[ CSAPA ]
mon csaspa me retire tous mes médicaments

#CSAPA #help #toxicophobie #vol
#1 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
27 mai 2024 à  13:13
bjr help svp ajd mon csaspa ma pris tout les médoc que j'ai eu la pharmacie les a compté à la main et a décider de me donner uniquement 1 jour par 1 jour je comprends rien ça fait 1 an que je suis chez eux j'ai eu aucun soucis oui je consomme et alors faut pas leur dire???


putain je vis un des pires moments de ma vie et eux ils viennent me sucrer tout ce qu'il me reste je dois aller les voirs tout les matins en chien pour avoir ma putain de bupré j'en peux plus je vais pt les plombs putain tout ça pour quoi? parce que j'ai osé acheter du valium qd mon prazepam venait a manquer???

jvous en supplie dites moi que c'est temporaire je suis pas un gosse de 4 ans à qui il faut faire mettre des ronds dans des carrés je sais me gérer j'ai JAMAIS eu une galere de traitement je les ai jamais appelé pour dire que j'étais en chien je comptais sur eux c'est la seule chose qui me reste mon csaspa

je peux pas quitter comme ça j'en ai trop besoin sans ce soutien je serai pas là ajd mais pourquoi on m'infantilise comme ça putain j'en ai marre JE SAIS GERER MON TRAITEMENT????


Obligé de me mettre à genoux pour pouvoir vivre comme tout le monde... putain de monde..

j'en peux plus vraiment je craque j'en ai marre qu'ils aillent se faire foutre j'ai stoppé toutes mes consos pendant des mois ça a rien donné maintenant que j'ose prendre de la kéta et du valium fini la confiance???? je me retrouve avec 3 pochettes pour 3 jours super facile à perdre, sans ordonnance en cas de controle


et putain quoi c'est mes médocs POURQUOI VOUS ME LES PRENEZ POURQUOI VOUS ME LES RATIONNEZ


ça fait 1 an que j'ai perdu un proche, 6 mois qu'un ami s'est pendu et à noel on a euthanasié mon chien de 14 ans alors PARDON d'avoir une putain d'année de merde MAIS EN PLUS
je suis rationné???? c'est eux qui décident de ce qu'ils me donnent chaque jours????

c'est une punition? j'en ai jamais abusé j'ai jaamais appelé en chien alors que dieu sait que l'héro me tente

j'étais clean, j'ai pris de la kétamine et pour eux me revoila une merde une grosse merde inutile a qui on peut pas confier une boite de médicaments

je suis pris en otage je peux même pas  quitter la qstructure ils ont mon traitement et sans mon traitement (psy) je vais péter les plombs m'isoler ne plus parler à personne là en cas de mauvais jour je peux pas me permettre de prendre 1 prazepam de plus

je pleure en écrivant ça je rentre tout juste du csapa j'ai un mois de merde et eux en rajoutent m'infantilisent mais surtout me bloquent je peux plus rien faire c'est eux les maitres de ma vie sans traitement je suis mort

Dernière modification par Nodarah (27 mai 2024 à  15:12)

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courage face à ce comportement inadmissible !!!

Obligé de se mettre à genoux pour pouvoir vivre comme tout le monde... putain de monde..

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#2 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
27 mai 2024 à  13:18
alors maintenant qu'il aille se faire foutre j'ai un revenu stable si ils refusent de m'aider j'retourne à mon amante. elle au moins me jugera pas et me sucrera pas mes médicaments.

vive l'héroine putain j'ai arrêter je sais même plus pourquoi. pour avoir de la bupré surement; ils se rendent comptent que ça à l'effet inverse qu'espéré? LA JE ME RETROUVE EN CHIEN J'AI JOUR PAR JOUR AVANT J AVAIS TOUT LE MOIS

j'en peux plus j'en peux plus j'en peux plus putain svp svp réveillez moi tous les jours c'est comme une fin de mois si j'oublie d'aller les voir si je me reveile pas un matin si je decide d'aller voir une copine de faire une sortie JE FAIS COMMENT?????

j'ai pas ma bupré le matin, ça veut dire que je dois dire TOUT mes déplacements a mon centre, leur donner tout mon emploi du temps plusieurs semaines à l'avance


pff premiere chose que l'infirmiere me dit en me voyant 't'as pris quoi?' 't'es défoncé ça se voit' JE SUIS AU REVEIL PUTAIN AU REVEIL ET SOBRE SANS MA BUPRENORPHINE QUE TU MA VOLER


Et après ils s'étonnent que je sois obligé de commander des benzos en ligne.. la pharmacie refuse de me donner assez pour le mois (2 boites = 25 jours) alors que ma bupré c'est 28 jours.

maintenant je perds le peu de controle que j'avai sur ma vie et on s'étonne que je cherche à le retrouver à travers n'importe quel substance

j'en peux vraiment plus chaque jour qui passe est plus dur que l'autre à chaque fois que j'avance j'ai l'impression que la vie me met un crochet du droit..

putain


j'ai besoin d'aide svp je sais pas quoi faire, comment gèrer tout ça

Dernière modification par Nodarah (27 mai 2024 à  14:38)


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#3 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
27 mai 2024 à  13:22
j'ai pas 8 ans..

edit: je suis sous buprenorphine 8mg, abilify 15mg, mirtazapine (1), prazepam 10mg (3)/j

je flippe grave.. si je foire ma prise de bupré je suis bon pour une nuit de manque mais ils veulent rien savoir.. selon eux c'est à cause de mes consos (keta et faux valium) alors que je prends bien soin de pas mélanger keta et downer en plus les jambes sans repos, le trop chaud trop froid, les tremblements, les insomnies, devoir littéralement taper du pied dans son lit pour pas souffrir j'appelle ça du manque!!! pas à cause de valium et encore moins de la keta..


marre d'être toujours servi en dernier à la pharmacie quand je les appelle en amont pour leur demander si ils de la bupré en stock, j'en ai marre du regard de pitié des pharmaciennes, marre d'entendre "c'est lui qui a commandé le subutex??" chuchoté encore et encore.. marre qu'on me traite comme un déchet et putain marre qu'on m'infantilise en prenant toutes les décisions à ma place, je suis majeur depuis des années bordel j'ai appris à me débrouiller dehors je peux bien gérer une prescription!?

Dernière modification par Nodarah (27 mai 2024 à  14:40)


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#4 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
27 mai 2024 à  15:14
woaw.. désolé pour le déchainement de violence ce post a été écris dans la précipitation

j'étais pas super super à ce moment là, ma question c'est vous autres usagers de bupré vous arrivez à gérer sans avoir du stock chez vous? dans mon cas je flippe grave comme on dit..

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#5 
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meumeuh homme
Modérateur Jolly Roger
27 mai 2024 à  15:58

Nodarah a écrit

. désolé pour le déchainement de violence

Le seul truc violent que j'ai vu sur ton fil, c'est encore un exemple d'un CSAPA ou précisément des Pros qui sont aux manettes qui font n'importe quoi.


Si c'est que pour de la bupre , tu peux passer par un médecin traitant ou un généraliste...


Amicalement

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#6 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
27 mai 2024 à  16:23
merci pour ton message

je me sens pris en otage par mon centre, je vis en campagne les médecins traitants ici sont très très frileux pour le subu ou la métha, je suis aussi en parcours de soin psy et j'ai peur de tout faire foiré en partant..

d'ou mon incompréhension total quand l'infirmière a compté cachet par cachet ce qu'il y avait avant de me donner un petit pochon pour le jour.. je suis dégouté, j'aurai pas du être honnête et tout ça pour une conso ridicule de 0.2-0.3g/j
surtout qu'en arrivant je consommais tout stims md speed 3m 4m tuci et je leurs ais dit, j'ai déjà senti des pointes de jugements mais à force on a l'habitude

là j'ai peur de me retrouver à sec, mais comme tu l'as dis si je commence à être en galère -> medecin traitant direct.. je vais pas me laisser souffrir gratuitement mais ça devrait être l'inverse.. mon csapa devrait être ceux qui m'aident à moins souffrir..

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#7 
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Mynight femme
Nouveau Psycho France
02 juin 2024 à  20:58
Je suis extrêmement fâchée pour toi de la façon dont les choses se passent avec ton CSAPA.


Je ne pige pas. Te rationnel, t'obliger à y aller tous les jours?
Mais enfin je n'ai jamais entendu ça dans mon propre CSAPAA!!! C'est inadmissible, et évidemment, ça a été très contre-productif...

Je ne PIGE pas cette façon de procéder.
Quels autres médocs que ton tso t'ont ils pris?
Qu'est ce qui a motivé cette prise de décision? C'est absolument incroyable.......

La situation ne peut pas durer. C'est impossible. Et il faut que tu leur en parle calmement. Ce n'est pas faisable, même pour 2 mois par exemple...

En plus si j'ai bien compris (désolée je suis HS ce soir), ils te laissent en chien? Ils.ne te donnent pas tes doses habituelles?

Alors là, les bras m'en tombent.

Peux-tu en parler en demandant à. Pir ton addictologue? Ça ne peut pas continuer comme ça!

Tiens-nous au courant surtout, je crois les doigts très fort pour que cette situation pourrie se débloque!

°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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J’ai même plus de mots pour décrire ce que j’en pense ..
C’est inadmissible!!!! Laisser quelqu’un souffrir atrocement physiquement et psychologiquement…
Je trouve ça d’autant plus honteux que ça vienne d’un CSAPA.
Je peux que te dire que je compatis énormément et peut-être essaye d’aller dans une autre pharmacie si c’est possible ? C’est ce que je fais personnellement, et en non remboursable pour pour les avoir sur.
Si jamais tu n’as vraiment aucune possibilité d’aller dans un autre, et mentir ? si seulement tu penses que ça pourrait aider ..?
même si ça m’énerve de devoir dire ça .. je souhaite que ça s’arrête pour toi. Évidemment c’est un conseil, et non un ordre.

Vraiment bon courage et tiens nous au courant !!
Bien à toi !

Dernière modification par requiemforadream (02 juin 2024 à  23:44)


drugs are a requiem for a dream

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#9 
Dragonsec88 homme
Nouveau membre France
03 juin 2024 à  01:08
Bonjour tout d’abord tout comme vous je suis stupéfait… c’est meme ridicule de leur part je ne comprends pas qu’ils se permettent de faire des trucs comme sa fin jsp ils sont plus ou moin médecins ( fin non mais vous comprenez) leurs travail c’est de t’accompagner et pas de te faire sa… ils agissent comme des CPE au collège serieux…

Je pense qu’il vaudrait mieux que tu garde ton calme et que tu en parle a ton psy qui est avec eux si le rendez vous est proche, tu lui explique la situation en insistant bien que depuis qu’il y as sa ta vie est très compliqué etc etc et n’hésite pas a bien bien grossir le truc et comme sa si vous avez une bonne relation il pourrais essayer de faire bouger les choses.

Sinon pour la bupre tu peut effectivement essayer de passer par un medecin traitant meme si ils risque de refuser tanpis au pir il te dis non tu vas voir ailleurs.

A part sa je vois pas… mais gros courage a toi en tout cas! Et prend soin de toi surtout !!!!!
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CPE au collège exactement.. ridicule merci, noda

Pourquoi vouloir être normal dans un monde qui ne l’est pas ?

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#10 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
04 juin 2024 à  00:09
Merci à tous pour vos messages!! alors voilà ce qu'il se passe, ils ont pris mes médicaments les ont comptés et maintenant me les donnent dans des petites pochettes avec le jour de la prise..

je vois mon psychiatre qui est le médecin "chef" du csapa lundi pro je vais demander à changer ça, alors je dois passer récupérer mon traitement à chaque rendez vous avez eux ou ils m'en donnent juste assez pour la prochaine fois (typiquement 2 rdv par semaines parfois 1) vue que la pharmacie ne me donne pas 3 boites de prazepam (120 cachets, je dois en prendre 3 par jours ça fait 90 par mois le surplus serait de trop) mais du coup il me manque systématiquement 3 jours et ça à condition que je n'ai fait aucun excés (...ce qui est rare...) donc j'ai entre 5 à 6 jours de manque par mois sans compter ma bupré mdr :) tout est à cause de la drogue que je prenne peu importe ce que c'est. une fois que je leur en ai parlé hop: le moindre de mes problèmes? mais c'est ça monsieur c'est forcément ça

rien à battre que la nuit je me réveille 10 fois en sueur gelé ou que j'ai besoin de faire du sport à 4h du mat parce que sinon mes jambes me démangent tellement que ça en devient de la torture mentale nonon monsieur ça c'est le valium et la kétamine que vous prenez (j'ai pris 30 valium -_- sur 1 semaine en récréatif, j'avais ça avant je leur en ai déjà parler avant mais bon)

c'est trop con. je m'entendais vraiment bien avec eux surtout mon psy qui m'écoute et écoute quand ça va pas ou que je me sens forcé lui va pas dans le sens de la structure h24.. il me dit de refuser, il me dit d'en parler à ses collègues voir même il en parle lui même, il m'aide aussi quand j'ai du mal à faire mes papiers ou ce genre de choses.. faut savoir que j'ai XX ans et deslacunes sacrément sévère..

bref mon csapa me nique.. je suis perdu avec mes pochettes à la limite le seul point positif c'est qu'elles sont hermetiques et me servent pour compartimenter ma conso de shit et pas tout fumer en 2 jours.

C'est une galère de plus qui s'ajoute à la montagne de galère, quand j'ai écris mon post je rentrai tout juste ça m'a mis dans un sale état qqs heures.. maintenant j'ai un collègue qui m'a dépanner du seresta 50mg (du vrai cette fois) pour palier au manque de cacheton

Dernière modification par Nodarah (04 juin 2024 à  00:10)


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#11 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
04 juin 2024 à  00:16
maintenant je sais plus trop à qui faire confiance, ils veulent m'envoyer en centre thérapeutique et ça depuis des mois (quand j'étais clean notamment) là ils ont pris rdv avec mon éduc dans la vie pas lié à la structure et une autre personne que j'ai déjà vu 2 3 fois ils m'ont foutu dans une pièce et pdt 1 heure l'éducateur m'a pas laché là dessus.. accompagné des 2 autres.. non n'étant pas une réponse j'ai une visite qui est prévu..


Alors voilà je compte de plus en plus quitter mon csapa mais j'ai 3 problèmes:

Mon traitement!! J'ai du prazepam de la buprénorphine et de la mirtazapine à avoir absolument

2 le suivi psy.. j'ai des gros pbs avec les psys quand j'étais plus petit on m'a lavé le cerveau et mon dieu que ça me terrifie alors pour une fois qu'un psychiatre et qu'un psychologue m'écoutent ET me conviennent..

3 Moi même, le csapa me semble essentiel rien que mentalement parlant sans le csapa je serai surement rester dans l'héro mais plus l'envie de partir fait son chemin dans ma tête plus l'envie de conso fait de même. alors j'en ai pris il y a 5-6 mois une vrai bombe vue que malgré mes 6mg de bupré que j'avais stop 24h avt ben elle me faisait piquer du nez salement.. l'euphorie était dingue. bref je m'égare désolé..

J'en ai marre. je voudrai juste une structure pour m'aider avc mes problèmes psys et mes questions conso pas une prison..

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#12 
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filousky homme
Modérateur France
15 juin 2024 à  09:34
Je comprends bien que tu ne cites pas le lieu ou le nom de ce Csapa, mais ton thread dénonce une des attitudes de certains CSAPAS (pas tous heureusement) qui manient le chantage et la punition comme moyens de contention psychique sur leur file active.

Je pense que pouvoir les connaître (l'équipe de Psychoactif) et les lister nous permettrait peut-être d'avoir une action de défense des usagers qui aurait plus d'impact que des dénonciations dispersées. Ne pas les citer sur le forum public est une bonne chose, car tu pourrai en payer les conséquences (les csapas viennent sur Psychoactif)
Notre mail est modos@psychoactif.org

Amicalement

Fil assez révolté par de tels comportements de la part du corps médical.

Dernière modification par prescripteur (15 juin 2024 à  12:32)


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#13 
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Mynight femme
Nouveau Psycho France
19 juin 2024 à  16:35
Je reviens aux nouvelles, toujours aussi horrifiée que certains CSAPA puissent user de ce type de comportements, de chantages, d'actions totalement contre-productives, horribles et violentes psychologiquement, qui à mon sens, ne peuvent que renvoyer une personnes dans la détresse par rapport à sa consommation, au point de départ, à la rechute, voire pire.

Des vies entières sont entre leurs mains et je n'arrive absolument pas à comprendre un tel fonctionnement dans ce type de structure, non vraiment, ça me dépasse.
Pourquoi travailler au sein d'un CSAPA pour y œuvrer de la sorte?

On t-ils conscience que certaines personnes ont besoin d'eux à 100%? Qu'ils remettent toute leur vie en ces équipes?

C'est odieux, c'est le premier terme qui me vient parmis tant d'autres.

Et je ne pensais pas qu'en plus, il ne s'agit pas de cas isolés, non, il y a carrément des actions mises en place pour dénoncer ces fonctionnements/dérives en CSAPA...
Je tombe littéralement de mon balcon, là.

Les choses se sont tellement bien passées, justement, dans mon CSAPA, où je viens de terminer mon induction. J'avais une vision peut-être illusoire, que cela se passait partout ainsi, dans tous les CSAPA.
Je me suis visiblement méprise

Ça y est, mon médecin généraliste peut me prescrire ma Méthadone et je vais en pharmacie depuis 2 semaines pour récupérer mon traitement.
Jamais je ne me suis sentie jugée, fliquée, je trouvais même qu'ils étaient particulièrement cool avec moi (je n'ai eu qu'un seul test urinaire, le 1er jour. Plus jamais ensuite, lors des délivrances ou des rdv avec l'addictologue.)
Moi aussi j'ai un traitement à côté, prescrit par mon psychiatre, j'ai été totalement honnête avec eux et il n'y a pas eu le moindre souci.
Jamais l'ombre d'un jugement.

Nodarah, je croise très fort les doigts pour que les choses se soient améliorées ces derniers jours, que le rendez-vous avec l'addictologue, visiblement responsable du CSAPA, a débouché sur quelque-chose d'un peu plus positif.
Parce que là, ce n'est pas possible, de continuer ainsi.
Cette prise en otage n'est pas admissible, tu parles de violence au début du thread, mais non, tu n'es pas violent, absolument pas, c'est ce qu'ils te font subir là-bas qui est extrêmement violent, et j'espère que tu en as conscience.

J'espère donc de tout cœur que les choses rentrent dans l'ordre, que tu vas mieux.

En espérant lire de (bonnes) nouvelles, je t'envoie plein de pensées positives.
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merci pour ce beau message

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#14 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
19 juin 2024 à  19:01
hello, déjà merci beaucoup de la compréhension dont tout le monde à fait preuve, aujourd'hui c'est "différent" (je suis toujours rationné par pochettes par contre) ils me donnent d'un jour de rendez vous à un autre. là j'ai de jeudi à lundi.. selon l'infirmière parce qu'ils ne peuvent pas savoir comment je réagirai en cas de coup dur. pour le stress de manquer j'ai un jour de secours.

Periode compliqué en ce moment mon csapa reste le seul repère que j'ai et l'équipe hors infirmière est top.

j'ai vu mon psychiatre (qui gère le tout) et qui lui m'a proposé de passer au seresta à la place du prazepam, m'a pas jugé ni infantiliser

actuellement je suis en recherche d'une place dans un centre thérapeutique. à voir ce que ça va donner..

Aujourd'hui je suis allé donner mon traitement en entier aux infirmières pour qu'elles me le dispatchent: j'ai pas le choix pour le moment, je me suis commandé de l'étiazolam histoire d'avoir du benzo de coté, pour la bupré j'ai plus faire l'expérience d'une prise foirée, ça  bloque une journée que je dois faire en semi manque.

et pour éviter les problème officiellement je ne consomme plus rien.. nada. que mon traitement..

à vrai dire lire vos messages et relire mon post me font prendre conscience d'un truc qui est pas normal du tout, mon psychiatre n'était pas au courant c'est une initiative de l'infirmière avec qui je "négocie" chaque semaine.

c'est plus jour par jour mais de rendez vous à rendez vous. mentalement j'ai laché l'affaire  je peux rien y faire et sans csapa je vois pas ce que je pourrai faire. je vis en semi campagne, les médecins sont loin d'être légion et mon médecin traitant m'avait justement renvoyé vers la structure en question quand j'étais en manque
(j'ai à moitié laché l'affaire je laisse le temps passer, me commande ce qu'il risque de manquer et essaye de pas y penser)

mon principal problème c'est l'infantilisation.. obligé de répondre d'un choix que j'ai fait auprès de gens pas censé faire la police.. je ne mix pas traitement et récréatif mais ils 'peuvent pas savoir comment je vais réagir'

à savoir que j'ai besoin de mon traitement psy (vraiment besoin..) et que la peur du manque peut créer justement des sensations de manque ce qui est très con, le serpent qui se mord la queue..

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#15 
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filousky homme
Modérateur France
20 juin 2024 à  08:47

Nodarah a écrit

à vrai dire lire vos messages et relire mon post me font prendre conscience d'un truc qui est pas normal du tout, mon psychiatre n'était pas au courant c'est une initiative de l'infirmière avec qui je "négocie" chaque semaine.

Une question me taraude l'esprit. Si tu as vu le Psy en chef et que tu lui as raconté cette histoire d'infirmière qui prend une initiative non ordonnée par le psy, comment se fait-il que votre rendez-vous n'ai pas donné un remontrance du psy à l'infirmière, lui ordonnant de cesser cette pratique digne du moyen-âge.

Les infirmières se doivent d'appliquer les consignes données par le médecin et non improviser derrière leur dos, bien que cela soit souvent le cas dans le quotidien.

Amicalement

Fil


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#16 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
20 juin 2024 à  18:41

filousky a écrit

Nodarah a écrit

à vrai dire lire vos messages et relire mon post me font prendre conscience d'un truc qui est pas normal du tout, mon psychiatre n'était pas au courant c'est une initiative de l'infirmière avec qui je "négocie" chaque semaine.

Une question me taraude l'esprit. Si tu as vu le Psy en chef et que tu lui as raconté cette histoire d'infirmière qui prend une initiative non ordonnée par le psy, comment se fait-il que votre rendez-vous n'ai pas donné un remontrance du psy à l'infirmière, lui ordonnant de cesser cette pratique digne du moyen-âge.

Les infirmières se doivent d'appliquer les consignes données par le médecin et non improviser derrière leur dos, bien que cela soit souvent le cas dans le quotidien.

Amicalement

Fil

Le medecin n'est pas contre l'iniative, si il l'était je n'aurai pas à continuer à pointer pour avoir mes pochettes; c'est une antenne du centre (beaucoup plus grand) de la ville a coté, à vrai dire je me suis pas battu pour garder mon traitement.. j'ai surtout subi et suis en négociation avec l'infirmière (qui cette fois m'a donné un jour supp de secours) qui elle gère tout ce qui est hors traitement et me voit toutes les semaines (contre une fois par mois pour le médecin)

j'ai pas vraiment la tête à me battre contre ceux qui peuvent me couper les vivres quand ils veulent, j'ai pas super envie de devoir faire la manche pour une continuité de traitement (qui implique plus d'une centaines de cachetons/mois hors bupré..) sachant que les médecins pas trop loin sont pile ou face

je pense et j'espère que ce sera résolu mois prochain, le temps de montrer "patte blanche" sauf qu'en attendant c'est système D j'ai recommander de la kéta pour les soirées ou la bupré me tiendrait pas 24h et de l'etiazolam pour les soirées ou pas de prazepam (que je prends en journée contre une angoisse généralisée)

la justification c'était l'impossibilité pour eux de savoir ce que je ferai du traitement un mauvais jour.. qu'est ce qui m'empêcherait de gober tout une boite? (spoiler: moi.. j'en ai besoin au quotidien, je prends ça comme un traitement et non pour me défoncer, role que j'avais attribué au seresta histoire de pas mélanger torchons et serviettes dans ma tête)

jamais abusé de mes médicaments, j'ai du aller les voir une fois pour qu'ils me dépannent un jour de bupré que j'avais perdu, et vu que je suis en démarches de soins (communauté thérapeutique/centre) quand je vois mon psychologue (qui transmet les messages quand j'ose pas en face..) je lui parle beaucoup de ma peur de manquer, de mes angoisses et du stress quotidien que j'ai mais même lui ne peut visiblement rien faire (ou alors il faut que je sois cash..)

à vrai dire je flippe. pas uniquement à cause de ça qui au final n'est qu'un facteur aggravateur parmis les autres; je ne sais pas comment en parler sans qu'on pense que je veuille me défoncer avec mon traitement, ce qui n'est pas du tout le cas.. je déteste qu'on me retire quelque chose que je gère et sur le coup ça peut me provoquer de sacré "crises".. comme mon post que j'ai écris en rentrant du csapa complètement abasourdi du manque de confiance alors que j'ai arrêté sans soucis l'héro jamais menti devant eux et à vrai dire c'est carrément devenu mon seul point de repère après un déménagement compliqué et je voudrai pas tout foutre en l'air pour une histoire de traitement que l'infirmière me prends.. au début j'avais pareil, quand mes doses n'étaient pas fixés je pointai tous les jours pour récupérer ma bupré (à prendre devant elles, sauf que c'était au centre principal qui ne m'a jamais posé problèmes, j'étais très jeune comparé aux gens dont ils ont l'habitude et j'ai senti certaines libertés prises qui n'auraient surement pas eu lieu avec un consommateur plus agé.

Mon éducateur au début d'ailleurs pensait que j'allais être un cas "facile" comparé à tous les 'vieux consommateurs qui tapent depuis 10 ans' (désolé moi ça en fait que 7, je suppose que c'est pas assez pour que ce soit considéré sérieux?)

mais je n'ai pas du tout fait le même portrait au médecin que je l'ai fait ici, j'en serai incapable c'était littéralement un cri du coeur ou encore ajd je me sens totalement perdu, j'ai l'impression de réussir à réfléchir uniquement sous , j'arrive plus à avaler un repas complet perdu 4 kilos ce mois ci 

tellement de choses en tête et pourtant je fais super attention à ce que je dis maintenant..

et l'infirmière m'a "sucré" le traitement après être arrivé en larmes devant elles pck tout partait dans tous les sens dans ma tête, à vrai dire ça ma remis les pieds sur terre..

Non, mon csapa n'es pas le safe space qu'ils clament être et m'ont vraiment niqué à un moment ou j'avais besoin d'aide qu'on me dise que ça allait aller et que c'était temporaire. qu'une personne ne disparaissait pas de nos souvenirs

bon tampis. j'ai été naif, j'ai déballer ce que j'avais sur le coeur mais j'aurai pas du.. je le saurai la prochaine fois, un oreiller c'est mieux et si je suis pas en état je n'irai pas, au lieu d'y aller peut importe mon état (encore une fois c'est eux qui m'y poussent.. on me répète sans cesse que c'est mon espace, un endroit ou je peux lacher tout ce que j'ai sur le coeur)

me suis fait avoir.. ma faute, j'aurai du me taire


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#17 
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Nodarah homme
Nouveau Psycho France
20 juin 2024 à  18:54
en relisant mon post ça me fout les boules: j'étais "passé" à autre choses (ne pas y penser ne pas y penser), et j'avais carrément zappé l'état dans lequel ça m'a mis.. pour que ça me revienne d'un coup à la lecture du dessus

c'était violent, très violent. la justification n'était pas mieux et à vrai dire en me relisant ça me remet droit dans mes pompes..avant le csapa j'ai passé un certain temps dehors, j'ai du mal à imaginer ma vie sans centre, sans repère, à vrai dire je suis pas manchot mais j'ai eu personne à regarder plus jeune sur qui prendre exemple, me raser, me lever tous les matins, manger midi et soir, m'endormir, tellement de choses simples que j'ai été incapable de faire jusqu'à très tard.. sans centre je perds le dernier repère la dernière aide reçue et je retourne surement dans la rue..

beaucoup de négatif dans mes posts mais à contrebalancer: si l'infirmière abuse elle reste humaine, mon psychologue est incroyablement gentil et aidant, il m'a guidé pour remplir ma déclaration d'impôts.. quand j'ai peur de quelque chose il en parle à ses collègues et les mauvais jours ou je m'y rends il est toujours très très sympathique et ne me sanctionne pas (voir se bat pour moi quand il peut..)

Dernière modification par Nodarah (20 juin 2024 à  22:21)


Obligé de se mettre à genoux pour pouvoir vivre comme tout le monde... putain de monde..

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