En Turquie, les ravages du raki de contrebande

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En Turquie, les ravages du raki de contrebande
Par Sevin Rey-Sahin
Publié hier à 05h00, mis à jour à 19h18

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Sous couvert de politique de prévention, le gouvernement Erdogan s’emploie à éradiquer l’alcool de Turquie à coups de taxes mirobolantes. Pour contourner cette prohibition qui ne dit pas son nom, les Turcs sont de plus en plus nombreux à bricoler leurs propres liqueurs, au péril de leur vie.

Dans la cuisine aux vitres embuées de son appartement de Sungurlu, au centre de la Turquie, Sema, penchée sur sa casserole, remue son plat de haricots secs. Derrière elle, son mari, Riza, s’affaire à un drôle d’édifice fait de divers récipients. Un liquide translucide traverse une bouilloire, puis une bouteille en plastique remplie de granules de charbon et atterrit dans un autre flacon. « Je filtre l’alcool pour enlever les métaux lourds, c’est plus sain comme ça », explique le quinqua­génaire, une main sur la hanche.

Dans cette pièce surchauffée, Riza concocte son raki à partir d’alcool médical à 96 degrés, acheté par l’intermédiaire d’un contact trouvé sur Internet. Une fois son éthanol dilué, il y verse quelques gouttes d’arôme d’anis. « Voilà, c’est prêt en dix minutes. Si je veux du whisky, il suffit que je mette du malt », précise-t-il. D’après son alcoomètre en verre, son cocktail atteint les 50 degrés de teneur en alcool. « Je dois rajouter de l’eau, sinon c’est trop fort. On est tous devenus des chimistes, dans ce pays. Comment veux-tu boire sinon ? »

Produit inaccessible
Riza passe son temps à calculer le prix des choses. L’inflation turque atteint les 36 %, selon les chiffres officiels, et réduit son pouvoir d’achat d’année en année. Pour compléter sa retraite de 192 euros, soit un demi-smic turc, Riza continue de cultiver ses champs de blé dans un village à l’écart de Sungurlu. A deux heures d’Ankara, la capitale, cette cité de 50 000 habitants, ressemble à toutes les villes de province anatoliennes, avec ses immeubles modernes à deux ou trois étages aux couleurs pastel et aux antennes satellites qui débordent des balcons.

« Aujourd’hui, lorsqu’on boit un verre, on en offre quatre à l’Etat. » Ali Seker, député du parti de l’opposition CHP

L’hiver, la neige couvre les petites collines aux alentours, l’été, le soleil brûle les champs. Cette année, la sécheresse a divisé par deux les rendements, tandis que les prix de l’essence et de l’engrais ont été multipliés d’autant. « Je suis passé au bio sans le vouloir parce que je ne pouvais pas payer les fertilisants », affirme-t-il. Et, pour son alcool, l’agriculteur est passé à la production « faite maison » en raison des multiples hausses de taxes décidées par le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan.

Lorsque Riza a commandé, il y a trois ans, de l’éthanol pour la première fois, la bouteille de raki coûtait 7 euros. Après une énième hausse de 46 % en janvier 2022, elle en vaut aujourd’hui trois fois plus. Au total, depuis 2010, la hausse globale des taxes sur le litre de raki est de 863 %. Sous couvert de lutte contre l’alcoolisme, le Parti de la justice et du développement (AKP) de Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir en Turquie depuis vingt ans, a fait de l’alcool un produit inaccessible pour la majorité des Turcs.

Chimistes néophytes
Dès 2013, une loi a rendu les spiritueux moins visibles dans l’espace public. Dans les séries télévisées que regarde tout le pays, le moindre verre de vin est flouté. Dans la rue, y compris chez les vendeurs de spiritueux, tout logo ou publicité pour les produits alcoolisés est banni. La législation interdit la vente d’alcool entre 22 heures et 8 heures. Et, à partir de 2017, les augmentations de taxes se sont succédé au rythme de deux fois par an. « Aujourd’hui, lorsqu’on boit un verre, on en offre quatre à l’Etat », résume Ali Seker, député du parti de l’opposition CHP (Parti répu­blicain du peuple).


Pour Israfil Özkan, membre de l’association Recherches pour la liberté, un think tank dédié au suivi des politiques publiques, les arguments sanitaires ou économiques derrière lesquels se cache l’AKP sont fallacieux. « Les taxes ne profitent pas aux finances du pays puisque les gens ne consomment plus d’alcool, c’est même un manque à gagner pour notre économie. Quant à la lutte contre l’alcoolisme, avec 1,5 litre d’alcool par personne par an, la Turquie est au dernier rang des pays consommateurs en Europe. » Selon lui, Erdogan vise surtout un profond changement culturel. « Dans le meilleur des scénarios, la Turquie deviendra un Dubaï où l’alcool sera uniquement autorisé pour les non-Turcs », professe le jeune chercheur.


Les Turcs se tournent donc vers de nouvelles façons de s’enivrer. Comme au temps de la prohibition américaine (1920-1933), le pays fait de la fabrication d’alcool de contrebande un sport national. Pour le prix d’un litre de raki, Riza peut s’en concocter dix avec ses bidons d’éthanol achetés sur Internet. Produit à partir de céréales, cet alcool est utilisé dans l’industrie cosmétique, le domaine médical, mais aussi pour la fabrication de certains spiritueux. Depuis quelques années, il est largement plébiscité par les chimistes néophytes comme Riza. D’après les chiffres du ministère de l’agriculture, la production d’éthanol est passée de 3 millions de litres annuels à 9,5 millions en 2020.

Liquide de refroidissement

De l’eau, de l’alcool, du sucre et quelques arômes. La simplicité de la recette, la facilité d’accès aux ingrédients et leur coût font de ces produits maison un véritable marché et attirent toute sorte d’aigrefins. Pour augmenter leurs marges, ces derniers remplacent, par exemple, l’éthanol par de l’alcool méthylique, un produit trois fois moins cher utilisé, entre autres, comme liquide de refroidissement dans l’industrie.

Même les bars se tournent vers ces produits de contrebande, au risque d’intoxiquer leurs clients. « L’absorption de 10 centilitres d’alcool méthylique conduit à des dommages irréparables sur le corps. Sans intervention rapide, il tue en moins de douze heures », précise Sinan Karacabey, urgentiste à Istanbul et toxicologue. Son service à l’hôpital de Marmara voit le nombre d’intoxications augmenter à chaque veille de fête.


En décembre 2021, 84 personnes seraient mortes après avoir consommé des boissons à base d’alcool méthylique. Un nombre qui pourrait même être sous-estimé, d’après Ali Seker, « par peur de jugement, les consommateurs sont peu nombreux à avouer la cause de leur intoxication », analyse le député de l’opposition. Malgré tous ces décès liés à l’alcool frelaté, Riza continue d’acheter ses bidons sur Internet. Il s’est tout de même procuré un « kit de test », un tube de laboratoire rempli d’un liquide translucide qui peut signaler la toxicité de son alcool. Depuis quelques mois, Riza a également changé de fournisseur. « J’achète désormais mon éthanol dans des bouteilles en verre. C’est plus sain que le plastique. Enfin, ça reste de la merde, mais c’est de la merde de qualité », ironise-t-il.


Dans le centre de Sungurlu, un homme, bonnet noir sur la tête, trois couches d’épais vêtements sur lui, se sent bien seul ces derniers temps. Depuis trente ans qu’Aslan tient une boutique Tekel, commerce habilité à vendre de l’alcool et du tabac, il n’a jamais été si désespéré. « Je n’ai pas vendu un seul raki en trois semaines », déplore-t-il. Derrière lui, les bouteilles trônent sur les étagères comme des antiquités au musée. Les seuls clients qui poussent sa porte viennent tenter leur chance au loto. « Avant les augmentations, une centaine de personnes achetaient de l’alcool en un week-end, désormais, si j’en ai cinq, je m’estime chanceux », affirme-t-il, assis derrière son comptoir.


A 49 ans, Aslan se donne moins d’un an pour changer de métier, « peut-être pour travailler sur les chantiers ». Dans tout le pays, la baisse de fréquentation et les interdictions de vente après 22 heures ont fini par asphyxier toutes les boutiques Tekel. « La moitié de mes 30 000 adhérents veulent mettre la clé sous la porte », confirme au téléphone Özgür Aybaş, président de l’organisation professionnelle des boutiques Tekel. Son magasin, pourtant situé dans un quartier bourgeois d’Ankara, a perdu 30 % de son chiffre d’affaires cette année.

Communautés dédiées

Le marché de l’alcool turc s’est déplacé sur Internet. En mai 2021, Benekli Ayhan, un chauffeur de taxi collectif, est devenu une star de YouTube, en donnant sa recette de vodka à base d’éthanol : sa vidéo a totalisé 700 000 vues en quelques jours.


Sur Facebook, il suffit de chercher « alcool » dans la barre de recherche pour trouver des dizaines de communautés dédiées aux spiritueux faits maison. Dans le groupe « techniques de fabrication de bière, raki, whisky à la maison », les 10 000 abonnés partagent des photos de leurs réalisations mais aussi de leurs derniers achats.

Des comptes de vendeurs d’alcool médical affichent un numéro WhatsApp et promettent une livraison sous vingt-quatre heures. Certains clients se plaignent de ne pas toujours recevoir la commande qu’ils espéraient. « Ils m’ont envoyé du liquide vaisselle », poste un utilisateur sous une photo de deux récipients en plastique remplis d’un liquide rose. De nombreux autres internautes se demandent si la marque d’éthanol qu’ils ont commandée est fiable. Ils connaissent tous les risques, alors ils s’entraident, se conseillent et font confiance à ces nouveaux copains d’Internet.

« Nommer ce dispositif “alcool” et non “alcool de contrebande” montre que, pour le gouvernement, le problème est le produit lui-même et non sa contrefaçon. Pour eux, raki ou cocaïne, c’est la même chose. » Israfil Özkan, officier de police

Face à cette envolée du commerce d’éthanol, l’Etat a officiellement interdit sa vente en ligne en 2020. Le succès est tout relatif, puisque Riza, comme d’autres, continue de recevoir des bidons achetés en passant par WhatsApp. Il assure que certaines épiceries de sa ville vendent du raki fabriqué à partir d’éthanol dans leur arrière-­boutique. Pour porter un coup à cette économie souterraine, le ministère de l’intérieur a lancé une opération intitulée « Alkol » à la veille du Nouvel An. « Nommer ce dispositif “alcool” et non “alcool de contrebande” montre que, pour le gouvernement, le problème est le produit lui-même et non sa contrefaçon. Pour eux, raki ou cocaïne, c’est la même chose », peste Israfil Özkan.

Le chef de la lutte contre la contrebande du commissariat de Çorum, ville située à une heure de route de Sungurlu, évite d’entrer dans le détail des chiffres, car le sujet est « sensible et économique », dit-il. Mais, d’après le rapport d’activité de la police placé sur son bureau, que le commissaire nous reprend immédiatement des mains dès qu’on se met à le feuilleter, les policiers turcs ont saisi 950 000 litres d’alcool frelaté en 2020, contre 42 000 en 2014.

Son mari a perdu un œil et un ami

En 2021, dans la seule ville de Çorum, les gendarmes ont saisi plus de 50 000 litres d’alcool de contrebande, parfois dans de véritables ateliers de contrefaçon. En décembre, en l’espace d’une semaine, 16 habitants de la région ont été intoxiqués par ces contrefaçons contenant de l’alcool méthylique et cinq en sont morts. Aslan, le vendeur Tekel de Sungurlu, connaissait bien Jons, l’une des victimes. Le quinquagénaire tenait un restaurant d’abats juste à côté du commerce d’Aslan jusqu’à ce qu’il ferme, faute de clients. Ce samedi matin de décembre, Aslan a vu Jons tituber puis vomir juste en face de son magasin. « Il avait le visage noir comme mon manteau, les yeux rougis. Je lui ai proposé de l’emmener à l’hôpital », affirme le commerçant. Victime de malaise quelques heures après, il décédera à l’hôpital deux jours plus tard.

« C’est Mustafa, le responsable », disent tous les commerçants de Sungurlu, nombreux à commenter les décès de ces derniers jours. Le suspect aurait été entendu par la police puis relâché faute de preuves suffisantes. Balayeur à la mairie, Mustafa œuvrait auparavant dans une station-service sur la nationale, d’où il avait été renvoyé pour avoir organisé un trafic de cigarettes de contrebande avec les routiers géorgiens. Depuis quelques années, le quinquagénaire s’était converti à l’alcool de contrebande. Tous les miséreux de la ville lui achètent ses bouteilles à 3,50 euros. Muharrem et Satilmiş, deux pères de famille proche de la cinquantaine, étaient ses clients réguliers. Après une ­soirée arrosée en décembre, Satilmiş décède et Muharrem devient borgne.


Impossible de monter chez Muharrem. L’homme a honte de nous montrer où il habite, il préfère nous accueillir en bas de son immeuble, dans ce quartier à l’écart du centre de Sungurlu où il vit ­avec sa femme et ses cinq enfants. Il ­est issu, comme son ami Satilmiş, de ­la communauté des Abdal. Réputée comme bohème, cette ­communauté vit de peu, ne s’attache pas aux biens matériels et le plus ­souvent manque de tout. Les deux amis gagnaient leur vie en jouant de la musique dans les mariages l’été et en ramassant des déchets l’hiver. ­Et le soir, après le travail, ils se ­retrouvaient pour boire les rakis de Mustafa.

« Ces accidents pourraient être facilement évités : il suffirait de changer la couleur de l’alcool méthylique ou bien son goût pour qu’il devienne imbuvable. » Ali Seker, député du parti de l’opposition CHP

Un gilet posé sur les épaules, les pieds nus dans des pantoufles, Muharrem baisse les yeux. C’est son épouse, Afide, qui raconte en un souffle cette soirée au cours de laquelle son mari a perdu un œil et un ami. « Ils ont bu jusqu’à minuit à peine, se sont couchés. Et, le lendemain, ils sont allés travailler, mais ils n’ont pas pu », détaille-t-elle. L’homme ne dit pas grand-chose, sauf qu’il ne se sentait pas très bien. « Il avait les yeux gonflés comme s’ils sortaient de leur orbite », précise son épouse.

A l’hôpital, Muharrem n’ose pas dire qu’il a bu de l’alcool de contrebande. Mais, lorsque l’ami Satilmiş est placé en réanimation, la famille avoue tout. « Dès que l’on a dit la vérité, les médecins lui ont fait boire une bouteille de vodka », raconte l’épouse. Rien de plus normal, d’après l’urgentiste Sinan Karacebey : l’éthanol contenu dans les spiritueux traditionnels est assimilé plus rapidement que l’alcool méthylique et agit comme antidote.

Muharrem survit mais perd la vue d’un œil. Trois mois après, il ne peut toujours pas reprendre son travail. « Ces accidents pourraient être facilement évités : il suffirait de changer la couleur de l’alcool méthylique ou bien son goût pour qu’il devienne imbuvable », dénonce le député opposant Ali Seker. Depuis 2018, l’ajout de benzoate de dénatonium, un sel au goût très amer, est obligatoire dans l’éthanol à usage domestique, mais rien n’a été fait pour l’alcool méthylique.

Jusqu’à six ans de prison

Partout en Turquie, la peur commence à s’emparer des buveurs. Malgré ses kits de test, Riza se demande s’il ne devrait pas arrêter. Depuis quelque temps, il a adhéré à un groupe Facebook vantant une alimentation plus naturelle. Cette communauté créée par Cem Satilmiş, un Stambouliote, interdit toute publicité pour l’éthanol et vante les recettes à base de fermentation des fruits.


« Faire confiance à l’éthanol, c’est du suicide », affirme le retraité au téléphone, qui reconnaît qu’acheter des tonnes de fruits pour en faire du raki n’est pas donné dans un pays où même les produits de première nécessité deviennent inaccessibles. « Juste après ces histoires de morts, j’ai quand même gagné 5 000 abonnés d’un coup », rappelle Cem Satilmiş. Son groupe réunit désormais près de 15 000 abonnés.

Ibrahim en a fait un business, certes naturel, mais tout aussi illégal. Ancien épicier devenu distillateur de raki de contrebande, il nous reçoit dans l’agence immobilière d’un de ses amis, à Çorum. L’homme de 62 ans est élégant avec sa chemise claire, son pantalon blanc et sa veste grise. Mais il s’emporte vite et vocifère dès que l’on cherche à en savoir plus sur son affaire. La loi turque permet à ce propriétaire de vigne de produire jusqu’à 300 litres de spiritueux par an à partir de sa propre récolte, mais lui interdit la revente. S’il se fait prendre, il risque jusqu’à six ans de prison, alors il ment sur sa production artisanale d’alcool qu’il revend à ses relations. Et d’un bond, il part. « Je ne veux pas finir en prison à mon âge », hurle-t-il.

Acheter un alambic

Dans le centre de Çorum, un autre homme profite de ce retour en grâce de la vieille tradition du raki distillé à partir de raisins. Mustafa Tuluk est dinandier, il fabrique des alambics en cuivre depuis cinquante ans. « Avant, j’en vendais cinq par an, maintenant, j’en vends une centaine », assure-t-il une cigarette au bec. Riza est venu, accompagné de son ami Haydar, pour se renseigner sur le prix du matériel de distillation. Haydar ne jure que par le raki distillé traditionnellement à partir de raisin. « Moi, l’éthanol, j’y touche pas », assure-t-il. Le sexagénaire n’a pas encore les moyens de s’acheter un alambic, il l’emprunte alors à ses amis.

Lorsqu’il parle, Haydar pose toujours une main sur l’autre pour que ses tremblements ne trahissent pas son alcoolisme. Il a le teint un peu rouge et les pores dilatés comme une écorce de clémentine. En 1992, son fils, alors âgé de 8 ans, l’avait supplié d’arrêter de boire : « Il avait honte de moi parce que ses copains lui disaient que j’étais un ivrogne », se rappelle-t-il. Le petit garçon meurt trois ans plus tard dans un accident de voiture, l’homme arrête pendant dix ans avant de rechuter.

Peu importent les amendes et la prison, Haydar a maintenant une idée en tête : se cotiser avec son ami Riza pour s’acheter un alambic. Sur la route du retour à Sungurlu, les collines sont couvertes de neige, la vieille voiture de Riza gronde à cause du froid. Assis à côté de lui, une cigarette de contrebande à la main, Haydar sourit : « Celui qui veut boire, boira. »

Source : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article … 00055.html
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merci du partage. quand les buveurs d'alcool ont les memes problemes que les PUD
 
A ceux qui aiment l'alcool, mais pour la prohibition de la weed, voyez.. - Johan

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LeCorbeau_G homme
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Encore un exemple de plus pour illustré que la prohibition apporte toujours plus de problème que de solution c’est partout pareille finalement …

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Caro-2022 femme
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LeCorbeau_G a écrit

Encore un exemple de plus pour illustré que la prohibition apporte toujours plus de problème que de solution c’est partout pareille finalement …

Mouais,  on peut voir les choses de cette façon !

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marvin rouge homme
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Bien sur que c'est une connerie la prohibition
Ça n'a jms marché, et ça ne marchera jamais !
Interdit qq choz à l'humain, il le voudra encore plus

Qu'on les laisse boire leur raki, si ça leur permet de boire un alcool pas "trop" nocif, d'être serain, de bosser, de faire vivre leur proche, et par conséquent faire des heureux, ou des gens qui pourront être heureux

On peut voir ça comme ça aussi

La privation, ça ne mène à rien
Les coups qu'on te met, tu te relève sans pb
Les coups que tu te met toi même, ç plus complique

De tte façon, tte personne alcolique, réalise le carnage que cette substance fait, et change la donne ou sombre à un moment, des fois c'est long..
À l'instar de tte les substance

La prohibition ne mène strictement à rien, l'éducation, la sensibilisation oui !

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LeCorbeau_G homme
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Entièrement d'accords avec toi Marvin drinks

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