Est-il possible d'arrêter son TSO ?

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filousky homme
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Nineta a écrit

Vaut mieux en rire serieux !

Bravo !


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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Kikillbil homme
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Salut à tous,

Je suis nouveau sur ce forum et je voulais partager également mon expérience des tso.
J'ai été 2 ans sous sub puis 5 ans à la metha (de 2010 à 2017) je suis passé à la metha pour éviter de sniffer le sub.
Je suis passé de 60mg à 5mg en 5 ans puis j'ai tout arrêté. Le sevrage a été une vraie galère mais au bout de 2 mois je n'avais presque plus de symptômes sauf la courante et des problèmes de digestion.
Mais l'envie de reprendre des opiacés peut s'estomper pendant le sevrage mais elle vous suivra toute votre vie.
À l'heure actuelle je n'ai toujours pas craquer mais je suis devenu dur avec moi même et avec les autres par la même occasion (je m'en rend compte et travail sur ça) mais c'est ce qui m'aide à tenir.
Pour finir je pense que pour qu'un sevrage réussisse il faut avoir un projet et des objectifs qui nous tiennent à cœur, pas besoin de visé trop haut mais essayé de se faire un emploi du temps pour recadrer sa vie.
On dit que l'oisiveté est mère de tous les vices, si vous êtes tombé une fois dans les opiacés alors vous serez toujours fragile mais un jour il faut faire un choix. Prenez votre temps pour diminuer votre tso mais si vous avez décidé d'arrêter à la dure alors soyez dure jusqu'au bout.
Peace et merci de m'avoir lu ?

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cependant
Modo bougeotte
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Kikillbil a écrit

À l'heure actuelle je n'ai toujours pas craquer mais je suis devenu dur avec moi même et avec les autres par la même occasion (je m'en rend compte et travail sur ça) mais c'est ce qui m'aide à tenir

Salut,

merci du partage de ton expérience.

Cependant, je me pose sincèrement la question des bénéfices d'un tel choix.

Le champ sémantique que tu utilise pour ton arrêt est celui des difficultés, de la dureté, du combat...
Ça me surprends...on ne devrait pas plutôt arrêter pour être bien ?

Personnellement, je ne compte pas arrêter si je ne suis pas bien sans et si c'est juste du défi moral contre « ce vice ». Je lutte pour mon bien-être (et celuis des autres au passage de façon plus large, contre les injustices etc, mais là ça va faire un HS), non pas contre moi même et encore moins contre un produit. Du coup, comment dire, pour le moment je ne compte pas arrêter, mais ça m'est personnel.

Voilà, j'espère juste que tu trouveras la façon d'être serein et heureux et d'arrêter de lutter en permanence contre les moulins à vents d'une abstinence forcée...

En tout cas, ton expérience me réconforte à dire que souvent l'arrêt des produits et des traitements se rapproche plus de l'exigence morale pour être "propres" dans une société qui, à mes yeux, et bien sale. Dommage, mais assez significatif...


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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meumeuh homme
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Kikillbil a écrit

Prenez votre temps pour diminuer votre tso mais si vous avez décidé d'arrêter à la dure alors soyez dure jusqu'au bout.

Et moi  je dirais pourquoi ce faire mal avec un sevrage à sec , lorsque on peut faire un sevrage dégressif ?

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Kikillbil homme
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Moi perso je ne pouvais plus vivre avec une tso. J'étais devenu l'ombre de moi même. Quels sont les bénéfices ? Bah tu redevient toi même avec une pensée claire et précise, et ça change tout. Certains disent que leur tso est comme une béquille, moi je dirais plutôt que c'est comme un sac à dos qui s'alourdit avec les années.
Je ne conseille pas de se sevrer à la dure, mais je dis à ceux qui le font d'être dur jusqu'au bout pour éviter les rechutes.

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meumeuh homme
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Jolly Roger
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Kikillbil a écrit

Moi perso je ne pouvais plus vivre avec une tso. J'étais devenu l'ombre de moi même. Quels sont les bénéfices ? Bah tu redevient toi même avec une pensée claire et précise, et ça change tout. Certains disent que leur tso est comme une béquille, moi je dirais plutôt que c'est comme un sac à dos qui s'alourdit avec les années.
Je ne conseille pas de se sevrer à la dure, mais je dis à ceux qui le font d'être dur jusqu'au bout pour éviter les rechutes.

Que tu es ce ressenti ok mais on ne peut pas en faire une généralité;
des sevrages j'en ai fait mais j'ai plus de bénéfices à me maintenir avec un TSO que sans et c'est une certitude, après chacun est libre de faire son choix ... moi j'ai fait le miens

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Kikillbil homme
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meumeuh a écrit

Kikillbil a écrit

Moi perso je ne pouvais plus vivre avec une tso. J'étais devenu l'ombre de moi même. Quels sont les bénéfices ? Bah tu redevient toi même avec une pensée claire et précise, et ça change tout. Certains disent que leur tso est comme une béquille, moi je dirais plutôt que c'est comme un sac à dos qui s'alourdit avec les années.
Je ne conseille pas de se sevrer à la dure, mais je dis à ceux qui le font d'être dur jusqu'au bout pour éviter les rechutes.

Que tu es ce ressenti ok mais on ne peut pas en faire une généralité;
des sevrages j'en ai fait mais j'ai plus de bénéfices à me maintenir avec un TSO que sans et c'est une certitude, après chacun est libre de faire son choix ... moi j'ai fait le miens

Le principal c'est de trouver un équilibre, avec ou sans tso, si tu as trouvé le tient c'est le principal. Après nous sommes tous différents face aux produits donc je trouve cool de partager des avis différents, ça permet de mieux comprendre certaines situations.

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Nineta femme
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Kikillbil a écrit

Moi perso je ne pouvais plus vivre avec une tso. J'étais devenu l'ombre de moi même. Quels sont les bénéfices ? Bah tu redevient toi même avec une pensée claire et précise, et ça change tout. Certains disent que leur tso est comme une béquille, moi je dirais plutôt que c'est comme un sac à dos qui s'alourdit avec les années.
Je ne conseille pas de se sevrer à la dure, mais je dis à ceux qui le font d'être dur jusqu'au bout pour éviter les rechutes.

Salut! J'ai été interpellée par ton post. Tu as arrêté quand ? Tu as réussi ton sevrage sans suite négatives psychologiquement ? Et sans compensation avec d'autres molécules?

J'ai moi même fini par avoir ce sentiment de me trainer un boulet avec la methadone, inconfort physique particulièrement, opiate rage (menfin la colère me tient en même temps) j'étais convaincue qu'il fallait que j'arrête..  je vais pas me répéter si tu as lu mes autres post.. mais je suis à mon neuvième mois de sevrage et en plein PAWS. Franchement c'est la merde de ouf, j'ai juste envie d'une dose et de "partir en vacances" comme noah dans un de mes films préférés "Tideland".

Rien est assez fort pour me stabiliser j'ai l'impression de revenir des années en arrière dans la tourmente de la pharmaco dépendance et toute les frustrations que cela entraîne. Comme je le disais plus haut j'ai été aux urgences psychiatriques pour faire avancer les choses pour mon suivi.

J'ai eu un premier rdv CMP de durée normale (30min) mais juste présentation j'y suis retournée il y a 3 jours, j'ai dit avoir consommé du speed et de la c dans le week-end et là l'entretien à pris une tournure que je ne serai bien interprété mais je l'ai ressenti le jugement...). Bref elle me demande si ct bien "je lui dis oui mais redescente difficile ", elle m'a répondu c'est normal d'être mal quand on prend de la drogue et quon va pas bien... ok. elle m'a sortie mon ordonnance pour mon augmentation d'AD,
(qu'elle a foiré et qui me fout dans la merde) elle a râlé sur le seresta prescrit au CSAPA en insistant pour que je prenne  du tercian et l'entretien c'est terminé là dessus... prochain rdv le 25 avril.  J'ai pas eue la répartie tellement ça m'a choquée. Mis à part dire que je n'avais plus les moyens de payer ma psy qu'il n'y avait pas de psychiatre au CSAPA et que le séjour de rupture en maison de repos n'aurait certainement pas lieu (ils sont débordés)

Double retour en arrière, 1er rdv,; un dossier pour les statistiques, 30 minutes en salle d'attente, 5 minutes d'entretien pour savoir si tu as bien fait caca ? et prochain rdv dans 1 mois et demi. Comment on fait quand on a pas une thune pour se payer des cures, ded thérapies alternatives.?... je me suis, sans mentir donnée tous les moyens pour me faire aider. 6 demandes en maison de repos sans retour, cure sevrage hospitalier viré en 3 jours, pas de suivi depuis mon début de TSO.

Alors oui j'ai toujours fait sans et à la limite c'est mon karma. Avance seule, il n'y a que toi qui ai la solution...
Reprendre la methadone pourrait évidemment me soulager mais putain je me suis donnée tellement de mal pour arrêter. Et mon idée est de serrer encore
les dents avec l'objectif de savoir si je peux  me passer de molécule juste parce que cela me permet de supporter mon quotidien. Quand je n'ai plus de drogues autour de moi tout s'effondre. Au final les drogues m'ont fait bien avancer en mode merci j'aurais jamais pu tenir sans. Mais au fond j'ai envie de savoir si je peux être heureuse sans. J'aimerais vraiment le savoir. 

Je suis en plein pèlerinage et je suis terriblement partagée, je me connais je suis une putain d'obstinee mais après tout ce que j'ai enduréje me demande si ça vaut pas le coup de tenir encore peu.... .

Bref voilà j'en ai marre de souffrir mais je m'accroche.  Tienbo largpa merci de m'avoir lue
Nartrouv

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Nils1984 homme
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Salut

Je ne m'en rend compte que ces dernières semaines, stopper comme je l'ai fait la méthadone en 2018 après onze ans de conso chronique à fort dosage était une (big) erreur. Les cold turkeys sont une erreur. C'est une forme de masochisme faut croire. Pourquoi se faire autant de mal ? J'étais tellement baigné dans un mood post-apo que je ne cessais de me dire : si tu te retrouves en zonzon tu devras décrocher à la dure sans l'avoir voulu. J'avais de bonnes raisons de redouter la zonz' vu mon casier judiciaire et le sursis qui continue de me pendre au nez. Alors j'ai décroché à la dure et aujourd'hui j'en paye encore le prix fort. Les résultats escomptés n'ont pas été ceux que j'espérais. Je me croyais libre les premiers mois, puis la (la big) dépression s'est insidieusement installé (en + de mon passif, j'ai tjrs été dépressif). Alors je pense que stopper son TSO sans sureté est une chose à ne pas faire. J'apprends beaucoup sur ce site, et je m’aperçois que j'ai été pendant des années en mode barbare sans RDR et sans intérêt pour les dosages précis. J'pense maintenant que les cold turkeys sont des erreurs à ne pas commettre. Je ne sais pas si je suis HS ou pas, mais ne te fais pas du mal pour nada... la note de frais est in fine trop élevée...

Fraternellement

Dernière modification par Nils1984 (15 mars 2023 à  14:15)

Reputation de ce post
 
Précieux conseil

- Le chemin pour monter est le chemin pour descendre -
(Trois Stèles de Seth)

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Nineta femme
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Merci pour la rapidité de ta réponse. Je suis dans une  vraie galère psy. Il y a trop de facteurs qui fait que j'en suis arrivée là... j'ai une tendance à  aller au combat et j'y vais rarement en mode tranquille. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué wink. Mais oui j'entends ce que tu dis et pour être honnête je crois que je me fais beaucoup influencer par mon entourage et franchement ceux qui me réconforte le plus viennent de ceux qui connaissent....  j'en ai déjà assez chié, j'ai besoin de confort. Je dois me fier à moi même mais c'est une décision dure à prendre je trouve.

Ton parcours est à fond dans le thème du premier post. J'espère sincèrement que tu vas bien malgré cet arrêt musclé, j'avoue j'étais tellement pas prête à être autant en galère. Mais du coup 2018 ça fait un bail. Et toi aujourd'hui tu retournerais à la methadone??? Ça a été dur mais est ce que ça en valait le coup quand même ? Bref je suis touchée au seresta et à l'alcool, je galère a écrire mais j'ai besoin de vous la famille. Auto support en force! Merci encore à tous pour le soutien apporté.

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Coco68 non binaire
Banni
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Salut
Tu dis que tu as arrêté depuis 6mois!
Mais depuis combien de temps prenais tu la métha et à quel dose?
Car j'aimerai beaucoup arrêter
J'imagine la galère hors contexte hospitalier
Quand j'en parle à mon doc, il me répond : "et aprés" !?
Mais pour moi, aprés : RIEN !
Vu que je me suis mis au vert depuis des années et ne consomme plus rien et n'en ai plus envie!
Juste que pour moi, la métha est devenue un boulet !
J'aimerai partir autour du monde, mais comment?
Quand t'as ce traitement dispo juste pour un mois!
Donc ma liberté je ne l'ai plus !
La métha m'à aidé pendant un temps mais aujourd'hui je n'arrive plus à diminuer et je stagne ! Et personne ne peux rien pour moi !
Bravo à toi!
Tiens bon !
PS : restons bienveillants les uns envers les autres ?
       et "Hésite pas à donner de tes nouvelles" ?
A bientôt;
de la part d'un nouvelle inscrit
qui te remercie beaucoup ! ???

Autorisation de délirer

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prescripteur homme
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La métha m'à aidé pendant un temps mais aujourd'hui je n'arrive plus à diminuer et je stagne !

Je pense qu'il faut analyser le pourquoi tu n'arrive plus à diminuer. Car si tu n'arrive pas à diminuer progressivement tu auras probablement encore plus de mal à stopper brutalement.
Peut etre as tu atteint une dose optimale (ou presque la stagnation est souvent le terme utilisé pour decrire le PAWS). Dans ce cas il vaut mieux se concentrer sur la stagnation (psychotherapie mais aussi modifications du mode de vie) et arreter la Methadone quand les choses iront mieux.
Aller à l'étranger est un projet valable mais on peut deja faire pas mal en France. As tu lu ou vu "les chemins noirs" de S Tesson ? C'est l'exemple de ce qu'on peut faire et qui ne coûte pas cher. Et c'est un bon entrainement au voyage.

https://www.randonner-malin.com/sur-les-chemins-noirs/

Attention, par sécurité, il vaut mieux commencer petit et accompagné.


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (28 avril 2023 à  16:17)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Nineta femme
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Inscrit le 18 Jan 2018
426 messages
Hey tout le monde ! Je relance le topic car la situation a avancée. Je suis enfin suivie en UPT et je vais une fois par mois au CMP avec ma psychiatre addictologue. Mais bon la maladie ne se gère pas aussi facilement, j'ai des cravings de l'autre monde, je me sens ultra impulsive avec des moments de down absolu... du coup je prends plus de valium que prévu. Je me sens mais alors pas du tout stabilisée et après tous les échanges autour d'un retour TSO j'ai fini  par me dire qu'il fallait y retourner .... j'en ai parlé à ma psychiatre aujourd'hui en lui expliquant bien pour les effets inquiétants de la quetiapine.

Pour celle ci elle m'a dit qu'il fallait seulement la prendre une fois posée prête à s'endormir.. elle m'a augmenté le zoloft et aussi le valium. Je vais avoir un passage infirmier par jour pour m'aider à gérer mon traitement.... plus un suivi en hôpital de jour.

Je lui ai expliqué que la methadone avait été le traitement qui m'avait le plus stabilisée de toute ma vie mais elle a mis en avant qu'en  gros la dépression et la dissociation étaient déjà tellement à un stade avancé que cela ne changerait rien à mon état. Que je pense effacer tous mes problèmes grâce à une molécule alors qu'un travail thérapeutique est indispensable dans ma situation. Du coup parfois je me demande si les effets de down (on dirait  un zombie) et le craving intense ne viennent pas juste de maladie car ça fait parti des symptômes d'une dépression et d'un problème d'addiction.

Après je suis partie sur un long processus de soin et à un moment donné je pourrais tranquillement me défaire des médicaments. Ça va être long...

Bref qu'en pensez-vous est-ce que ce refus de retour à un TSO est une stratégie acceptable ou si faire le choix du retour aux opiacés en attendant d'avancer sereinement dans le processus ne serait pas non plus une bonne option...

Merci d'avoir pris le temps de me lire et de vos éventuelles réponses.
Nartrouv

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Pesteux homme
Adhérent Vert-Beuh
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Inscrit le 22 Feb 2023
795 messages

Salut Nineta !


Nineta a écrit

j'en ai parlé à ma psychiatre aujourd'hui en lui expliquant bien pour les effets inquiétants de la quetiapine.

Pour celle ci elle m'a dit qu'il fallait seulement la prendre une fois posée prête à s'endormir.. elle m'a augmenté le zoloft et aussi le valium. Je vais avoir un passage infirmier par jour pour m'aider à gérer mon traitement.... plus un suivi en hôpital de jour.

Si ça te fait t'évanouir et perdre conscience plusieurs minutes au point d'en devenir incontinente comme tu l'as rapporté sur l'autre post, ça ne me parait pas normal de se contenter de te dire de la prendre avant d'aller te coucher. Je suis pas médecin, mais ça me parait n'importe quoi !

A ta place, je consulterais d'autres médecins pour avoir plusieurs avis. Et en attendant, je diminuerais sans son accord, parce que ça me ferait flipper.


Nineta a écrit

Je lui ai expliqué que la methadone avait été le traitement qui m'avait le plus stabilisée de toute ma vie mais elle a mis en avant qu'en  gros la dépression et la dissociation étaient déjà tellement à un stade avancé que cela ne changerait rien à mon état. Que je pense effacer tous mes problèmes grâce à une molécule alors qu'un travail thérapeutique est indispensable dans ma situation. Du coup parfois je me demande si les effets de down (on dirait  un zombie) et le craving intense ne viennent pas juste de maladie car ça fait parti des symptômes d'une dépression et d'un problème d'addiction.

Je suis d'accord avec elle qu'un travail thérapeutique est indispensable dans ta situation.

Mais je ne suis pas du tout d'accord avec elle pour prédire d'avance que la reprise d'un TSO ne changerait rien à ton état. Ca, il faut essayer pour le savoir. Certes, il existe un risque de se retrouver avec une addiction de plus sans rien avoir amélioré. Mais ça n'est pas certain, comme le montrait le magnifique témoignage de Kaneda, qui a fini dans les morceaux choisis. Pour moi, toi seule peux décider si ça vaut la peine d'essayer. Je remets le lien pour ceux qui ne l'ont pas encore lu :
https://www.psychoactif.org/forum/viewt … =1#p637535

Et je ne vois pas du tout en quoi la reprise d'un TSO s'opposerait à un travail psychothérapeutique. C'est vrai que calmer les symptômes peut démotiver, mais d'un autre côté, des symptômes dépressifs trop aigus démotivent également, en plus de faire souffrir !



Nineta a écrit

je me demande si les effets de down (on dirait  un zombie) et le craving intense ne viennent pas juste de maladie car ça fait parti des symptômes d'une dépression et d'un problème d'addiction.

Pour moi, à partir du moment où tu as consommé pour calmer les symptômes de ta dépression, et bien ta dépression et ta conso sont liées. Comme nouées en quelque sorte. Ca n'a pas de sens de vouloir absolument distinguer les deux, c'est un point de vue purement théorique, mais en pratique, c'est un tout. Puisque toi-même tu fais le lien entre les deux dans ton discours sur le sujet.



Nineta a écrit

Bref qu'en pensez-vous est-ce que ce refus de retour à un TSO est une stratégie acceptable ou si faire le choix du retour aux opiacés en attendant d'avancer sereinement dans le processus ne serait pas non plus une bonne option...

Donc à mon avis, agir sur les deux fronts à la fois, celui du TSO et celui de la psychologie, c'est une approche tout à fait valable.

D'ailleurs, elle trouve bien normal de te prescrire des médicaments pour soulager tes symptômes dépressifs, alors pourquoi le TSO serait exclu de la panoplie ? C'est juste nier son potentiel thérapeutique, par principe.


Courage !

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Merci pesteux encore une fois ! Nineta

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Nineta femme
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Inscrit le 18 Jan 2018
426 messages
Salut !

Merci pesteux tes conseils sont précieux mais voilà ça reste le flou intersidéral je suis dans un état où j'ai juste envie de me battre pour m'en sortir. Ok le PAWS je ne peux le nier mais si tu as vécu trop de traumas ya un moment ça pète avec ou sans  TSO. Je sens que ça risque de lancer un débat mais j'y  vais. POur des personnes comme moi qui ont seulement 10 ans d'opiaces derrière elle est ce qu'au final ça ne vaut pas le coup d'essayer une autre stratégie même si elle est difficile à vivre au quotidien (mais pour moi la metha aussi métabolisation rapide douleurs chroniques c'est chiant). Je me dis aller je tente l'autre solution et pour le xeroquel on va adapter en fonction pas le choix.
C'est juste que ben comme je le disais j'ai un infirmier à domicile, une prescription en hôpital de jour, une possible aah, des séances d'EFT. Je fais à côté de la médecine chinoise. Bref tout est mis en œuvre pour essayer de faire avancer les choses (enfin...).

Je suis en détresse psychologique, je le savais avant pendant et après les drogues (pas vraiment de pause) mais c'est pas induit par la drogue c'est sur c'est juste que ça pète plus fort quand on a porté une couverture tout ce temps et quand on s'en sépare. Ouais j'étais quand même mieux sous metha mais un des chocs psychologiques s'est fait pendant le sevrage. Le retour en arrière est absolument terrifiant et forcément je me demande si je peux continuer à avancer sans ce retour qui me questionne depuis des mois. C'est clairement encore la question de mon intitulé peut on vivre sans TSO??

J'ai l'impression d'être relou avec ce débat j'ai le sentiment qu'on va finir par me dire mais putain vas y fait un choix, on t'a suffisamment conseillé. Et oui je me souviens du témoignage de kaneda évidemment on a même échangé en MP. Je vais pas faire tourner la conversation en boucle je sais pas ce que je veux et même mon dieu j'ai vraiment kiffé les opiacés ça m'a permis de tenir tout ce temps sans m'effondrer mais au final peut-être que mon combat peut aussi se faire sans.... pour que j'arrive à faire mon deuil de cette drogue salvatrice et en même dans mon ressenti très vampirique.... désolée ya aucun jugement des consommateurs au contraire je trouve ça génial que la plupart d'entre vous soient satisfait et je le dis avec sincérité. Mon chemin n'est pas terminé je peux rien prédire juste accepter de le vivre. Nou tienbo nou largpa

Dernière modification par Nineta (24 octobre 2023 à  20:58)

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