Déclanchement de mes crises de panique

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Déjà, bonjour ! Je me permet de crée cette discussion pour témoigner ce qui m'arrive depuis maintenant 4-5 mois. Dans le but, de déjà me soulager de ce poids, de pouvoir en parler avec des personnes qui ont potentiellement ce même problème, ainsi que de recevoir des conseils qui aideront sûrement ceux qui traversent ou traverseront la même chose que moi.

Tout dabord je souhaite décrire un petit peu ma relation, avec mon ex-copine Marie-Jeanne smile!


De nature très peu anxieuse, très peu stressé de base, cela fais depuis mes 15 ans que je fume du cannabis, vers la fin de mes 16 ans/début 17 ans plutôt régulièrement (entre 2 et 5-6 joints/sticks par jours, beaucouup plus en soirée), je précise que j'ai maintenant 19 ans, et que je roule sur mes 20 en mars ! (youpii)

J'ai toujours aimé fumé seul, mais en revanche pendant les soirées avec des gens, l'ayant fait tellement de fois, j'en ai conclu que ça me correspondait pas. Du genre sentiment de parano, pas à l'aise socialement, abruti par l'effet, pas présent dans la bonne humeur ambiante de la soirée, aucune envie de rigolé, le tout sans jamais avoir fait de bad-trip, à part l’extrême fatigue et le ras le bol social que cela me procurait, qui pour moi s'apparentait surtout d'avoir trop fumé mdr, enfin bref socialement c'est pas pour moi. J'ai alors vraiment diminué ma conso avec des gens, je refusais d'aller fumer sans aucun soucis, ou alors juste quelques barres pour être bien 1h sans effet secondaires décrit ci-dessus, mais tout seul, le soir quand j'avais rien à faire j'y allais franchement.
Vous l'aurez compris, une relation plutôt normal, connaissant beaucoup de gens dans mon cas, et beaucoup dans le cas contraire, jusque-là tout va bien, les effets ressenti sont subjectif.

J'en viens donc à la, ou ça ne va plus. Ma première crise de panique, la plus intense.

Une journée d'apparence normal, je me lève en lendemain de soirée (comme le reste de la semaine,) j'ai maintenant l'habitude de sublimé mes matins avec un bon café corsé et ma première clope, je traine sur mon ordi tout ça, puis je décide de prendre quelque traces de kétamine vraiment petit à petit, car étant seul (tout le monde est parti en cours), un max de rdr évidemment, je m'hydrate bien avant à cause du café, je mange un bout aussi, enfin bref de toute façon la kétamine je la supporte très bien à haute dose donc tout devrait bien se passer. Jusque la tout va bien, je la sens un petit peu mais pas assez avec ce que j'ai pris, ça m’énerve ! (normal car hier on en avait pris beaucoup) donc la tolérance à bien grimper. Donc je décide de faire un truc que j'ai encore jamais fais, c'est là ou ma conscience de la rdr prends la fuite je pense, je me roule un bon gros joint comme à mon habitude, mais pour tester avec de la . Je suis assez rassuré car, ayant vu des amis le faire souvent, et ayant lu que ce mélange a une bonne synergie, je le crack, je fume bien tout mon joint en 10 minutes, tellement c'était bon de fumé sous ! Le problème, c'est que sous , on a tendance à ne plus avoir conscience de la proportion matériel des choses, et je suis aujourd'hui certain, que j'ai beaucoup beaucoup trop dosé ma beuh. Pas de panique aux premiers abords, j'ai kiffé la monté, j'étais à l'aise, défoncé, ailleurs, tout est normal.

Mais au bout de 15 minutes, j'ai eu une sorte de "tilt" dans ma tête, j'ai eu brusquement l'impression que j'allais resté dans cet état à vie. Je suis très lucide sur ma situation, du moins j'en ai l'impression, j'arrive à me dire que c'est les effets du mélange, deux molécules hallucinogène ensemble bah voilà le résultat quoi, donc je me rassure, je sors de ma chambre pour m'allonger sur le canapé tranquillement. Puis deuxième tilt, je regarde la tenture accroché sur le mur d'en face, tout en me disant qu'elle était irréel, ça me fais peur, c'est un sentiment que je n'ai jamais eu, j'ai eu très peur d'un coup, j'ai bondi de mon canapé, j'ai eu le souffle coupé, mon coeur s'est emballé, énorme tachycardie, j'ai eu des frissons partout, je tremblais, je bougeais partout, j'étais très confus, j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque, que je faisais une overdose de quelque chose, et pourtant, 3 malheureuse traces de kétamine, et un petit (gros) joint mal dosé.. j'ai cherché en vain le numéro du samu sur mon ordinateur, tellement paniqué je pouvais pas réfléchir, ni écrire.. Je me suis donc vêtu d'un peignoir, et je suis parti de chez moi, pour ouvrir la porte de ma voisine de palier (on se connait bien, on peut aller et venir chez elle dans le plus grand des calmes ahah) pour lui expliqué la situation, que j'étais pas bien, que j'avais fais une connerie, presque en larme. Elle a eu les bon réflexe, de me rassurer, me donner une pomme, de l'eau, de me parler, on a regarder sur internet ensemble les signes d'une crise de panique, et bingo j'avais le combo gagnant. 80% des symptômes, le tout d'un coup, c'était extrêmement violent. Je n'ai pu retourner chez moi pendant 1h, même après m'être calmé 20 minute plus tard, parce-que ça remontais, je comprenais pas du tout pourquoi, je me suis dis que mon cerveau venait d'associé mon appartement à un événement traumatique, heureusement non, c'était juste le temps de se calmer un peu plus.

Choqué de ce qui venais de m'arriver, j'ai beaucoup réfléchi le jour même à la suite de cet événement, qui fut le pire moment de ma vie de loin. Pourquoi après tant d'année de conso, cela ce manifeste maintenant ? Etait-ce la kétamine, que d'ordinaire je gère vraiment, ou la beuh ? En vrai, la réponse je l'ai, c'est les deux en même temps, avec un joint beaucoup trop dosé. Du moins, fumé trop vite. Est-ce que c'est ça, un vrai bad-trip au cannabis ? Moi qui n'ai jamais été anxieux, ça me saoulais, des questions du style "Pourquoi moi pourquoi maintenant, ai-je été traumatisé, vais-je avoir des séquelles ?" m'ont parcouru l’esprit toute la journée. Quand ma copine est rentrée, je lui ai tout raconté de a à z.

Après cet épisode, tout allait bien, j'ai juste eu des séquelles liée à la peur d'une crise cardiaque, liée à cette tachycardie qui m'a fait croire que j'allais justement en faire une. Mais rien de dérangeant, ça ne me gâchais pas la vie, juste une petite angoisse qui s'était installé, je l'ai accepté instantanément.

Sauf que, dernièrement, il m'est arrivé une autre crise de panique. Cette fois liée à la consommation de truffes valhalla, 5 grammes (pas sec) ou j'étais seul encore une fois, j'avais cette fois prévu de prendre moins que d'habitude du fait que je sois seul,
ce qui m'a valu un très bon trip pendant 2-3 heures, et après j'ai refais le même épisode, en moins violent, mais en plus perturbant. Je m’explique : ayant déjà fais une crise de panique, je sais comment me calmer, et j'ai appris à vite fait pratiquer la cohérence cardiaque. Ce qui me calme, la crise de panique est toujours présente, mais moins forte. Malheureusement, l'apparition de pointes au coeur, d'un resserrement au niveau du coeur (liée à l'angoisse il me semble) et de douleur au dos derrière le coeur, m'ont fait vraiment paniqué, là je croyais vraiment que j'allais faire une crise cardiaque, j'en étais certain. La ou la dernière fois je m'étais rassuré, que c'était juste un bad-trip, là c'était plus fort que moi. J'ai appelé le 15 pour décrire ma situation, on m'a dit que j'étais jeune et en bonne santé, aucun antécédent de maladie, aucune prise de médicaments, pas de diabète, pas de surpoids, je fume je bois du café, je bois de l'alcool, donc ça n'est pas étonnant. Un médecin à domicile m'a été envoyé pour mesurer ma tension, examiner mon coeur, tout allait bien, conséquence : encore un bad-trip liée à une grosse crise d'angoisse, des douleurs thoraciques très surprenantes, et mon angoisse liée au coeur augmente, beaucoup, les jours suivants j’examine régulièrement mon coeur, mes battements, je m'inquiète à chaque petites pointes au coeur, à chaque "faux bon" (le fait que ton coeur loupe un battement et se relance de plus fort) qui est en soit pas un symptôme grave, mais juste une conséquence à la prise de caféine par exemple et qui décrit même l'état d'un coeur en bonne santé, mais ça ne me suffit pas pour me rassurer.

2 semaine après ce bad trip aux truffes, c'est à dire hier, :

Troisième crise

liée à la prise de café cette fois-ci, (deux bonne tasses en 1h) et une clope et demi. J'étais devant mon ordi, et mon coeur fait un de ces "faux-bond", mais un gros ! Je l'ai senti taper celui là, et d'un coup, immédiatement, mon cerveau se retrouve inondé de stresse, ça tourne, mon coeur s’accélère, je me pose avec ma copine pour me calmer, ça marche, mais ça reviens, et ce par cycle pendant 2-3 heures. J'ai appelé le 15, encore, on m'a redit la même chose, de les rappeler si ça continue, ça continuais donc je les rappel, le médecin me dit de prendre 1G de doliprane pour la douleur thoracique et de le rappeler si ça ne fais pas effet. Heureusement, ça fais effet. Mais j'ai encore cru, que j'allais mourir d'une crise cardiaque, j'avais des douleurs partout dans le thorax, se résumant à des pointes surtout, soudaine, très brève et presque pas douloureuse. J'avais beaucoup (plusieurs fois mdr) regarder les pré-symptome d'une crise cardiaque, ayant aucun qui me correspondait, cela ne me suffisait quand même pas à me rassurer. Néanmoins, le doliprane m'a aidé à me calmer, à faire disparaitre les angoisses et les douleurs thoracique, donc c'était la fin de la crise.

Et mon ressenti

Le lendemain, donc aujourd'hui, je vous écris car j'ai peur que cela s'empire. J'ai encore mal au thorax, dans le dos, parfois je me sens confus comme le début d'une crise pendant un bref instant, et quand je fume sur ma clope, même taff par taff j'ai l'impression d'irriguer mon cerveau de mauvais stress, qui en conséquence à haute dose, je pense me referont partir en crise de panique. Étant fumeur je fume avec précaution, ce qui n'a pas lieu d'être comparé à avant.

Je tiens aussi à précisé que après ma première expérience, j'ai arrêté le cannabis, en diminuant très progressivement, car cela me provoquait des sensations de difficulté à respiré suite au badtrip, et puis cela commençait à me rendre de plus en plus anxieux.  et la aujourd'hui je fume plus, ou alors très occasionnellement, je tiens à dire que justement, précédent ce qui s'est passé hier, j'ai fumé un joint tout les soirs pendant 3 soirs, qu'on m'avait donné après le nouvel an.

J'ai accepté mon sort, au niveau des prods et du cannabis, je risque de pas recommencer de suite, du moins pas avant d'avoir réellement résolu le problème, mais j'ai aussi peur, de ne plus pouvoir fumer de ma vie, de prendre un petit taz de temps à autre, de plus pouvoir prendre de truffes, qui risquerait de réveiller un trouble encore plus gros, ou de transformé ma névrose du coeur en psychose ? En sois dans le pire des cas, tant pis, je m'y risquerais peut-être plus si j'ai trop peur. Je resterais à l'alcool et la nicotine (que je m’efforce de baisser d'ailleurs en ce moment) mais c'est quand même dommage, j'ai 19 ans, j'ai fais que quelques trip, (la plus part se sont toujours passer très bien, surtout au niveau de la MD j'ai jamais eu un seul problème) je trouverai ça dommage de pas pouvoir exploré d'avantage ce monde, même en m’efforçant de faire le plus attention, mais tant pis si mon chemin s'arrête là, du moins pour le moment, je préfère ne pas risquer ma santé mental, et de toute façon pour l'instant la peur de faire un infarctus est considérablement trop forte pour moi pour envisager de continuer avec les drogues qui accélère le rythme cardiaque. Même la clope et la café, ce matin j'ai du mal mais ça passera j'en suis sûr.

(Attention, le fait d'avoir pris ces choses seuls, a probablement été une des cause majeur de ce déclenchement de mes crise de panique, c'est une erreur à ne plus jamais faire pour ma part, je vous recommande de faire très attention, dosez moins que d'habitude, surtout les substances que vous ne connaissez pas beaucoup ! Pour ma part c'était la curiosité et essayer d'être en cohésion avec moi même, en profitant du fait que j'étais seul, visiblement ça m'a vraiment pas réussi ahah)

Si vous avez des conseils, si vous voulez partagez vos expériences avec moi et les autres, ça m'aiderai beaucoup, et je serais très heureux d'en parler avec ceux qui le veulent. Désolé pour le pavé !

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Clancy homme
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Salut la seule chose que je puisse faire c'est de te faire part d'une petite partie de mon expérience personnel liée à ce qu'il m'est arrivé à ce sujet.

Tout comme toi j'ai commencé à fumé assez jeune (15 ans il me semble). A l'époque j'avais une vie très instable (famille d'accueille & problèmes familiaux, etc) mais paradoxalement à cet âge, j'avais l'impression que tout était ok. Socialement j'avais une bande d'amies et je me sentais assez en confiance avec moi-même ainsi qu'avec mon environnement. J'ai fumé presque tous les jours pendant presque 4 ans avant que les ennuie arrive et que je commence à faire mes premieres crises d'angoisses.

Au début j'avoue que je n'ai pas compris pourquoi et comment c'est arrivé ? Je veux dire par là que je n'avais jamais eu aucun problème en prenant des substances hormis quelques bad, mais rien de liée à une grande anxiété. Comme dans ta situation, au départ ce n'était qu'avec la beuh, puis après avec les champi. Il y a trois ans j'ai même fait deux gros bad consécutif à la cocaïne (chose que je pensais presque impossible). La seule substance qui ne m'a jamais fait vaciller, c'est la MD. Je me souviens aussi m'être dit et avoir eu peur de ne plus pouvoir consommer sous peine de faire des crises. Et c'est d'ailleurs pour cette raisons que j'ai commencé à consommer seul car pour ma part c'était le coté sociale qui me m'était mal.

Au fur et a mesure d'introspection, j'ai compris que ce n'était pas la drogue (même si ça peut clairement y participer) qui me m'était mal, mais plus un état latent qui s'était comme "réveillé" après toute ces années. Est-ce que mes conso ont participé à son réveil ? En tout honnêteté, je ne pense pas. Pas dans mon cas en tout cas. J'ai longtemps cru qu'un événement récent (quelques années avant les crises) était à l'origine de mes crises mais je suis rendu compte que leur origine puisait sa source dans un mal qui datait depuis BEAUCOUP plus longtemps. Tout ça pour dire que parfois une crise/un symptôme peut être la ramification/manifestation d'une souffrance inconsciente.

Un exemple: Certaines personne sont incapable d'accepter d'avoir tort car cela remettrait en question la stabilité de leur identité qu'elles assimilent à une image fictive de la réalité, soit, de leur égo. Mais la vrai peur dans l'histoire, c'est celle de mourir. Ça n'est pas juste de se tromper. C'est d'être confronté au chaos de la réalité. Parce que le sentiment de contrôle sécurise et donne la sensation d'être immortel. Contrôler son environnement, ne jamais se tromper, c'est savoir ce qu'il va arriver et donc se sentir en sécurité. Mais dès que ces personnes se trompent, sans s'en apercevoir, elle ne font pas que se mentir ^^ Parfois les symptômes sont juste le sommet de l'iceberg 



Voilà, cette théorie s'est vérifié pour moi mais juste pour moi, peut être que ça pourrait t'aider à écarter une piste ou à en valider une autre. Prend soin de toi

Dernière modification par Clancy (08 janvier 2022 à  04:37)


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Obepsychedelix homme
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Salut Clancy merci beaucoup pour ton retour ^^ !

Clancy a écrit

Tout comme toi j'ai commencé à fumé assez jeune (15 ans il me semble). A l'époque j'avais une vie très instable (famille d'accueille & problèmes familiaux, etc) mais paradoxalement à cet âge, j'avais l'impression que tout était ok. Socialement j'avais une bande d'amies et je me sentais assez en confiance avec moi-même ainsi qu'avec mon environnement. J'ai fumé presque tous les jours pendant presque 4 ans avant que les ennuie arrive et que je commence à faire mes premieres crises d'angoisses.

Effectivement, au niveau des dates on a la même expérience, 4 ans de fume avant angoisse, commencer au même âge, avec cette même impression que tout était ok. Tu dis que tu te sentais assez confiant avec toi-même et ton environnement, ce n'est plus le cas ? Du moins ne l'était plus après ces épisodes ?

Si mes questions peuvent paraître délicate, il n'y a aucun soucis sur le fait de ne pas y répondre, c'est juste pour avoir plus de détails pour ceux qui parcourront ce Topic, je pense à ceux qui veulent potentiellement une aide et des informations liée à la naissance des crises d'angoisse (surtout pour qu'ils puissent ptet se reconnaître dans les témoignages) fin de la grosse parenthèse désolé ^^'


Clancy a écrit

Au début j'avoue que je n'ai pas compris pourquoi et comment c'est arrivé ? Je veux dire par là que je n'avais jamais eu aucun problème en prenant des substances hormis quelques bad, mais rien de liée à une grande anxiété. Comme dans ta situation, au départ ce n'était qu'avec la beuh, puis après avec les champi. Il y a trois ans j'ai même fait deux gros bad consécutif à la cocaïne (chose que je pensais presque impossible). La seule substance qui ne m'a jamais fait vaciller, c'est la MD. Je me souviens aussi m'être dit et avoir eu peur de ne plus pouvoir consommer sous peine de faire des crises. Et c'est d'ailleurs pour cette raisons que j'ai commencé à consommer seul car pour ma part c'était le coté sociale qui me m'était mal.

La dedans par exemple je me reconnais beaucoup.. La beuh ça a pu être un élément déclencheur, puis pour ma part ça s'est empiré avec les champi sous la forme d'un bad (bizarrement après la descente je me sentais tout à fait normal, juste mal partout à cause des tremblements et au thorax à cause du coeur qui s'emballe sûrement hmm )
Le fait que tu consomme seul c'est parce-que t'as peur de refaire une crise devant les gens ? Sachant que la fume être entouré c'est très anxiogène (même les champi en vrai) et même avec mes proches pour ma part. Pour ça que j'ai tjr préféré fumer seul aussi ^^
Par contre avec les stim ça m'a jamais valu de crise ou de bad de ce genre, même en ayant repris de la kétamine, tout en fumant en teuf après ma première crise, le speed agissait comme un bloqueur de l'anxiété, après j'étais en bonne condition pour consommé aussi j'avais bien bu dans la journée ça à du jouer sur mon anxiété (ouais bon j'ai quand même consommé 4 truc dans la journée/nuit faut pas faire ça quand même ptdr) mais c'était passé. Tiens d'ailleurs la coke ça t'a valu des bad, du même style qu'une crise de panique ? Je pensais pas non plus que c'était possible


Clancy a écrit

Au fur et a mesure d'introspection, j'ai compris que ce n'était pas la drogue (même si ça peut clairement y participer) qui me m'était mal, mais plus un état latent qui s'était comme "réveillé" après toute ces années. Est-ce que mes conso ont participé à son réveil ? En tout honnêteté, je ne pense pas. Pas dans mon cas en tout cas.

Et c'est bien vrai, il me semble que la drogue, surtout hallucinogène (champi et beuh dans notre cas) ne crée en aucun cas ces troubles, mais les réveil, et peut les accentuer si on ne fait pas attention. Et puis ensuite, l'anxiété s'installe. Elle devient présente alors que tout allait bien, du moins on croyait que tout allait bien. Je suis d'avis de dire que ce n'est pas forcément une mauvaise chose, du moins à mon stade, car ça fais prendre conscience qu'il y a quelque chose qui cloche. Le problème c'est quand ça commence à te pourrir la vie comme il faut et que c'est insupportable, j'ai pour le moment la chance d'en être loin. Perso mon bad aux champi m'a révélé ce trouble au grand jour, dont je n'avais pas vraiment conscience, cette deuxième crise m'a fait prendre conscience que j'avais un problème, et en aucun cas le trip ne l'a crée (le premier peut-être, en tout cas ça l'a déclenché). C'est juste une révélation, et les symptômes de la crise sont juste des moyen de défense du cerveau face à quelque chose qui se "révèle" par exemple moi ça serai un Trouble de l'anxiété général, qui vise le cœur (la peur irrationelle de faire une crise cardiaque, de paniqué au moindre petit pique au niveau du cœur, d'avoir beaucoup plus peur de la mort qu'avant, d'appelé le 15 et qu'on me dise que je vais bien, tout ça c'est psychique, et irrationel) ça s'apparente à une crise existentielle pour ma part, et c'est une piste que je prend en compte pour régler ce problème. En attendant je ferai attention à moi (ahah on dirait que je part pour une aventure xD)

Mais le problème et le paradoxe que ça engendre, c'est que certes ce bad-trip, m'a révélé un problème, que je devrais régler ou en tout cas essayer, mais si je n'avais pas fais ce bad-trip, tout aurai continué comme avant ? Alors pourquoi je me réjouis de cette révélation, qui au final empire un peu mon quotidien ? Ou alors je me réjouis car elle aurai pu empirer sans que j'en ai conscience ? Jusqu'à atteindre une explosion, une sorte de crise extrême, plus puissante ? Je m'égare mais je trouve ça intéressent, ces crises sont étroitement liée à l'inconscient comme tu dis, je sais pas si pour ma part c'est liée à un événement passé, je pense pas avoir atteint ce stade de réflexion encore. Je connais le problème mais pas la cause... du moins pas totalement.

Jamais je n'aurai imaginé, parmi toutes ces histoire de bad-trip à la beuh et au shit, que ça pouvais ressembler à ça. Heureusement, j'ai eu beaucoup de chance au niveau des séquelles, je m’estime même heureux, c'est comme si mon corps me faisait juste la morale, qu'il m’envoie un nouveau processus d'apprentissage du sois.


Clancy a écrit

Un exemple: Certaines personne sont incapable d'accepter d'avoir tort car cela remettrait en question la stabilité de leur identité qu'elles assimile à une image fictive de réalité, soit, à leur égo. Mais la vrai peur dans l'histoire, c'est celle de mourir. Ça n'est pas juste de se tromper. C'est d'être confronté au chaos de la réalité. Parce que le sentiment de contrôle sécurise et donne la sensation d'être immortel. Contrôler son environnement, ne jamais se tromper, c'est savoir ce qu'il va arriver et donc se sentir en sécurité. Mais dès que ces personnes se trompent, sans s'en apercevoir, elle ne font pas que se mentir ^^ Parfois les symptômes sont juste le sommet de l'iceberg

Oui j'avais lu quelque chose de très semblable quelque part quand je cherchais des explications et des infos un peu partout , ça me fais très plaisir de relire cette théorie, et comme toi je pense qu'elle peut-être vrai pour beaucoup de gens.

Parce-qu'au fond, mon premier trip, le déclenchement de ma crise de panique, c'était juste la peur irrationnel de ne jamais être comme avant, liée à une sorte de mort de mon ancien égo pour faire place à un nouvel égo..? J'en sais trop rien honnêtement, mais ce fut le déclenchement j'en suis sur et certain. Cela m'a mit face à une réalité, qu'elle soit fictive ne veut pas dire que cela ne demeure pas impressionnant et très très perturbant, conséquence : le cerveau se retourne en faisant un triple backflip et il se pète bien la gueule. (Déclenchement de la crise en gros faites pas attention à mes métaphores rincés xD). Les symptômes sont juste le sommet de l'iceberg comme tu dis. Ton corps exprime un mal-être psychique enfoui dans les décombres de l'inconscient.

Je viens de penser à un truc d'ailleurs, si certains ont des études, des livres, des vidéos à partager sur le thème du sujet, ça peut aider les gens, et leur permettre de mettre des mots sur certains truc qu'ils arrivent pas à expliquer. (Après si y'a déjà un thread sur le partage c'est my-bad, mais c'est une demande spécifique au thème du sujet j'veux dire big_smile) Bonne soirée à vous

Dernière modification par Obepsychedelix (06 janvier 2022 à  20:46)

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Obepsychedelix a écrit

Le fait que tu consomme seul c'est parce-que t'as peur de refaire une crise devant les gens ?

Oui mais aussi parce que c'est les autres, ou plutôt les peurs que j'ai par rapport aux autres qui sont les déclencheurs de mes crises (peur du rejet/jugement par exemple).

Obepsychedelix a écrit

Tiens d'ailleurs la coke ça t'a valu des bad, du même style qu'une crise de panique ?

Le bad que j'ai fait à la cocaïne à été l'un des pires que j'ai fait. Le soucis avec mes bad concernant nos questionnements, c'est qu'ils ne sont pas très objectifs sachant que j'ai déjà une pathologie en dehors de mes prises de substances. Pour la précision c'est liée à l'enfance, abandon et rejet etc. Pour répondre à ta question, c'était exactement comme pour une crise d'angoisse mais à son paroxysm. Là ou je dis que ce n'est pas très objectif, c'est surtout parce que c'est la situation dans laquelle je me suis trouvé qui à fait que j'ai eu une crise d'angoisse. Après c'est délicat parce que je ne sais pas vraiment ce que j'ai pris (c'était lors d'un voyage au Pérou donc produit inconnu). Pour te donner le contexte, j'avais mis la main sur de la soit disant "pur" même si je sais bien que ça n'en était pas du tout. Après avoir tapé, je me suis mis en tête d'aller dans un club avec pour espoir de repartir accompagné. J'ai eu la merveilleuse idée de mettre mes préservatifs et ma c au même endroit, dans la poche avant de mon t-shirt ... (En vrai c'est marrant comme situation mais moi j'ai pas du tout ris). En arrivant il y avait déjà plusieurs fille qui dansait et là-bas les danses sont vraiment chaude mais c'est normal. J'ai commencé à danser avec, jusqu'à ce qu'elles comment littéralement à danser contre moi puis à mon m'enlever mon t-shirt ! Et la c'est le drame ! La c et mes préservatif tombent sur le sol à la vu de tous, tout est perdu. Elles rigolent et je me sens pas forcement en confiance. Je ramasse ce que je peux, je suis assez déçu d'avoir tout perdu, je vais dans les toilettes et je tape tout ce qu'il me reste en une fois (Absolument pas rdr vu la quantité). Et là c'est vraiment parti en sucette.

En fait, c'est pas vraiment le fait d'avoir fait tout tombé devant tout le monde qui m'a mis dans le mal, c'est l'après. Parce que je n'arrivais plus à avoir le rythme sur la musique ! Alors j'essayais de danser parce que je voyais comment bouger dans ma tête mais je n'y arrivais pas ! Et au lieu de partir, comme j'étais convaincu que j'allais y arriver, je suis resté à essayer et à me ridiculiser devant tout le monde. Les gens riez, certains m'étais les mains devant leurs yeux, c'était assez ouf et ce jour là je me suis vraiment senti au plus malllll !

Le pire c'est que le lendemain, je me suis dis que j'avais juste pas eu de chance et j'ai retapé la même à eu une soirée différente (accompagné cette fois). C'était pas pire mais pareil. Est-ce que c'est le produit qui m'a rendu comme ça ? Ça y a contribué, c'est sur. Parce que si je n'avais pas pris cette c, je me serai simplement contenter de boire et je pense même qu'il n'y aurai eu aucun accro ! Par contre, je suis presque certain (comme quoi) que sans rien, j'aurai fait une crise d'angoisse. Bien moindre en intensité que celle avec la C, mais je pense que j'y aurai eu le droit.

Obepsychedelix a écrit

Alors pourquoi je me réjouis de cette révélation, qui au final empire un peu mon quotidien ?

Ça dépend vraiment comment est-ce que tu prends les événements. Pour ma part, je te rejoins, ça empire clairement mon quotidien. D'ailleurs je passe encore aujourd'hui à coté d'une partie de la vie que j'aimerais avoir à cause de ça. Donc oui ça empire mon quotidien. Mais d'un autre coté, ça rejoins ce que tu as écris. C'est une crise existentiel. Et même si ça n'est pas réjouissant pour le moment, c'est la seule manière que je connais pour composé avec moi-même ainsi qu'avec ce que je sais et je crois savoir. Et je pense qu'une fois que je serai parvenu à dépasser tout ça, j'aurai la joie d'être beaucoup plus authentique et en phase avec moi-même que si je n'étais passer par ces étapes.

Même si la souffrance agit comme un gouvernail, je ne pense pas qu'il faille forcement souffrir pour avancer. Certaines personne peuvent s'en émanciper, d'autre non. Qu'est-ce que j'aurai aimer savoir tout ce que je sais sans avoir à vivre tout ce j'ai pu vivre (pour ce qui à été douloureux au moins). Mais je ne suis comme ça. Certains leçon ont besoin d'être vécu pour être apprise. Et le corps l'exprime très bien, d'où l'importance d'être présent et de savoir l'écouter quand il nous parle.

Obepsychedelix a écrit

Parce-qu'au fond, mon premier trip, le déclenchement de ma crise de panique, c'était juste la peur irrationnel de ne jamais être comme avant, liée à une sorte de mort de mon ancien égo pour faire place à un nouvel égo..?

Honnêtement je n'en sais rien. Mais je dirais quand même que oui en théorie, pour faire place à un nouvel égo. Parce que la mort de l'égo, c'est quelque chose, tu l'aurais senti je pense ^^

Les crises de paniques sont clairement irrationnel. En ce qui me concerne, ma plus grande souffrance est d'être attaché à une représentation de mon moi véritable complétement faussé. Et c'est de là dont viens la douleur. Plus la distance entre la réalité et l'imaginaire est grande, plus il y a de souffrance. Parce qu'à travers mes croyances, je m'efforce d'être qui je ne suis pas, parce que je pense être et devoir être cette personne. Pour savoir vivre, il faut d'abord apprendre à mourir. Si tu n'acceptes pas la mort, beaucoup de tes comportements seront motivé dans le but d'éviter de la rencontrer. Certaines de tes actions ne seront alors plus motivé pas des choix qui vont vers ce qui te fait du bien, mais plutôt vers ce qui t'empêche de souffrir, la réalité. Et c'est la toute l'importance d'être présent et d'être au clair avec ce qui est. Les crises d'angoisse sont un exemple parfait de ce genre de fuite. La peur qui est le fruit passé (car la peur se construit à partir de la mémoire, elle même forgé par l'expérience et l'expérience est toujours au passé) essai d'anticiper le présent afin de se donner l'illusion d'avoir le contrôle et donc de sentir en sécurité voir immortel. Mais la vérité c'est que l'on ne contrôle absolument rien. Les crises d'angoisses sont juste là parce qu'au lieu de regarder ce qui se passe dans le présent, nos yeux sont aveuglé par nos pensées, donc par la peur et fatalement, le passé.

Dernière modification par Clancy (07 janvier 2022 à  01:58)


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Salut, un peu de nouveau. J'ai pas pu écrire car p'tit problème de clavier désolé ^^
J'ai pris rendez-vous avec une médecin, très gentille, qui m'a fais un électrocardiogramme pour s'assurer qu'aucune séquelle d'ordre physique était à déplorer suite à mes crises de panique, c'est donc complétement psychique. En effet, et j'écris ça pour ceux qui s'inquiéteront comme moi, mais même après avoir lu et relu sur internet qu'il était possible que des douleurs thoracique, très vive et régulière pour ma part surviennent lors d'une crise, et après la crise, était une réaction normal du corps, cela ne me suffisait personnellement pas ahah, alors le simple fait qu'un médecin me le dise et me le confirme, a beaucoup baissé mon anxiété.

Ce qui a aussi aidé, c'est de boire moins de café le matin, et d'être passé à la vape, qui n'influe pas sur mon stresse et mon anxiété. Et bien-sûr d'arrêter de boire tout les jours de l'alcool.. Le fait qu'à une époque je buvais entre 3 et 5 cannettes par jours (et très vite) ça n'aidait vraiment pas, même si aux premiers abords ça annihile tout anxiété et stresse, inconsciemment le corps prend cher, et sur la durée, mon psychisme a été toucher. Cela, et l'abus de caféine, de clope, de mal me nourrir, de ne pas faire de sport, et surtout, pendant 2 ans, d'avoir fumé du shit et bu 4-5 cannettes à 8 degré, mon corps m'a juste envoyer des signaux d'alarme que je dois pas prendre à la légère, donc pour moi c'est l'arrêt du shit pendant minimum plusieurs mois, alcool juste en soirée et pas trop, et 1 café pas plus le matin. Jusqu'à ce que je me sente mieux, c'est un régime dur et sec mais je devrais pouvoir tenir ^^"

nb: le fait que je fume et que je bois, au bout d'un moment ça me faisait me sentir mal, coupable, une honte à l'égard de mes amis et ma copine, même si ils étaient tolérant du fait que j'abuse car ils me font confiance, mais ça ne changeait rien à ce que je pensais. Je me sentais faignant quand je fumais et buvais. Pendant longtemps ça a été incroyable de boire, je me sentais largement mieux, la vie était vraiment cool, et j'étais d'humeur pour tout. Petit à petit, c'est devenu le contraire, et je me sentais pas bien, plus je buvais plus je me sentais mal, donc plus je voulais boire pour anesthésier ce mal. Un cercle vicieux qui m'a un peu bouffé, donc j'en viens à ce que je voulais dire : Certes les drogues ont été un élément déclencheur de ces crises, mais à la base je me sentais mal. Peut-être était-ce à cause des drogues, perso je pense pas. Inconsciemment je devais être mal de base pour boire et fumer tout les jours, même si j'étais persuadé que c'était juste parce-que je kiffais ça. Au début en tout cas, j'avais aucun soucis avec mes conso, depuis quelques-mois avant mes crises, j'ai des soucis avec mes conso, donc ça a du joué. Je sais que la majorité des consommateurs réguliers comme moi se sentent mal avec leur conso, perso je pensais pouvoir aller outre ça, de faire parti de l'autre catégorie de consommateur qui arrive à se gérer mentalement, mais j'ai été trop confiant.

Bien-sûr c'est totalement subjectif, je raconte un truc en généralisant un peu. Mais je pense que c'est pas totalement faux, n'hésitez pas à redire des trucs sur c'que je dis ou de me corriger je suis un gouffre à informations, j'adore apprendre big_smile

Je pense que c'est le mieux pour moi, je sens mon anxiété partir petit à petit, et j'espère sincèrement ne plus refaire de crise... Si je veux en tout cas un jour pouvoir re fumer tranquillement et prendre des psyché c'est la seule solution, et la plus logique. Le corps doit se reposer après les abus, qui ont été pour ma part plutôt long. Le cocktail auquel je tournais tout les jours est pas si anodin, à première vu du café des clopes, des bières et un ou deux joints, pour moi c'était impensable que ça se passe mal sur une petite échelle de temps. (2 ans que je bois du café, de l'alcool tout les jours, sinon la fume (nico et marie-jeanne) ça fais 5 ans quasi-quoitidiennement. En tout cas je pensais avoir du temps avant que ça commence à petit à petit mal tourné... Ce qui m'aurai laissé le temps de me calmer. Mais tout est venu d'un coup de marteau, en 2 ans. Disons que j'ai jouer et que j'ai perdu haha.





Clancy a écrit

Le bad que j'ai fait à la cocaïne à été l'un des pires que j'ai fait. Le soucis avec mes bad concernant nos questionnements, c'est qu'ils ne sont pas très objectifs sachant que j'ai déjà une pathologie en dehors de mes prises de substances. Pour la précision c'est liée à l'enfance, abandon et rejet etc. Pour répondre à ta question, c'était exactement comme pour une crise d'angoisse mais à son paroxysm. Là ou je dis que ce n'est pas très objectif, c'est surtout parce que c'est la situation dans laquelle je me suis trouvé qui à fait que j'ai eu une crise d'angoisse. Après c'est délicat parce que je ne sais pas vraiment ce que j'ai pris (c'était lors d'un voyage au Pérou donc produit inconnu). Pour te donner le contexte, j'avais mis la main sur de la soit disant "pur" même si je sais bien que ça n'en était pas du tout. Après avoir tapé, je me suis mis en tête d'aller dans un club avec pour espoir de repartir accompagné. J'ai eu la merveilleuse idée de mettre mes préservatifs et ma c au même endroit, dans la poche avant de mon t-shirt ... (En vrai c'est marrant comme situation mais moi j'ai pas du tout ris). En arrivant il y avait déjà plusieurs fille qui dansait et là-bas les danses sont vraiment chaude mais c'est normal. J'ai commencé à danser avec, jusqu'à ce qu'elles comment littéralement à danser contre moi puis à mon m'enlever mon t-shirt ! Et la c'est le drame ! La c et mes préservatif tombent sur le sol à la vu de tous, tout est perdu. Elles rigolent et je me sens pas forcement en confiance. Je ramasse ce que je peux, je suis assez déçu d'avoir tout perdu, je vais dans les toilettes et je tape tout ce qu'il me reste en une fois (Absolument pas rdr vu la quantité). Et là c'est vraiment parti en sucette.

En fait, c'est pas vraiment le fait d'avoir fait tout tombé devant tout le monde qui m'a mis dans le mal, c'est l'après. Parce que je n'arrivais plus à avoir le rythme sur la musique ! Alors j'essayais de danser parce que je voyais comment bouger dans ma tête mais je n'y arrivais pas ! Et au lieu de partir, comme j'étais convaincu que j'allais y arriver, je suis resté à essayer et à me ridiculiser devant tout le monde. Les gens riez, certains m'étais les mains devant leurs yeux, c'était assez ouf et ce jour là je me suis vraiment senti au plus malllll !

Le pire c'est que le lendemain, je me suis dis que j'avais juste pas eu de chance et j'ai retapé la même à eu une soirée différente (accompagné cette fois). C'était pas pire mais pareil. Est-ce que c'est le produit qui m'a rendu comme ça ? Ça y a contribué, c'est sur. Parce que si je n'avais pas pris cette c, je me serai simplement contenter de boire et je pense même qu'il n'y aurai eu aucun accro ! Par contre, je suis presque certain (comme quoi) que sans rien, j'aurai fait une crise d'angoisse. Bien moindre en intensité que celle avec la C, mais je pense que j'y aurai eu le droit.

Alors mec, déjà je compatis parce-que ça avais l'air très difficile à vivre.. Le fait de se ridiculisé comme ça surtout en pleine crise d'angoisse, de continuer sans pouvoir sans empêché, et pas pouvoir à un moment se dire "stop c'est bon je suis fini la faut que j'arrête" ça m'est arrivé plusieurs fois, et honnêtement c'est juste horrible. Perso ça m'est arrivé qu'avec de la weed, de l'indica très puissante je pense, j'étais tellement mou et peu expressif, je rigolais pas, quand les autres personnes me forçaient à faire des jeux à rire en soirée (genre un stand-up show ou tu fais rire la galerie) bah forcément j'étais la personne la moins drôle du monde. Donc ça m'est arrivé d'être très ridicule et de faire rire personne dans mon contexte c'est assez traumatisant, de prendre le jugement de tes potes sur la gueule toussa :') , mais heureusement c'était très rare, ce fut une des motivations pour arrêter de fumer en soirée, ça me réussissais vraiment pas haha, bon j'ai de la chance ça m'a pas valu de crise d'angoisse...

ça a du t'aider de te dire que tu connaissais personne, et que tu pouvais juste rayer ce moment non ? J'veux dire, ça m'est déjà arrivé de troller des gens en soirée sachant que je les reverrais jamais, dans cet optique là en gros.


Clancy a écrit

Ça dépend vraiment comment est-ce que tu prends les événements. Pour ma part, je te rejoins, ça empire clairement mon quotidien. D'ailleurs je passe encore aujourd'hui à coté d'une partie de la vie que j'aimerais avoir à cause de ça. Donc oui ça empire mon quotidien. Mais d'un autre coté, ça rejoins ce que tu as écris. C'est une crise existentiel. Et même si ça n'est pas réjouissant pour le moment, c'est la seule manière que je connais pour composé avec moi-même ainsi qu'avec ce que je sais et je crois savoir. Et je pense qu'une fois que je serai parvenu à dépasser tout ça, j'aurai la joie d'être beaucoup plus authentique et en phase avec moi-même que si je n'étais passer par ces étapes.

Même si la souffrance agit comme un gouvernail, je ne pense pas qu'il faille forcement souffrir pour avancer. Certaines personne peuvent s'en émanciper, d'autre non. Qu'est-ce que j'aurai aimer savoir tout ce que je sais sans avoir à vivre tout ce j'ai pu vivre (pour ce qui à été douloureux au moins). Mais je ne suis comme ça. Certains leçon ont besoin d'être vécu pour être apprise. Et le corps l'exprime très bien, d'où l'importance d'être présent et de savoir l'écouter quand il nous parle.

Cela fais depuis combien de temps que t'es dans cet état, de "crise existentielle" ? Et oui je pense que une fois passer ça, on peut acquérir une grande joie de vivre. Notamment parce qu'on l'aura accepter, cette crise existentielle. ça m'a déjà un peu redonné de l'empathie et de l'amour a donné à mes proches. Plus qu'avant.

Et je te rejoins sur ton deuxième paragraphe. On a pas besoin de souffrir pour avancer. Mais je pense que pour certaines personnes comme toi et moi, c'est une étape qui arrive bien souvent, certes rude, dur, et brutale, mais les moments négatif que j'ai vécu m'ont apporter pleins de bonne choses par la suite, et aussi des mauvaises.. Je m’explique, vivre un moment dur, difficile ou traumatisant, active ton système de remise en question, ton cerveau apprends, et te donne accès à plusieurs chemin pour palier à ces douleurs. Pour moi par exemple, j'ai vécu une rupture sentimentale très très dur, c'était ma première, et j'ai été en dépression pendant 1 an et demi. Pendant ce temps, j'ai jamais arrêté une seule fois de me remettre en question et de réfléchir sur moi-même. Grâce à cette dépression, mon mentale à changer énormément. Je suis devenu confiant, très sociable, et.. beaucoup plus drôle haha. Ça c'est aussi caractérisé par mon changement de lycée, de cercle sociale, voir des gens nouveaux, donc renaître quelque part. Je me suis donné une deuxième chance de réussir socialement si on veut. Car pendant ma dépression, j'étais devenu quasi-associable avec les gens que je ne connaissais pas, j'avais l'impression qu'on me caractérisait de chelou, apathique etc. (J'ai d'ailleurs appris plus tard, que ce n'était qu'une illusion, bon nombre était à m’apprécier dans mon ancien lycée, et j'ai pu reprendre contacts avec la plupart d'entre eux, et maintenant putain on s'apprécie beaucoup ^^.
Le souci liée à cette dépression, c'est que j'arrivais plus à correctement aimer quelqu'un. Mes relations finissaient par mon coup de marteau, je quittais mes ex, avec beaucoup de remords, car je n'aimais pas faire de mal, mais ça me soulageais. Ça m'a valu une sacré carapace cette dépression.

Tout ça pour dire que c'est valable pour beaucoup de choses, on grandit plus vite en souffrant, mais ça a son lot d'inconvénients pas toujours facile à vivre.



Clancy a écrit

Honnêtement je n'en sais rien. Mais je dirais quand même que oui en théorie, pour faire place à un nouvel égo. Parce que la mort de l'égo, c'est quelque chose, tu l'aurais senti je pense ^^

Plus une peur de la mort de l'égo. Oui, en sois je sais que c'est possible avec la kétamine, mais j'en étais très loin. J'ai une théorie de ce fait d'ailleurs par rapport à ma première crise de panique. Qui dit, que certaines personnes faisant leur premier k-hole, ressentent un sentiment terrible les assagir, très difficile à canaliser et à faire face rationnellement, se traduisant par ce que j'ai dis, une peur immense de la mort de l'égo, voir de la mort tout court. Je dis peut-être des conneries. Mais j'ai lu deux personnes en faire part. Qu'un premier k-hole, peut être très difficile à vivre, donc dur de tomber dans le hole parce-qu'un sentiment de panique nous assagit. Sinon je pense que j'ai juste fais une crise de panique, mais ça m'a fait penser à ce qui s'est passé pour moi.


Clancy a écrit

Les crises de paniques sont clairement irrationnel. En ce qui me concerne, ma plus grande souffrance est d'être attaché à une représentation de mon moi véritable complétement faussé. Et c'est de là dont viens la douleur. Plus la distance entre la réalité et l'imaginaire est grande, plus il y a de souffrance. Parce qu'à travers mes croyances, je m'efforce d'être qui je ne suis pas, parce que je pense être et devoir être cette personne. Pour savoir vivre, il faut d'abord apprendre à mourir. Si tu n'acceptes pas la mort, beaucoup de tes comportements seront motivé dans le but d'éviter de la rencontrer. Certaines de tes actions ne seront alors plus motivé pas des choix qui vont vers ce qui te fait du bien, mais plutôt vers ce qui t'empêche de souffrir, la réalité. Et c'est la toute l'importance d'être présent et d'être au clair avec ce qui est.

J'ai du mal à concevoir ce que tu me décris, enfin pas totalement. Je comprends vaguement, et j’essaie de me mettre à ta place, mais c'est difficile, car c'est tellement personnel comme ressenti. Tu saurais décrire ton "toi véritable, complétement faussé" contrairement à ton vrai toi ?

En fait je viens peut-être de comprendre. Tu idéalise un autre toi, celui que tu aimerais être, comme moi à l'époque ou je voulais avoir les qualités qui comblerait mes défauts pour prendre comme exemple. C'est une sorte de manque de confiance en sois +++ qui joue énormément sur ton mentale, à t'en faire des crises. Reprend moi si je me trompe j’essaie juste de comprendre haha

Mais oui, certains de mes comportements traduisant une anxiété très fortes, comme dans les transports en commun, la peur que quelque chose se passe, avoir l'impression de toucher la mort, de penser à celle-ci sans arrêt, et penser qu'à chaque instant je pourrai mourir. C'est, ce qui m'a fait comprendre que c'était une sorte de crise existentielle, et au lieu de penser comme avant en mode "c'est à cause des drogues que je suis comme ça", s'agirait plus de faire le chemin inverse, les drogues m'ont fait comprendre que ce que je vivais n'était que les symptômes physique et psychique de ce mal-être, et de ces peurs. J'ai eu quelques traumatismes liée à la peur de mourir.

à 15 ans, le soir de Noël je rentrais chez moi, et un vieil homme complétement bourré m'a proposé de le sucé derrière un buisson, moi j'avais poliment refusé, tout en lui expliquant que son action était totalement déplacé, au vu de mon âge. Il m'a alors sauté dessus pour me défoncé la gueule, s'en est suivi ma première vrai bagarre, celle pour me sauver. Heureusement le bonhomme avait pas toute sa tête, il titubait de base, donc j'ai pu facilement le mettre à terre avec un crochet et des droites bien placé. Mais il m'avait bien amoché (il m'a explosé la tête contre un mur par exemple) et j'ai aucune séquelle physique, mal au crane et à la mâchoire et aux mains, mais par contre quelque part ça m'a bien fait flippé. Car plusieurs années plus tard, même dernièrement en fait, j'ai réalisé que si il m'avait battu, il aurai fais quoi de moi ? Et si il avait un couteau au moment des faits ? Enfin j'ai réalisé en gros que j'ai eu beaucoup de chance. Ça m'a fait prendre conscience que, ce soir là, la mort aurai pu être présente.

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Obepsychedelix a écrit

Certes les drogues ont été un élément déclencheur de ces crises, mais à la base je me sentais mal. Peut-être était-ce à cause des drogues, perso je pense pas.

Je pense pas non plus. Je ne te connais mais ce qui semble assez logique, c'est qu'une consommation quotidienne n'est jamais anodine. Je pense que certaines consommations peuvent être qualifié de "saine" (Dans le sens qui apporte et fait du bien à la personne, pas du jugement). Mais pour moi, quand il y a prise quotidienne, c'est toujours ? Pour échapper à une réalité déplaisante. 

Chouettes résolutions en tout cas ! Au vu de ton ancienne routine, c'est certain qu'en changer te fera le plus grand bien ! 

Obepsychedelix a écrit

ça a du t'aider de te dire que tu connaissais personne, et que tu pouvais juste rayer ce moment non ?

Clairement oui ! Ça aurait été bien pire si c'était des personnes que je connaissais. Mais tu vois, même si je ne les ai jamais revu par la suite, je garde en mémoire leur regard et l'expression du rejet. Et a chaque fois que j'y pense, je revis la scene et les émotions que j'ai ressenti à ce moment là. J'essaye de relativiser parce qu'au fond je sais que c'est une comédie. Mais comme je prend mon rôle très à cœur ^^


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Obepsychedelix a écrit

J'veux dire, ça m'est déjà arrivé de troller des gens en soirée sachant que je les reverrais jamais, dans cet optique là en gros.

Moi aussi, mais dans ce contexte c'est différent. Parce que lorsque tu trolles, c'est un choix, et comme c'est choisi, tu pars déjà dans l'optique que ça n'a pas d'importance car c'est un jeu. Mais dans cette situation, c'est subi. Et les émotions sont tellement intense, qu'elles provoquent un tourbillon de penser dans lequel il est presque impossible de relativiser la situation et de comprendre que ça n'est rien. Voir même que ça peut être amusant. 

Obepsychedelix a écrit

Cela fais depuis combien de temps que t'es dans cet état, de "crise existentielle" ?

Longtemps ... Très longtemppppsss. Je dirais même que cet état de crise existentielle et au centre de ma vie. Plus que tout, je veux être libre. J'ai longtemps cru que j'obtiendrais cette liberté en partant faire des voyages. Alors c'est ce que j'ai fait. Je suis partie autour du monde avec mon sac et ma tente. Mais je n'ai pas obtenu ce que je voulais. Car à mon grand étonnement, ce n'était pas la liberté physique ni l'autonomie financière que je cherchais, mais bien la liberté psychologique. Celle de s'aimer et de se connaître assez pour ne plus avoir à être influencé par l'opinion et le jugement d'autrui. Alors je cherche, encore et encore un moyen pour me libérer. Je cherche des moyens d'en apprendre sur moi-même, de trouver qui je suis et de savoir quel sens je veux donner à mon existence.)


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Obepsychedelix a écrit

j'avais l'impression qu'on me caractérisait de chelou, apathique etc. (J'ai d'ailleurs appris plus tard, que ce n'était qu'une illusion, bon nombre était à m’apprécier dans mon ancien lycée

C'est souvent des illusions ^^

J'ai fais tellement de supposition pour lesquelles je me suis fait souffrir en les faisait devenir des réalités alors qu'il n'en était rien. 

Je te rejoins pour ta rupture et sur ton point de vue concernant ce qu'apportent les événement négatifs. Ma dernière relation à été la pire ! Belle mais aussi tellement douloureuse. Malgré ça, je ne regrette rien. Parce que c'est grace à cette souffrance (que certaines personne ne sont pas obligé de vivre) que je peux désormais savoir ce que je suis prêt à accepter ou non. Et c'est pareil pour chacune de nos erreurs. La souffrance comme l'inconfort, nous indique le bon chemin :


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Obepsychedelix a écrit

Tout ça pour dire que c'est valable pour beaucoup de choses, on grandit plus vite en souffrant, mais ça a son lot d'inconvénients pas toujours facile à vivre.

Ça c'est clair ^^

Obepsychedelix a écrit

Plus une peur de la mort de l'égo. Oui, en sois je sais que c'est possible avec la kétamine, mais j'en étais très loin. J'ai une théorie de ce fait d'ailleurs par rapport à ma première crise de panique. Qui dit, que certaines personnes faisant leur premier k-hole, ressentent un sentiment terrible les assagir, très difficile à canaliser et à faire face rationnellement, se traduisant par ce que j'ai dis, une peur immense de la mort de l'égo, voir de la mort tout court. Je dis peut-être des conneries. Mais j'ai lu deux personnes en faire part. Qu'un premier k-hole, peut être très difficile à vivre, donc dur de tomber dans le hole parce-qu'un sentiment de panique nous assagit. Sinon je pense que j'ai juste fais une crise de panique, mais ça m'a fait penser à ce qui s'est passé pour moi.

Personnellement avec mes maigres connaissances, je ne pense pas que ce soit un K-hole. Pour la simple et bonne raison qu'un K-hole (selon les TR que j'ai lu) te propulse dans un autre monde. Certaines personne sont terrorisé lors d'un K-hole, mais c'est surtout parce qu'elles perdent contact avec la réalité. J'en ai jamais fait un mais j'ai vécu une dissolution de l'égo avec de la Salvia, c'était horrible. Je n'ai jamais été autant terrifié de toute ma vie ! 

Un petit aperçu de ce que ça donne : Après avoir quadruplé la dose parce que je pensais m'être fait arnaqué, je n'ai même pas eu le temps de poser mon bang que je me suis senti propulsé dans une autre réalité, comme aspiré dans un vortex. Lorsque je réouvre, je suis dans un univers totalement blanc. J'écris un univers parce qu'il n'y a pas de mur, pas de profondeur, pas de sol ni de plafond. Ma vision est scindé en deux écran distinct (comme en écran scindé dans les jeux vidéos) chaque œil voit sont propre paysage. Le coté gauche contemple l'endroit alors que c'est l'horreur du coté droit. Mon corps (coté droit) se disloque comme un accordéons à chacun de mes mouvements. J'ai peur, tellement peur ! Alors j'essaye de me raccrocher à tout ce que je connais, mais rien ne viens en tête ! Je ne me souviens plus de mon prénom, de ma famille, d'où je viens ni depuis combien de temps je suis bloqué ici dans cette boucle infernal. 

Et pour K'hole, c'est souvent des événements similaire qui se passent. Puis surtout l'impression de mourir ou de rester bloqué.


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Obepsychedelix a écrit

Tu saurais décrire ton "toi véritable, complétement faussé" contrairement à ton vrai toi ?

Je m'explique : Les crises de panique sont irrationnelles car le cerveau enregistre un danger imaginaire. Concernant mon moi véritable, je faisais une généralité. Ce discours pourrait parfaitement correspondre au problème d’une autre personne car je ne parle pas de détail qui me sont personnels. Ce que je nomme mon moi véritable, c’est celui qui est dénué de toute emprise extérieure. Celui qui agit, s’aime et vie pour lui, loin des influences qui ne sont pas les siennes. Le vrai moi n’a pas peur de s’exprimer, il n’a pas honte ni ne culpabilise et il n’a pas peur du jugement d’autrui. Comme il puise son bonheur à l’intérieur de lui-même, il ne dépend plus des autres pour être heureux. Ce n’est pas que l’avis des autres n’a plus d’importance, c’est juste qu’il ne fait plus vaciller tout son être car il sait qu’il est, il est heureux avec lui-même et n’a rien à prouver. Si je t’insulte d’idiot par exemple. La seule manière que tu as de te mettre en colère par rapport à ce que je viens de te dire, c’est d’avoir des doutes sur le fait que tu puisses l’être. Tu pourrais même penser si tu as basses estimes de toi, “comment a-il deviné ?”. Si tu es en phase avec toi-même, que tu te connais assez pour savoir que ce n’est pas le cas, alors cela ne t’atteindra pas.


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Je t'envoi la suite en mp car il m'est impossible de poster plus de ligne sans que ça me redirige vers une page avec un code d'erreur " Enable to create post "

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Clancy a écrit

Je t'envoi la suite en mp car il m'est impossible de poster plus de ligne sans que ça me redirige vers une page avec un code d'erreur " Enable to create post "

Je peux pas te répondre par message, j'ai essayer de copier coller ce que tu m'as écris pour le poster ici, mais j'ai le même error code que toi ^^'
(D'ailleurs j'ai écris un pavé par msg pour te répondre jusqu'à ce que je vois que, je pouvais pas répondre par msg vu que mon compte est nouveau sad

Je vais attendre que ça s'arrange pour pouvoir te répondre convenablement, j'aurai bien aimé continuer la discussion autre part mais je crois que c'est interdit dans les règles.
Tu pourras reposter ce que tu m'as écris par message quand ça s'arrangera si tu veux :)

Dernière modification par Obepsychedelix (15 janvier 2022 à  13:43)

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Obepsychedelix a écrit

Clancy a écrit

Je t'envoi la suite en mp car il m'est impossible de poster plus de ligne sans que ça me redirige vers une page avec un code d'erreur " Enable to create post "

Je peux pas te répondre par message, j'ai essayer de copier coller ce que tu m'as écris pour le poster ici, mais j'ai le même error code que toi ^^'
(D'ailleurs j'ai écris un pavé par msg pour te répondre jusqu'à ce que je vois que, je pouvais pas répondre par msg vu que mon compte est nouveau sad

Je vais attendre que ça s'arrange pour pouvoir te répondre convenablement, j'aurai bien aimé continuer la discussion autre part mais je crois que c'est interdit dans les règles.
Tu pourras reposter ce que tu m'as écris par message quand ça s'arrangera si tu veux :)

Ça marche, je vais faire comme ça :)

Dernière modification par Clancy (15 janvier 2022 à  15:06)


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Vous pouvez poster le message en plusieurs parties ici, si c’est trop long pour passer en une fois.
Ça doit être un bug, c’est signalé, ça devrait être réglé prochainement.

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Clancy homme
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Stelli a écrit

Vous pouvez poster le message en plusieurs parties ici, si c’est trop long pour passer en une fois.
Ça doit être un bug, c’est signalé, ça devrait être réglé prochainement.

D'accord, je vais attendre que ce soit réglé alors, merci pour l'information :)


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pierre
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Clancy a écrit

Je t'envoi la suite en mp car il m'est impossible de poster plus de ligne sans que ça me redirige vers une page avec un code d'erreur " Enable to create post "

C'était quel message ? Etait il trop long ? Peux tu me l'envoyer en MP pour que je vois de quoi il retourne et que je puisse debugger ?

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Tonnyl'anguille31 homme
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Salut à tous,

Si j'étais tombé sur ce genre de forum lors de ma période  "crise d'angoisse" ça m'aurait vraiment rassuré car je savais pas ce qu'il m'arrivait et j'avais l'impression de mourir à chaque crise , et plus t'y pense ,plus t'angoisse etc presque jusqu'à la perte de connaissance certaines fois.
Moi j'ai refusé de prendre du lexo de peur que ça me fasse angoisser et du coup je me suis vautré dans l'anxiolitique le plus , accessible, accepté et le moins onéreux dans notre beaux pays , "l'alcool".

Et puis quand j'ai compris que c'était pas le cannabis ou un produit quelconque qui était la cause de mes angoisses, mais bien un tas de préoccupation existentielle et la drogue une sorte d'éléments declancheur de grande remise en question interstellaire finissant par me faire angoisser des nuits entières, je suis allé voir un psy ,j'ai réglé ce que j'avais à régler et puis ,finalement, je n'ai plus jamais fait de crise d'angoisse et j'ai même réussi à me servir du cannabis pour arrêter ma consommation devenu journalière d'alcool en tt genre.

Puis j'ai baissé ma conso de cannabis petit à petit ,mais j'en ais trop besoin pour rajouter un minimum de fun à mon TSO Metha , je suis à 3 joint / soir en semaine et je ratione un peu moins le weekend wink

Tout ça pour dire, merci à psychoactif d'exister ,ne serais ce que pour pouvoir rassurer des jeunes perdu comme j'ai pu l'être il fut un temps...

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filousky homme
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Tonnyl\'anguille31 a écrit

Puis j'ai baissé ma conso de cannabis petit à petit ,mais j'en ais trop besoin pour rajouter un minimum de fun à mon TSO Metha , je suis à 3 joint / soir en semaine et je ratione un peu moins le weekend

C'est un complément quasi indispensable à la méthadone, le truc qui redonne du fun. L'enquête "Cannabris", organisée par Psychoactif, Principes Actifs et l'Inserm Marseille, portait sur ce point : le cannabis utilisé comme aide au sevrage ou comme aide à la maintenance des TSO. Les réponses à ce questionnaire (assez nombreuses à mes yeux) sont en train d'être analysées et les résultats seront publiés sur le forum.

Le but est de faire entrer le soutien au TSO dans les indications qui seront retenues à la fin de l'expérimentation actuelle du cannabis thérapeutique.

Au passage, bravo d'être sorti du piège "alcool" à l'aide du même cannabis. Beaucoup de mes relations personnelles ont réussi à maîtriser leur consommation d'alcool grâce au cannabis.

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Dernière modification par filousky (20 janvier 2022 à  10:52)

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Obepsychedelix homme
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Tonnyl'anguille31 a écrit

Salut à tous,

Si j'étais tombé sur ce genre de forum lors de ma période  "crise d'angoisse" ça m'aurait vraiment rassuré car je savais pas ce qu'il m'arrivait et j'avais l'impression de mourir à chaque crise , et plus t'y pense ,plus t'angoisse etc presque jusqu'à la perte de connaissance certaines fois.
Moi j'ai refusé de prendre du lexo de peur que ça me fasse angoisser et du coup je me suis vautré dans l'anxiolitique le plus , accessible, accepté et le moins onéreux dans notre beaux pays , "l'alcool".

Et puis quand j'ai compris que c'était pas le cannabis ou un produit quelconque qui était la cause de mes angoisses, mais bien un tas de préoccupation existentielle et la drogue une sorte d'éléments declancheur de grande remise en question interstellaire finissant par me faire angoisser des nuits entières, je suis allé voir un psy ,j'ai réglé ce que j'avais à régler et puis ,finalement, je n'ai plus jamais fait de crise d'angoisse et j'ai même réussi à me servir du cannabis pour arrêter ma consommation devenu journalière d'alcool en tt genre.

Puis j'ai baissé ma conso de cannabis petit à petit ,mais j'en ais trop besoin pour rajouter un minimum de fun à mon TSO Metha , je suis à 3 joint / soir en semaine et je ratione un peu moins le weekend wink

Tout ça pour dire, merci à psychoactif d'exister ,ne serais ce que pour pouvoir rassurer des jeunes perdu comme j'ai pu l'être il fut un temps...

Salut à toi, content de voir que t'as pu régler ton problème, parce-que faut le dire ça gâche quand même bien le quotidien. Content aussi de voir que au final, le cannabis t'as aider à diminuer ta conso d'alcool ^^ un beau revers de situation !

Moi mon problème avec l'alcool, c'est que ça marche vraiment efficacement sur le moment. Mais le lendemain, si je rebois pas en fait ça empire ma situation j'ai l'impression. Je me sens plus mal, plus hypocondriaque, forcément mon coeur à travailler plus donc il est un peu fatiguer et je le ressent, et c'est pas agréable, c'est un peu source d'angoisse même. Même si je me force à avoir la gueule de bois minime (je me couche + ou moins sobre, beaucoup d'eau avant de dormir, et en me levant le matin)

J'ai une petite question, ta thérapie chez le psy ça a duré longtemps ? Tu voyais des progrès au fils des séances ?

filousky a écrit

C'est un complément quasi indispensable à la méthadone, le truc qui redonne du fun.

Je savais pas du tout, au final ça amplifie les effets, ça synergise ? Ou cela aide à beaucoup plus facilement supporter le sevrage ?

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Obepsychedelix homme
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Clancy a écrit

Je pense pas non plus. Je ne te connais mais ce qui semble assez logique, c'est qu'une consommation quotidienne n'est jamais anodine. Je pense que certaines consommations peuvent être qualifié de "saine" (Dans le sens qui apporte et fait du bien à la personne, pas du jugement). Mais pour moi, quand il y a prise quotidienne, c'est toujours ? Pour échapper à une réalité déplaisante.

Chouettes résolutions en tout cas ! Au vu de ton ancienne routine, c'est certain qu'en changer te fera le plus grand bien !

C'est ce que je suis en train de me dire, ces derniers jours je réfléchie à pourquoi j'avais une tel consommation. Je sais qu'à la base, je buvais et fumais en soirée parce-que c'était génial, de se sentir désinhibé, rigoler h24, faire des trucs de ouf avec ses potes. Puis j'ai arrêter de fumer en soirée, et ma conso personnel grimpait beaucoup plus, le but c'était d'échapper à un ennui, que j'ai crée par ma propre consommation de cannabis. Car avant de consommer, je m'ennuyais pas plus que ça. Et puis après, vint l'attribution de moments clés de la journée aux petits roulage de bedo, comme le bedodo par exemple (pire arnaque du monde ça), m'a fallu 2 mois pour arrêter d'envier le joint du soir qui m’endors haha l'accoutumance psychologique était réel je l'ai bien ressenti. Mais pour le reste c'était tranquille pour diminuer et arrêter. Un peu d'effort mental et ça passais, avec certes quelques fois des craquages mais rien d'anormal en sois, c'était mes choix et je risquais pas de rechuter.

Et pour l'alcool, effectivement je recherchais vraiment à m'éloigner d'un quotidien trop simple, trop ennuyeux peut-être. Cela marchait 100 fois mieux que le bedo pour moi, parce-que là ou le bedo au bout du deuxième joint j'me sens crevé et pas motivé, bah l'alcool plus je buvais de bières, plus je me sentais mieux, et les minutes passèrent avec un soulagement certain et efficace. Et puis l’anesthésie, j'ai mal au ventre ? Je buvais. Je me sentais irrité ? Je BUVAIS. Le remède à tout en sois, en plus de l'apport de la qualité du quotidien que cela apporte. Et pour moi c'était ça l'addiction, je voulais mes cannettes pour l'apport quotidien que ça m'apportais.

Du coup oui quelque part mes consommations avait pour but de changer quelque chose qui ne me plaisait pas, même si je m'en rendais pas compte haha, du coup le but c'est de revenir à un quotidien plus ou moins sobre, et d'affronter cette potentiel ennui, de m'occuper, et d'observer que j'ai pas besoin de boire tout les jours pour affronter la vie. Pour l'instant ça va, je rigole bien, je joue aux jeux vidéos, j'ai débuter un service civique dans la prévention, et j'ai pleins d'amis autour de moi. Le but c'est pas d'arrêter l'alcool, c'est de soigner mes angoisses, qui étaient sûrement liée à ce mal-être et ce cercle vicieux quotidien, du "je sens mal donc je bois, mais vu que je bois je me sens mal.." et je pense que ce sera ma clé de sorti. big_smile

Clancy a écrit

Clairement oui ! Ça aurait été bien pire si c'était des personnes que je connaissais. Mais tu vois, même si je ne les ai jamais revu par la suite, je garde en mémoire leur regard et l'expression du rejet. Et a chaque fois que j'y pense, je revis la scene et les émotions que j'ai ressenti à ce moment là. J'essaye de relativiser parce qu'au fond je sais que c'est une comédie. Mais comme je prend mon rôle très à cœur ^^

Haha oui carrément, mais oui c'est sur ma question était un peu bête, même si tu les reverra jamais ça reste encré dans l'esprit et c'est vachement marquant.. Le mécanisme du cerveau veut faire en sorte que ça se reproduise plus donc, il fait exprès de te le marquer bien profondément dans la mémoire, ce chacal ^^


Clancy a écrit

C'est souvent des illusions ^^

J'ai fais tellement de supposition pour lesquelles je me suis fait souffrir en les faisait devenir des réalités alors qu'il n'en était rien.

Je te rejoins pour ta rupture et sur ton point de vue concernant ce qu'apportent les événement négatifs. Ma dernière relation à été la pire ! Belle mais aussi tellement douloureuse. Malgré ça, je ne regrette rien. Parce que c'est grace à cette souffrance (que certaines personne ne sont pas obligé de vivre) que je peux désormais savoir ce que je suis prêt à accepter ou non. Et c'est pareil pour chacune de nos erreurs. La souffrance comme l'inconfort, nous indique le bon chemin

Et ces illusions, bordel je m'en suis tapé. Par exemple quand je suis arrivé dans mon nouveau lycée, j'étais vraiment en manque de confiance en moi. C'était limite impossible qu'on fasse attention à moi tu vois le délire. J'ai appris, par le biais de ma copine et d'une de mes ex (qui font parti du même lycée) que lors-ce que je suis arrivé, en plein milieu d'année scolaire, j'ai fais très bonne impression, et beaucoup de filles m'avait remarqué, en mode "waa le nouveau il est bg en vrai" ça m'avait tellement surpris, et mon égo avait bien gonflé haha. Mais ça me paraissait tellement surréaliste, impensable même, je me dévalorisais visiblement trop. J'avais une autre image de moi-même, tellement faussé, qu'il ma fallu une aide extérieur pour me rendre compte de ce que je suis en fait. Aujourd'hui je suis beaucoup à l'aise avec moi-même, et je me suis rendu compte du potentiel que je pouvais avoir. Que ce sois physiquement ou socialement, le fait que une seule personne te fasse te rendre compte que ton image faussé n'est qu'une illusion, ça peut changer toute une vie. Pour ma part, m'a fallu beaucoup d'aide extérieur, des amis uniquement, pas de psy en revanche. Mais ça m'aurai sûrement bien aidé.

Et oui, la souffrance, la peine et l'inconfort ressenti sont dans l’immédiat incompréhensible, on se demande souvent pourquoi avoir été "configuré" pour ressentir tant de choses aussi désagréables qu'horrible.. Mais leur utilité peut se révéler dans le futur. En fait le cerveau est très bien fait, je pense que rien n'est laissé au hasard. Et j'envie ceux qui n'ont pas besoin de passer par-là salut
Bien-sûr, le but n'est pas de se plaindre. Chaque cerveau, chaque personnalité fonctionne différemment, et là j'apprends rien à personne. Mais dans un monde ou la conformité est trop présente, c'est bien de se le rappeler.

Et navré d'apprendre que ta relation a été de loin la pire, tu veux dire quand vous vous êtes quitté ? Ou c'était déjà le cas avant ? Par-ce que les relations toxic ça a son importance sur le fait d'apprendre de ses erreurs, mais vraiment, j'en ai vécu une et ça m'a complétement changé (en bien) mais ce fut très pénible à vivre. C'était une belle relation pourtant, mais trop d'attachement mène à trop de jalousie, trop de crises, trop de "je te veux pour moi et c'est tout" ^^ Le pire c'était après l'avoir quitté, les choses qu'elle a fait pour me culpabilisé, tout était pire que ce que j'ai vécu en étant avec elle. C'était une vrai toxicité post-rupture, si tu veux je peux t’expliquer dans un prochain post, mais là je me rends compte que je suis un moulin à écriture lol

Clancy a écrit

Personnellement avec mes maigres connaissances, je ne pense pas que ce soit un K-hole. Pour la simple et bonne raison qu'un K-hole (selon les TR que j'ai lu) te propulse dans un autre monde. Certaines personne sont terrorisé lors d'un K-hole, mais c'est surtout parce qu'elles perdent contact avec la réalité. J'en ai jamais fait un mais j'ai vécu une dissolution de l'égo avec de la Salvia, c'était horrible. Je n'ai jamais été autant terrifié de toute ma vie !

Je pense pas non plus que c'était un k-hole, vu la tolérence post-soirée, et les 4 maigres lignes que je me suis tapé, mais ça m'avais fait marré de voir une corrélation avec ce qu'avais vécu quelqu'un en faisant un k-hole, ça m'avait traversé l'esprit. Justement le fait d'être terrorisé te faire instantanément sortir du k-hole, et te branche sur une crise d'angoisse en gros, c'était l'idée.

Une dissolution de l'égo surpris j'en ai souvent entendu parler, et lu pendant les TR. Ça m'a toujours passionné, de là à vouloir limite en faire pour m'en rendre compte, mais je crois pas que ce sois une bonne idée de le vivre en vrai (pck j'ai eu une période ou je voulais vivre des truc hardcore pour me rendre compte des choses, du potentiel du cerveau, style le k-hole, des trip ou j'oubliais ma personne, emporté dans un univers contemplatif magnifique et spirituelle) J'ai même essayé sans grande réussite par manque de connaissance, et par peur que ça se passe mal, donc je sous-dosais beaucoup trop. Au final je me tapais juste des trip très agréable sans plus la plus part du temps.

Clancy a écrit

Un petit aperçu de ce que ça donne : Après avoir quadruplé la dose parce que je pensais m'être fait arnaqué, je n'ai même pas eu le temps de poser mon bang que je me suis senti propulsé dans une autre réalité, comme aspiré dans un vortex. Lorsque je réouvre, je suis dans un univers totalement blanc. J'écris un univers parce qu'il n'y a pas de mur, pas de profondeur, pas de sol ni de plafond. Ma vision est scindé en deux écran distinct (comme en écran scindé dans les jeux vidéos) chaque œil voit sont propre paysage. Le coté gauche contemple l'endroit alors que c'est l'horreur du coté droit. Mon corps (coté droit) se disloque comme un accordéons à chacun de mes mouvements. J'ai peur, tellement peur ! Alors j'essaye de me raccrocher à tout ce que je connais, mais rien ne viens en tête ! Je ne me souviens plus de mon prénom, de ma famille, d'où je viens ni depuis combien de temps je suis bloqué ici dans cette boucle infernal.

Et voilà pourquoi j'avais peur que ça se passe mal. Merci !
Nan en vrai, bordel c'est flippant, j'imagine que le dosage est en cause
J'ai lu un tr dernièrement sur psychoactif, d'une personne qui a vécu un méga-giga trip en ayant consommé 24-26g de champignon sec, pensant qu'ils étaient inefficace car pas d'effet après une ou deux heures je crois, donc elle a tout mangé pour avoir un minimum d'effet résiduel. Tiens le voici : https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … .html#divx
C'est très intéressant, mais tu l'as peut-être déjà lu

Pour en revenir au sujet, merci pour le mini TR c'est très bien détaillé ! J'ai réussi un peu à m'imaginer l’inimaginable haha
La redescente c'était bien passé ?

Clancy a écrit

Je m'explique : Les crises de panique sont irrationnelles car le cerveau enregistre un danger imaginaire. Concernant mon moi véritable, je faisais une généralité. Ce discours pourrait parfaitement correspondre au problème d’une autre personne car je ne parle pas de détail qui me sont personnels. Ce que je nomme mon moi véritable, c’est celui qui est dénué de toute emprise extérieure. Celui qui agit, s’aime et vie pour lui, loin des influences qui ne sont pas les siennes. Le vrai moi n’a pas peur de s’exprimer, il n’a pas honte ni ne culpabilise et il n’a pas peur du jugement d’autrui. Comme il puise son bonheur à l’intérieur de lui-même, il ne dépend plus des autres pour être heureux. Ce n’est pas que l’avis des autres n’a plus d’importance, c’est juste qu’il ne fait plus vaciller tout son être car il sait qu’il est, il est heureux avec lui-même et n’a rien à prouver. Si je t’insulte d’idiot par exemple. La seule manière que tu as de te mettre en colère par rapport à ce que je viens de te dire, c’est d’avoir des doutes sur le fait que tu puisses l’être. Tu pourrais même penser si tu as basses estimes de toi, “comment a-il deviné ?”. Si tu es en phase avec toi-même, que tu te connais assez pour savoir que ce n’est pas le cas, alors cela ne t’atteindra pas.

Mais oui, pour reprendre ce que tu m'as dis en MP, les 4 accords toltèques et de la citation de Miguel Ruiz. Le pouvoir de la confiance en sois, et de son impact sur ce qu'on fait, ce qu'on est, ou plutôt des suppositions : "Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout. Le problème c'est que nous croyons ensuite qu'elles sont la vérité."
J'aurai pu utilisé cette phrase pour expliquer tout ce que j'ai expliqué tout en haut de mon post haha, ça colle bien.
Donc en sois, ton angoisse serai lui à un manque de confiance, à des suppositions qui prennent le dessus de ton esprit. En fait ce manque de confiance se traduit par une incompréhension irrationnelle de sois-même (mais dans certains cas son environnement aussi) si j'ai bien compris ou tu voulais en venir.
Pour en revenir aux 4 accords toltèques, écrit par Miguel Ruiz :

"Le premier accord concerne la parole, le deuxième la représentation, le troisième la pensée et le quatrième porte sur l'action."

Actuellement on parle de l'accord porté sur la représentation. Mais les autres ont leur importance , car les 4 accords sont : "d'avoir une parole impeccable, ne pas en faire une affaire personnelle, ne pas faire de suppositions et toujours faire de son mieux. La conclusion concerne la liberté personnelle que l'on croit avoir mais que très peu profitent réellement et pleinement."
En sois comment atteindre une utopie de l’esprit un peu, je doute que cela sois possible de totalement réussir à atteindre un stade de satisfaction personnel comme décrit ici, mais en tout cas profiter réellement de sa liberté personnelle j'en doute pas. C'est un but à avoir, si je voulais résumer personnellement ce que j'en pense, tout se traduirait par la confiance, c'est elle qui nous limite. Et c'est elle qui, une fois les efforts et la compréhension acquise, peut-nous permettre de devenir ce que l'ont veut, et d'être en phase avec sois-même. Comme tu le dis, à l'époque ont m'aurai dit que j'étais un idiot, avec ma basse estime de moi même je l'aurai cru sans hésité. D'où le fléau du harcèlement scolaire, rabaisser les gens jusqu'à les faire croire qu'ils sont ce que l'on pense d'eux. La manipulation aussi, il est plutôt aisé pour un pervers narcissique d'obtenir ce qu'il veut car c'est dans sa nature, et il peut profiter pleinement du manque de confiance de certaines personnes pour obtenir ce qu'il désire, jusqu'à eux aussi leur faire croire qu'ils sont ce qu'ont dit d'eux. Je met ici une source super intéressante parlant d'une personne, Sophie Lamba sous son pseudonyme ayant fait une bd sur sa relation ultra-toxic avec un pervers narcissique, et comment elle s'est fait manipulé sans s'en rendre compte pendant un bon bout de temps. Elle dit aussi que cela peut arriver à tout le monde, et pas que les gens pré-disposé à se faire manipulé, donc ceux en manque de confiance. La BD se nomme ; Tant pis pour l'amour

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filousky homme
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Obepsychedelix a écrit

Je savais pas du tout, au final ça amplifie les effets, ça synergise ? Ou cela aide à beaucoup plus facilement supporter le sevrage ?

Passer sous méthadone n'est pas entrer dans un sevrage. Je prends de la méthadone depuis 20 ans et n'ai plus aucun souci avec les opiacés Que demande le peuple ?

Je n'ai jamais subi de sentiment de sevrage avec la méthadone prise en substitution certainement à vie en ce qui me concerne. 

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filousky a écrit

Obepsychedelix a écrit

Je savais pas du tout, au final ça amplifie les effets, ça synergise ? Ou cela aide à beaucoup plus facilement supporter le sevrage ?

Passer sous méthadone n'est pas entrer dans un sevrage. Je prends de la méthadone depuis 20 ans et n'ai plus aucun souci avec les opiacés Que demande le peuple ?

Je n'ai jamais subi de sentiment de sevrage avec la méthadone prise en substitution certainement à vie en ce qui me concerne. 

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Arrête moi si je me trompe mais une bonne partie des usagers se tourne vers la méthadone avec Come objectif de se sortir des opiacés non? Substituer dans un but d'arrêt sur le long terme.

Ton cas est cependant particulier; et c'est d'un sens plutôt génial pour toi que la méthadone te convienne à ce point


"Vieil océan, aux vagues de cristal ... tu rappelles au souvenir de tes amants, sans qu'on rende toujours compte, les rudes commencements de l'homme, où il fait connaissance avec la douleur, qui ne le quitte plus."

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filousky homme
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Psilosophia a écrit

Arrête moi si je me trompe mais une bonne partie des usagers se tourne vers la méthadone avec Come objectif de se sortir des opiacés non

Un bonne partie des jeunes consommateurs pensent qu'ils vont se sevrer vite des opiacés avec la méthadone. Cette façon d'agir ne donne que 0% de résultats positifs. Certains en prennent pendant des années en travaillant à côté sur eux dans l'objectif de descendre doucement. Dans la grande majorité, tout se passe bien jusqu'à un plancher sous lequel le vrai manque réapparait.

M'étant beaucoup documenté sur la méthadone comme solution, j'ai lu pas mal d'analyses des résultats, particulièrement en Suisse ou la Méthadone a été introduite dès 1980. Un rapport sur 40 ans d'usage de la méthadone en substitution, écrit par l'initiateur du traitement en Suisse donne des chiffres incontestables : très peu de ceux s'étant sevré de la méthadone ne repassent pas rapidement à la poudre alors que sur ceux qui en prennent sans idée de fin, les rechutes sont très rares.

Mon cas n'est pas si particulier. de nombreux usagers d'héroïne de ma génération vivent sans avoir choppé le SIDA ou avec et sont sous méthadone depuis sa mise a disposition en France en 1996 je crois. Et les addictologues que je connais soutiennent ce choix de ne pas descendre un bon dosage et de garder mon traitement à vie.

Le seul effet secondaire un peu chiant est l'atteinte du parodonte qui me fait des bobos aux dents.

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Dernière modification par filousky (20 janvier 2022 à  18:45)


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Tonnyl'anguille31 a écrit

Salut à tous,

Si j'étais tombé sur ce genre de forum lors de ma période  "crise d'angoisse" ça m'aurait vraiment rassuré car je savais pas ce qu'il m'arrivait et j'avais l'impression de mourir à chaque crise , et plus t'y pense ,plus t'angoisse etc presque jusqu'à la perte de connaissance certaines fois.
Moi j'ai refusé de prendre du lexo de peur que ça me fasse angoisser et du coup je me suis vautré dans l'anxiolitique le plus , accessible, accepté et le moins onéreux dans notre beaux pays , "l'alcool".

Et puis quand j'ai compris que c'était pas le cannabis ou un produit quelconque qui était la cause de mes angoisses, mais bien un tas de préoccupation existentielle et la drogue une sorte d'éléments declancheur de grande remise en question interstellaire finissant par me faire angoisser des nuits entières, je suis allé voir un psy ,j'ai réglé ce que j'avais à régler et puis ,finalement, je n'ai plus jamais fait de crise d'angoisse et j'ai même réussi à me servir du cannabis pour arrêter ma consommation devenu journalière d'alcool en tt genre.

Puis j'ai baissé ma conso de cannabis petit à petit ,mais j'en ais trop besoin pour rajouter un minimum de fun à mon TSO Metha , je suis à 3 joint / soir en semaine et je ratione un peu moins le weekend wink

Tout ça pour dire, merci à psychoactif d'exister ,ne serais ce que pour pouvoir rassurer des jeunes perdu comme j'ai pu l'être il fut un temps...

C'est clair, comme l'a écrit Filousky, bravo pour t'être sorti de l'alcool, ce n'est pas donné à tout le monde !


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Obepsychedelix a écrit

Du coup oui quelque part mes consommations avait pour but de changer quelque chose qui ne me plaisait pas, même si je m'en rendais pas compte haha, du coup le but c'est de revenir à un quotidien plus ou moins sobre, et d'affronter cette potentiel ennui, de m'occuper, et d'observer que j'ai pas besoin de boire tout les jours pour affronter la vie.

Je pense que c'est une bonne chose. L'essentiel pour évoluer se passe dans le maintenant. Une fille boulimique à écrit qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de manger lorsqu'elle s'ennuyait. Son thérapeute lui à conseillé pour la prochaine fois de ne pas le faire lorsque l'envie se faisait sentir, et de faire face à ce sentiment qu'elle essayait d'éviter. Je ne me souviens plus ce qu'il en était ressorti mais il me semble qu'elle avait compris quelque chose. Faire face et donc accepter/comprendre la réalité, est je pense la meilleurs manière d'agir au mieux pour soi-même. Super ta démarche smile

Obepsychedelix a écrit

il fait exprès de te le marquer bien profondément dans la mémoire, ce chacal ^^

Comme tu dis, ce chacal ! Après ce n'est pas de sa faute. Tout part de l'estime de soi et des croyances qui l'on construite. A ma place, une autre personne serai peut être parvenu à s'amuser de la situation, à partir avant, à ne pas y aller ou bien d'autre possibilités. Quoi qu'il en soit, la seule chose responsable de cette douleur, c'est mon estime de moi-même qui est faible (pour le moment). Et ta question n'était pas bête ^^

Obepsychedelix a écrit

Aujourd'hui je suis beaucoup à l'aise avec moi-même, et je me suis rendu compte du potentiel que je pouvais avoir. Que ce sois physiquement ou socialement, le fait que une seule personne te fasse te rendre compte que ton image faussé n'est qu'une illusion, ça peut changer toute une vie. Pour ma part, m'a fallu beaucoup d'aide extérieur, des amis uniquement, pas de psy en revanche. Mais ça m'aurai sûrement bien aidé.

Le pire c'est que l'avis que nous avons sur nous-même est généralement défini par les intentions que nous portent les autres (qu'ils soit positifs comme négatifs). Et comme chacun à sa propre vision du beau, du bien, du moche et du mal ... On est jamais parfait ! Mais lorsque l'on commence à se voir pour ce que l'on est, et que l'on commence à s'aimer soi-même, l'avis des autres ne rentre plus en compte dans la perception que l'on se fait de soi. On se connaît, alors on sais ce que l'on est. Si une personne me dit qu'elle me trouve beau, ça ne me concerne pas. Il s'agit de sa perception de la beauté. En vérité, elle est confronté uniquement à elle-même. De même, si une personne m'insulte, ce n'est pas non plus personnel. Chacun s'exprime et donne son avis en fonction de sa vie et de ses influences.

C'est super que tu te sois rendu compte de ta valeur. C'est précieux !

Obepsychedelix a écrit

Et navré d'apprendre que ta relation a été de loin la pire, tu veux dire quand vous vous êtes quitté ? Ou c'était déjà le cas avant ? Par-ce que les relations toxic ça a son importance sur le fait d'apprendre de ses erreurs, mais vraiment, j'en ai vécu une et ça m'a complétement changé (en bien) mais ce fut très pénible à vivre. C'était une belle relation pourtant, mais trop d'attachement mène à trop de jalousie, trop de crises, trop de "je te veux pour moi et c'est tout" ^^ Le pire c'était après l'avoir quitté, les choses qu'elle a fait pour me culpabilisé, tout était pire que ce que j'ai vécu en étant avec elle. C'était une vrai toxicité post-rupture, si tu veux je peux t’expliquer dans un prochain post, mais là je me rends compte que je suis un moulin

J'ai rencontré mon ex à l'université. Je reprenais les cours et il se trouve qu'elle était dans ma classe. Au début, rien ne nous prédisposait à finir ensemble jusqu'au jour ou on s'est retrouvé à bosser tous les deux dans un groupe que personnes d'autre n'avaient rejoins mais qui était ouvert à tous. Au bout de d'un mois de travail environ elle m'a clairement fait des avances, que j'ai refusé sur le coup. Parce qu'en fait, elle ne m'attirai pas vraiment, je ne la trouvais pas très belle. Mais dans l'instant d'après, j'ai pensé à mes 3 années de célibat et surtout, à l'opportunité que j'avais et qui ne se représenterait probablement pas avant longtemps. Alors je l'ai embrassé. Et c'est comme ça que notre relation à commencé.

Au départ, on s'était mis d'accord pour être dans une sorte de relation libre, sans prise de tête. N'étant pas jaloux, ce n'était pas un problème pour moi qu'elle aille voir ailleurs, ce qu'elle faisait déjà avant de me voir (3 mec différents). Par contre, pour elle, ça l'était. Elle me disait que si je couchais avec une autre fille qu'elle, c'était fini entre nous deux ^^, tu vois l'hypocrisie ? Je n'étais pas amoureux d'elle. Mais la relation que j'avais me donnait parfois la sensation de l'être. C'était parfois vraiment très fort. Alors qu'au début je ne la trouvais pas belle, je commençais à la trouver jolie ainsi qu'a accepter certains comportements que je n'aurai jamais accepter auparavant. J'avais sans m'en rendre compte placé tout mon bonheur dans cette relation. Tellement qu'a chaque tremblement, qu'a chaque conflit, j'avais l'impression de jouer ma vie (d'une certaines manière). Et c'était pareil pour elle. Elle avait vraiment peur que je la quitte ou que l'abandonne. Elle me disait "si tu trouves de nouveau amies tu vas me quitter et m'oublier. Alors elle faisait tout pour que je n'en rencontre pas. Plus tard en revanche, elle à changé de ville, c'est fait des amis et ne m'a plus contacté. Jusqu'à ce qu'elle n'est plus d'amis ^^ ahaha

Bref je ne vais pas tout raconter car c'est trop long mais c'était fou. D'une certaine manière je ne lui en veux pas parce que je comprend qu'elle ne m'a pas fait souffrir gratuitement. Elle ne savais juste pas comment gérer sa souffrance autrement qu'en la fuyant, en se servant des autres malheureusement. Mais tu vois c'est fou de voir à quel point je suis parvenu à me tromper sur ce que je ressentais. Lorsque je repense à cette relation, je me dis "mais comment" comment est-ce que j'ai pu accepter tout ça. Je suis même parvenu à me faire croire que j'étais amoureux alors que ce n'était qu'un stratagème de survie du type "C'est ta voie de salut, tu n'en aura pas d'autre, accroche toi y jusqu'au bout".

Obepsychedelix a écrit

La redescente c'était bien passé ?

Pour ce que j'ai vécu je considère que oui. Lorsque j'ai véritablement ouvert les yeux, j'étais entouré d'un cercle de personnes similaire les une aux autres (comme une personne en plusieurs exemplaire). Elles ou il était habillé de blanc et avait des cheveux blond. A ce moment là je pouvais voir mon appart et l'environnement, c'était des hallucination indissociable de la réalité. Je veux dire par là que je ne pouvais pas ne pas les voir. Et pour la suite, j'ai mis deux jours à me dire que j'étais dans la bonne réalité. Parce que pour que tu puisses comprendre, vers la fin du trip :

J'étais toujours dans cet univers blanc lorsqu'une bulle de BD est apparu. Dedans je me suis vu moi avec deux filles que je ne connais pas, marcher sur une piste cyclable avec des palmiers autour style Miami beach. D'un coup le moi de la BD tombe et je tombe en même temps que lui. Les filles de la BD lui disent "Clancy ca va ?" et au moment ou je répond, les deux moi répondent de manière synchronisé. En fait, tout ce que je disais dans l'univers blanc, je le disais en même temps dans la bulle. Du coup je ne savais pas à quelle réalité j'appartenais hmm

Super merci pour le TR, pour l'instant je n'ai pas ouvert le lien mais une si grande dose ça ne me dit rien ! Je le lirais demain smile

Obepsychedelix a écrit

En sois comment atteindre une utopie de l’esprit un peu, je doute que cela sois possible de totalement réussir à atteindre un stade de satisfaction personnel comme décrit ici

Quel stade de satisfaction ?

Je viens d'aller jeter un œil à la BD (pour les pages que j'ai pu lire gratuitement), c'est fou comme a priori tout à l'air d'être parfait. Je veux dire par là que comme dans la réalité, on ne remarque pas au premier abord qu'une personne est mauvaise, ou en tout cas peut nous faire du mal.


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Clancy a écrit

Je pense que c'est une bonne chose. L'essentiel pour évoluer se passe dans le maintenant. Une fille boulimique à écrit qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de manger lorsqu'elle s'ennuyait. Son thérapeute lui à conseillé pour la prochaine fois de ne pas le faire lorsque l'envie se faisait sentir, et de faire face à ce sentiment qu'elle essayait d'éviter. Je ne me souviens plus ce qu'il en était ressorti mais il me semble qu'elle avait compris quelque chose. Faire face et donc accepter/comprendre la réalité, est je pense la meilleurs manière d'agir au mieux pour soi-même. Super ta démarche

Ahah oui, faire fasse à ses frustrations n'est pas chose aisé, mais ça permet de comprendre que si on est frustré, c'est pas pour rien. Une fois le déclic fais, qui est le plus important ma foi, le mental est mieux disposé à faire fasse à une sorte de sevrage psychologique. Malheureusement, j'ai repris un peu l'alcool, certes moins qu'avant, mais avec les soirées que j'ai fais avec mes amis, quand il reste de l'alcool j'en bois le lendemain... Ce qui fais que j'ai du boire une semaine d'affilé là.

L'idéal aurai été d'être à la campagne, loin d'une supérette tu vois haha, mais j'me fais pas de soucis, je me connais et je peux pas arrêter du jour au lendemain, ce dont je suis content c'est de boire beaucoup moins. Genre 2 canouches max hors soirée, c'est déjà du progrès. Je suis pas contre le fait de boire une bières de temps en temps mais 2 cannettes à 8 degrés c'est déjà trop pour moi. Déjà car les effets de l'alcool redeviennent de moins en moins agréable (hormis la première bière ou si je me bourre vraiment la gueule, mais là c'est le lendemain qui va être tendu), et puis mon objective c'est de m'en aller d'une accoutumance à l'alcool tout les jours. Je me qualifie pas comme addict, j'ai certes un potentiel (très) addictif, mais je pense plutôt être accoutumé, la prochaine étape en revanche étant l'addiction pour moi, (et je pense qu'1 an d'alcool en plus tout les jours j'aurai pas été loin d'une sorte d'addiction) et bah j’essaie d'agir en prévention de ça. En vrai c'est dommage, car tout les événements qui se sont succéder, les crises de panique, l'espèce d'hypocondrie qui m'accompagne (que je n'avais pas avant, qui part peu à peu en vrai heureusement) et les fatigues général, les lendemains dur, l'irritabilité, le fait de plus kiffer autant les soirées parce-que l'alcool bousille mon humeur 1 fois sur 2, et bah j'aurai bien aimé continuer à boire en vrai haha. Je pense que l'alcool est un magnifique faux-ami, du moins il est très dur à gérer, mais si on le gère bien alors peut-être.. Mais c'est comme tout, disons le-nous.

Clancy a écrit

Quoi qu'il en soit, la seule chose responsable de cette douleur, c'est mon estime de moi-même qui est faible (pour le moment).

'tite question, t'as des problème de motivations toi ou pas ? J'veux dire j'ai l'impression certaines fois de tout vouloir plaquer, parce-que certains moments présent ne me conviennent pas, l'impression de me faire chier, tout ça.. Genre partir avec un sac à dos et voyager, repartir à 0 pour revenir plus fort, comme on a tous rêver quand on était ado ^^


Clancy a écrit

Le pire c'est que l'avis que nous avons sur nous-même est généralement défini par les intentions que nous portent les autres (qu'ils soit positifs comme négatifs). Et comme chacun à sa propre vision du beau, du bien, du moche et du mal ... On est jamais parfait ! Mais lorsque l'on commence à se voir pour ce que l'on est, et que l'on commence à s'aimer soi-même, l'avis des autres ne rentre plus en compte dans la perception que l'on se fait de soi. On se connaît, alors on sais ce que l'on est. Si une personne me dit qu'elle me trouve beau, ça ne me concerne pas. Il s'agit de sa perception de la beauté. En vérité, elle est confronté uniquement à elle-même. De même, si une personne m'insulte, ce n'est pas non plus personnel. Chacun s'exprime et donne son avis en fonction de sa vie et de ses influences.

Une sacré vérité. C'est pour cela, que les débats existe, l'ego étant quelque chose de propre à tout le monde, et que la plus part du moins choisissent de faire aveuglément confiance à cet égo (ne rimant pas avec la confiance en sois, je m'explique) une personne aura ses idées encré, faisant qu'elle n'accepte jamais la vérité des autres aux premiers abords. Heureusement, au seconds abords, l'explication de la personne dépendant aussi de son charisme et son éloquence peut-faire changer ses avis, et faut-t-il encore que je me souviennes de la discussion correctement, et d'y retravailler pour voir si effectivement ces idées me conviennent. C'est un cheminement long, d'avoir un réel impacte sur quelqu'un. Je m'en suis rendu compte en débâtant avec une amie. Dans les apparences, on peut croire qu'on a eu un impacte, que l'on a réussi notre débat, mais c'est plus compliqué. En tout cas c'est mon point de vu, je sais pas ce que t'en penses. N’hésite pas à me reprendre. Mais c'est justement parce-que les gens sont en réalité confronté à eux-même, et non aux autres, sur leur choix, leur réalité, leur vie en fait.

Clancy a écrit

e n'étais pas amoureux d'elle. Mais la relation que j'avais me donnait parfois la sensation de l'être. C'était parfois vraiment très fort.

Ça ressemble beaucoup à de l'attachement ce que tu me décris. Beaucoup de gens pensent être amoureux, mais en réalité ils sont attaché l'un à l'autre, ce qui explique certains comportements à la limite de la psychose parfois, alors que non.
Petit à petit on mélange notre vie à une autre personne, et ça peut-prendre des proportions immenses, comme tu le dis

Clancy a écrit

ainsi qu'a accepter certains comportements que je n'aurai jamais accepter auparavant. J'avais sans m'en rendre compte placé tout mon bonheur dans cette relation. Tellement qu'a chaque tremblement, qu'a chaque conflit, j'avais l'impression de jouer ma vie (d'une certaines manière). Et c'était pareil pour elle. Elle avait vraiment peur que je la quitte ou que l'abandonne. Elle me disait "si tu trouves de nouveau amies tu vas me quitter et m'oublier.

Il n'y a pas que les "couples", en fait non, il n'y a pas que les "amoureux" qui ont ce problème, deux amis très proche aussi, et pourquoi je reprends le mot couple pour dire amoureux ? C'est parce-que en fait, que ce sois amis, amoureux de base, ou même familial, le mot "couple" sorti de son contexte standard me parait perspicace pour décrire le phénomène, deux être attaché par des liens très fort, à la limite de voué leur vie pour l'autre, le partage des sentiments et des émotions, qui font accepter certains comportements qu'on ne cautionnerait jamais avant. C'est autre chose que de l'amour, c'est bien plus fort, ça peut-être bien plus toxique, et en général quand on voue un attachement tel que je l'ai fais ou que tu l'as fais, il y a un problème de confiance en sois quelque part hmm
Je sais pas si c'est vrai pour toi, mais de mon expérience, honnêtement elle ressemble pas mal à la tiennes là-dessus, je pense qu'on doit pas mal se ressembler sur le schéma psychologique ahah lol

Clancy a écrit

Pour ce que j'ai vécu je considère que oui. Lorsque j'ai véritablement ouvert les yeux, j'étais entouré d'un cercle de personnes similaire les une aux autres (comme une personne en plusieurs exemplaire). Elles ou il était habillé de blanc et avait des cheveux blond. A ce moment là je pouvais voir mon appart et l'environnement, c'était des hallucination indissociable de la réalité. Je veux dire par là que je ne pouvais pas ne pas les voir. Et pour la suite, j'ai mis deux jours à me dire que j'étais dans la bonne réalité. Parce que pour que tu puisses comprendre, vers la fin du trip :

J'étais toujours dans cet univers blanc lorsqu'une bulle de BD est apparu. Dedans je me suis vu moi avec deux filles que je ne connais pas, marcher sur une piste cyclable avec des palmiers autour style Miami beach. D'un coup le moi de la BD tombe et je tombe en même temps que lui. Les filles de la BD lui disent "Clancy ca va ?" et au moment ou je répond, les deux moi répondent de manière synchronisé. En fait, tout ce que je disais dans l'univers blanc, je le disais en même temps dans la bulle. Du coup je ne savais pas à quelle réalité j'appartenais

Encore une fois sacrée expérience que tu as vécu là mon ami, la dissociation de réalité que t'as vécu surpris, tu m'étonnes que t'ai mis 2 jours à retourné dans la bonne réalité punk2 xD
Pendant ces deux jours, tu regardais des choses et t'arrivais pas à les reconnaître genre ?

Clancy a écrit

Quel stade de satisfaction ?

Je viens d'aller jeter un œil à la BD (pour les pages que j'ai pu lire gratuitement), c'est fou comme a priori tout à l'air d'être parfait. Je veux dire par là que comme dans la réalité, on ne remarque pas au premier abord qu'une personne est mauvaise, ou en tout cas peut nous faire du mal.

Je me suis mal exprimé, mais peut-être plus un stade de plénitude, une harmonie avec sois-même si tu vois ce que je veux dire.
Et pour la BD, oui elle décrit exactement le schéma de ce qu'elle a vécu. Elle explique (alerte spoil)
Que le pervers narcissique est très doué pour se faire paraître comme la meilleure personne, celle qui va sublimer tes journées, t'aimer plus que tu ne l'aime, mais en réalité c'est tout l'inverse. C'est juste pour t'attraper. Devant tout le monde, il paraîtra ultra sociable, altruiste, pote avec tout le monde, alors qu'en privé, c'est aussi tout l'inverse. Les fameux "potes" qu'il aura acquis, dont il n'a sombrement rien à foutre, c'est juste pour les utiliser, les retourner contre des gens, les manipuler pour faire vivre un enfer à quelqu'un. Enfer, qui va le nourrir, le faire jubiler. Tant qu'il aura de l'attention, en soit, il pourra nuire. C'est pour ça que quand vous repérer un pervers narcissique, ne lui prêtez jamais attention.
Mais c'est bien drôle tout ça, mais Jamie, comment fait-on pour repérer un pervers narcissique ?
Et bien c'est très simple les amis !
En réalité, on ne peut pas vraiment. Ces gens là sont très doué pour ne pas se faire repéré, mais quand vous avez déjà-vécu une expérience avec quelqu'un comme ça, ils y a quelques éléments qui devront vous faire tilt. Dans ce cas là, si quelqu'un vous fait vivre un enfer, coupez les ponts, aussi dur que ça peut-être, c'est la seul solution... On peut se dire "oui mais je vais le faire changer", mais non on ne peut pas vraiment. Ils vont vous faire croire qu'ils vont aller chez le psy, chez des thérapeutes, pour te dire "Tu vois ? Je fais tout pour toi !" Mais en fait non, à moins que les gens aillent de leur plein gré se faire aider, on ne peut aider quelqu'un de force. Et il n'est jamais trop tard pour partir. Faites attention à vous !

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Obepsychedelix a écrit

et puis mon objective c'est de m'en aller d'une accoutumance à l'alcool tout les jours.

Et c'est déjà tellement bien d'avoir envie d'en sortir parce que les effets de l'alcool sont tellement dévastateur à long terme ... Et je sais de quoi je parle. Ça fait depuis 13 ans que je côtoie un alcoolique et je peux te dire qu'aujourd'hui il est l'ombre de lui-même...   Clairement il a perdu de ses facultés mentales, c'est presque impossible d'avoir une vraie discussion avec.

Obepsychedelix a écrit

Je pense que l'alcool est un magnifique faux-ami, du moins il est très dur à gérer, mais si on le gère bien alors peut-être.. Mais c'est comme tout, disons le-nous

Oui c'est comme tout. Personnellement je n'ai pas envie d'arrêter quoique ce soit sous prétexte qu'il "faille" que j'arrête. Peut être qu'un jour je ne consommerai plus (et je me le souhaite), mais ce ne sera pas à cause d'une doctrine. Si je stop, c'est parce que je ne ressentirai plus le besoin de consommer, probablement parce que je n'aurai plus besoin d'essayer changer ce qui ne va pas. Je ne suis pas en train de dire que c'est la porte ouverte à toutes les conso sans restriction. Si je commence à voir que la drogue à un impact négatif sur mon bien-être voire qu'elle m'empêche d'avancer, je stopperai évidemment. Mais je pense que tu comprends ce que je veux dire. J'ai besoin que ma démarche ait du sens.

Obepsychedelix a écrit

t'as des problème de motivations toi ou pas ? J'veux dire j'ai l'impression certaines fois de tout vouloir plaquer, parce-que certains moments présent ne me conviennent pas, l'impression de me faire chier, tout ça.. Genre partir avec un sac à dos et voyager, repartir à 0 pour revenir plus fort, comme on a tous rêver quand on était ado ^^

J'ai souvent des problèmes de motivation. Lorsque je considère que ce que je dois comme ce que l'on me demande de faire n'a aucun sens, je n'arrive pas à m'investir dans cette action. Parce que pour moi, c'est important d'aller à l'essentiel. La vie est tellement courte que je n'ai pas envie de perdre mon temps avec des choses qui n'ont pas de sens pour moi. Et c'est dans ces moments la ou je ne trouve pas la motivation. Lorsque j'ai l'impression que ça n'est pas essentiel.

Combien de fois je me suis imaginé tout plaquer et partir recommencer une autre vie. Presque comme faire peau neuve. Je m'imaginais comme une page blanche au yeux des nouvelles personnes que je rencontrerai, pouvant ainsi réécrire mon histoire selon la version que j'aurai voulu initialement lui donner. Mais malheureusement ça ne fonctionne pas comme ça. On ne peut pas se fuir soi-même. Et c'est d'ailleurs ce que m'a appris mon premier voyage à l'étranger. Je me souviens être parti dans l'optique d'être libre. Et je pensais qu'en marchant seul dans des étendus désertes de nature sans croiser personne durant plusieurs jours, je le serai. D'une certaines manière ça  l'a été. D'une autre je ressentais au fond de moi exactement la même chose que je ressentais chez moi. Même si l'environnement était différent, ça ne changeait rien finalement. J'avais beau me trouver à presque 4000 kilomètres de chez moi, ça ne changeait rien ... 

Je pense vraiment qu'hormis des cas où les des personnes fuient une menace physique (harcèlement par exemple), se fuir soi-même ne fonctionne pas. Par contre c'est vrai que parfois changer d'environnement peut permettre de guérir ! Pour par exemple se libérer de mauvaises influences ou rencontrer de nouvelles personnes ect.

Obepsychedelix a écrit

C'est un cheminement long, d'avoir un réel impacte sur quelqu'un. Je m'en suis rendu compte en débâtant avec une amie. Dans les apparences, on peut croire qu'on a eu un impacte, que l'on a réussi notre débat, mais c'est plus compliqué.

Peut être aussi que le but d'un débat n'est pas qu'à sa finalité une des personnes ait changé d'avis. J'ai longtemps voulu convaincre les personnes avec qui je discutais, non pas seulement pour gratifier mon égo, mais aussi parce que j'avais la conviction que mon avis pourrait véritablement aider des personnes à avancer. Je ne me rendais pas compte que m'on avis n'était en parti valable que pour moi et qu'en essayant de convaincre l'autre, je ne faisait qu'oublier le fait qu'il n'était pas moi. Je ne l'écoutait pas vraiment finalement. J'essayais juste sans m'en rendre compte, de me rassurer en stabilisant mes croyances et convictions. J'étais totalement centré sur ma personne, absolument pas dans l'écoute.

Aujourd'hui je ne ressens plus le besoin d'avoir raison ni de convaincre car je comprend que chaque personne à des besoins qui lui sont propre. Si la personne avec qui je débat n'est pas d'accord avec ce que j'exprime, ce n'est pas que j'ai tort. C'est que ce que je lui dis n'est pas adapté à ces goûts ainsi qu'à ses besoins. Analogiquement, c'est comme si chaque humains avaient sa propre recette de cuisine. Dans un débat ou tout le monde veut convaincre l'autre, chacun essaye de persuader l'autre que sa recette est la meilleurs. Pourtant, si l'on considère que chaque recette est parfaitement individuel, cela n'a aucun sens d'essayer de convaincre l'autre puisqu'il n'y a pas de vérité universelle. Au contraire dans un débat constructif ou chacun est réceptif et ouvert au changement, chacun goûte le plat de l'autre et adapte sa recette en fonction. Que ce soit pour ajouter un ingrédient, en enlever un ou tout simplement, ne rien changer ^^

Obepsychedelix a écrit

et en général quand on voue un attachement tel que je l'ai fais ou que tu l'as fais, il y a un problème de confiance en sois quelque part

Ça c'est clair ! Si j'avais eu un peu plus d'amour propre, je n'aurai jamais accepté cette relation. On accepte que ce que l'on croit mériter hmm

Obepsychedelix a écrit

Je sais pas si c'est vrai pour toi, mais de mon expérience, honnêtement elle ressemble pas mal à la tiennes là-dessus, je pense qu'on doit pas mal se ressembler sur le schéma psychologique ahah

Ça à l'air en effet ^^

Obepsychedelix a écrit

Pendant ces deux jours, tu regardais des choses et t'arrivais pas à les reconnaître genre ?

Non c'était plus une sensation comme tu dis de dissociation. J'avais l'impression que cette réalité c'était pas tout, comme si y'en avait d'autre. Pas de visu ni d'hallucinose, juste une sensation de confusion.

Obepsychedelix a écrit

Je me suis mal exprimé, mais peut-être plus un stade de plénitude, une harmonie avec sois-même si tu vois ce que je veux dire.

Perso je pense qu'atteindre cette utopie c'est à nuancer. Pour ma part en tout cas, je ne pense pas que l'on puisse s'affranchir des malheurs de la vie ni d'être heureux en permanence. Si je devais résumer la plénitude, je dirais que c'est principalement une sorte d'accomplissement ou la personne s'aime assez pour oser vivre totalement. Qu'elle s'aime assez pour être elle-même tout le temps ou au moins le plus souvent possible. Bref, aller vers ce que l'on aime est s'aimer assez pour vivre en étant totalement soi-même. Pour moi la plénitude, plutôt l'accomplissement, ce n'est pas de se détacher de la douleur et de la souffrance, c'est plus de ne plus en créer d'inutile.

Et pour rebondir sur ce que tu as écris sur les pervers narcissique, les personnes qui s'aiment y sont immunisé ^^


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Obepsychedelix a écrit

J'ai lu un tr dernièrement sur psychoactif, d'une personne qui a vécu un méga-giga trip en ayant consommé 24-26g de champignon sec, pensant qu'ils étaient inefficace car pas d'effet après une ou deux heures je crois, donc elle a tout mangé pour avoir un minimum d'effet résiduel. Tiens le voici : https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … .html#divx
C'est très intéressant, mais tu l'as peut-être déjà lu

Incroyable ce TR ! Beaucoup de passage m'ont fait penser à mon trip, c'est fou qu'elle ce soit retrouver dans un univers blanc comme je l'ai décrit dans le miens. La dissolution de l'égo mais pas en positive aussi (si c'est bien ça). Merci pour le partage, c'était super agréable à lire :)


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Petite mise au point de ma situation, l'angoisse est partiellement parti, du moins j'ai plus aucune crises de panique. Je reste sur mes gardes car, ça reste tout de même aléatoire. L'arrêt du café et du tabac m'a fait énooormément de bien, mais vraiment, je suis impressionné. Même la nicotine présente dans ma clope numérique me fait plus trop du bien, après je pense avoir dosé un peu trop et je fume un peu trop aussi xD

Sinon, j'ai ce qu'il semblerait des effets résiduels un peu chelou liées aux crises passés, mais rien d'inquiétant pour moi. C'est des moments comme les lendemains de soirées (qui sont tjr trop nombreux ma foie), ou je suis en lendemain de cuite quoi, j'ai des vertiges qui ressemblent fortement à des débuts de crise de panique. Le schéma se produit généralement comme ça pour les crises : Vertige > étourdissement  > tachycardie (et panique) > picotements/frissons/impression de mort imminente etc...
Et en fait, j'ai souvent ce genre de vertige, qui ressemblent selon mon xp fortement à ceux que j'ai eu aux déclenchements des crises. L'étourdissement aussi, de temps en temps, et une seule fois je suis allé jusqu'à la tachycardie. En fait, je suis pas sûr, mais il se peut que ce soit des crises d'angoisse, que j'arrive à gérer, et qui partent au bout de 5 minutes. Je sais pas du tout si c'est grâce à mon expérience, mais j'arrive toujours à relativiser, donc ça part pas plus loin.
Pour ceux à qui ça arriverai, j'ai ma petite technique pour calmer le tout : Immédiatement relativisé, pratiquer la coordination cardiaque pour calmer son coeur, (6 grandes respirations par minutes, inspirations lente par le nez, expiration lente par la bouche, pendant 5 minutes) à répétés 3 fois par jours pour ceux qui ont pas mal d'angoisse (ça calme vachement je trouve) et tout de suite faire quelque chose qui va nous faire penser à autre chose. Car, la crise à en fait un effet de cercle vicieux, vu que c'est très impressionnant on peut pas s'empêcher d'y penser. Et plus on y pense, plus on subit. Moi par exemple je commence direct une partie de League of legends, ça prends toute ma concentration et je pense plus à rien d'autre, ça me calme bien.

Je ne pense pas que ça marche pour les crises de panique, qui peuvent littéralement cloué quelqu'un au sol donc je m'avancerai pas sur ce terrain (On peut pas faire grand chose dans ce cas, à part tout faire pour se rassurer, être avec quelqu'un et attendre que ça passe...) Mais, les crises d'angoisses peuvent être gérés, je pense qu'il faut réussir à écouter son corps, le comprendre, et par la suite relativisé, bien-sûr facile à dire haha, j'imagine très bien que ce que je raconte, qui est entièrement de mon expérience ne s'appliquera pas à tout le monde, néanmoins la coordination cardiaque peut faire déjà son effet.

La distinction que je fait entre crise (attaque) de panique, et crise d'angoisse, se traduit par la puissance des effets ressenti. La crise d'angoisse, aura rarement pour effet de faire croire qu'on va mourir d'une crise cardiaque par exemple, contrairement à l'attaque de panique. Certains effets restent présent dans les deux cas néanmoins, comme la sensation de ne plus pouvoir bien respirer, l'étourdissement, les vertiges, et la peur. La tachycardie aussi, qui peut prendre une ampleur très impressionnante pour une attaque de panique, jusqu'à 150 bpm pour moi une fois (ça joue carrément sur l'impression de mort imminente, le nombre de personnes appelant les secours car ils croient faire une crise cardiaque, alors que c'est ""juste"" une attaque de panique) cependant n'hésitez pas à appeler le 15 si ça vous arrive, avoir une personne au contact peut vous rassurer, et si ça continue sur la duré ils peuvent vous envoyer un médecin à domicile. N'hésitez pas à me corriger si j'ai oublier un truc ou si je raconte de la merde, je raconte ça de mémoire j'ai pas vérifié les sources, mais normalement c'est correcte j'avais un peu étudier le sujet depuis le début. Puis c'est subjectif de toute façon, je parle de mon ressenti. 

Clancy a écrit

Incroyable ce TR ! Beaucoup de passage m'ont fait penser à mon trip, c'est fou qu'elle ce soit retrouver dans un univers blanc comme je l'ai décrit dans le miens. La dissolution de l'égo mais pas en positive aussi (si c'est bien ça). Merci pour le partage, c'était super agréable à lire

Super ! Content qu'il t'ai plu, je le trouve incroyable aussi, je me suis toujours demander ce que ça donnais un hallucinogène dosé x1000 ^^ (et ça donne pas envie)
Comme quoi, certains trip se ressemblent à un certain dosage. La dissolution de l'égo j'ai l'impression qu'à un certains dosage, on y passe forcément, et pour elle heureusement que ça c'est bien passé. (enfin ça aurai pu être pire)

Clancy a écrit

Et c'est déjà tellement bien d'avoir envie d'en sortir parce que les effets de l'alcool sont tellement dévastateur à long terme ... Et je sais de quoi je parle. Ça fait depuis 13 ans que je côtoie un alcoolique et je peux te dire qu'aujourd'hui il est l'ombre de lui-même...   Clairement il a perdu de ses facultés mentales, c'est presque impossible d'avoir une vraie discussion avec.

Ben disons, que 2 ans d'alcool moyennement intense, avec un rythme totalement décalé (full soirées, couché à 4h la plus part du temps, levé entre 12h-14) Je vois déjà ce que ça m'a fait sur mon petit corps encore jeune. J'ai aucun problèmes grave bien-sûr, mais les petits problème s'empirent en fait, je le remarque bien. Le manque de sport joue, et la malnutrition à beaucoup joué aussi, mais ces deux derniers point ont changés, maintenant je marche quotidiennement, et je mange un bon repas par jour avec des protéines, des légumineuses, et un peu de fibres. Ça fais du bien au morale, et j'ai plus d'énergie ! Et effectivement ça fais peur, désolé pour ton ami, être l'ombre de sois même, j'en ai connu beaucoup des gens alcoolique comme ça.. Le père d'une amie d'enfance qui est mort d'un cancer du foie, je le croisais de temps en temps dans ma ville natale, il errait dans la ville, sans but. Une fois je lui ai dis bonjour, il ne m'a même pas reconnu, m'a serré la mains en pleurant, en me demandant qui j'étais. Je me suis retenu de pleuré à ce moment là. hmm
Mon amie nous a confié, qu'elle était soulagé qu'il soit mort. Qu'il serai peut-être plus heureux comme ça.

Clancy a écrit

Oui c'est comme tout. Personnellement je n'ai pas envie d'arrêter quoique ce soit sous prétexte qu'il "faille" que j'arrête. Peut être qu'un jour je ne consommerai plus (et je me le souhaite), mais ce ne sera pas à cause d'une doctrine. Si je stop, c'est parce que je ne ressentirai plus le besoin de consommer, probablement parce que je n'aurai plus besoin d'essayer changer ce qui ne va pas. Je ne suis pas en train de dire que c'est la porte ouverte à toutes les conso sans restriction. Si je commence à voir que la drogue à un impact négatif sur mon bien-être voire qu'elle m'empêche d'avancer, je stopperai évidemment. Mais je pense que tu comprends ce que je veux dire. J'ai besoin que ma démarche ait du sens.

Bien-sûr je comprends. Je suis totalement d'accord. Il faut se dire, et c'est une vérité, que consommer c'est un mode de vie. Ça nous convient, et ceux qui disent qu'on se ruine la vie, n'ont juste pas le même concept de la vie, et de ce qu'on veut en faire. Un principe fondamental en fait, on est libre de faire ce que l'on veut, nous sommes notre propre limite, et tout ce qui nous entoure est en réalité une fausse vérité. Les lois, les concepts sociaux, le regards des autres, n'existe que pour ceux qui y croient. à nous de choisir d'y croire. Bon, en réalité tout le monde y croit, de toute façon tu y est obligé de nos jours haha, on a jamais été aussi libre, mais seulement dans notre tête, c'est là ou je veux en venir. Comme tu dis, une doctrine.

Clancy a écrit

J'ai souvent des problèmes de motivation. Lorsque je considère que ce que je dois comme ce que l'on me demande de faire n'a aucun sens, je n'arrive pas à m'investir dans cette action. Parce que pour moi, c'est important d'aller à l'essentiel. La vie est tellement courte que je n'ai pas envie de perdre mon temps avec des choses qui n'ont pas de sens pour moi. Et c'est dans ces moments la ou je ne trouve pas la motivation. Lorsque j'ai l'impression que ça n'est pas essentiel.

Combien de fois je me suis imaginé tout plaquer et partir recommencer une autre vie. Presque comme faire peau neuve. Je m'imaginais comme une page blanche au yeux des nouvelles personnes que je rencontrerai, pouvant ainsi réécrire mon histoire selon la version que j'aurai voulu initialement lui donner. Mais malheureusement ça ne fonctionne pas comme ça. On ne peut pas se fuir soi-même. Et c'est d'ailleurs ce que m'a appris mon premier voyage à l'étranger. Je me souviens être parti dans l'optique d'être libre. Et je pensais qu'en marchant seul dans des étendus désertes de nature sans croiser personne durant plusieurs jours, je le serai. D'une certaines manière ça  l'a été. D'une autre je ressentais au fond de moi exactement la même chose que je ressentais chez moi. Même si l'environnement était différent, ça ne changeait rien finalement. J'avais beau me trouver à presque 4000 kilomètres de chez moi, ça ne changeait rien ...

Je pense vraiment qu'hormis des cas où les des personnes fuient une menace physique (harcèlement par exemple), se fuir soi-même ne fonctionne pas. Par contre c'est vrai que parfois changer d'environnement peut permettre de guérir ! Pour par exemple se libérer de mauvaises influences ou rencontrer de nouvelles personnes ect.

Haha intéressent, moi j'adore ne pas aller à l'essentiel, enfin bon des fois il faut aller à l'essentiel bien-sûr, sinon c'est relou, mais la plus part du temps c'est ça qui me plaît, prendre du temps, ne pas se speeder, profiter de toutes les étapes, du moment présent en fait. Mais pour ça faut que je sois enclin à le faire, donc dans un très bon mood, sinon la plus part du temps je vais à l'essentiel. La seule exception sinon, c'est que je déteste la théorie. J'apprends par la pratique, et la théorie me fait teeeellement chier, nan sérieux j'ai l'impression de mourir mentalement et de rien apprendre thinking C'est peut-être ça que tu voulais dire, aux-quels cas je suis 100% pareil mdr !

Et pour le fait de réécrire son histoire, de faire une nouvelle page blanche, au final on revient souvent au même résultats, parce-que c'est très dur de changer de personnalité d'un claquement de doigt. A la limite, on peut avoir plus confiance en sois selon les personnes qui t'entoure (c'est un truc de ouf ça d'ailleurs, moi ma personnalité change du tout au tout dépendamment du feeling que j'ai avec les gens)
Et la confiance peut, du coup par la suite te faire changé. Mais oui comme tu dis, on ne peut pas se fuir sois-même, on revient forcément à la base de ce qu'on est. Mais je pense que certaines chosent peuvent te faire changer. Forcément, logiquement on mûrit constamment, on change constamment en bien ou en mal dépendamment de ce qui nous a affecté.

Mais oui en sois je voulais dire changé d'environnement, pour guérir, car on peut ne pas s'accepter, c'est pas en voyageant qu'on va devenir une autre personne, mais belle et bien rester la même et par la suite s'accepter. Même si on change, on reste la même personne. La mémoire te le rappelle bien, elle n'est pas là pour rien. Elle te rappelle ce que t'as aimé, ce que t'as détesté, ce qui t'as traumatisé, ce qui t'as marqué en somme. Et c'est ces éléments qui parviennent à te faire changer. Sans mémoire, nous ne sommes plus ce que nous sommes. Plus rien n'aura de sens.


Clancy a écrit

Peut être aussi que le but d'un débat n'est pas qu'à sa finalité une des personnes ait changé d'avis. J'ai longtemps voulu convaincre les personnes avec qui je discutais, non pas seulement pour gratifier mon égo, mais aussi parce que j'avais la conviction que mon avis pourrait véritablement aider des personnes à avancer. Je ne me rendais pas compte que m'on avis n'était en parti valable que pour moi et qu'en essayant de convaincre l'autre, je ne faisait qu'oublier le fait qu'il n'était pas moi. Je ne l'écoutait pas vraiment finalement. J'essayais juste sans m'en rendre compte, de me rassurer en stabilisant mes croyances et convictions. J'étais totalement centré sur ma personne, absolument pas dans l'écoute.

Pas pour rien qu'on dit l’égoïsme ! En sois, on est tous égoïste d'une manière ou d'une autre. Du moins on l'a forcément été. Le mot est utilisé trop péjorativement, et avec une once de faux-cul, car l'être humain est égoïste.


Clancy a écrit

Aujourd'hui je ne ressens plus le besoin d'avoir raison ni de convaincre car je comprend que chaque personne à des besoins qui lui sont propre. Si la personne avec qui je débat n'est pas d'accord avec ce que j'exprime, ce n'est pas que j'ai tort. C'est que ce que je lui dis n'est pas adapté à ces goûts ainsi qu'à ses besoins. Analogiquement, c'est comme si chaque humains avaient sa propre recette de cuisine. Dans un débat ou tout le monde veut convaincre l'autre, chacun essaye de persuader l'autre que sa recette est la meilleurs. Pourtant, si l'on considère que chaque recette est parfaitement individuel, cela n'a aucun sens d'essayer de convaincre l'autre puisqu'il n'y a pas de vérité universelle. Au contraire dans un débat constructif ou chacun est réceptif et ouvert au changement, chacun goûte le plat de l'autre et adapte sa recette en fonction. Que ce soit pour ajouter un ingrédient, en enlever un ou tout simplement, ne rien changer ^^

Ça c'est incroyable je trouve, faire de la vrai écoute active, de bon cœur c'est rare de nos jours. Moi j'ai du mal avec ça, j'ai encore du chemin à faire je suis assez jeune, mais mon contexte sociale ne me le permets pas. Peu de mes gens proche le font, j'ai donc du mal à le faire moi même. Mais j'admire le peu de personnes qui arrivent à mettre leur égo de côté dans les discussions. Néanmoins, certes j'aime gratifié mon égo par le fait de vouloir avoir raison, mais j'accepte mes erreurs et me remet en question, c'est un bon début lol
Dans le fond je suis d'accord avec ce que tu décris, et ta métaphore ne peut pas mieux décrire ce fait, l'esprit, la conscience est relatif, donc ça n'a aucun sens d'essayer d'avoir raison. Tout le monde à ses vérités, et tout le monde ignore les vérités des autres. Par exemple, un objet de couleur rouge apparaîtra rouge pour nous, tandis qu'elle peut apparaître mauve pour quelqu'un d'autre, mais il l'associera à la couleur rouge car c'est sa vérité. Mon mauve, c'est son rouge. Et aucun moyen de savoir qui à raison. (Ma copine aime pas ma métaphore, moi je l'aime bien ptdr j'sais pas ce que t'en penses xD elle s'est foutu de ma gueule la grognasse)

Clancy a écrit

Perso je pense qu'atteindre cette utopie c'est à nuancer. Pour ma part en tout cas, je ne pense pas que l'on puisse s'affranchir des malheurs de la vie ni d'être heureux en permanence. Si je devais résumer la plénitude, je dirais que c'est principalement une sorte d'accomplissement ou la personne s'aime assez pour oser vivre totalement. Qu'elle s'aime assez pour être elle-même tout le temps ou au moins le plus souvent possible. Bref, aller vers ce que l'on aime est s'aimer assez pour vivre en étant totalement soi-même. Pour moi la plénitude, plutôt l'accomplissement, ce n'est pas de se détacher de la douleur et de la souffrance, c'est plus de ne plus en créer d'inutile.

Tiens c'est drôle, aujourd'hui j'ai repenser au livre Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, tu sais des petites pilules qui, on peut le dire a les mêmes effets que la MD sans aucun coté négatif (le rêve), sauf que ils sont obligé d'en prendre toujours, c'est la norme, tout le monde est heureux. D'où le fait que, atteindre une Utopie ça fais peur. Car comme tu le dis, je pense pas qu'on puisse s'affranchir des malheurs de la vie, sinon on est plus humain. Tout ce pourquoi on aime la vie, c'est ces malheurs qui créent une sorte de saveur, aux petits moments qu'on aime.

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filousky a écrit

Passer sous méthadone n'est pas entrer dans un sevrage. Je prends de la méthadone depuis 20 ans et n'ai plus aucun souci avec les opiacés Que demande le peuple ?

Je n'ai jamais subi de sentiment de sevrage avec la méthadone prise en substitution certainement à vie en ce qui me concerne.

Amicalement

Fil

Je pensais que ça aidais pour le sevrage, en soit c'est une alternative moins dangereuse ? Un outil de RDR ? Je suis pas renseigné là dessus, mais c'est intéressant d'avoir l'avis d'une personne concerné depuis 20 ans.

Par sevrage, je voulais dire l'arrêt du produit initialement problématique pour toi, (je dis problématique par défaut, car j'imagine que tu ne t'es pas tourné vers la méthadone pour voir (désolé je me permet de faire des suppositions)

J'imagine que ça permet d'arrêter l'heroine et tout ses désagréments sans que ça impacte beaucoup trop ta vie par le passage d'un sevrage, mais en soit la méthadone reste-elle aussi dangereuse en elle même non ? J'arrête avec mes questions haha je vais me renseigner maintenant  ^^

filousky a écrit

Un bonne partie des jeunes consommateurs pensent qu'ils vont se sevrer vite des opiacés avec la méthadone. Cette façon d'agir ne donne que 0% de résultats positifs. Certains en prennent pendant des années en travaillant à côté sur eux dans l'objectif de descendre doucement. Dans la grande majorité, tout se passe bien jusqu'à un plancher sous lequel le vrai manque réapparait.

M'étant beaucoup documenté sur la méthadone comme solution, j'ai lu pas mal d'analyses des résultats, particulièrement en Suisse ou la Méthadone a été introduite dès 1980. Un rapport sur 40 ans d'usage de la méthadone en substitution, écrit par l'initiateur du traitement en Suisse donne des chiffres incontestables : très peu de ceux s'étant sevré de la méthadone ne repassent pas rapidement à la poudre alors que sur ceux qui en prennent sans idée de fin, les rechutes sont très rares.

Mon cas n'est pas si particulier. de nombreux usagers d'héroïne de ma génération vivent sans avoir choppé le SIDA ou avec et sont sous méthadone depuis sa mise a disposition en France en 1996 je crois. Et les addictologues que je connais soutiennent ce choix de ne pas descendre un bon dosage et de garder mon traitement à vie.

J'ai rien dis j'ai eu quelques-unes de mes réponses. Je sais que la méthadone a un effet semblable à l'heroine (normal, c'est un opioïde(cé?) mais en fait, ça coupe l'envie de prendre de l'hero en remplissant les récepteurs à la place de l'héroine non ? Donc quand on arrête la méthadone, le manque psychologique peut revenir je suppose. Si on part du principe qu'un sevrage marche pour le manque physique, la psychologie d'une personne qui est plus enclin à avoir un potentiel d'addiction n'est jamais à l'abri d'une rechute, et surtout pour la poudre qui est il me semble une des pires substance pour l'addiction psychologique si je dis pas de conneries. Du coup je comprends beaucoup mieux ce que t'as dis sur le sevrage, et je suis content d'apprendre que certains addicto soutiennent ce choix de ne pas descendre de dosage, et comme tu dis au final c'est un traitement à vie.

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