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filousky a écrit
Bonjour marnowi
Évident que 99% des usagers vont penser benzodiazépines pour calmer le craving de coke injectée ou fumée.
J'ai découvert moi-même avant de lire la confirmation dans des articles scientifiques que ce qui stoppe net le craving est le cannabis fortement concentré et dosé.
Amicalement
Fil
Ps articles et études scientifiques sur le sujet :
- Cannabris
- Comment le Cannabis Peut Atténuer les Cravings de Crystal de Méthamphétamine et Réduire les Risques
- Le cannabis comme outil de substitution à l’alcool, aux opiacés ou au crack
Bonne journée
Fil
Bonjour Fil, et merci, je ne connaissais pas ce "tips" craving.
Fabriquer ce concentré m'a l'air un peu technique, sans être non plus hors de portée....
Par contre, je ne suis pas sûre d'avoir compris comment le consommer après. Pourrais tu m'éclairer concernant le "dab"?
Je te remercie pour tes précieuses explications...
Marnowi
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blouse44 a écrit
bonjour ,
je ne peux que te comprendre , je suis consomatrice de chems type 3cmc , et mon preferer l'alpha , suite au ban nl et deux bel alerte santé (abces infecté ... drainage arret de travail pendant les soins ect...) j'ai reussi a en parler a mon medecin traitant et suivre un programe psy de quelques semaines seulement.
ça m'a beaucoup aider , mon compagnon a aussi compris les choses et nous avons pendant un temps reussi a stopper toute conso accompagner d'anxiolitique pour gerrer au mieux les cravings.
tu te doute ou je veux en venir ??
j'ai donc confié le colis a mon compagnon qui "me le distribue au compte goute" , mais tres vite l'envie reviens !!
j'ai retournée plusieurs fois la maison pour trouver la planque helas trois fois helas....
a mon grand regret je l'ai presque harceler la semaine derniere pour avoir une dose ...
j'ai fini par retournée voir mon medecin qui m'a de nouveau mise sous anxio, je dois aussi preciser que je suis en cours de transition (mtf) j'ai commencer le traitement il y a une semaine .
heureusement c'est tres compliqué en ce moment coté finance et c'est ce qui me convaint de ne pas recommander de suite , je tiens le coup comme je peut avec une session ou deux avec mon compagnon mais que va t'il adevenir quand le pochon sera vide !!
Bonjour Blouse 44,
Et merci pour ton témoignage!
Mon conjoint ne consomme pas (ou alors vraiment à la marge de temps en temps), et j'envisage aussi d'utiliser ton "truc", et de lui confier la c dans le cas où j'en rachèterais ces jours-ci.
D'ailleurs c'est qqc que j'ai déjà fait, mais comme toi je me suis parfois retrouvée à retourner la maison pour la retrouver haha!
J'ai remarqué que si je ne me mettais pas de "pression" de type "il faut que tu la gardes au moins tant de jours", mais qu'au contraire on se mettait d'accord sur le fait que dès que j'en ressentais le besoin je pouvais la récupérer, ben j'y pensais vachement moins, et je tenais plus longtemps...
Bon courage à toi pour la suite en tous cas...
Marnowi.
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silae a écrit
Bonsoir,
Le craving est quelque chose de vraiment dur à gérer je trouve, car ce n'est pas juste un manque physique qui s'atténuerait avec le temps. Je le vis plutôt comme une tension psychique forte dont l'intensité reste la même malgré les jours qui passent, accompagnée de la conviction que seul un produit en particulier (en l'occurrence, pour moi, le crack ou la coke injectée) pourra me soulager.
Cependant, le fait que ce soit un besoin psychologique est également un atout. Je trouve en effet que je peux plus facilement détourner mon attention d'un manque psy que d'un manque physique. Il me sera par exemple difficile d'oublier totalement des chauds-froids ou des douleurs articulaires liés à un manque d'opiacés.
Ainsi, même si je ressens une très forte obsession, si je m'occupe l'esprit, mon craving (tension + obsession) va disparaître totalement, au contraire d'un manque physique qu'il me sera difficile d'oublier car mon corps va continuer de crier sa souffrance.
Et je suis très fier de voir les jours qui passent sans prendre de nouveau de la C, j'en suis à 8 jours aujourd'hui et même si j'y pense régulièrement, je me rends compte qu'aujourd'hui n'est pas plus dur qu'hier et qu'il "suffit" de m'occuper pour ne plus y penser.
Bien sûr, le problème est que l'intensité du craving reste la même malgré les jours qui passent, au contraire d'un manque physique (nicotine, opiacé) où l'on ressent vraiment la tension qui baisse au fur et à mesure.
Mais je trouve que le fait de pouvoir facilement détourner mon esprit pour ne plus y penser est intéressant et rassurant.
Enfin, je pense qu'il est plus facile de tenir quand on sait qu'on s'autorisera un jour à reconso même si c'est pour plus tard. En effet, c'est compliqué de se dire "j'arrête et plus jamais j'en prendrais" et derrière de tenir un craving de C.
Je ne sais pas si ce que je raconte est clair, mais c'est mon ressenti. Je différencie en tout cas clairement un manque physique (le corps réclame) d'un craving.
Mais peut-être certains pensent-ils que cette distinction entre manque physique et psychologique n'est pas pertinente ?
Notre esprit n'est bien sûr pas désincarné et cette séparation n'est qu'une manière imparfaite de dire les choses, mais je ressens une réelle différence entre les 2 manques pour ma part, notamment le fait que je n'ai absolument aucun manque physique lorsque j'arrête la coke, mais je trouve pourtant qu'il est bien plus dur de l'arrêter et de tenir dans le temps lorsque je compare cet arrêt aux arrêts de produits dont le manque physique est au 1er plan (comme la nicotine où il "suffit" de baisser progressivement les doses pour ne pas souffrir, ou une personne sous morphine pour des douleurs chez qui on va diminuer médicalement les doses à l'arrêt des douleurs).
Attention, je ne suis pas non plus en train de dire que l'arrêt de la C serait plus dure que l'arrêt de la came, chacun est différent et selon les personnes, le manque psychologique de la came ou de l'alcool peut tout à fait être énorme pour une personne, et à ce manque, va se rajouter le physique donc ça peut être la double peine.
Bonjour Silae,
Oui ce que tu dis fait sens, hormis que pour l'instant je ne trouve pas ça facile de "détourner mon esprit pour ne plus y penser". C'est assez obsédant. Mais ça fait partie du process il me semble: puisque la dopamine est au ras des pâquerettes, c'est compliqué de retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien au début.
Et oui, je te rejoins sur le côté "arrêt définitif" qui donnerait encore plus le vertige. Dans l'idéal je ne voudrais pas arrêter "pour toujours", mais retrouver du contrôle sur ma conso.
Et effectivement, de ce que j'ai compris on ne parle plus trop de "dépendance physique" et "dépendance psychologique", mais plus de "tolérance" pour l'un, et "sensibilisation" pour l'autre. En sachant que l'un n'exclue pas l'autre. La sensibilisation correspond à la mémorisation profonde du cerveau de l'expérience de conso, tant sa physiologie que son contexte, et c'est ça qui explique les craving.
Et l'addiction se profile quand on commence à "sauter" la phase de récup, ça fait que le cycle tend à s'emballer et à devenir de plus en plus compulsif.
8 jours c'est super en tous cas je trouve, tu dois être content de toi et soulagé d'y être arrivé non?
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marnowi a écrit
Bonjour Silae,
Oui ce que tu dis fait sens, hormis que pour l'instant je ne trouve pas ça facile de "détourner mon esprit pour ne plus y penser". C'est assez obsédant. Mais ça fait partie du process il me semble: puisque la dopamine est au ras des pâquerettes, c'est compliqué de retrouver du plaisir dans les petites choses du quotidien au début.
Et oui, je te rejoins sur le côté "arrêt définitif" qui donnerait encore plus le vertige. Dans l'idéal je ne voudrais pas arrêter "pour toujours", mais retrouver du contrôle sur ma conso.
Et effectivement, de ce que j'ai compris on ne parle plus trop de "dépendance physique" et "dépendance psychologique", mais plus de "tolérance" pour l'un, et "sensibilisation" pour l'autre. En sachant que l'un n'exclue pas l'autre. La sensibilisation correspond à la mémorisation profonde du cerveau de l'expérience de conso, tant sa physiologie que son contexte, et c'est ça qui explique les craving.
Et l'addiction se profile quand on commence à "sauter" la phase de récup, ça fait que le cycle tend à s'emballer et à devenir de plus en plus compulsif.
8 jours c'est super en tous cas je trouve, tu dois être content de toi et soulagé d'y être arrivé non?
Oui, 9 jours aujourd'hui, je suis content ! D'autant que ça va, je n'ai toujours pas racheté, et plus les jours passent, plus je suis fier, donc je suis parti pour faire un record d'arrêt ! Mais je sais aussi que je m'autoriserai à reconso d'ici la fin de l'année donc ça m'aide à pas être trop frustré quand même. Et plus j'attends, plus l'effet sera cool donc je vais attendre le plus possible !
Par contre, comme toi, j'ai l'impression de ne plus réussir à ressentir du plaisir à mes activités habituelles et j'ai même un peu peur de m'être "flingué" mon système dopaminergique à force de trop consommer... Donc moralement, même si ça va mieux depuis 2 jours (avec un peu de triche puisque j'ai pris de la métha), ça n'allait vraiment pas fort cette semaine, d'autant plus avec cette idée de m'être "dégradé" ma capacité à ressentir du plaisir.
Mes activités me permettent bien de plus penser au produit, par contre, je n'y prends pas tellement de plaisir, mais bon, faut bien s'occuper et sortir de chez soi.
Bon, j'ai lu qu'il faut au moins 3 mois pour redescendre la tolérance, donc j'imagine que c'est le temps qu'il faut pour que le cerveau retrouve son équilibre chimique. Il va donc falloir être patient et surtout ne pas reprendre une conso régulière comme celle que j'ai depuis 1 an et demi !
Ca me met du plomb dans le crâne en tout cas pour garder mes conso espacées et pas me retrouver à supporter des semaines (ou des mois ?) de déprime profonde. Comme on dit pour la MDMA, c'est bien d'espacer d'au moins 1 mois et demi pour recharger la sérotonine. Pour la C, je vais tâcher de garder quelques mois aussi entre mes conso.
De toute façon si je fais pas ça, comme je disais, j'ai que du négatif, un effet nul à chier et je suis au fond du trou niveau moral, donc aucun intérêt !
Bon dimanche ensoleillé.
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Be safe !
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silae a écrit
Par contre, comme toi, j'ai l'impression de ne plus réussir à ressentir du plaisir à mes activités habituelles et j'ai même un peu peur de m'être "flingué" mon système dopaminergique à force de trop consommer... Donc moralement, même si ça va mieux depuis 2 jours (avec un peu de triche puisque j'ai pris de la métha), ça n'allait vraiment pas fort cette semaine, d'autant plus avec cette idée de m'être "dégradé" ma capacité à ressentir du plaisir.
Mes activités me permettent bien de plus penser au produit, par contre, je n'y prends pas tellement de plaisir, mais bon, faut bien s'occuper et sortir de chez soi.
Salut Silae!
C super que tu arrives à "tromper" ton cerveau.
Moi j'ai pas encore réussi à mettre ce "coup d'arrêt", même borné à qqs jours...
Et comme toi, beaucoup de mal à ressentir du plaisir, et beaucoup de culpabilité d'avoir si peu à offrir en ce moment, surtout par rapport à ma famille.
Il faut que j'arrive à sortir de cette culpabilité qui est un puissant carburant de mon cercle vicieux. Je me réveille coupable, je passe ma journée à conso/culpabiliser, et je me couche encore plus coupable.
Il y a qqs jours j'ai fait 2 visuels autour du "cycle de l'assuétude" et du "rétablissement", je vais essayer de les joindre à mon message, et je me vois sur ces visuels: je suis la flèche rouge du 1er visuel!!! Et sur le 2d, sûrement celui qui boit la tasse.
Peut-être qu'il faudrait que je trouve un bon professionnel avec qui je pourrais démêler tout ça. Mais ça aussi, c le parcours du combattant...
A bientôt, et félicitations, ce que tu accomplis, c'est super!
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Dernière modification par silae (12 novembre 2025 à 10:48)
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silae a écrit
Il est tout a fait possible d'accéder à de la C avec un degré de pureté supérieur à 90% aujourd'hui, c'est même de plus en plus la norme. et ça me coûte 50 ou 60 euros le gramme max. Ecaille de poisson ne veut rien dire, c'est une appellation markéting pour vendre plus cher (ce qui ne veut pas dire que celle-ci n'est pas bonne).
Et avec ce type de produit, dépasser 250mg en IV fait vraiment courir le risque de faire une OD... Après bien sûr tout dépend de la tolérance.
De mon côté, vivre un tel crash de ma capacité à ressentir du plaisir me met vraiment du plomb dans le crâne pour ne consommer que ponctuellement en tout cas.
Tes dessins sont vraiment supers. En effet, je suis tenté par la satisfaction immédiate de consommer, mais si c'est pour altérer encore le long rétablissement de mon circuit de la récompense, je ne veux plus le faire, et cette prise de conscience me fait tenir, 12 jours aujourd'hui (et 35 pour la MD, 25 pour la ké et 26 pour la came) !
Merci beaucoup pour le retour!
Et oui, c'est cette grosse flèche rouge le problème, si on arrive à la faire sauter, alors satisfaction immédiate d'une part, et plus pérenne d'autre part, peuvent parfaitement cohabiter.
Ta volonté est inspirante en tous cas, c sûr que ta prochaine conso sera un vrai plaisir à ce rythme là!
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