Pourquoi mon message, que j'avais mit plus d'une heure à rédiger, a été supprimé ?
Je répète juste les infos essentielles, la
Buprénorphine n'a pas d'effet plafond dans son antalgie, seulement dans ses effets i,désirables.
Ci-joint deux tableaux; un montrant que son profil pharmacocinétique est comme celui de la
Méthadone, accumulatrice avec une courbe exponentielle à partir de 3.5/4mg.
La
méthadone a une puissance similaire à 20 fois plus fort que la
morphine en fonction du dosage, la
Buprénorphine de 75 à 225mg en forme SL/ORO, 100 à 115 fois en patch.
Elle antagonise aussi les récepteurs NMDA.
Bref, plus qu'un
TSO, elle devient dans bons nombres de pays, l'antalgique à employer en dernier recours, la France étant très en retard dans cette thématique (voir tableau de comparaison des paliers 3).
(Pour ceux qui doutent de la puissance 75-225, le tableau montre bien qu'à partir de 3,2 ; 3,6 et 4mg, l"équivalence change, c'est ce qu'on appelle la valeur seuil.
La courbe est exponentielle et l'équivalence n'évolue pas à partir du seuil. Et dans la dernière case, 4mg de
Buprénorphine = 900mg
morphine, hors 900/4 = 225).
De plus, il a été publié par un scientifique allemand, un des pays les plus en avances sur cette molécule que nous.
Mon addictologue renommé, ayant déjà posté des revues à comité de lecture dont je ne donnerai pas le nom pour ne pas qu'il tombe par hasard là dessus, mais il m'a effectivement tout confirmé.
Nos méconnaissances de cette molécule était criante en 2000, depuis elles ont BEAUCOUP évoluées.
Pour citer une anecdote propre à mon existence, j'ai une amie, qui a, malheureusement contractée un cancer...
Elle à d'abord été soigné avec de la
morphine, avec, malgré des dosages très importants, une très forte difficulté à soulager a douleur en dessous de 6 voire 7... Avec des périodes d'enfer avec ses Accès Douloureux Paroxystique.
Elle est ensuite passée à l'
hydromorphone, le soulagement était, selon elle, légérement meilleur, toujours ces ADP mais avec une moindre intensité cependant elle a fini par contracter une hyperalgésie à cause de sa consommation importante d'
opiacés sur une période assez longue.
Entre temps, j'avais contracté une dépendance aux
opiacés pour laquelle je suis substitué avec 32mg d'Orobupré, 4 prises de 8mg toutes les 6h.
Je lui ai donc parlé de cette spécialité qui est je le rappelle justement ANTI-HYPERALGESIQUE, le spécialiste qui la suivait, à cour de solution lui a donné de l'Orobupré, à raison de 8mg toutes les 12h soit 16mg/jour, et bien depuis, selon ses propres termes, "elle revit", elle ,'estime sa douleur plus qu'à 3 au minimum au moment de la prise, et jusqu'à 4, parfois 5 juste avant de prendre le second (elle songe donc à passer à 18mg/jour pour que ce soit parfait, en ajoutant 2mg 4h avant la deuxième prise). Et, chose importante, elle n'a plus eu d'ADP depuis lors (ou alors elle ne les ressent plus, l'antalgie étant suffisante).
En
IV, elle est même plus efficace (à dosage équivalent) que la
morphine pour soulager la douleur... Comprendra qui pourra, difficile de sortir des clichés des années 1990 qui étaient en parti faux.
Dernière modification par Lunarz88 (10 février 2024 à 03:41)