire, et cette prise de conscience me fait tenir, 12 jours aujourd'hui (et 35 pour la MD, 25 pour la et 26 pour la came) !

Merci beaucoup pour le retour!
Et oui, c'est cette grosse flèche rouge le problème, si on arrive à la faire sauter, alors satisfaction immédiate d'une part, et plus pérenne d'autre part, peuvent parfaitement cohabiter.
Ta volonté est inspirante en tous cas, c sûr que ta prochaine conso sera un vrai plaisir à ce rythme là!

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#19 
silae homme
Adhérent PsychoACTIF France
12 novembre 2025 à 14:12
Bon, j'avoue que j'ai un peu repris d'alcool durant ce mois, mais que de la bière, et un peu de métha de temps en temps même si ça me passionne pas + pris quelques kg mais je m'en fous, ce qui compte est d'espacer la C.

Et j'ai l'impression que passé 10 jours, c'est déjà plus facile, donc là je vais pouvoir espacer l'alcool aussi sans soucis.

Une IV de C tous les 3 mois et une vie bien remplie à côté, impossible ? On verra... d'autant que l'effet de mes expériences d'IV ne m'ont pas convaincu pour le moment mais je me suis sûrement à moitié raté. La prochaine fois c'est une pro qui va m'aider donc je me ferai une idée définitive sur ce que ça me fait, et j'en tirerai les conclusions adéquates.

Bonne journée !

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